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 Que ton Tourment s'achève. ♦ Trame alternée

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Message Sujet: Que ton Tourment s'achève. ♦ Trame alternée   Que ton Tourment s'achève. ♦ Trame alternée EmptyJeu 8 Juin 2017 - 15:51


Livre II, Chapitre 3 • La Roue Brisée.
Solo.

Que ton Tourment s'achève,

Que ton Réveil sonne.




• Date : 28 mai 1002 - 1 juin 1002
• Météo : Sec
• Statut du RP : Solo - Terminé
• Résumé : Les pensées de Richard s’emmêlent, la réalité est là, mais il n'arrive pas à l'accepter. Prit entre le vrai et le faux, tourmenté, ses actes deviennent désespérés et il vole deux morts à Bathild. Le 1 juin 1002, le Maréchal choisira d'oublier.
• Recensement :
Code:
• [b]28 mai & 1 juin 1002 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t2256-que-ton-tourment-s-acheve-trame-alternee#68781]Que ton Tourment s'achève.[/url] - [i]Solo[/i]
Les pensées de Richard s’emmêlent, la réalité est là, mais il n'arrive pas à l'accepter. Prit entre le vrai et le faux, tourmenté, ses actes deviennent désespérés et il vole deux morts à Bathild. Le 1 juin 1002, le Maréchal choisira d'oublier.



Dernière édition par Richard Le Harnois le Mar 13 Juin 2017 - 13:00, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Que ton Tourment s'achève. ♦ Trame alternée   Que ton Tourment s'achève. ♦ Trame alternée EmptyJeu 8 Juin 2017 - 16:29

*
**

Elle s'en est allée ton Odile. Elles s'en sont allées tes filles. Ta famille n'existe pas, n'existe plus, mais tu le sais pas encore ou tu te voiles la face, parce que tu dors toujours. Tu vas bientôt te réveiller avec une désagréable sensation, un malaise tout au fond. Tu sauras pas d'où ça vient, mais tu diras son nom : Odile.

**
*


« Odile ! » S'exclama Richard, alarmé, tiré d'un sommeil agité, en plaquant une main sur l'oreiller d'à côté – ou plutôt sur le visage de sa femme qui se mit à grogner.
« Richard... pas besoin de me frapper pour me réveiller. Je t'ai entendu, tu sais. » Se plaignit la belle en se roulant sur le ventre et en élevant son buste un peu à l'aide de ses bras courbés appuyés sur le matelas.

Deux nuits qu'il s'agitait dans son sommeil, deux jours qu'il semblait ailleurs à des moments, le regard perdu vers l'horizon ou dans les yeux de sa moitié à chercher vérité, éloigner l'erroné, comme à cet instant.
« Odile... » répéta t-il hagard, plus doucement, sur son dos, une main tendue pour caresser sa joue, un contact pour le ramener complètement. Insuffisant.
« Tu te répètes mon cher, Bathild serait-elle parmi nous que je ne m'en étonnerais pas. » Son timbre de voix passa de moqueur à effroi lorsqu'elle senti la main de son époux passer de sa joue à sa gorge. L'emprise plus ferme la fit tressaillir. « Richard ! » Semblait-elle vouloir dire d'une voix étranglée tandis que ses mains plus petites s’affairaient à lacérer de ses ongles la peau de l'homme sans ménagement.

Une plainte, un grognement sourd et il le sentit ; ce pouls qui battait la chamade et qui luttait sous sa poigne pour persister. 'Elle vit. Elle n'est pas morte. Réveille toi ! ' Richard lâcha son emprise en repoussant même plus loin la chaire qu'il emprisonnait jusque là. Se redressant, s'asseyant sur le lit, il porta un regard à ses mains, traîtresses, puis à sa partenaire de vie qui semblait avoir du mal à retrouver une respiration régulière.
« Je ne sais pas ce qui m'a prit.  Avoua t-il impuissant. Odile ? » s'enquit-il de sa santé d'une voix peu assurée et d'un regard perturbé et profondément blessé à l'idée seule qu'elle puisse le rejeter, s'en aller et le détester. Disparaître.
« Trois fois. Tu as dis mon prénom trois fois. Une quatrième fois et je t'assures que ce n'est pas l'Aïeule qui t’enlèvera à moi, mais moi qui... enfin tu vois ce que je veux dire ! » Grommela t-elle en se levant et en se massant le cou. Se dirigeant vers une petite commode, Odile attrapa un petit miroir et grimaça au reflet de cette emprunte délaissée sur elle. « Tu as de la chance qu'on soit de repos, imagine ce que diraient tes hommes... et je ne parle même pas de ta griffonne ! Saphir, lui, est furibond, je le sens. Tu seras gentil de lui présenter tes excuses aussi ou je doute que nos vols soient de tout repos à l'avenir. » La femme délaissa l'item réfléchissant pour faire le tour du lit et déposer un baiser rapide à la commissure des lèvres de sa moitié. Un léger soupir, un fin sourire, un ton chaleureux pour l’apaiser. « Ne t'en fais pas, gros bêta, tu te fais juste vieux. Allez, dépêches toi de te lever. J'ai épousé un homme, pas un oreiller. » Un petit rire moqueur accompagna ses pas quittant la chambre et l'homme resta là, penaud, les mains sur ses tempes, tiraillé par la migraine et l'idée que tout ne soit qu'un mauvais rêve.


*
**

Ta gueuse pourtant est déjà morte, à ton époque, dans ta réalité, son corps s'en est retourné à la terre depuis des années. Ici Elle te fait signe, elle te souri, elle t'embrasse, mais des ces souvenirs tu garderas rien ou qu'une trace. Des fils de bribes trop fins pour t'y cramponner. Se sera à toi de voir, à toi de décider.  

Ta mémoire va à présent faire le tri, de ce qui se passe vraiment et de ce qui est fini ou inexistant. Tu vas encore hurler son nom, puis te poser des questions. Tu vas même lâcher des tonnes de larme de pucelette et te confondre en excuse ; quand complètement fou et le dos au mur tu lui planteras une lame dans le bide avant de répéter ton geste sur ta propre personne. Ô Destin, contemple cet Être perdu, pauvre fou égaré.

Qu'il a bel air le Maréchal de Serre. Qui aurait pu songer que rongé par la folie et le remord, il tuerait puis mettrait fin à ses jours.

Ton agonie s'achève. Nous sommes le 1 juin. Le sablier du temps se tourne, tout s'embrouille, tout s’emmêle et tu te réveilles. Impossible de faire demi-tour, il est déjà trop tard. Tout a reprit sa place.

Hey, je me pose la question tout de même. Quel a été ton choix ? Dis, Richard, dis-moi. T'as préféré oublier lâchement Odile, tes enfants, la vie que t'aurais pu avoir et les derniers gestes désespérés que tu as commis ? Ou bien les as-tu épousé, fier homme, pour continuer d'apprendre de tes erreurs et de toi-même ? Allez, un mot, c'est pas difficile au fond. L'Oubli ou Le Souvenir ?


L'Oubli.

Lâche.

**
*

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