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 Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys

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Cassiopée Avirel
Cassiopée Avirel

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Message Sujet: Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys    Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys  EmptyJeu 8 Sep 2016 - 14:57


Livre I, Chapitre 5 • Le Tournoi des Trois Opales
Denys & Cassiopée

Le bûcher me parait tout de même un peu exagéré

Ou comment mettre les pieds dans un plat d'argent



• Date : 2 Aout 1001
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Durant une session de travail, Cassiopée n'arrivant pas a se concentrer sur son devoir, finit par faire part a Denys de sa curiosité concernant le sort de Maelys après son éclat lors du couronnement de l'Impératrice.



Dernière édition par Cassiopée Avirel le Jeu 8 Sep 2016 - 15:14, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys    Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys  EmptyJeu 8 Sep 2016 - 14:57

Assise sagement, ou presque, en face du bureau Ducal, Cassiopée observait Denys du Lièrre-Réal occupé a marcher avec indolence tout en lui dictant quelques missives qu'elle devrait communiquer au moment opportun. En soit, c'était un exercice dont elle s’acquittait avec diligence...D'ordinaire. Parce que disons le honnêtement, la jeune mage n'était pas tout à fait ce qu'elle faisait...La preuve, écrire  poirier en lieux et place de pourriez...Elle soupira, agacée par son peu d'attention, mais comprenez que ses pensées volaient dans une direction diamétralement opposée a celle que lui imprimait le Duc dans l'instant.

Son regard suivait et poursuivait les allées venues du Duc et il y avait dans ses iris une étincelle que d'aucun dirait prédatrice. En vérité, elle attendait juste l'instant, le moment, la seconde même où elle pourrait rentrer dans le vif du sujet qui lui tenait à cœur...Et qui n'avait strictement rien a voir avec la missive de félicitation adressée à un noble obscur de Lagrance. Diantre, c'était insultant pour le dit noble mais passons.

Cassiopée étant ce qu'elle était, il ne lui fallut pas longtemps pour montrer des signes discrets de malaise, comme ce tortillement sur sa chaise, cette petite moue au coin de ses lèvres. Denys n'était pas un homme difficile d'accès, bien au contraire et, en toute honnêteté, la jeune Outreparleuse pouvait se féliciter d'avoir trouvé cet emploi auprès de lui, mais étrangement, elle peinait a lui rentrer directement dans le gras. La barrière du rang sans doute, bien que facilement familière, Cassie respectait tout de même le protocole et ne se détendait vraiment que si on l'y autorisait.

« Euh...Mmh...Puis je vous interrompre un instant Votre Grâce ? »

Oui, sa patience était arrivée a sa limite ultime, c'est a dire qu'elle tergiversait depuis au moins dix bonnes minutes. Noté l'étendue de cette qualité chez elle. Elle attendit donc d'avoir l'attention du Duc pour reprendre, pointant son carnet de note d'un index las :

« Je ne vais pas vous mentir, cela fait trois fois que je raye cette malheureuse phrase. Je n'arrête pas d'en déformer les mots, voyez – elle tendit son carnet face écrire sous le nez du Duc – Comment peut on écrire poireau à la place de bravo ?...Chose que je n'apprécie guère, j'aime a rendre un travail soigné mais là...Je n'y tiens plus. »

Un trait de caractère à prendre en compte lorsque l'on côtoyait Cassiopée était sans doute sa manière parfois abrupte, parfois délicate d'aborder le sujet qui la dérangeait. Si elle avait mal au ventre, elle vous le disait. Si elle ne vous comprenait pas, elle vous le disait tout autant. En vérité, elle ne laissait jamais aucune ombre se dresser sans l’aplatir immanquablement. Hors, le fait qu'elle ne soit pas attentive et qu'une question lui brûlait les lèvres la dérangeait et, comme toute chose la dérangeant, elle s'en débarrassait. En l'occurrence, ce qui la rendait mal à l'aise était le sort réservé a Maelys depuis sa désastreuse prise de position flagrante lors du couronnement de l'impératrice. Autant le dire, Cassiopée avait été soufflée. Puis s'était sentie trahie. Et enfin, une fois la colère passée, s'inquiétait naturellement des retombées d'un tel éclat sur son amie.

« Loin de moi l'idée d'outrepasser mes droits et mes prérogatives mais si je veux pouvoir avoir une nuit correcte et cesser de me ronger les ongles, ce qui est fort peu féminin vous en conviendrez, de même qu'il ne me viendrait pas a l'esprit de vous dire ce que vous avez a faire, il faut que je me jette à l'eau...qu'avé vous vous décidé en ce qui concerne Maelys Aigrépine ? Voyez vous, c'est une amie et j'ai la fâcheuse tendance à m'inquiéter presque outrageusement pour chacun d'entre eux, je sais que ce n'est sans doute pas une qualité mais ainsi suis je faite, quoiqu'il en soit, il est évident que, quelque soit les dispositions prises a son encontre, je ne m'y opposerais pas parce que d'une je n'en ai pas le pouvoir et de deux, je désapprouve ces actes lors de cet événement mais...Je m'inquiètes tout de même pour elle et Tristan étant resté muet comme une carpe, me voilà acculée a vous interroger. »

Cassiopée se tortilla une fois de plus sur sa chaise, se traitant de tous les noms. Il fallait tout de même faire preuve d'un sacré culot pour aller demander a un Duc ses intentions concernant une affaire qui, a bien y réfléchir, ne la concernait absolument pas.

« J'ai bien conscience de l'audace de ma demande évidemment, mais je suis littéralement sur des charbons ardents et mon imagination n'a de cesse de s'emballer inutilement. En vérité, pour ma tranquillité d'esprit, il faudrait que je fasse taire ce défaut mais je n'y arrive tout bonnement pas, je comprendrais si vous m'adressez une fin de non recevoir, bien sûr, c'est votre droit le plus strict néanmoins, il me fallait vous poser cette question. »

Un jour elle apprendra a réduire son débit de parole. mais ce jour n'était pas encore venu apparemment.
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Denys du Lierre-Réal
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Message Sujet: Re: Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys    Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys  EmptyJeu 29 Sep 2016 - 2:19

C’était toujours avec beaucoup de sérieux et d’application que le duc de Lagrance prenait à cœur les affaires de son duché. On pouvait le considérer volage et léger dans ses mœurs – ce qui était assez vrai considérant ses habitudes de visiter le lit de bien d’autres femmes que la sienne – mais lorsqu’il était question de choses en rapport avec la politique ou l’état de Lagrance, on pouvait difficilement critiquer son implication pour le moins vertueuse. Et il était difficile aussi de lui tirer sourire ou le faire changer de sujet quand les choses se révélaient être importantes.

Ce qui n’était bien heureusement pas le cas en ce jour, même si rien n’était vraiment facile. Sa priorité était d’envoyer quelques invitations et remerciement pour les événements passés – un couronnement légèrement raté par exemple – ou à venir – un tournoi barbare qui n’inspirait guère le duc. Aussi ne fut-il pas spécialement réticent à un léger changement de programme ou à quelques minutes de pauses, mais il ne s’attendait pas à ce que la mage qui travaillait avec lui serait celle qui le détournerait de ses affaires. Il n’avait pas remarqué sa posture de moins en moins sereine ni les tortillements pressants qui démontraient une envie terrible de prendre la parole. Occupé à marché dans son bureau à lire et consulter les parchemins qu’il avait en main, tout en dictant de temps à autre ses ordres ou le contenus des missives qu’il souhaitait faire envoyer au plus vite, il n’avait effectivement que peu d’attention pour l’outreparleuse qui, au bout d’un certain temps, fini par arrêter Denys dans sa marche. Celui-ci, étonné, releva les yeux vers la jeune femme, qui attendait visiblement son assentiment pour continuer. N’y voyant guère d’inconvénient sur l’instant, il revint s’asseoir sur son fauteuil, la désignant d’un geste pour qu’elle continue.

« Allez-y mademoiselle Avirel, qu’y a-t-il ? »

Il fallait avouer qu’il ne s’attendait pas à la suite. Ni ne l’avait soupçonné une seule seconde. Il avait entendu beaucoup de chose au sujet de cette jeune mage, qu’il employait depuis assez peu de temps à vrai dire, mais qui restait compétente jusqu’ici dans toutes les tâches qu’il lui avait demander. Le duc la savait, selon les dires, assez bavarde et emporté, mais jamais il n’aurait cru se faire ainsi assaillir de la sorte. Encore que l’introduction n’était rien comparée à la suite, mais le vocabulaire étonnant de la demoiselle, au demeurant charmante et très agréable à regarder, le laissa quelques secondes pantois. Il en reposa les documents sur la table par ailleurs.

« Je dois vous avouer ne pas être sûr de très bien comprendre où vous souhaitez en venir. »

Certainement quelque chose de grave, vu le ton prit et l’air affligé qu’affichait la jeune femme. Allez savoir ce qui la poussait à demander quelque chose à son duc… il n’était certainement pas la première personne que l’on venait voir pour un service, à moins qu’il requière une haute autorité. Ou qu’ils soient proches… Ce qui n’était pas le cas. Malgré tout, il conserva un sourire, tiraillé entre l’amusement et la surprise, attendant avec une certaine curiosité où voulait en venir la jeune femme. Il ne fut pas déçu de la suite. Juste… et bien cela se passait sans doute de mot. Aussi abrupte que fut la déclaration, longue de palabres et autres futilités, elle eut le grand mérite d’étirer un large sourire sur le visage du duc, qui constatait que rien de grave ne venait déranger ses affaires. Non. Juste une inquiétude passable mais compréhensible. Le sourire se voulu d’ailleurs rassurant malgré la teneur taquine de celui-ci.

« Allons donc, votre air si grave va vous donner des rides avant l’âge, mademoiselle Avirel. Cessez de vous tourmenter ainsi ! » D’un geste, il se releva de son siège, reprenant un instant sa marche surtout pour se placer à proximité de la jeune femme. « J’ai cru un instant que vous alliez me confier quelque chose de grave, m’apporter une terrible nouvelle, mais je constate qu’il n’en est rien. Rassurez-vous, Maelys Aigrépine a été en partie pardonnée pour ses actes. A vrai dire, les choses ont surtout été mises au clair, et selon son propre souhait, elle a décidé de rester dans le vol de Lagrance, ce que j’ai accepté, ainsi que son capitaine de vol, le marquis d’Amar. Et pour ce qui est… disons la manière de se faire pardonner, j’ai bien peur mademoiselle Avirel de ne pouvoir vous en faire part. » Il se pencha un peu plus vers la jeune femme, posant ses prunelles clairs sur elle, avant de continuer. « Voyez-vous, sans être certain de votre totale coopération et votre parole que vous ne révélerez rien, à personne, je ne peux vous le dire. »

Il se redressa nonchalamment, reprenant une certaine distance, puis se détourna vers son bureau, reprenant les parchemins et documents, comptant peut être reprendre son travail.
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Message Sujet: Re: Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys    Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys  EmptyLun 17 Oct 2016 - 9:35

Cassiopée fronça légèrement les sourcils. Mais...C'était quelque chose de grave ! Enfin a son sens, qui n'avait pas l'air d'être le même que celui de son Duc cela dit en passant. Mais il faut bien comprendre Cassiopée pour savoir que sa demande part d'une très bonne intention, même si parfois les formes n'y sont pas. Sa tendance a rentrer dans le vif du sujet en oubliant parfois à qui elle parlait lui avait déjà joué des tours. Il était heureux que Denys soit un homme tolérant, du moins, dans la mesure du raisonnable, sinon, Cassie se serait déjà retrouvée au cachot. Pas très souvent parce qu'il était tout de même rare qu'elle aborde ainsi son Duc, elle avait tout de même un minimum de savoir-vivre et sans doute que sa mère se retournerait dans son fournil si la jeune mage agissait autrement. Après tout, elle avait très bien été elevée, n'en doutez pas.

Néanmoins, son soulagement fut visible lorsqu'il lui dit que Maelys avait été à demi-pardonnée. Bien.

« ouf, j'ai crains un instant de devoir la visiter dans les geoles de Lagrancen ce qui m'aurait diablement attristée, mais d'un autre côté cela lui aurait sans doute servit de leçon, je peste contre impulsivité depuis des années, cette dernière tend a lui jouer des tours pendables ! Mais malgré tout, je l'adore telle qu'elle est, il ne faut y voir qu'une inquiétude que je trouve légitime....Ce qui n'est sans doute pas son cas, me direz vous. »

acheva-t-elle sur une petite moue contrite. Oui Cassie était envahissante, le pire étant qu'elle s'en rendait parfaitement compte. Oh elle avait bien tenté de transformer ce trait en quelque chose de bien plus subtil mais c'était peine perdue.

Par mimétisme, elle se pencha à son tour, affrontant le bleu des yeux de son duc des siens, pendue ou presque à ses lèvres avant de se laisser de nouveau retomber sur le dossier de son fauteuil, semblant méditer les paroles du noble face à elle. Ou peut être cherchait elle un nouvel angle d'attaque. Bien évidemment sa curiosité était loin d'être apaisée.

« Oh...Evidemment, je ne suis pas depuis très longtemps a votre service, la défiance est tout à fait normale. Un peu vexante peut être mais logique, après tout, il me fait faire mes propres preuves. »

Finit elle par dire avant de se redresser, le dos droit, plissant quelque peu les paupières :

« Bien, je ne vois pas comment je pourrais vous forcer à me le dire, ce serait terriblement mal vu et mon éducation serait totalement outrée, sans compter ma mère qui n'hésiterait pas a m'enfermer dans ma chambre une semaine si jamais j'osais mais... »

Son regard se chargea d'espoir, pétillant :

« Ne pourriez vous pas...Mmh...Que sais je, laisser échapper un indice ? Un détail ? Un petit mot ? - elle pinça l'air entre son pouce et son index – Un tout petit ? Sans vouloir vous offenser bien sûr, il y a des limites que je ne peux franchir, je le conçois. »

Bien sûr, même si le Duc la gratifiait d'un petit indice, il n'était pas sûr qu'elle arrive à la bonne conclusion. Cassiopée avait tendance à prendre des chemins détournés lorsque la logique voudrait qu'elle aille tout droit.
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Message Sujet: Re: Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys    Le bucher me parait tout de même exagéré | Denys  EmptyMar 15 Nov 2016 - 2:25

Les priorités ne semblaient pas être les même pour le duc de Lagrance et la jeune mage à son service. La chose n’était cependant pas surprenante. Pour autant, l’air presque soucieux face à ses propres mots laissait songer à Denys que les liens entre Cassiopée et la chevaucheuse bravache étaient d’une nature dont il n’avait jusqu’ici pas eu connaissance. Il n’espionnait après tout pas ceux qui travaillaient à son service, mais connaissant le caractère de Maelys, il s’en étonna quelque peu. Seulement quelques secondes avant de perdre intérêt pour la chose et écouter les piaillements de la demoiselle devant lui. Au moins était-elle soulagée des informations qu’il lui avait données et qui ne valaient pas grand chose, puisque si elle avait demandé au capitaine d’Amar, ou ne serait-ce qu’au major de la chevaucheuse, elle aurait eu le fin mot de l’histoire. Etonnant que ce soit à son duc qu’elle ait osé poser la question. Il ne s’en offusquait pas cela dit, ce n’était qu’un interlude qui aurait vite fait de prendre fin. Il n’était pas particulièrement fermé, ce qui permettait sans doute à Cassiopée de s’aventurer à quelques discussions qui n’avaient rien à voir avec le travail.

« Oui, l’impulsivité de mademoiselle Aigrépine est ce qui fait son charme. Quant-à votre inquiétude, rassurez-vous je ne la condamne pas, elle est effectivement légitime. Si mes mots sur l’importance et la gravité de cette affaire vous ont blessé, excusez-moi. » Il eut un sourire de circonstance, sans réellement penser les mots qu’il venait de dire. S’adaptant, gardant toujours cette image charmante et avenante, il s’était glissé dans quelques apparences hypocrites légères. Le cas de Maelys Aigrépine était effectivement pour l’instant loin de le préoccuper. « Vous êtes une amie sincère en tout cas, mais certainement aussi impulsive, pour me poser la question à moi. »

Ce n’était pas vraiment une pique ni une remarque méchante, juste quelque chose qu’il notait avec un léger sourire. Sourire qu’il reprit en expliquant pourquoi il ne pouvait en l’instant pas développer les tâches que Maelys aurait à accomplir pour se faire pardonner. Encore une fois, cela importait peu à Denys, cette affaire, et il était plus judicieux pour Cassiopée de s’arrêter là et se contenter de savoir que son amie ne craignait – pour l’instant – plus rien. Force était de constater qu’elle était tenace, mais à vrai dire, de ça non plus il n’en était pas étonné.

« Faire vos preuves ? Entre autre. Et peut être m’assurer que vous êtes en mesure de garder les secrets. »

Ce dont le duc de Lagrance doutait franchement, aux vues du caractère un peu emporté de la mage outreparleuse, qui était justement une incorrigible bavarde. Bavarde pour pas grand chose, certes, mais bavarde peut être sur des choses qui ne devraient pas être révélées. Un risque qu’il ne prendrait pas pour l’instant. Mais il était curieux de voir ce qu’elle avait à dire. Le forcer à le révéler ? A ces mots, il ne peut empêcher un rictus taquin de fendre ses lèvres, en imaginant Cassiopée tenter quoique ce soit pour le soudoyer. Amusant, vraiment. Mais elle préférait visiblement plus un petit jeu de devinette, ce à quoi Denys répondit d’un regard songeur, malgré ses lèvres toujours ourlées d’un léger sourire.

« J’ai comme l’impression que vous ignorez la limite de ce qui est autorisé ou ne l’est pas, et ce qui pourrait être offensant, à me demander ainsi des choses. » Il est taquin, pas vraiment méchant et il l’observe avec une certaine intensité avant de reprendre la parole, délaissant ce pseudo air grave qu’il avait pris pour quelque chose de plus léger. « Gagnerais-je quelque chose de votre part, mademoiselle Avirel, si je vous donnais un indice ? » Ou peut être pas aussi léger que pourrait le laisser sous entendre ses paroles. Vu la demoiselle, il avait pourtant comme un doute qu’elle perçoive le sous entendu. Mais peut être pouvait-il se tromper sur l’apparente naïveté qu’elle affichait.
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