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 Joindre l'inutile au désagréable

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Les Voltigeurs
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Hector Tranchaile
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Message Sujet: Joindre l'inutile au désagréable   Joindre l'inutile au désagréable EmptyDim 13 Jan 2019 - 17:17


Livre IV, Chapitre 1 • Les Labyrinthes de Sithis
Ombeline de la Veilleuse & Hector Tranchaile

Joindre l'inutile au désagréable

Où Sombreciel c'est nul.



• Date : 4 janvier 1004
• Météo (optionnel) : FROID. :stare:
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Hector était supposé partir en mission avec Ombeline. Supposé. Force est de constater qu'une fois encore, ils devront remettre à plus tard leur départ, faute de griffon sur lequel voltiger pour la Cielsombroise. Mais ça peut être une chance d'essayer de tirer plus que trois mots à son ailier !  
• Recensement :
Code:
• [b]4 janvier 1004 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t4455-joindre-l-inutile-au-desagreable]Joindre l'inutile au désagréable[/url] - [i]Ombeline de la Veilleuse & Hector Tranchaile[/i]
Hector était supposé partir en mission avec Ombeline. Supposé. Force est de constater qu'une fois encore, ils devront remettre à plus tard leur départ, faute de griffon sur lequel voltiger pour la Cielsombroise. Mais ça peut être une chance d'essayer de tirer plus que trois mots à son ailier !  



Dernière édition par Hector Tranchaile le Dim 13 Jan 2019 - 17:20, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Joindre l'inutile au désagréable   Joindre l'inutile au désagréable EmptyDim 13 Jan 2019 - 17:19

Hector n’a aucune envie d’y aller. Mais alors vraiment aucune envie. Ce n’est pas nouveau, ce genre de situation, depuis qu’il est arrivé en Sombreciel. Il n’a aucune envie d’aller patienter sur la piste d’envol, dans le froid et l’air humide avec Ambre qui tente de le maintenir dans un état neutre à base d’images de cailloux qu’elle trouve amusants. Il n’a aucune envie de passer trois heures les bras croisés en regardant ses camarades de l’escadron lui adresser un sourire contrit avant de s’envoler. Il n’a aucune envie, surtout, de voir son ailière arriver bien trop en retard et à pied et seule.

Il n’a aucune envie de répéter un scénario qui est le même depuis maintenant huit mois.
Assis dans sa chambre à la caserne, déjà prêt, il tente de se motiver à sortir et de se dire qu’aujourd’hui, ça sera différent. Qu’aujourd’hui Ombeline ne va pas mettre deux heures à arriver, qu’elle aura son griffon avec elle et que, avec un peu de chance, celui-ci arrivera à voler droit pendant au moins un tiers de leur tâche !
Bon. Peut-être juste arrivera-t-il à prendre son envol correctement et à le suivre. Ca suffira. Aujourd’hui ça sera différent. La mission est simple, s’ils sont un peu en retard, bon. De toute manière, ces jours-ci, on ne leur confie rien d’importance (la faute à qui ? ).

Le Belliférien exilé referme doucement la porte de sa chambre et la verrouille à double tour, glissant la clé autour de son cou et sous ses vêtements : il tient à sa vie privée. Même si la chambre qu’il occupe est relativement vierge encore, on peut y sentir son influence dans les vêtements rangés, les armes conservées dans un alignement obscur qu’il est le seul à comprendre ou les quelques souvenirs qu’il a ramené avec lui de Bellifère. Et ce n’est pas demain qu’Hector laissera un Cielsombrois mettre les pieds dans le seul refuge qu’il a contre leur cielsombrie envahissante.
Ca fait huit mois qu’il est là, songe-t-il en prenant le couloir qui le mènera à l’extérieur. Huit mois qu’il se dit que ce n’est que temporaire, que d’un jour à l’autre on le rappellera en Bellifère ou même en Valkyrion. Il a confiance en leur Maréchal – un grand homme que le Belliférien tient en haute estime.
Il commence à se dire que, peut-être, il est parti pour rester plus longtemps qu’il ne l’a espéré.

Le Tranchaile pose le pied sur la piste pour être immédiatement accueilli par Ambre, encore plus ponctuelle que lui. L’air du matin est humide et a détrempé un peu le griffon.
Froid. Plumes qui glissent.
On va y aller bientôt, ne t’en fais pas.
Drap.
Hector peut jurer sentir sur ses bras la chaleur d’un drap qui le sèche – et lui ébouriffe les plumes. Il sourit, levant les yeux au ciel. Ce sont les sensations qui toujours le font s’émerveiller secrètement.
Oui, je te sècherai en rentrant.
Elle n’en a pas forcément besoin, mais elle aime l’attention, et la réclame.
Pour l’heure, Hector s’occupe de l’harnacher correctement, dans des mouvements lestes et facilités par l’habitude.
Puis ils attendent.

C’est vrai qu’il fait froid, aujourd’hui.
Une heure.
Une heure et demie.
Hector commence à regretter son choix de carrière.
« Je vais la tuer. »
Ca ne la fait pas plus venir.
Deux heures.

Caillou.
Caillou rose.
Caillou griffon.
Caillou Hector.

Deux heures quarante-cinq.

« Je sais pas si on partira aujourd’hui, Ambre. »
Il l’a dit à haute voix, comme pour s’en assurer lui-même. Il peut presque jurer voir la tristesse dans ses yeux, et il peut sentir le regret glisser dans son esprit.
« Moi aussi je veux voler, tu sais. C’est à elle que faut t’en prendre. Foutue bonne femme. » grogne-t-il. Il est de fort méchante humeur, le jeune Belliférien, d’avoir attendu trois heures dans le froid, avec une griffonne qui lui a montré en long en large en travers sa collection de cailloux.
L’année commence si bien.
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Message Sujet: Re: Joindre l'inutile au désagréable   Joindre l'inutile au désagréable EmptyMer 13 Mar 2019 - 15:03

Mais tu es sérieuse, là ?
Fierté.
Tu te moques de moi ?
Incompréhension. Interrogation ?


Ce n’est pas possible. C’est invraisemblable. C’est épuisant – et tu n’as absolument aucune idée de comment expliquer ça à Hector. Il est bien un peu grognon, ce jeune homme ; perpétuellement ronchon, même, depuis son arrivée, mais tu dois bien reconnaître que l’un des principaux problèmes dans son intégration, c’est toi. Tu as fait ton possible pour l’accueillir, bien sûr, mais – mais le nœud du souci, c’est toi. Toi, qui cumules les défauts… Tu n’es pas de Bellifère, tu ne partages pas cette culture si outrancièrement virile qui porte l’art du combat au pinacle des vertus et qui relègue ses femmes au placard. Tu es même pire que ça : tu es de Sombreciel la provocante, tu pries Mirta, dans cet esprit de liberté frénétique qui affole toujours autant les poètes de ton duché. Tu n’es pas un homme – tu n’es pas un de ces guerriers aux muscles gonflés et au menton barbu avec lesquels il s’est entraîné dans sa contrée natale, non : tu es une femme, une de ces créatures viles qui cachent moult duplicités entre leurs seins, et mille fois pire entre leurs cuisses. Et tu es mariée, pauvre de toi, avec deux hommes ! Mariée deux fois, et tu sais qu’il ne l’accepte pas – encore moins le fait que tes deux époux étaient déjà unis l’un à l’autre avant de te rencontrer. Tu cumules les infirmités, toi la fille née dans une famille peu reluisante ; et tu pressens, dans le regard que ton ailier contraint et forcé pose sur toi, qu’il ne voit guère en celle censée voler à ses côtés qu’une engeance des bas-fonds née sur le perron d’un bordel.

Tu fais contre mauvaise fortune bon cœur, pourtant. Tu t’es accommodée de ses grognements, de sa perpétuelle mauvaise humeur ; mais le découragement te gagne parfois, dans les jours où tu te promets de tout mettre en œuvre pour mériter ton écusson. Et voilà, ce jour n’y fait pas exception… À grands pas pressés, tu finis par arriver au point de rendez-vous fixé avec Hector. Il est là, bien sûr ; il est toujours présent avant toi. Et il est fort vraisemblablement de très méchante humeur après t’avoir attendue… tout ce temps. Tu inspires un grand coup, ralentissant le pas pour arriver près de lui sans être à bout de souffle. Tu traverses la poste à petits pas résolus, maudissant ta griffonne imprévisible et ses lubies insensées.

« Fumerolle n’est pas là. » dis-tu d’emblée, au cas improbable où ton ailier ne l’ait pas remarqué. « Elle est très fière d’elle et d’avoir anticipé ma demande. Pour une fois, elle a parfaitement compris où nous devons aller… et visiblement, elle nous y attend. » Sans se demander une seule seconde comment tu vas arriver à destination. Parfois, tu te demandes par quel miracle vous avez réussi à achever votre entraînement à la Caserne de Serre… C’était avant Sombreciel et ses champs d’herbe à mauve, bien sûr. Désemparée, tu écartes les mains dans un geste d’impuissance. « Elle ne comprend pas ce qu’elle a fait de mal. Je suis désolée que tu aies attendu dans le froid pour rien – toutes mes excuses à Ambre également. »

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Message Sujet: Re: Joindre l'inutile au désagréable   Joindre l'inutile au désagréable EmptyMar 2 Avr 2019 - 20:05

Un mouvement de tête d’Ambre tire Hector de ses grognements dans son – inexistante – barbe. Ombeline. Il ne prend même pas la peine de se retourner, en premier lieu. C’est bien beau, merci Ambre, de lui dire que c’est son ailière… Mais c’est pas le plus important. (Bien qu’il soit notable que cette fois, au moins, elle a daigné se montrer dans la même journée que le départ supposé. ) Buté, encore renfrogné, le Belliférien ne bouge même pas pour l’accueillir – elle a qu’à lui dire bonjour, ou au moins s’excuser.
En plus d’être une femme, elle est malpolie. Franchement, tous les défauts.
Fumerolle loin.
Nan sans blague.
Ombeline.
Ouais je sais, Ambre, qu’elle est là.
La nouvelle qu’elle lui annonce, en revanche, attire irrémédiablement son attention. C’est un regard incrédule qu’il pose sur la brune, un regard où il n’y a même pas de colère ou de hargne – il n’arrive juste pas à comprendre comment on peut être aussi stupide.
«  Tu te fous de ma gueule, c’est ça ? »
Arrivée.

Les images défilent, relayées par la dorée qui s’est avancée un peu vers Ombeline. Elle ne partage pas pour la gente féminine l’apparente aversion de son Voltigeur, et elle trouve même l’ailière très digne de se faire offrir des cailloux, surtout quand celle-ci est clouée à terre si souvent par Fumerolle qui a un peu de mal des fois à comprendre. La griffonne trouve ça dommage, qu’une personne voulant voler ne le puisse pas.
Hector, lui, comprend juste ce qu’il veut comprendre : qu’il a encore perdu son temps à cause d’elle.
La colère gonfle en lui, il serre les dents, retient ses poings. On ne frappe pas les femmes, même lorsque celles-ci pensent pouvoir avoir le droit à la Voltige, le droit de vivre comme les hommes. Sa griffonne est complètement conne.
Il prend une grande inspiration. Hector se garde de lui exploser au visage. Il préfère, alors, se détourner à nouveau et défaire ce qu’il a mis quelques minutes à faire, trois heures auparavant.

« J’suis habitué maintenant. Ambre aussi. On change pas une équipe qui gagne. » Les mots sont secs, les gestes aussi alors qu’il finit de déboucler Ambre et ramasse son harnais. « J’savais qu’en venant ce matin j’allais pas bosser. Comme d’hab. Ca doit pas t’gêner à la longue, de toute manière. » Les phrases sont amères sur le bout de sa langue quand il se détache de sa griffonne et hausse les épaules. Moins il regardera sa Cielsombroise d’ailière, moins elle sera là, et mieux le blond se portera. Oh, comme on peut sentir le reproche et la rage derrière chaque mot ! Il lui en veut. Comme chaque fois.
L’inaction le tue, la colère l'empêche cependant de décéder totalement et il frissonne quand le vent le frappe : le climat d’Euphoria n’est clairement pas celui si clément de l’hiver de Viremont ou l’Oriflamme. Il ne veut plus qu’une chose, là. Rentrer.
Rentrer… Et attendre. Aller s’entraîner quand le temps sera plus agréable, sans doute – vu qu’il n’y a rien d’autre à faire, et qu’il ne compte pas se perdre plus que ça en Sombreciel.
Alors il la plante là sans plus de cérémonie, quittant la scène d'un pas rapide sans un regard en arrière.
Un entraînement avorté de plus.
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