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 Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps

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Le Destin
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Message Sujet: Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptyDim 29 Sep 2019 - 18:26





Sous le sunlight des tropiques

Liry Mac Lir & Tim l'Escampette

4 septembre 1004


Tim est enfin rentré à Lorgol après la destruction du Cor et il n'a qu'une hâte, prendre le premier portail pour rejoindre ses camarades pirates sur l'Archipel où il pourra prendre un repos bien mérité. Ce qu'il ne sait pas, c'est que lesdits pirates sont partis la veille en urgence, chassés par l'invasion de moustiques qui se répand sur toutes les îles. Quelle n'est pas sa surprise, donc, de débarquer dans un port en panique, sans Audacia en vue, avec une horde d'Îliens désespérés tentant de grimper sur les rares navires encore présents.

Par chance, il aperçoit un visage connu, celui de Liry, qui s'affaire auprès du Borée en compagnie de son propre équipage afin de reprendre la mer. La convaincra-t-il de l'embarquer également ?




Vos vies ne tiennent qu'à un fil

Consignes


• Liry est présente avec l'équipage du Borée. Le navire peut abriter quelques personnes mais pas tout le monde. L'idée étant de continuer le sujet sur la mer ensuite, avec les tempêtes au large et les créatures sous-marines qui vous attaquent gaiement si vous le souhaitez. :haww:
• Il n'y a plus de mages de portails dans l'Archipel, vous vous doutez bien qu'ils se sont barrés dès qu'ils en avaient l'occasion avec famille et amis. :arrow:
• À vous de gérer le temps qui passe. L'Audacia fait à peu près un mois pour atteindre Lorgol, ça peut être plus ou moins selon les conditions météorologiques. :sisi:
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Tim l'Escampette
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Message Sujet: Re: Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptyLun 30 Sep 2019 - 19:43

Après toutes ces 'aventures' dont la dernière avait terminé de ma bouche par un puissant 'OH MON DIEU' ayant été précédé par un 'Oh oh' et ayant été suivi par un 'C'est pas moi, c'est elle' – en ciblant la rousse là, autant dire que j'avais eu à cœur de quitter cette fournaise erebienne complètement obscure avant de ne finir en sac à main ou un ruban de chair pour momie... vraiment. C'est qu'ils faisaient peur les Erebiens présents après le lancer du Cor - moi et mes lancers de cailloux c'était rien à côté. Et je vous jure que j'y étais pour ridutout dans cette histoire moi. Le seul crime que j'avais commis, ca avait été de me trouver au mauvais endroit au mauvais moment, c'est tout. Bon ok, y avait aussi eu le petit vol de bijoux des sarcophages, mais je les avais rendu à la fin – un peu obligé, mais quand même rendu.

Bref, parti pour parti, j'avais réussi à filer des lieux en digne porteur du nom l'Escampette. Et sans le boucher pour me tirer les oreilles ou quoique ce soit d'autre en prime, exploit ! Je crois sincèrement quelque part qu'il était soulagé de me voir partir loin de lui ou lui de moi. Enfin soit, j'avais chopé un portail et je n'avais qu'une idée en tête : retrouver l'Audacia, les pirates, repartir sur les flots, faire chier quelques bateaux au passage et même faire quelques corvées, si ca c'était pas joli ! Je vous l'dis, après tout ça, j'avais plus toute ma tête. Sans compter les disparitions auxquelles je préférais ne pas y songer sous peine de voir mon cœur se soulever et retapisser mes bottes et chausses.

Archipel, ma belle. Bonjour !
Archipel, mon cul. Au-secours !


« Qu'est ce ce que c'est que ce bi- » Impossible de finir ma phrase, on venait de me bourrer dedans sauvagement. Impossible de caser une insulte non plus, de me plaindre longtemps ou de poursuivre ce boudin sur pattes, il y avait trop d'agitation, trop de monde, trop de tout !

« Aïe ! » Maugréais-je en me frappant la joue puis l'autre comme un possédé. Je venais d'être piqué par un moustique ou deux. Je détestais les moustiques. Et je n'étais pas le seul à en subir le harcèlement... ca bzibzitait de partout, de partout vous dis-je ! Comme si un essaim d'abeilles, mais un gros hein, avait été lâché sur l''Archipel. Pire, après avoir couru et cherché, tenté en vain de demander pour les pirates de l'Audacia, je me retrouvais devant l'évidence : ils n'étaient pas là. PLUS LÀ, pour être exact ! Et je pouvais me mettre le doigt là où vous pensez pour qu'on me fasse un mignon portail jusqu'à eux ou quoique ce soit d'autre !

Mirta, Messaïon, Atal, Syned, le Boucher, mes cailloux, le beau Belliférien, Adonis, la rousse, ma flûte, la Chasse (non pas elle) n'importe qui, n'importe quoi, j’espérais de l'aide, d'autant que je sentais la panique et l'irritation prendre le pas sur ma conscience. Quelqu'un me bouscula alors que je courrais. Quelqu'un s'effondra devant moi alors que je courrais toujours. Je n'avais pas prévu de m’arrêter jusqu'à être certain d'être sauf, fallait pas rêver non plus, dans ce genre de situation, c'était chacun pour soi après tout !

« Elle » grimaçais-je en me refaisant pousser alors que mes mirettes crevaient d'envie de foutre le camp de leurs orbites devant la silhouette reconnaissable entre toute : la tarée. La Liry là. La Mac Lir. J'en perdis pieds, ou bien était-ce un autre bovin sauvage qui me percutait, allez savoir. En tout cas, je n'hésitais pas une seule seconde... pas pour elle, mais pour la Vivenef derrière.

« La folle ! » Criais-je dans un premier temps, couvert des cris des îliens et autres gens. « Toi ! » Mon cri ne parvint pas jusqu'à elle. « MAC LIR ! » Tonnais-je enfin comme les canons d'Ilse pour attirer son attention dans la masse grouillante.
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Liry Mac Lir
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Message Sujet: Re: Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptyMer 16 Oct 2019 - 3:55

C’est la panique totale.  La débandade.  Tout le monde tente de fuir et de monter sur les vivenefs au port.  Sur le Borée, vous avez fait les derniers préparatifs, vous êtes prêts à lever l’ancre avant que Vagabonde ne périsse sous la précipitation des fuyards.  Si vous n’êtes pas encore partis, c’est parce que tu as insisté pour ramener avec vous les personnes de ton foyer :  tu ne vas tout de même pas laisser Maura se faire dévorer par les insectes et il a fallu de beaucoup d’astuce et de persuasion pour convaincre ta mère de monter sur le pont d’un navire.  Tu ne tiens pas ta tête de mule du voisin.  Probablement un peu de ton père aussi.  C’est sûrement à cause de lui qu’elle ne veut pas quitter la terre ferme.  Tu crois.  Peut-être.  En fait, tu l’ignores tout simplement.  Tout ce que tu sais, c’est qu’il est plus que temps de mettre les voiles.  Les moustiques et autres copains volants du genre, ce n’est pas comme les chiens de la Chasse Sauvage, ça ne se découpe pas à coup de dague.  Même les mâtins, c’était tâche compliquée.

Alors que tu t’affaires à bord pour aider à accélérer le départ, tu entends subitement une voix, une sorte de bourdonnement qui n’a rien à voir avec le battement des fines ailes de vos assaillants.  Tu lèves la tête perplexe et observe la masse d’Îliens qui se presse dans le port, cherchant à partir.  Dans la foule, il te faut un petit moment pour le reconnaître, mais c’est bien Tim que tu aperçois!  Tu pousses une exclamation de surprise : tu ne t’attendais pas à le voir si près de chez toi!  Qu’est-ce qu’il fait donc là?  Certainement, il n’a pas fait tout ce chemin pour venir te chercher et te sauver?  Surtout qu’en vérité là, c’est surtout lui qui semble avoir besoin d’aide.  S’il ne fait pas attention, il va se retrouver écrasé au sol et piétiné.  C’est que les tiens ne sont pas tendres de nature, alors quand la fin du monde vous tombe dessus… eh bien c’est encore pire.  Comme par un pur des hasards, Ben passe tout juste par là et il est presque pas surpris de se retrouver à faire subitement ta part du boulot tandis que tu te pends au bastingage pour héler ton vieil ami.  C’est que tu es quand même contente de le voir!

« Youhouuuuu!  Tim!   Youhouuuu! »

Tu dois fermer la bouche parce qu’en la gardant ouverte, tu vas finir par t’étouffer en avalant des maringouins.  Tu agites le bras avec beaucoup d’ardeur pour attirer son attention.  Il faudrait qu’il arrive jusqu’au Borée, vous pourriez l’embarquer, le voyage serait bien plus amusant s’il en fait partie.  Mais descendre et retourner sur le plancher des crocodiles pour aller le chercher.  C’est un peu trop compliqué et puis vous êtes en train de lever l’ancre.  Il faut qu’il se dépêche.

« Magne-toi l’cul!  Va parti’ là!   Vit’! »

Tu hurles pour tenter de couvrir les bruits de la foule, les cris de panique et les pleurs anxieux.  Qu’est-ce que tu peux faire pour ralentir le départ pour qu’il vous rejoigne, mais aussi pour empêcher les gens de monter à bord?  Il n’y a plus de place, Vagabonde ne pourra pas mettre à l’abri autant de gens, elle sera incapable d’avancer et pour elle qui aime aller toujours plus loin vers l’horizon, autant se laisser couler au fond de l’eau et y périr.
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Message Sujet: Re: Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptyVen 8 Nov 2019 - 19:22

Mon cri avait porté. La tarée m'avait vu, mieux, entendu, alors que nos mirettes ne se quittaient plus. Enfin moi, je n'avais pas envie de la lâcher des yeux pour bien qu'elle comprenne dans quelle galère (et non rafiot) j'étais. D'un autre côté, je me disais qu'elle ne pouvait pas être aussi stupide qu'elle semblait toujours l'air pour ne pas saisir la situation à risques qui régnait en maître sur les îles à présent. N'est-ce pas ?

« Youhouuuuu!  Tim!   Youhouuuu! »

...

Réellement ?

Elle me sortait vraiment des Youhou du genre 'moi ça va et toi ?' depuis son bout d'abris alors que je me faisais toujours bourriner de partout à la limite de me faire marcher dessus ? Cette femme était carrément impossible à comprendre ! Comme si se saluer était la chose la plus normale à faire en cet instant... sérieusement.

Soit, passons, je tentais de presser le pas en lui rendant tout aussi bêtement son signe de main alors qu'on devait être une bonne centaine les bras en l'air à pratiquer la danse des anémones ou celle des blés de Cibella sous le vent.

« Magne-toi l’cul!  Va parti’ là!   Vit’! »

Hein ? Keuwa ? Keumment ? Qu’ouïs-je, qu'entends-je, qu'acoustiquais-je ? Faisait ma bouche grimaçante en la regardant. Avec le bruit et la distance – et les mots mangés sévèrement à la Mac Lir – je n'avais pas réussi à bien comprendre ce qu'elle avait dit. Résultat tragique, une traduction erronée pour le pauvre Cielsombrois à distance civilisé que j'étais : Mange ton cul, va par là, vite. Mon instinct me hurlait que mon cul irait près d'elle et non ailleurs. Mon instinct me susurrait également que le grand balaise d'à côté avait clairement entendu la Mac Lir et souhaitait prendre la petite place qui restait à bord de la Vivenef ; ma place. Un coup d’œil, deux et je me mis au pas de course – en mode escargot donc, vu la foule. Mon salut se trouvait en face, il me faisait signe et... commençait à s'éloigner...

NON.
Hors de question.

Je me mis à bourrer davantage, collant des coups de coudes à des vieux et des jeunes, marchant comme d'autres sur des gens sans doute, avant de finir par me coller telle une moule à son rocher au grand balaise qui avait davantage de facilité à se frayer un chemin que moi. Si large, si grand, que Liry devait m'avoir perdu de vue. Elle pouvait me perdre des yeux, moi je l'avais toujours dans mon champ de mire, surtout le Borée sur-lequel elle se trouvait.

« À Moiiii ! À Moiiii ! » Cria frénétiquement le balaise telle une mouette excitée devant un poisson en arrivant au plus près de la Vivenef qui mettait les voiles. Il prit son élan, un sacré élan, en s'aidant de quelques caissons et de gens paniqués, puis d'un saut  tendit son bras vers la blondasse. Sa main agrippa miraculeusement le bastingage sacré. J'escaladais alors les mêmes choses – et personnes -  à sa suite, lui grimpait sur le dos comme un sauvage, tirant sur ses cheveux d'une main pour ne pas tomber tandis qu'il tentait de tenir bon de son côté aussi. Enfin, ma courte dague – récupérée/volée avant de quitter Erebor trouva son chemin de ma main libre jusqu'à sa gorge pour s'y planter. « Non, à moi ! » Rétorquais-je énervé tandis qu'un gargouillis affreux s'échappait des lèvres de l’îlien et que sa main lâchait prise - enfin. Ce son me rappela mille et une choses alors que j'escaladais la montagne de muscle qu'il représentait et qui doucement mais surement s'écroulait en tentant vainement d'échapper à la mort. Ce pont de fortune improvisé me permit de mette à mon tour la main sur le bastingage... mais pas plus. Je pratiquais la même danse que plus tôt, mais des pieds cette fois.

« MAC LIR ! » Repris-je de plus belle en gesticulant des pieds davantage en tentant une nouvelle fois de me hisser à bord de tout mon corps et de toute ma force. « Mange ton cul ! » Tentais-je de l'imiter en comprenant que 'mange ton cul' en îlien Maclirien c'était 'bouge ton cul' de ma bouche cielsombroise.
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Liry Mac Lir
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Message Sujet: Re: Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptySam 30 Nov 2019 - 15:43

Mais qu’est-ce qu’il fait l’Escampette à prendre autant son temps?  Normalement, il est bien plus rapide dans ses déplacements!  Serait-il blessé?  Vraiment, tu l’ignores et au moment où tu ouvres la bouche pour le presser de se dépêcher encore plus, tu sens déjà la vivenef cahoter sur les flots du port, prête à fuir loin des rondins de la terre ferme, une nuée de mouches se précipite vers ta gorge et ta tête blonde pendant un instant disparaît tandis que tu tousses pour te libérer les voies respiratoires.  Si tu réussis à recracher la plupart des insectes, tu en avales tout de même quelques uns malencontreusement : un peu gluant, mais appétissant.  Quand tu peux enfin relever la tête toujours en vie malgré l’attaque sournoise des minuscules volatiles aux ailes de cristal, c’est un Tim accroché aux cordage du Borée que tu aperçois, aux prises avec un énorme gros Goliath.  C’est qui celui-là?  S’il continue à essayer de monter, le bateau va couler!  Il est beaucoup trop gros!  Un petit comme l’Escampette, ça va, ça le fait, mais un monsieur muscle?  Non non non!  Il ne va pas venir faire du mal à ta Vagabonde celui-là, parole de Mac Lir!  Mais avant même que tu ne puisses faire quelque chose, il t’agrippe de sa grosse poigne de colosse.  Ah mais non non non!  Te secouer dans tous les sens comme si tu étais attaquée par des puces sauteuses, ça n’ira sûrement pas, alors tu fais la seule chose décente à faire : tu découvres tes grandes dents et tu le mords sauvagement jusqu’au sang.  Ça un goût dégueulasse de sueur et d’on ne sait trop quelles autres atrocités tout droit sorti du cauchemar qu’est devenu l’Archipel et tu es certaine que quand les mâtins de la Chasse Sauvage ont essayé de te dévorer, tu avais au moins bon goût toi.  C’est que tu as tout de même un peu de décence, tu prends ton bain une fois… tu n’es pas certaine de la fréquence de tes bains, mais c’est suffisant pour être propre.

Tu sens la pression sur ton bras diminuer et tu commences à triompher de joie : on ne résiste pas à la Mac Lir!  Jamais!  Sauf qu’en vérité, tu n’y es que pour peu.  Tout au plus, ta violente morsure l’aura suffisamment distrait pour que Tim ne lui plante un couteau dans le cou.  Quelques gouttelettes de sang viennent éclabousser ton visage : berk.  Dire que tu as pris ton bain hier justement.  Peut-être que tu pourras les arborer comme un maquillage de guerre?  Enfin, le balaise aurait pu faire l’effort de laisser son sang couler plus proprement.  En tout cas, il tombe et Vagabonde se libère enfin de son poids bien trop lourd.  Déjà vous êtes à quelques pieds du port, tu vois des gens sauter pour s’accrocher au bateau, mais c’est trop tard, vous êtes trop loin.  Et les poings sur les hanches, tu éclates d’un grand rire satisfait :

« Ha! Ha!  V’valez pas d’monter su’ ma Vagabonde!  Taio!  Taio!  Vers l’rizon et plus loin encor’! Ha! Ha!  Ha! »

Ce n’est que la voix pressée de Tim qui te tire de ton ivresse.  Mais qu’est-ce qu’il raconte mange ton cul?  Qu’est-ce que ce langage étrange?  Probablement une façon de se saluer chez les continentaux.  C’est bien la première fois que tu l’entends toutefois.

« Hey Tim!  Ha! Ha!  T’as vu c’ment l’est tombé l’caillou?  Plouf!  J’spère pou’ lui qu’les morts savent n’ger! »

Tu t’accotes sur la rambarde et le regardes, en attendant qu’il ne monte à bord.  Tranquillement, le Borée quitte les eaux du port et les bruits des corps tombant en vain à l’eau forment une mélodie d’adieu, on dirait presque un concert, une hymne pour accompagner votre départ.  C’est quand même curieux qu’il reste là, à faire agiter ses pieds.  Une coutume de son pays natal?  C’est tout de même dangereux, même s’il a pris en muscles, on dirait qu’il est moins frêle qu’avant.

« Tim, j’vois ben qu’t’es fort, mais s’rait temps d’monter à bord, t’vois?  T’as pu rien à p’ver! »

Tu hoches la tête comme pour appuyer ton propos, songeant que maintenant que tu lui as fait un beau compliment, il va se hisser lestement sur le pont.  Tim, il a sûrement le pied marin, c’est écrit sur son visage.
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Message Sujet: Re: Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptyLun 23 Déc 2019 - 20:38

Tout ça pour en arriver là... à subir de partout. De partout vous dis-je !
Je devais en effet surement saigner des oreilles à l'heure actuelle devant le chant de corneilles mortes proféré avec joie déplacée par la tarée. Et je devais certainement aussi pisser des yeux – à moins que ce ne soit de l'eau de mer, ou bien ses crachats Maclirien, ou bien encore le sang du gros tas décédé - devant les airs hyper posés de la mort qui tue de cette même personne ! Chose était sûre, mes muscles savamment gagnés par les nombreuses traversées, eux, pleuraient de sueurs et je sentais qu'il manquait pas grand chose, qu'il suffisait non d'un signe mais d'une autre poignée de minutes, pour qu'ils se déchirent définitivement.

Franchement.
Sincèrement.
Je serrais les dents.
Honnêtement sur ma tête d'Escampette même.
Sur la tête du boucher et tout là.
J'aurai été à bord, ici, maintenant, tout de suite, que je lui aurai cassé les dents avant de la jeter d'un coup de pieds au cul par dessus bord tout en criant des 'Taio Taio vers l'infini et au-delà !' - ce qui, soit dit en passant, aurait davantage le mérite d'être clair comparé à son baratin d'avaler du riz. En tout cas, à cette allure c'était moi qui rejoindrai l'autre côté en premier.

Cette situation me fendait décidément le fion d'une façon tout sauf agréable alors que je beuglais son prénom de plus belle en tentant de me hisser sur la Vivenef sur ses... encouragements ? Mais baffez là par pitié !

« Liry. Liry. Mac Lir. Liry ! » -  Y avait tellement d'animosité dans mes grognements presque suspects que c'était beau. On aurait pu en faire une chanson tiens. Je l'entendais déjà d'ailleurs :

J'étais suspendu, tel un gros nul-heu
Elle, dans sa bulle, parlait comme un cul
Je n'en pouvais plus, que l'heure était grave
Ma bouche f'sait d'la bave, et j'me chiais dessus

Et je criais, criaiiiiiiiiis 'Liry' pour qu'elle me prenne.
Et elle m'regardait, r'gardaiiiiiiit, oh ! J'avais trop la haine.


Une belle chanson de l'été... ou de fin d'année... ou de fin tout court. Non franchement, dans d'autres conditions j'aurai pu me mettre à prendre note, à chantonner et à demander des avis, mais là... non merci. En tout cas, allé savoir si cette mélodie était celle du bonheur ou de la chance, mais je parvins, par tous les dieux du panthéon, à enfin me hisser à bord.

Ainsi, je m'écrasais comme une bouse de cheval aux pieds de l’îlienne, soufflant comme un bœuf, pour me relever tout tremblant d'un regard de porcin tueur dans les yeux.

La tuer. La tuer. La tuer. Avant qu'elle ne parle.
Un mot, un geste, les dieux firent le reste car je vis un moustique s'approcher joliment d'elle, m'offrant une occasion à saisir sur le champ ! Une occasion que je ne risquais pas de laisser filer, à ça non alors, pas après tout le mal que je m'étais donné pour grimper – seul – sur la Borée.

Paf. Et une bonne grosse droite signée l'Escampette. Aucune retenue dans mon geste. C'était pour son bien, comprenez, enfin voyons, pour son bien ! Et le mien aussi alors que je reprenais, un tantinet satisfait voir calmé, après avoir autant sué et côtoyé la mort sous mes pieds :

« Heureusement que j'étais là, celui là il t'aurait sucé jusqu'à la moelle, Mac Lir ! Je cru bon de changer directement la conversation de peur qu'elle ne s'attache sur la douleur et ait des envies de me rendre la pareille. Je me mis d'ailleurs à faire de l'éventail de ma main super bien pour éviter de m'en prendre une de sa part. Et donc... vers ou ce qu'on va ? Vers l'Audacia ? Tu sais ou ils sont ? »

Wow... y avait de la contamination dans l'air, ma phrase était bien moche.. 'ou c'qu'on va ouaich, ziva la famille' l'horreur quoi.
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Message Sujet: Re: Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Sous le sunlight des tropiques ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps Empty

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