Le Pavillon Noir Louis de Brunante Messages : 1179 J'ai : 33 ans Je suis : pirate sur l'Audacia, père de trois enfants Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Philippe JedidiahMes autres visages: Castiel • Octavius • Maelenn • Lionel • Matvei • Hermine | Sujet: Louis de Brunante (le vent dans les voiles) Ven 11 Déc 2015 - 2:12 | |
| Sous le regard des dieux Le Pavillon Noir
️️️️ Insuline |
Louis
de Brunante
ft. Sam Claflin
« Oh, qu'il me tarde de reprendre le large et de retrouver ma vraie patrie, qui est la mer. »
Louis a toujours eu une adresse convenable à l'épée, et maintenant au sabre, mais sa véritable force est l'attaque déloyale. Il est meilleur avec ses poings et n'hésitera alors pas à terminer un duel ainsi, ni à envoyer un crochet du gauche où l'adversaire ne s'y attendra pas. |
En bref
️️️️ Insuline |
Âge : 32 ans. Date et lieu de naissance : 1er mars 971, à Brunante (Ansemer). Statut/profession : Pirate sur l’Audacia, père de trois enfants. Allégeance : À Philippe Jedidiah, à Rhéa. Dieux tutélaires : Né sous Atal ; voué également à Messaïon et Valda.
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QUALITÉS Libre • Bon vivant • Franc • Malicieux • Aventurier • Curieux • Adroit • Malin • Affectueux • Loyal • Audacieux
DÉFAUTS Entêté • Fanfaron • Rancunier • Colérique • Enfantin • Boudeur • Tricheur • Irresponsable • Orgueilleux • Impulsif • Superstitieux
| Caractère
️️️️ deadpool |
Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Fred et j'ai 27 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt deadpool. J'ai découvert le forum via Dragonvale et voici ce que j'en pense : je veux vous épouser pour ce forum. Pour les inventés : Je ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé. Histoire Sans nul doute, Léopold de Brunante regrette d’avoir laissé son père placer Louis sous la protection d’Atal. Peut-être était-ce sa destinée ? Il est après tout le fils aîné, l’héritier, de la famille de Brunante, le descendant de tant de capitaines, de marins fiers et orgueilleux, d’hommes et de femmes décorés pour leurs services. Il était tout naturel de lui souhaiter ce même destin, ce même avenir brillant placé sous le regard aventurier du Seigneur des Vagues. Tout naturel de souhaiter à ce premier fils de perpétuer les traditions. Louis, en vérité, a toujours été plus pirate que marin. Ce n’est pas de l’eau salée, qui coule dans ses veines, mélangée à son sang, mais bien le feu, une huile qui s’enflamme facilement, qui se reflète dans son tempérament volontaire. Même enfant, Marisa et Léopold ne savaient que faire de ce gamin boudeur et impulsif dont les limites étaient chaque fois franchies avec une impudence crasse. C’est sans honte et presque sans prévenir qu’il quitta le domaine familial à onze ans pour devenir mousse sur un navire, revenant à peine à terre le temps de quelques obligations protocolaires et politiques si chères à ses parents. Il est l’héritier, après tout, et tout flamboyant qu’il a toujours été, son nom a toujours été sa fierté. C’est à dix-huit ans qu’il s’embarqua pour de bon, laissant aux soins de ses parents d’éduquer son frère Laurent à la tâche d’administrer un domaine dont il n’a jamais voulu. Ce qu’il a toujours désiré, c’est le vent sur son visage, sa peau brûlée par le soleil, ses cheveux roussis par l’eau salée et les intempéries, ces mains calleuses qu’arborent autant son père que sa tante Freyja, bien que ce soit de bien d’autres aventures que celle de Léopold. Une vie qu’il avait à portée de la main, sans aucun doute, lorsqu'on l’appela à terre, à ses 20 ans. Il pensa à la mort prématurée de son père, à la fatalité de devoir reprendre un titre de marquis qui sied si mal à ses désirs, mais certainement pas à ce qui l’attendait réellement. Au mariage. Marié de force, au quai de Brunante – marié de force à Lisbeth d’Outrevent, par un père subjugué par sa nouvelle épouse et un autre ravi de pouvoir nouer une alliance si proche du trône outreventois. Mariage forcé, mariage mortel, mariage à une femme qu’il n’a jamais pu supporter et qu’il a alors depuis haït. Haït pour cette union non désirée, haït pour son existence, sa simple vue, ce nom qu’elle devait partager. Le mariage malheureux de Louis et Lisbeth n’est pas un secret : tout Faërie et tout Ibélène a toujours connu les querelles entre eux, leurs batailles, les coups et les insultes, les menaces autant que les parjures, salissant le nom de l’un comme de l’autre. Aucun amour n’a jamais existé entre eux, encore moins de respect. Il a fui, pendant deux années, jusqu'à ce qu'on le force à revenir à Brunante, pour concevoir un héritier malgré lui. Il n'en haït Lisbeth que davantage, de le retenir sur la terre. Il la toucha une seule fois et de cette fois naquit Aymeric, leur fils, témoin de ce qui est considéré comme rien de moins qu’un miracle. De la magie, littéralement. Si les mauvaises langues coururent à propos des infidélités supposées de la marquise, elles se turent bien vite devant le bambin arborant le regard bleu et déterminé d’Outrevent, sous leur caractéristique houppe de cheveux sombres, dans un visage qui déjà poupin était marqué par Brunante – sans parler d’un caractère frondeur difficile à ne pas attribuer à son géniteur. Le marin s’éteignit, enfoncé dans un malheur où seule la rage régnait encore plus que la tristesse, jusqu’à la mort de Lisbeth. Mort que l’on doit à la Confrérie, pour des affaires qui ne concernaient aucunement ni Louis, ni Lisbeth, mais dont la responsabilité retomba sur le mari. Mari qui vit, dans cette fatalité, sa porte de sortie. Sa liberté. En pleine nuit, il embarqua Aymeric – âgé de quatre ans – avec lui, laissant uniquement un mot à Laurent à propos de son départ, et quitta Brunante pour Lorgol, la cité libre. Quittant ensuite Lorgol, laissant Aymeric aux bons soins de la même nourrice que celle de son cousin Leo, pour s’embarquer sur l’Audacia, aux côtés de son oncle et de sa tante. Le cœur gonflé de joie, le sourire enfin revenu aux lèvres, et à l’âme ce sentiment d’être enfin à sa place. Une renaissance. • Pendant le livre I : Que d’aventures ! Que de combats, que de batailles, que de larmes et de bonheurs ! Les guerres entre Faërie et Ibélène ne le concernant plus, Louis s’est entièrement voué à l’Audacia et à Éric Voile-Ardente, ce nouvel homme qu’il a eu l’occasion de devenir. Celui qui part, sabre au poing, prêt à sauver ses cousines enlevées et qui, finalement, éveille des vivenefs de son sang. Celui qui déteste, qui aime, celui qui fête et qui encourage, lors du Tournoi des Trois Opales, celui qui se bat et qui regarde avec honneur Douce Marianne mourir faussement sur le pont de leur navire. Celui qui s’éprend physiquement de sa camarade Ilse Tonnevent et qui l’engrosse, se réjouissant de l’enfant à venir. Celui qui s’offusque, pleure, se meurt, lorsqu’il apprend qu’on lui a enlevé son fils et qu’Aymeric est désormais entre les mains de la couronne d’Outrevent. Tout semble vouloir le ramener à terre. Son père, mourant. Son frère, bientôt marquis. Son fils, enlevé. Serait-ce le temps de laver son nom du parjure qu’on y a attribué ? Serait-ce le temps d’éclaircir la mort de Lisbeth ? Peut-il fuir encore, Louis, Éric, alors que la vie de ceux qu’il aime change si rapidement ? • Pendant le livre II : Suite à la prise d'Aymeric par la couronne d'Outrevent, Louis accepte d'être jugé, au cours de l'année 1002, pour les actes dont on l'accuse, soit le meurtre de son épouse. Avant cela, il prend tout de même largement part dans les rapines de l'Audacia, dont celle fameuse à Rivepierre et celle de Bohémont. Lors d'une visite secrète à Brunante, il apprend de la bouche de son père malade qu'il a une demi-soeur, nommée Mélodie. Il s'est depuis fixé l'objectif de la retrouver, sans savoir si celle-ci est morte ou vivante. Ilse accouche d'une petite Ariane, en pleine canonnade d'Aubenacre. En juillet 1002, Louis se rend aux autorités et est jugé en Outrevent. Alors que tout pointe vers un procès à la limite de l'injustice, la Confrérie Noire intervient et revendique le meurtre de la princesse Lisbeth. Le pirate repart en homme libre, non pas sans un châtiment pour coups et blessures, et non assistance à personne en danger... Son fils Aymeric est officiellement rendu à la garde de son frère Laurent. L'épidémie magique l'inquiète, sa compagne et sa cousine étant touchées, et il est heureux de leur rémission. Il participe à la résistance de l'enlèvement de Douce Marianne par leur chirurgien, en toute amitié. Évidemment. ▬ TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée) → Louis n'a jamais été pirate, ni même marin. Homme des terres, il a épousé Ljöta d'Evalkyr, à laquelle il a fait une fille. Il est heureux en mariage (et fidèle, sous menace), père comblé et un très bon marquis, résolument attaché à son domaine. → Il se réveille le 22 mai, deux jours suite à l'irruption d'une mage de bataille outreventoise décidée sur son domaine (ce qui n'a pas ravi son épouse). Il part ensuite vers Lorgol, sans se retourner, et décide de se souvenir de la trame alternée, serait-ce que pour les sentiments qu'il a réalisé avoir pour Ilse. • Pendant le livre III : L’Audacia a eu une année abondante en pillages divers, dont celui satisfaisant du domaine du Ponant et celui de Vivécume, où Louis a pris quelques initiatives couronnées de succès (et où il aurait aussi pu être arrêté sans sommation). Ilse est à nouveau tombée enceinte, pour un bébé né le 10 décembre, un garçon nommé Alexandre, dont la marraine est Douce Marianne. La libération de l’Accord n’a pas spécialement préoccupé le pirate, pas autant que celle de la Chasse Sauvage, qui a emporté leur chirurgien, avant qu’il le leur soit rendu grâce aux Accordés de la Symphonie. Chronologie Juin 970 : Mariage de Léopold de Brunante et de Marisa de Rocnoir. 1er mars 971 : Naissance de Louis, premier fils et héritier du marquisat de Brunante. 11 janvier 974 : Naissance de Laurent, deuxième fils. 9 août 975 : Naissance de Mélodie Douxvelours dans la Ville Basse de Lorgol, fille bâtarde de Léopold et d'Anabelle Douxvelours. Avril 991 : Mariage arrangé de Louis et Lisbeth d'Outrevent, à même le bateau sur lequel le futur mari est revenu en urgence, appelé à terre sur des prétextes fallacieux. 18 avril 996 : Naissance d'Aymeric. Laurent en est le parrain. 16 mai 1000 : Lisbeth est assassinée par la Confrérie Noire, en représailles des actes de Liam. Louis découvre le corps mutilé de son épouse, mais n'en révèle rien et profite du momentum pour s'enfuir à Lorgol avec son fils. 1er juillet 1000 : L'Audacia reprend le large avec à son bord un nouveau membre d'équipage, un pirate du nom d'Éric Voile-Ardente. 29 au 31 mars 1001 • Intrigue 1.2 Le Carnaval des Miracles : Pendant les festivités de Lorgol, son fils Aymeric est enlevé, ainsi que ses cousines. Si son fils est retrouvé, Lou et Lena restent disparues en mer, capturées par la Marie Sanglante. 15 au 31 mai 1001 • Intrigue 1.3 Les Amoureux du Vent : L’Audacia participe au sauvetage des enfants, Chevaucheurs et nobles enlevés ; Louis assiste à la naissance de nouvelles vivenefs et de son sang, cinq vivenefs prennent vie. Aucune ne le réclame, toutefois, sa loyauté étant trop engagée envers Rhéa. 14 au 30 septembre 1001 • Intrigue 1.5 Le Tournoi des Trois Opales : Ilse, championne de la Ville Basse, participe au Tournoi des Trois Opales. Les pirates y sont présents pour l’encourager. Les liens entre Louis et Ilse se resserrent, au cours du tournoi et des jours qui suivent. 3 décembre 1002 : Marianne annonce à Louis qu’Aymeric a été retrouvé par les sbires de Gustave de la Rive et confié à la couronne d’Outrevent, à son oncle Liam, en tant que prince et héritier du duché de l’Honneur. 11 janvier 1002 : Le marquisat de Brunante est officiellement transmis à Laurent, sous décision de Léopold. Louis est officiellement destitué de ses titres et de ses terres. 9 juin 1002 : Naissance d'Ariane, fille de Louis et Ilse Tonnevent ; sa marraine est Freyja. 16 juillet 1002 : Louis est jugé et innocenté pour la mort de Lisbeth de Brunante, née d'Outrevent, sous sa propre décision de se rendre aux autorités. Il est désormais un homme libre. La garde d’Aymeric revient officiellement à son parrain et tuteur, Laurent. Celui-ci décide de partager la garde entre Souffleciel et Brunante, donc entre Liam et lui, et permet au bambin de passer l’hivernage à Lorgol aux côtés de son père. 10 décembre 1003 : Naissance d’Alexandre, fils de Louis et Ilse ; sa marraine est Marianne. Questions - Questions du Livre I:
Que penses-tu des compétences de la toute nouvelle impératrice de Faërie, la jeune Chimène ? La trouves-tu légitime, penses-tu qu'elle va réussir sa période de probation ? • Ce qui se passe en Faërie ne m'intéresse pas et ne m'a jamais intéressé. Une impératrice meurt et une nouvelle est couronnée, c'est le cycle des choses, et je n'ai rien à faire que l'ancienne ait été assassinée. On ne porte pas cette couronne sans se faire quelques ennemis !
Envisages-tu de prendre part au conflit si une guerre entre Ibélène et Faërie devait se déclarer ? Quel parti prendrais-tu, et pourquoi ? Comment participerais-tu à la lutte ? • Je prendrai part au conflit uniquement si Philippe me le demande, si l'Audacia se place d'un côté ou d'un autre. C'est Lorgol et ses peuples libres, que je préférerais défendre, bien plus que les deux empires, peu importe lequel.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • J'y allais peu quand j'étais gamin, lors des voyages jusqu'à la tour de Brunante, quelques fois ensuite pour y saluer ma tante lorsque j'avais la chance de la croiser à terre. C'est vraiment maintenant que j'ai déserté le domaine que j'ai appris à l'apprécier, sa basse-ville et ses saloperies, ses ombres, ses rires, ses chants et ses morts. Je m'y promène sans craintes, sans mon nom, en étant qui je désire être, sans tout ce qu'on m'a forcé à devenir. Lorgol est belle et vivante, elle est ma nouvelle terre presque autant que l'Audacia.
- Questions du Livre II:
L'Ordre du Jugement sème le chaos sur le continent, en réclamant le retour des magies scellées et des savoirs perdus, sacrifiés pour entériner la trêve il y a mille ans. La guerre est à présent déclarée. Qu'en penses-tu ? • Leurs revendications sont peut-être bien pertinentes, mais même pour un pirate, leurs méthodes sont écoeurantes. La magie du Sang le touche, en tant qu’Ansemarien et en tant qu’homme ayant personnellement aidé à éveiller des vivenefs, mais il ne peut s’empêcher de penser que tout ceci est inutile. Vain. Rien de sera libéré, à ce rythme, puisque tout ne sera que mort et désolation.
La Rose Écarlate tente de sauver les vestiges de la Trêve pour ramener la paix sur le continent. Trouves-tu leur combat pertinent ? Que penses-tu de ces douze agents ? • Leur combat est juste et il espère grandement que la Rose Écarlate saura permettre à la paix de revenir, sur ce continent qui se déchire.
- Questions du Livre III:
La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ? • L'inquiétude, surtout, pour ses proches et surtout sa petite famille, mais également de nouvelles possibilités. Pour le continent, et encore plus pour les pirates et les vivenefs. Quelles autres merveilles et horreurs cachées, perdues, seront révélées ?
Une trêve hivernale a été déclarée entre Ibélène et Faërie. Comment ton personnage voit-il la guerre entre les deux empires ? • L'hiver est le moment de repos des pirates et Louis voit ce repos général comme une aubaine, afin que tous retrouvent des forces et puissent ensuite à nouveau se concentrer sur le conflit, en oubliant leurs côtes. Il faut bien rattraper leur petite saison de l'an dernier !
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Lorgol est la ville de son enfance, celle où il allait voir sa tante Freyja avec plaisir. Lorgol est la ville de sa vie de noble, où on l’a forcé à assister à trop de cérémonies et où il a escaladé la tour de Souffleval, une nuit, pour ensuite réveiller toute la Ville Haute aux sons d’une engueulade monumentale. Lorgol est la ville de sa liberté, celle où le pirate vit sans crainte. Belle et vivante, elle est sa nouvelle terre, presque autant que l’Audacia. Les dieux majeurs ont visiblement déserté le Panthéon. Es-tu croyant ? Qu'est-ce que cette disparition implique pour toi ?• Superstitieux Louis, superstitieux marin, qui connaît la puissance des dieux, celle de leur courroux comme celle de leurs faveurs. Lui qui a toujours cherché à être maître de son destin, à s’émanciper de ce qu’on voulait de lui, se retrouve perdu sans les dieux qui guident ses choix profonds et viscéraux. Peut-être serait-ce le moment de chercher un peu plus de cette liberté qui lui est chère ? La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?• L’enlèvement de Géralt par la Chasse Sauvage a fait valoir que les pirates n’étaient pas intouchables et si Louis ne craint pas l’enlèvement pour lui-même, il le craint pour sa famille, autant celle des mers que celle qui reste à terre. La libération de l’Accord, à l’opposée, le fascine, pour les possibilités que cette magie représente et sa puissance face à la Chasse Sauvage. Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Lorgol est la ville de son enfance, celle où il allait voir sa tante Freyja avec plaisir. Lorgol est la ville de sa vie de noble, où on l’a forcé à assister à trop de cérémonies et où il a escaladé la tour de Souffleval, une nuit, pour ensuite réveiller toute la Ville Haute aux sons d’une engueulade monumentale. Lorgol est la ville de sa liberté, celle où le pirate vit sans crainte. Belle et vivante, elle est sa nouvelle terre, presque autant que l’Audacia. Voleurs et pirates de bois Louis de Brunante & Svanja feu-des-glaces 5 décembre 1000 Les couvertures sont soigneusement relevées sur le petit corps couché dans le lit d'enfant, devant lequel il est agenouillé. L'histoire du soir est terminée, racontée avec autant de voix qui grondent ou qui ricanent dans les plus aigus, accompagnées des pirates, dragons et griffons de bois d'Aymeric. Un baiser râpeux vient décorer le front du bambin, un « Bonne nuit » murmuré, qui pourtant ne sonne pas le début de ladite bonne nuit. Tout ça parce qu'une voix fluette fend l'air juste quand il se relève : « Est-ce que tu vas revenir bientôt ? Louis s'arrête dans son mouvement et s'agenouille à nouveau, confrontant le regard bleu de son fils. J'suis pas encore parti », qu'il réplique sur un ton qui se veut rassurant. La nourrice lui en a parlé, dès qu'il s'est pointé à la taverne. Aymeric n'a pas l'habitude d'être sans ses parents et la conjugaison de la mort de sa mère, difficile à comprendre, et de la nouvelle profession de son père, n'est pas toujours aisée à vivre. La large main vient caresser la joue ronde du garçonnet. « J'reviendrai toujours pour toi. Promis. » Un sourire lui répond et c'est assez pour qu'il sache qu'il peut quitter la chambre. La liberté, c'est bien agréable. Il ne peut quand même pas mentir et dire que laisser son fils à terre ainsi, chaque fois, ne l'attriste pas, surtout si peu de temps après qu'ils aient radicalement changé de vie tous les deux. Il laisse un peu de lui à Lorgol à chaque fois. C'est un peu secoué qu'il quitte la taverne de sa tante, préférant boire ailleurs ce soir, loin des autres pirates de l'Audacia. Ils repartiront au printemps pour de longues semaines, voire de longs mois, et il verra bien assez leurs gueules à ce moment-là. Pas envie qu'ils lisent la déconfiture sur son visage et qu'ils l'emmerdent, encore, en suggérant qu'il devrait peut-être rester à terre pour s'occuper de son héritier. Pas l'esprit à la blague, vraiment. Pas là-dessus, en tous cas, et surtout pas ce soir. Louis ne met pas de temps à se trouver une autre taverne où s'échouer, pour quelques chopes de rhum, et il vient à peine de débourser les fleurons nécessaires à cela qu'il repère une chevelure enflammée, au-dessus d'un visage qu'il connaît... peut-être pas bien, mais disons, convenablement. Une chevelure qui quitte les lieux à peine a-t-il sa chope dans la main. Tant pis pour la taverne. Il a repéré ce qu'il voulait faire ce soir. Svanja est plus rapide que lui, mais il est sorti à temps pour la voir bifurquer au coin d'une autre taverne, par la fenêtre de laquelle elle regarde avec sérieux. Une gorgée de sa chope, emportée avec lui (il la ramènera plus tard, au pire), et il arrive à son niveau, de son pas élastique. « Le rhum n'était pas à ton goût, Svanja ? Un sourire, malicieux. À moins qu'ce soit la compagnie ? » Il n'ignore pas sa quête, lorsque l'Audacia est à terre. Tout comme il n'ignore pas qu'il y nuit bien plus qu'il l'aide.
Récapitulatif Louis de Brunante Mise à jour des registres et bottins Sam Claflin Compte principal : Non Groupes secondaires : Le peuple / Le Pavillon Noir
Hiérarchie : Audacia / Pirate
Dernière édition par Louis de Brunante le Ven 14 Déc 2018 - 23:39, édité 27 fois |
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