Louis de Brunante & Ilse Tonnevent • Marianne d'Orsang
Heureuse nouvelle
petit pirate en approche
2 mai 1003
La lettre passe tout d'abord par Lorgol, en même temps que celle destinée à prévenir Géralt de l'endroit où la vivenef se trouve. Deux écritures se superposent, celle de Louis s'ajoutant à celle d'Ilse.
Douce Marianne,
Nous espérons que cette lettre te trouve bien portante, au coeur de ces troubles que traverse Ibélène. Tout l’équipage te salue bien et espère avoir la chance d’entendre tes merveilleuses paillardes sous peu !
Comme tu le sais déjà, nous avons récupéré ton époux. Nous comptons bien le ravoir à bord dès demain. Il nous a manqué, ces deux derniers mois, et nous craindrons un peu moins les escales, avec ses talents ! Promis, nous en prendrons grand soin.
Même moi.
J’ai remarqué que Duchesse me collait beaucoup depuis quelques temps - par pitié, dis-moi qu’il y a un moyen de m’en débarrasser. Depuis pratiquement la fin de l’hivernage, en vérité, ce qui coïncide étrangement avec le moment où j’ai cessé de prendre les potions que tu m’as concocté. Éric et moi avons donc la joie de t’annoncer qu’un nouveau pirate viendra grossir les rangs de l’équipage dès le prochain hivernage. Rhéa nous a bien fait comprendre qu’elle en est ravie et nous aussi.
Nous voulons te demander si tu voudrais être la marraine de ce prochain enfant. Tu es une grande et précieuse amie, pour Éric et moi, et ce serait un honneur de placer ce bébé sous ta tutelle.
Dis oui. On t’aime.
Nous devrions faire un arrêt aux Deux-Ancres, vers la fin de juin, si tout va bien.
On espère avoir bientôt de tes nouvelles, porte-toi bien.