| Sujet: Augustus d'Ibélène || And I was memories and hopes. Jeu 10 Déc 2015 - 23:55 | |
| Augustus d'Ibélène ft. Sharlto Copley « Les couronnes se doivent d'être des légendes. » |
Âge : Augustus est âgé de 45 ans. Date et lieu de naissance : Il est né le 1er Janvier 955 à Ibelin : certains ont voulu y voir un présage à sa naissance. Né avec la nouvelle année, il serait l'empereur du renouveau...balivernes et superstitions, il n'y prête aucune foi. Statut/profession : Empereur et suzerain d'Ibélène. Allégeance : Il est loyal à sa famille, mais avant tout à l'Empire d'Ibélène. S'il n'estime pas qu'il doit servir le peuple ibéen - il est l'Empereur, ce sont ses sujets - c'est avec constance qu'il se définit comme son protecteur, et il a à coeur de défendre ses intérêts et de rendre une justice noble et désinteressée à tous les habitants d'Ibélène qui la demandent. Groupes : Ibélène et Noblesse Anecdote :Depuis peu, Augustus fait un rêve étrange. Il est assis sur son trône sur le rivage d'une mer qui se déchaine peu à peu. Il porte la tenue du jour de son couronnement et il essaye de lutter contre les vagues avec une épée dérisoire. Elles emportent ses souvenirs. Il voit des visages s'effacer dans l'écume. Son carnet, où il note tout et qui lui sert de mémoire, est blanc, l'eau effacé l'encre. Il ne sait plus qui il est.
|
Dans la vie, je suis... Juste - Droit - Honnête - Charismatique - Curieux - Ouvert - Érudit - Noble - Protecteur - Colérique - Lunatique - Sarcastique - Violent - Ambitieux - Jaloux - Impitoyable - Paranoïaque Rêvait de devenir un grand voyageur quand il était enfant - a vite comprit que ce n'était pas ce qu'on attendait de lui - a le sens du devoir - et de l'honneur - voulait devenir une légende, l'égal de son père - N'a jamais réellement été un grand général - même si Augustus est plutôt un bon dirigeant - il n'a simplement pas eu l'occasion d'être un chef de guerre - amoureux des livres, des sciences et des arts - finance artistes, savants et historiens - à défaut d'avoir une grande conquête il espère laisser derrière lui un grand empire prospère et en paix - rongé par l'amertume due à l'impression d'avoir manqué son destin - en proie au dote - exigeant envers lui même et vers les autres - la peur d'échouer, de ne pas être à la hauteur, est sa plus vieille ennemie - perpétuellement inquiet : à propos d'Arven, d'Ibélène, de sa famille, du peu de temps qu'il lui reste... Et voilà comment j'en suis arrivé là. Que voulait-il être à l'origine ? Il ne le savait plus. Il avait oublié. Il fit un effort de concentration pour se souvenir, pour se rappeler de ce qu'il avait été, avant. Augustus d'Ibélène. Ce n'était pas son nom à l'origine. Il l'avait transformé. Il fallait donc qu'il remonte le temps pour définir ce qu'il était, et d'où il venait, lorsqu'il était né, lorsque son nom était encore Augustus Poing-d'Acier. L'histoire de la famille était une histoire de victoires chèrement acquises sur l'ironie du sort. Les Poing-d'Acier, issus de la petite noblesse d'épée de Bellifère, s'étaient élevés à la force de l'épée au rang de généraux en chef des armées de ce duché. Mais ce n'était pas une place acquise. Pourtant, c'est sans doute cette expérience militaire qui permit à Achille, le père d'Augustus, valeureux capitaine s'il en était, de conquérir le trône d'Ibélène. C'est donc à Ibelin que Augustus vit le jour ; premier né d'une fratrie de deux garçons, le second, de trois ans son cadet, étant Atticus. Fasciné par les livres et les histoires, Augustus se montra vite un enfant vif et éveillé, avide d'apprendre, mais un peu capricieux, ayant une "impériale tendance à bouder lorsqu'on lui refuse quelque chose" selon ses précepteurs. Il fut un petit garçon rêveur qui aimait s'imaginer des choses, se raconter des histoires, rêver en observant des cartes qu'il deviendrait pirate ou chevalier, voyageur nomade visitant tout Arven, voltigeant à dos de griffon pour secourir la veuve et l'orphelin. Il en a gardé une véritable passion pour les livres, et il a toujours soif d'apprendre : ainsi on peut encore le voir aujourd'hui enfermé des heures à la bibliothèque impériale, lisant quelque antique manuscrit à propos d'ingénierie ou de d'architecture. Ce rêve fut peu du goût de son père, qu'Augustus vénérait. Achille cassa toutes les velléités de s'écarter du droit chemin de la part de son fils. Augustus était destiné à la fonction impériale. Il devait être un digne héritier, sans quoi, bien qu'à la réflexion, il n'aie jamais eu de preuve que son père comptait ou même simplement pouvait mettre sa menace à exécution, Atticus serait nommé héritier. Bien que cette relation aie évolué depuis (et qu'elle connaisse malgré tout encore des hauts et des bas selon leur humeur), dans l'enfance, une vraie jalousie et une vraie rivalité existaient entre eux. Plus calme, moins va-t-en guerre que Atticus - le prénom lui même sonne militairement. On dirait une corne de guerre, alors qu'Augustus, c'est Auguste, c'est la noblesse - leurs parents les voulaient pourtant complémentaire : le prince et le général, le soldat et le dirigeant. Leurs destins étaient liés, mais il semblait bien qu'Achille avait une légère préférence pour son cadet, ce qui entretint peut-être une certaine animosité entre les deux enfants, Augustus recherchant lui aussi affection et reconnaissance. Car même s'il avait toutes les qualités du monde, c'était bien lui, Augustus, qui deviendrait Empereur et qui commanderait. Cette jalousie exarcerbée tendait parfois à virer aux jeux de poings, et il n'était pas rare de les voir se battre comme des chiffonniers, au grand dam de leur mère qui se désolait de cet état de fait, elle, qui, épouse discrète, n'aspirait qu'à une vie de famille paisible. Il fallut aux deux frères du temps pour se retrouver, qui n'arriva finalement qu'avec la mort de leur père. Avant cela, toutes les matières où ils étudiaient ensemble furent terrain de rivalité et moyen de briller, de démontrer sa supériorité évidente sur l'autre. Sur le terrain du maniement des armes, de la lutte, de l'équitation, même la chasse, Atticus dominait. Il fallut plus de temps à Augustus pour arriver à des résultats convaincants, mais il y parvint tout de même à force de détermination et de volonté. Le futur empereur, lui, semblait avoir trouvé sa voie dans les domaines demandant plus de réflexion – bien qu'en réalité, il n'a jamais manqué d'occasions de s'exprimer avec les poings, pas besoin de professeur pour apprendre à flanquer une rouste à un inopportun, non mais ! - comme l'étude de l'exercice de l’État, ou de la diplomatie. Il garda de ses professeurs et tira de ses livres un goût certain pour le débat, une grande éloquence, une mauvaise foi inégalable et une curiosité dévorante pour à peu près tout. Abandonnant peu à peu l'idée de démontrer sa supériorité par rapport à son frère, Augustus décida de prouver sa propre valeur à son père en redoublant de travail. Mais s'opposer à Achille n'était pas chose facile. Leurs caractères respectifs tendant à la colère et l'affrontement, malgré des similitudes de vues rendant souvent incompréhensibles leur désaccord, leur relation ne fut jamais entièrement pacifique, bien qu'il y eut entre eux certainement de l'affection et énormément d'admiration de la part d'Augustus. A la mort d'Achille Poing-d'Acier, les sentiments du jeune Empereur furent des plus contradictoires : la tristesse d'avoir perdu son père se mêlait à l'envie de faire ses preuves, car enfin, le Destin lui donnait sa chance, et il fallait qu'il la saisisse, mais dans le même temps, il voyait bien les regards pleins de doute, le scepticisme de certains. Et leurs questions devenaient les siennes, et lui aussi se prenait à la douter. Serait- le digne de successeur de son père ? Réussirait-il à s'imposer ? Etait-il le bon chef pour Ibélène ? Augustus n'avait pas de réponse. A quarante-cinq ans, il n'en aurait toujours pas, et finirait par comprendre qu'il n'en aurait peut-être jamais. Toujours est-il qu'à la mort du premier Empereur de la lignée des Poing-d'Acier, l'empire était en paix, c'était donc au développement de son pays qu'il fallait qu'Augustus s'attache. Il s'entoura de savants, d'historiens, de conseillers, il fit de son frère son général en chef, et écouta tout ce petit monde. Il les écoute toujours. Certains partent, certains reviennent. Augustus écoute, il écoute toujours avant de trancher, mais décide seul, ce qu'il a toujours fait, en prenant en compte les bons conseils, ayant à coeur le bien de son peuple et la Justice, qu'il estime savoir rendre, en respectant la morale, la probité, et l'honneur. Il rêva de conquêtes, mais aucune opportunité ne se présenta : avec elles, la possibilité de devenir ce que l'on peut nommer « un roi de guerre », comme son père le fut, s'éteignirent peu à peu. Et Augustus, de fait, poursuivit lentement son œuvre de pacification d'Ibélène, gommant les dernières traces de la guerre civile, contribuant au développement des sciences et des arts. Roi de paix, ce sera peut-être ce que l'on retiendra de lui. Il fit pour elle beaucoup, à commencer par son mariage. Qui fut, à n'en pas douter, une vraie réussite diplomatique pour lui. Ainsi, à seulement dix-huit ans et qu'il régnait depuis peu, il épousa Catarine de Faërie. Il y eut quelques incompréhension, une période où chacun dut apprendre à vivre avec l'autre, mais finalement, l'union s'est révélé non seulement bénéfique pour Faërie et Ibélène, mais également pour eux. L'ambition les guide ; ils ont en commun de grandes aspirations pour eux et pour leurs pays, et l'idée qu'une grande destinée les attend. Ensemble, ils eurent deux enfants, Octave et Sixtine, et les jours s'écoulèrent paisiblement jusqu'à la mort de l'Impératrice de Faërie, Chrysolde, la sœur aînée de Catarine. La paix, œuvre d'une vie d'un Augustus de plus en plus aigri de ne pas avoir mené de grandes conquêtes alors même qu'il a plus de quarante, était à nouveau fragilisée. Chimène, la plus jeune de ses belles sœurs, monta sur le trône. Une occasion qu'il aurait du, pu saisir. Ce qu'il ne fit pas. Il avait déçu beaucoup de gens, et il avait été déçu par nombre d'entre eux. Il perdait la mémoire, il perdait la tête, et également ses amis, ses conseillers, et même sa femme. Il ne pouvait rien dire. Comment avouer qu'il ne se rappelait pas, un jour sur deux, de ce qu'il avait décidé la veille ? Comment mener une guerre, sans mémoire de stratégies, d'informations vitales ? Comment expliquer le conflit, s'il ne se rappelait plus pourquoi il le menait ? Non, malgré les ambitions débordantes de Catarine, Augustus ne veut pas de cela. Il a tout sacrifié à la paix, si elle s'écroule maintenant, cela sera inutile et vain. Non, c'est encore, et toujours, solidifier le royaume, et sauver ce qui peut l'être tant qu'il sait encore ce qu'il fait, qui le préoccupe. Mais Augustus doute. Il se pense arrivé presque à la fin. Qui sait s'il pourra sauver la paix ? Qui sait s'il arrivera à aider Chimène ? Catarine pourrait avoir l'idée de le forcer – et même pas les armes, qu'on lui pardonne – à entrer en guerre. Ce serait une catastrophe. Et puis, qui pour lui succéder ? Octave ? La belle affaire. Augustus ne se rend pas compte qu'il reproduit le comportement que son père a eu avec lui. Il cherche juste, en des temps sombre, à assurer la pérennité de la couronne. Sixtine, suggère-t-on. C'est une femme, c'est non. Il a des positions arrêtées sur la question. Il faudra qu'il sache, qu'il trouve une solution, pendant qu'il a encore un peu de temps, juste un peu, et alors, s'il parvient à ce résultat, peu importera ou non d'être un héros, une légende, il aurait fait plus que son père. Il a encore une chance. Après tout, il n'est plus Augustus Poing-d'Acier, mais bien l'Empereur d'Ibélène. Dans ma tête, ça se bouscule Que penses-tu des compétences de la toute nouvelle impératrice de Faërie, la jeune Chimène ? La trouves-tu légitime, penses-tu qu'elle va réussir sa période de probation ? • Chimène, l'impératrice impossible...la jeune soeur de sa femme mérite ce surnom. Elle n'était pas destinée à régner c'est certain, mais Augustus ne voit vraiment pas elle ne serait pas légitime sur le Trône de Faërie. Loin de la réputation d'intransigeance et d'impatience qui le précède généralement, l'empereur d'Ibélène est manifestement enclin, de l'avis de tous, à lui laisser une chance. Bien qu'il ne soit pas réellement sur qu'elle soit prête pour devenir impératrice, ni qu'elle réussira, il ne peut pas se permettre, dans son état, de lancer son Empire dans une guerre qu'il estime dangereuse à mener. Et s'il oubliait sa stratégie en plein milieu d'un combat ? Non. Contrairement à Catarine, Augustus est bien décidé à se battre pour maintenir la paix. Il croit que Chimène, bien conseillée, réussira. Il le souhaite. Moins pour Faërie que pour Ibélène.
Envisages-tu de prendre part au conflit si une guerre entre Ibélène et Faërie devait se déclarer ? Quel parti prendrais-tu, et pourquoi ? Comment participerais-tu à la lutte ? • Bien entendu, si les évènements venaient à se précipiter, si l'Empire était menacé, Augustus entrerait évidemment en guerre pour défendre Ibélène. Il a été élevé pour ça, il s'est préparé toute sa vie pour une occasion comme celle ci. C'est celle qu'il a guetté toute sa vie, celle de s'élever au rang de son père, de devenir comme lui un général de légende, un stratège invaincu, et assoir, d'est en ouest, sa domination sur tout Arven. Il deviendrait une légende. Mais voilà, toute cette histoire est peut-être arrivée trop tard : avec ses problèmes de mémoire, s'il veut sauver son Empire, Augustus le sait, il ne sera peut-être jamais le conquérant qu'il rêvait d'être plus jeune. S'il est un bon défenseur, s'il parvient à tenir et à sauver ce qui est aujourd'hui, alors peut-être cela sera-t-il suffisant pour qu'il n'aie pas à rougir de honte. Peut-être cela deviendra-t-il de l'Histoire, puis une Légende.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Vaste question, à laquelle il est difficile de répondre de façon tranchée. Augustus a du respect pour l'Académie, il la juge nécessaire. Par contre, la Cour des Miracles, la Confrérie Noire, sans parler des pirates...un ramassis de voleurs, d'assassins, et de bandits flottants. Augustus n'a aucune patience pour les gens qui se proclament libres et indépendant, ce n'est pas quelque chose de concevable pour lui - en tout cas, lorsqu'ils agissent dans l'illégalité la plus totale, conception rigide du monde qui serait sans doute moquée par ces mêmes peuples libres. De toute façon, à part des visites diplomatiques de loin en loin qui l'ont surtout amené à se rendre dans la Ville Haute - qu'est-ce qu'il irait faire avec des pirates, des assassins, et des voleurs, je vous le demande, après tout ? - et à visiter Val-Griffon et Val-Dragon, rien de plus, il ne va guère à Lorgol. La curiosité n'est pas que l'apanage des chatsDerrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Romane/Crazyoil(machine) et j'ai 20 ans. J'ai découvert le forum via Del, la seule et unique et voici ce que j'en pense : y a de la magie et du steampunk. Le design pète le feu. Je vais signer en lettres de sang et ne plus jamais repartir. :sex: . Pour les inventés : Je vous autorise/ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé. COM • Filmofilia.com
Dernière édition par Augustus d'Ibélène le Mar 2 Fév 2016 - 22:57, édité 10 fois |
|