Hjalmar dEvalkyr ♠ De plumes et de griffes ♠ (correction et construction en cours)

Né le 2 février de l’an de grâce 966, Hjalmar est le deuxième fils de la famille régente du duché de Valkyrion. Quasi infirme de naissance, il traînait ses jambes derrière lui durant longtemps, arrivant à peine à tenir debout seul durant son enfance. Cependant ses parents ne perdaient pas espoir, et ne cessèrent au fils des années de l’envoyer de médecins en apothicaire, ou en mages et physiciens divers, dans l’espoir de lui permettre de marcher un jour. Ces années d’infirmité eurent tout de même un point positif, cela donna à Hjalmar une détermination, un rêve, celui de dépasser les aprioris, de vaincre les préjugés, pour le seul but d’être libre, et de dépasser les pensées négatives qu’il inspirait aux autres ! Après des heures d’observation, et d’études sur le sujet, une graine germa en son esprit, devenir un Voltigeur, être libre, caresser les nuages, jouer avec le vent, tel était son souhait, et pour l’accomplir, même encore enfant qu’il était, il endurerait tous les traitements nécessaires ! Il pouvait passer des journées entières à regarder les Voltigeurs s’entrainer ou étudier les griffons. Il se prenait à rêver d’être lui aussi un jour sur le dos de l’un de ces seigneurs des cieux, portant l’une de ses belles armures souples, ou s’entremêlent cuir et mailles typiques des Voltigeurs,  aux couleurs de son duché, et une cape, tenue par une broche ciselée en forme de plume de griffon. Mais dans toute détermination, il y a souvent des failles, même si les liens tissés avec sa fratrie lui apportaient un certains réconfort. Il regrettait parfois l’éloignement de son frère Hjalden, même s’il comprenait bien que son futur accès au trône du duché devait être préparé avec grand soin pour en faire un digne dirigeant pour Valkyrion. Ses longues années d’isolement créèrent en lui un côté solitaire, qu’il garde encore aujourd’hui.  

Finalement, vînt le jour tant attendu, après une énième séance de soin, on l’incita à se lever. D’abord il ne réussit pas, mais une sensation étrange régnait en son sein. Un picotement, comme si une énergie nouvelle courait en lui. Il interpella le sage sur un ton ferme :

- Aidez-moi à me lever, je ressens quelque chose !
- Très bien jeune maitre, attendez un peu.

L’ancien lui attrapa alors les bras, et le releva, relâchant doucement sa prise une fois l’enfant sur ses pieds. Et son visage s’illumina quand il constata qu’une fois entièrement lâché, Hjalmar tenait debout seul, et parvenait même à aligner quelques timides pas ! Même si cela ne dura qu’une poignée de secondes avant qu’il ne chute en arrière ne retombe sur son lit, la preuve était là ! L’année suivante fut alors riche en progrès, un pas après l’autre, même si sa démarche était claudicante, il pouvait se déplacer seul, enfin ! Il commença alors à s’astreindre des promenades chaque jours, de plus en plus longues. Au début de son adolescence, il entama des entraînements physiques de plus en plus intenses, prenant ainsi pied sur la route qui le mènerait au poste de Voltigeur. Outre sa formation militaire, il s’accordait une à deux heures par semaine d’étude de la cartographie, notamment, à l'aide de professeurs particuliers, le duché de Valkaryon, ses montagnes, ses rivières, ses frontières... Même si ses entraînements physiques ne lui laissaient que  très peu de temps pour étudier, cela ne le dérangeait pas vraiment. Pour lui, les cartes n'étaient pas un savoir de premier plan, cela lui permettait plus de s'évader en quelques sortes, et en bon membre de la famille ducale, de connaitre ses terres.  

Plus tard vint également une autre étape importante, celle de se lier à un griffon. Nombres d’aspirants étaient présents, chacun d’entre eux étaient nerveux, certains plus que d’autres. Le choix des griffons, seigneurs des cieux, décideraient de leurs futures carrières. Il y avait dans la grande cour également un certains nombres de griffons, une bonne vingtaine à vue d’œil. Ils y en avait de toutes les couleurs, Harfang, Doré… Même si l’on avait déjà vu, en de très rares occasions, les griffons ne choisir aucun candidat, le nombre de candidats et de créatures ailées présentes ne laissait que peu de place à cette possibilité… Ils se lièrent tour à tour, les deux premières cadettes se liant au mâle couleur ébène et à une femelle dorée, le troisième à passer ne réussit pas à se lier, malheureusement pour lui. Qu’à cela ne tienne, malgré sa nervosité, Hjalmar gardait tout de même une part de confiance en lui, il était droit, et nourrissait un profond respect pour les griffons, qui vivaient au-delà de la loi et du monde des hommes. Quand vint le tour d’Hjalmar, les deux premières griffonnes le repoussèrent, se montrant répulsives à l’idée de se lier à lui. Seul Ether, une griffonne Harfang se montrait intriguée. Hjalmar s’approcha alors, pas après pas, jusqu’à toucher de la main le bec de la bête. Finalement le courant passa, force invisible, qui unit à présent le Voltigeur et sa monture, lien aussi puissant que celui partagé par un chevaucheur et son dragon, comparable à l’amour que peut nourrir une mère envers son enfant. Ce fut comme un tourbillon d’émotions et de souvenir, qui emporta l’esprit de Hjalmar, Ether partageant son esprit avec le sien vice-versa. C’était comme si soudainement, d’un simple toucher, la griffonne avait ressenti les émotions de Hjalmar, et avait eu connaissance de tout ce qu’il lui était arrivé durant sa vie. Elle hocha la tête, avant de se baisser, laissant le futur cadet frotter son encolure. Enfin, son rêve s’accomplissait, peu à peu, ses efforts payaient, la magnifique griffonne Harfang, prénommé Ether l’avait choisi.  Bientôt, il intégrerait l’Académie en tant que cadet Voltigeur et au bout de son parcours peut-être même un escadron ! Même si durant son cursus, il connut la tristesse causée par la perte d’un être cher… Sa sœur Ljära connut une mort tragique, qui provoqua le courroux de bien des gens, même s’il ne partageait pas leur colère. Seul un vide, comme si une partie de lui s’était envolée, restait, ne lui causant que douleur et tristesse… Les anti-magies et Hjalden ont décrété alors le bannissement des mages, une réaction que Hjalmar jugea disproportionnée, s’attristant de voir que même Ljöta approuvait. Ce n’était nullement la faute de tous les mages si un accident avait emporté Ljära, comme partout, un malheur peut arriver, comme un voltigeur peut chuter, un navire sombrer... Cette plaie ne s’étant jamais vraiment refermée, il tente pourtant de retrouver un contact avec Vital, l’une des personnes les plus proches de Ljära avant sa mort. Même si celui-ci à fini par disparaitre…
Les années passèrent, Hjalmar camaradant avec quelques cadets venus de tout l’empire. Même s’il parlait peu, il trouvait la conversation agréable, et apprenait à forger son esprit d’équipe, l’un des atouts clés des Voltigeurs. Ses débuts furent difficiles, ses jambes manquant de puissance, mais il apprit à compenser, jouant sur la mobilité, jouant d’acrobaties. Il passait également beaucoup de temps avec Ether, tant à l’entrainement, qu’à simplement arpenter les cieux, ne faisant qu’un avec sa griffonne. Petit à petit, leur lien se renforçait. Au fil des entrainements, ils ne semblaient faire plus qu’un, coordonnant naturellement leurs mouvements, se respectant l’un l’autre, et étant liés à jamais. Finalement, d’années en années, les progrès furent plus que fulgurants, tant pour Hjalmar que pour Ether.  A force d’entrainements, et remarqué pour ses aptitudes prometteuses et son assiduité,  il intégra l’escadron d’élite de Valkyrion à vingt-trois ans, prouvant ainsi que même un ‘’infirme’’ peut devenir ce qu’il souhaite ! A force de vol, de missions, il a su prouver sa valeur, malgré des difficultés et quelques rivalités, notamment avec Melsant de Séverac, ou la tendance à commander des deux Voltigeurs entrait souvent en conflit. Finalement Melsant prit le chemin de Sombreciel, ce qui contribua à calmer les tensions au sein du vol, et permit à Hjalmar de poursuivre son ascension au sein de la hiérarchie. Il finit d’ailleurs par atteindre le poste de capitaine du vol de Valkyrion à l’aube de ses trente ans, prouvant ainsi sa valeur à tout l’empire.

Durant le livre I : Hjalmar a renforcé ses liens avec son frère Hjalden, en le conseillant, et le secondant lorsque son aide était requise. Il l’a d’ailleurs accompagné au bal donné par Chimène, en tant que membre de la délégation Kyréenne. Etant témoin de l’étrange invention de Melbren, qui a brisé les verres et quelques vitraux dans la salle, il fut amusé de voir au passage quelques pauvres couleuvres semer la panique, et n’a pas manqué de pouffer de rire discrètement. Il a fini par quitter la réception après le départ de Chimène.
Il s’est également rendu au carnaval des miracles, il a activement participé aux recherches, fidèlement épaulé par Soltana, il a cependant refusé de prendre part aux recherches sur les flots, menant plutôt un escadron pour quadriller la côte, et surveiller les sorties de la ville.
Invité pour le couronnement de Chimène après sa période de probation, il prend donc place au palais avec la délégation Kyréenne. Il en profite pour observer les lieux et les personnes présentes, et il ressent vite que quelque chose ne tourne pas rond. Son intuition se confirme lorsque que Gustave de la Rive fait irruption dans le palais, invoquant l’Ordalie de Diamant. Petit à petit, l’incertitude s’installe, de sombres évènements s’annoncent pour Fäe dans les temps à venir.  
Lors du tournoi des Trois Opales, il a personnellement assuré la sécurité de Hjalden, les ducs ayant reçu des menaces peu après les premiers attentats. Il a sans retenue soutenu Ljöta durant l’épreuve, éprouvant une grand fierté, et étant heureux de la voir remporté la victoire, même si l’inquiétude restait omniprésente. Au moment où la tribune a cédé, il fut l’un de ceux qui ne fut pas trop blessé, et il chercha parmi les décombres la présence de Hjalden ou Astrid, qui se trouvaient juste à côté de lui. Heureusement pour eux, ils n’avaient pas connu de sorts tragiques… Alors qu’après tous ces évènements la délégation Kyréenne est rentrée à Svaljärd, Hjalmar, lui, est resté sur place, veillant Ljöta jour et nuit, demandant sans cesse au médecin comment elle allait. Au bout de la troisième semaine, lorsque sa sœur retrouva ses forces et quitta son lit, il reprit alors seulement le chemin de la capitale Kyréenne. Il a également failli créer un incident diplomatique lors d'un accrochage avec un noble Faë, celui-ci ayant ri de sa démarche claudicante et l'ayant désigné comme "le canard boiteux de Valkyrion"... La réponse fut aussi sèche, Hjalmar ne tournant qu’à peine la tête pour répondre, n’accordant aucun crédit à ses dires, même si au fond de lui il bouillait d’envie de lui briser la mâchoire pour lui apprendre à parler avec plus de respect !
Durant le livre II : La guerre, faucheuse de générations, est finalement arrivée, le premier coup étant porté par les Fäe… Il fallut moins d’une journée pour que la nouvelle arrive au palais ducal, et rapidement l’inquiétude se répandit, Astrid étant en Erebor pour fêter Inbolc. Hjalmar réunit alors en urgence les membres de son escadron et se prépare pour partir pour le front. Prenant les devants, ils décollent sans ordres directs du Maréchal le Harnois, pour rechercher les membres de la caravane disparue et porter appui au vol d’Erebor. Astrid et ses compagnons d’infortune ayant été retrouvés, tous ont été reconduits sains et saufs. Au bout des premiers jours de combat, l’effet de surprise passant, la défense commença à réellement s’organiser. Peu de temps après l’engagement des hostilités, les escadrons furent réorganisés et placés pour faire front. Reparti sur le front, avec son escadron, Hjalmar avait pour principale mission de stopper l’avancée de l’ennemi, et surtout couvrir les troupes au sol, en s’occupant des redoutables Chevaucheurs que les Voltigeurs affrontaient en duo.  Hjalmar a renforcé le vol de Valkyrion en instaurant des entrainements plus intensifs et réguliers pour les recrues restées à l’arrière. Il forme également Soltana Kamar, sa fidèle ailière, à commander un escadron réduit, pour tester ses aptitudes au commandement. Volant depuis près de six ans à ses côtés, Hjalmar place toute sa confiance en ses capacités. Durant le conflit Hjlamar fut également l’un des instigateurs des tactiques de harcèlement des lignes de ravitaillement adverses, et blessé à deux reprises légèrement. Il garde encore une cicatrice près de l’œil, même s’il préfère les voir sur lui plutôt que sur Ether, qui à son grand soulagement, n’a subi aucune blessure et lui a même sauvé la mise plus d’une fois !  
Durant le bain de sang de Lughnasadh, il a participé à abattre l'une des sentinelles lâchées par l'ordre, non sans mal, le monstre lui ayant brisé plusieurs côtes. Il a ensuite été évacué vers l’infirmerie pour y être soigné, laissant soin à Soltana et quelques membres expérimentés du vol de pourchasser les fuyards de l'ordre, pendant que les épines mettaient en sécurité les sentinelles. Il passa les semaines suivantes en convalescence, voyant du même temps une étrange maladie ne touchant que les mages ravager le continent. Très inquiet pour sa belle-sœur et son neveu, il craignait que la maladie ne les frappe, révélant ainsi leur secret, ce qui aurait pu avoir de graves conséquences. Il a d’ailleurs cru que ses craintes se réalisaient lorsqu’ils tombèrent effectivement malade, mais étrangement, c’est toute la famille, lui y compris qui tomba malade, permettant ainsi à toutes suspicions de s’estomper, même s’il fut interpellé par le fait que toute la famille soit tombée malade soudainement à la suite d’Astrid et son fils…  

Après un séjour à Svaljärd pour constater la preque fin des trvaux du palais et de la caser, Hjalmar prit alors le chemin d'Ibelin, où la famille ducale de Valkyrion a pris ses quartiers, le temps des travaux. Mais cette période de repos eut un certain effet sur lui : il commence à réfléchir quant à une éventuelle vie de famille, à trente-six ans il n’as toujours ni épouse, ni descendance. Il s’inquiète également pour Astrid, qui à tout moment pourrait être découverte, aux manigances de l'ordre, la chute de la rose... La trêve marque un temps de repos tombant à point nommé, même s’il la juge comme une ineptie, cette guerre entre Ibélène et Faërie n’ayant aucun sens. Au moins l’arrêt temporaire du conflit lui permettra-t-il de mettre de l’ordre dans ses pensées, et de se préparer à combattre la chasse sauvage, et affronter la tempête qui approche.  


L'intrigue 2.3 Hjalmar s’est éveillé durant la trame toujours infirme, il n’est jamais devenu Voltigeur, il a donc suivi un parcours plus long au sein de l’Académie, étudiant les cartes et  la géographie pour établir des plans de vol et de patrouilles pour les escadrons. Il est devenu le plus proche conseiller de son frère Hjalden, même si le fait de n’avoir jamais réalisé son rêve lui laisse une profonde blessure. Il s’est éveillé le 28 avril, à Ibelin, paniqué, avant de se rendre compte que ses jambes fonctionnait, il qu’il ne voit son armure de voltige rangée et ses armes. Lui permettant de comprendre que cela n’avait rien de réel…Il a choisi de se rappeler de tout, ce qui le pousse encore plus à s’améliorer pour rester Voltigeur !