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Les Mages Gabrielle de Faërie Messages : 1665 J'ai : 29 ans Je suis : Princesse impériale, mage du Printemps ; baronne du Ru-d'Argent Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Faërie et son peupleMes autres visages: Astarté des Sables • Agathe Martel • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Gabrielle de la Volte Lun 12 Juin 2017 - 20:25 | |
| Sous le regard des dieux Noblesse
️️️️ Lukaza |
Gabrielle
de Faërie
ft. Sarah Bolger
« Le droit chemin est aisément reconnaissable, c'est celui qu'on hésite à emprunter. » |
En bref
️️️️ Lemon Tart |
Âge : 29 ans Date et lieu de naissance : 12 mars 974, à la Volte (Cibella) Statut/profession : Princesse de Faërie ; Mage du Printemps (portails) ; baronne du Ru-d'Argent Allégeance : Faërie et son peuple ; Épines Dieux tutélaires : Née sous la tutelle d’Aura, Gabrielle accorde également ses prières au Destin afin qu’il l’aide dans ses choix.
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Qualités Compatissante, franche, sensible, loyale, réfléchie
Défauts Peu assurée, susceptible, impressionnable, indécise, rancunière
| Caractère
️️️️ Lemon Tart |
Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Mary et j'ai 32 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Bibounette Skyfall. J'ai découvert le forum via Cora et voici ce que j'en pense : . Histoire « Mes racines sont profondes, elles remontent l’Histoire de Cibella. Elles sont là, tenaces, semblables à la mandragore, reliant de génération en génération les femmes de ma lignée. On murmure que nous étions présentes lorsqu’elles ont tenté de rejoindre les cieux en fondant La Volte. Plus haut. Toujours. Rejoindre l’aigle et le corbeau. On chuchote que la première famille matriarcale de ce continent était la nôtre. Nous étions les premières à comprendre l’importance de la lignée, et que cette lignée n’était possible que par les femmes. L’excellence de nos duchesses force le respect et la prospérité. De mémoire, elles n’étaient qu’aisance à gouverner. Gaëtane perpétue la tradition. Perfection et excellence. » « Gaëtane de la Volte était ma sœur. Nous habitions le même paysage. La même magie et le même printemps. Nous aurions pu mettre nos royaumes en commun : la même magie et le même printemps. J’étais la plus petite, elle aurait pu m’apprendre tant de jolies choses, à percevoir les nuances de ce paysage, à sonder la profondeur de nos racines. Elle appelait la magie, et la magie arrivait. Elle invoquait le respect, et la confiance de Cibella se manifestait. J’aimais ma soeur avec férocité. Non seulement je l’adorais, mais je souhaitais ardemment me voir dans le reflet de ses yeux clairs. Je voulais son approbation, son admiration, son attention. Je voulais être elle, et à défaut de ne pas pouvoir l’être, je voulais être près d’elle. De ces rêves de petite fille, Gaëtane ne m’en accorda aucun. » Elle courait, elle courait plus vite, encore, sentant ses boucles chatoyantes dégringoler sur ses joues rondes. De sa coiffure de jolie princesse, il ne restait que quelques rubans orangés miraculeusement retenus. Gabrielle était envieuse, perchée sur le petit banc ouvragé, accoudée au rebord de la fenêtre et minois entre ses mains potelées. Elle arrivait à voir sa grande soeur, de là-haut, s’éloigner du palais ducal vers une destination encore bien mystérieuse pour une petite demoiselle de son âge: l’Académie. Qu’est-ce que c’était impressionnant! Tout ce que Gaëtane faisait l’était, après tout. C’est les yeux plein d’étoiles, heureuse de l’admirer un peu plus longtemps mais un peu triste de son départ, que la cadette suivait des yeux son aînée. C’était la première fois qu’elle allait quitter le nid, et elle allait le faire pour si longtemps! Oh, Gabrielle avait bien quémandé des visites régulières mais Gaëtane les avait négligées d’un haussement d’épaules, beaucoup trop affairée à ses préparatifs. Elle avait persisté, et persisté encore, tirant la manche ou s’agenouillant devant cette étrange boîte ronde à chapeau, jusqu’à ce qu’on la chasse définitivement. Il ne fallait pas distraire à ce point sa soeur, alors qu’elle préparait son entrée à l’Académie! Des visites, il y en avait eu peu. Et des lettres, il y en avait eu moins encore. Ce fut les premiers élans de tristesse que ressentit Gabrielle pour son aînée. De ses longues lettres, de ses interminables descriptions de l’Académie, de ses souhaits, de ses rêves, de sa volonté d’exceller, il n’y avait jamais un mot pour sa cadette, ni aucun conseil avisé pour lorsque son heure sonnera, à elle aussi. De ses visites, si brèves, dans la saison étouffante de l’été, il n’y avait jamais un moment à partager avec elle. Esseulée et chagrinée, la seconde fillette de la Volte culpabilisait de se sentir ainsi rejetée alors que Gaëtane se préparait à un avenir bien grand. Quant à Gabin… Eh bien… Unique garçon d’une famille cibellane, il ne fut pas étonnant de le voir dans l’ombre et adoré par son père. Seule, elle l’était, la petite princesse de Cibella, délaissée par son aînée et leur mère, rejetée de cette liaison paternelle d’un père à son fils. Pour chasser l’ennui, alors que les regards étaient posés avec admiration sur l’aînée, Gabrielle s’était mise en tête d’arpenter et de découvrir les moindres recoins du palais ducal jusqu’à le connaître par coeur. De cette traque incroyable, elle y découvrit des pièces secrètes et oubliées, de génération en génération, des recoins connus d’elle seule. Ce fut longtemps un refuge pour l’enfant esseulée qu’elle était. Onze ans. Douze ans. On s’inquiétait. Elle ne saignait pas, la délicate Gabrielle. Gaëtane était une enfant précoce en tout point, et son entrée à l’Académie s’était effectuée rapidement. Gabrielle était plus lente, plus fragile. Agacée de sentir les regards lourds sur elle, lasse d’être comparée une fois de plus à cette soeur distante jusqu’à ce volet si intime de sa vie, Gabrielle s’était retranchée dans l’une des cours intérieures du palais ducal afin d’y pleurer son désarroi et d’y cracher son mécontentement. Elle tournait en rond, poings sur ses hanches fines, se parlant pour elle seule avec une frustration péniblement contenue. Sur ses joues, sa rancoeur toute destinée à son aînée. Les ressemblances à Gaëtane qu’on lui trouvait ne la flattaient plus depuis quelques années déjà, et les comparaisons pour les départager la blessaient plus cruellement encore. Pouvait-elle, par pitié, être considérée pour ce qu’elle était, ni plus, ni moins? Pouvait-on cesser, un instant, le temps d’une respiration ou d’un battement de cils, de tenter de la superposer à son aînée? Elle ne serait jamais Gaëtane. Jamais. Son coeur était trop grand, sa joie trop vive, sa tristesse trop profonde et sa colère trop marquée pour être cette soeur distante et rigide. Sa vie. Son cheminement. Son corps. À douze ans, Gabrielle n’en pouvait déjà plus d’être la prolongation de son aînée, d’y être liée, à cette Autre qui ne la voyait pas. Les sanglots s’étaient mués en gémissements rageux, son désarroi, en courroux. De toute cette colère, de tous ces sentiments qui tourbillonnaient en elle et la malmenaient, l’inespéré arriva. Sous ses pas déterminés, le sol semblait réagir à cette fureur. Un pas, un faible grondement. Un deuxième pas, un léger tremblement. Un troisième pas... Et Gabrielle s’arrêta totalement, les yeux grands et la joie chassant tout ressentiment dans son coeur. Un séisme! Son séisme! Une main sur ses lèvres ouvertes, elle se laissant submerger entièrement par les éclats de bonheur. Des larmes, encore, toujours, de joie sincère. Elle allait pouvoir choisir. Elle allait pouvoir s’éloigner de ces regards scrutateurs et devenir quelqu’un, devenir une personne entière en abandonnant son rôle de petite ombre. « L’Académie était faite pour être aimée et admirée. Je l’aimais et l’admirais. Tant de beauté, tant de savoir et de magie, en un seul endroit, qui m’ouvrait ses portes! Moi qui avait parcouru le palais de mon enfance de pied en cap avec plaisir et curiosité, il me semblait impossible de tout connaître, de tout voir de ce lieu merveilleux. Je regrette parfois ces premiers instants où tout découvrir m’émerveillait, où je croyais encore pouvoir être perçue pour ce que j’étais. J’avais cru, à tort, que l’Académie me permettrait de trouver ma propre voie et de confronter le regard des autres à mes choix, à ce que j’étais ou désirais être. Au fil de mes études, les miens ne voyaient plus seulement la princesse effacée. Ils voyaient désormais ma magie; puissant et impressionnant don que celui des portails. Pourquoi ne voyaient-ils que mes ornements, mes titres et ma magie, sans me voir moi, la femme, Gabrielle? » Lorsqu’elle quitta le palais ducal de Cibella par ce même chemin qu’avait emprunté Gaëtane, plusieurs années auparavant, Gabrielle avait regardé par-dessus son épaule. Son aînée l’observait-elle, de l’une des tours, les deux mains au menton, comme elle-même l’avait fait, jadis? Sans réellement s’en assurer, Gabrielle savait instinctivement que non. Gabin le ferait, lui. Son adorable petit frère devait être là, quelque part, caché mais désireux de faire le galant pour elle, la grande soeur trop émotive. Elle leva la main, les yeux humides d’émotion, vers ce palais qu’elle quittait, pour ce petit frère qui, peut-être, la regardait filer à son tour, envieux de fouler lui aussi le chemin le menant vers l’Académie. Gabrielle s’efforça d’oublier son chagrin et de se recouvrir de cette fébrilité nouvelle qu’apportaient les possibilités et nouveautés de l’Académie. Elle avait hésité, éternelle indécise, du chemin qu’elle devait emprunter, désormais qu’elle était intégrée à l’Académie. La lévitation pour s’envoler comme les oiseaux qu’elle appréciait tant, tout en haut des tours de la Volte? Le séisme pour mieux défendre les siens, lorsque viendra l’heure où elle dirigera ses propres terres? De tous ces choix, Gabrielle emprunta la voie des portails. Tout son cheminement, toutes ses expériences tendront vers cette finalité, celle de déchirer la réalité pour imposer la liberté. La liberté absolue. Aller là où elle le désirait, sans être encombrée par ses apparats de princesse, sans que l’on puisse la comparer aux entraves de son aînée. Libre de ses mouvements, comme les oiseaux. Une précieuse liberté qu’elle pouvait également offrir. Les années filèrent à un rythme effréné. Les souvenirs furent riches, entre les murs de l’Académie. Des amitiés, un premier baiser, chaste et pur, au détour d’un couloir, des rires, de la considération pour cette magie qu’elle maniait adroitement, mais également pour ce qu’elle était, au-delà de ce titre d’héritière. Du moins, Gabrielle l’espérait de tout coeur. Lorsque l’été arrivait, elle quittait Lorgol, le coeur lourd, pour La Volte où sa relation avec sa famille la blessait toujours un peu plus, toujours plus profondément. Ce n’est que vers la fin de son second cycle qu’elle fut approchée, la toute jeune princesse. Peut-être était-ce pour son amitié avec plusieurs étudiants du domaine du savoir, aveugle aux différences entre eux et elle, mage? Peut-être était-ce tout simplement grâce à sa proximité avec son enseignant, épine de la Rose, et la grande confiance qu’il accordait à cette étudiante franche et sensible? Ou bien était-ce par calcul pour les portails si utiles de l’outremarcheuse ou de son statut de princesse, soeur de la duchesse de Cibella? Toujours est-il qu’il l’approcha, ce professeur, et que Gabrielle accepta solennellement de soutenir cette cause à laquelle elle croyait. « Livien. Dois-je souligner le désarroi qui fut mien en apprenant le décès de Livien de la Volte? Ce fut une crise. Une crise terrible. Si ma douleur était vive de perdre l’un des rares à partager une complicité bien discrète au palais ducal, je ne pouvais qu’imaginer la perte que vivait ma sœur. J’ai cru, entêtée et naïve, que cette douleur commune aurait pu nous rapprocher, aînée et cadette. Une déception. Une de plus. J’essuyais non seulement le départ d’un cœur trop grand, trop bon, qui disparut beaucoup trop tôt, si loin des paysages insoumis du duché qui l’avait vu naître, mais également toutes possibilités de réconciliation avec Gaëtane. » Elle n’irait plus. Sa présence aux bals nombreux était soigneusement maintenue, ses sourires délicats et gourmands laissaient croire à une fratrie soudée, mais il n’en était rien. Gabrielle avait définitivement verrouillé la porte de ses appartements. Elle ne reviendrait plus, si ce n’était des événements mondains où sa présence était obligatoire en raison de son titre. Ce fut le départ de Livien qui la motiva à prendre cette décision. Assez. Assez de cette froideur et de cette distance cruelle que Gaëtane lui imposait. Assez. Assez de ces demandes incessantes pour un portail. Assez. Assez. Ce n’était ni de la colère, ni de l’amertume. Il ne s’agissait que de lassitude. Elle avait tellement tenté, tellement espéré, la petite princesse. Elle avait rêvé sa soeur, comme d’autres rêvent de richesse ou de gloire. De ce rêve brisé, elle avait fait son deuil. Gaëtane ne voulait pas d’elle, soit. Elle se retirerait. Elle était en âge, Gabrielle, largement, et les partis intéressants se multipliaient au rythme des rumeurs. Toujours aussi délicate de ménager les sentiments des uns et des autres, toujours aussi indécise et peu sûre d’elle, la princesse se laissa désirer en espérant que le choix s’impose de lui-même. • Pendant le livre I : Discrète, recluse au Ru d’Argent, Gabrielle suit malgré tout les mouvements en Faërie. Chimène était trop douce, trop tendre pour le rôle que l’on attendait d’elle, la petite princesse le sait. Elle la comprenait, l’impératrice évincée. Peut-être l’arrivée au pouvoir de Gustave apportera quelque chose de bénéfique, après les tumultes de cette dernière année? Gabrielle hésite à se réjouir ou à regretter. • Pendant le livre II : Que de changement pour la jeune princesse qui affectionne tant la quiétude! Les prétendants se sont pressés, peu à peu, devant cette main qui ne semble attendre qu'un mariage profitable. Ils sont nombreux, très, et Gabrielle peine à prendre une décision. Et si elle se trompait...? Lionel de Rivepierre, en tête de liste, s'est vu régresser sous de biens vilaines rumeurs et confidences, alors que le prince héritier, Antonin de Faërie, s'est ajouté à ses prétendants. Mandatée par la Rose Écarlate pour accompagner un convoi de mages malades en direction de Roc-Épine, la loyale Cibellane a répondu à l'appel et a mené à bien cette mission jusqu'au remède convoité. Si les remerciements sincères de la Rose lui ont été offerts, des menaces de mort de la part de l'Ordre du Jugement jettent désormais une ombre sa survie. Elle était là, lorsque la Chasse Sauvage fut libérée. Elle a eu peur. Pour les siens, pour les petits, pour les professeurs et les convives. ▬ TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée) → Lors de la Roue Brisée, Gabrielle était nouvellement mariée à un Castiel bien abîmé... Elle s’était faite discrète, Gabrielle, tant par habitude que pour esquiver l’âme malade de son soi-disant époux. Ici et là, au palais ducal, on parlait du départ d’une autre épouse. L’idée germa bien rapidement et, pour une rare fois, la décision fut prise sans délai : Elle devait rejoindre Lorgol. Si la Rose était au vent de quelque chose, elle devait savoir, elle aussi, et offrir son aide. → Gabrielle se souvient de cette autre vie. • Pendant le livre III : Gabrielle a profité de son année de fiançailles pour apprendre à connaître le prince Antonin et la famille impériale. Sa mésentente avec Gaëtane s’est creusée un peu plus, rendant d’autant plus précaire leur relation. Présente lors des festivités pour célébrer la promotion de son puîné, Gabrielle a été fortement ébranlée de voir les momies envahir Val-Serein. Elle connaît désormais l’appréciation d’Antonin pour les substances cielsombroises, sans toutefois se douter de sa dépendance. Elle a également ouvert les portes de la tour du Ru-d’Argent à quelques étudiants, lorsque l’Académie fut évacuée. Chronologie • 12 mars 974 : Naissance de Gabrielle à la Volte • 11 juin 976 : Naissance de Gabin • Mai 986 : Premières manifestations de sa magie. Magie de printemps, légers tremblements de terre. • Septembre 986 : Entrée à l'Académie pour son premier cycle • Juin 991 : Fin de son premier cycle d'apprentissage en outremarche • Septembre 991 : Entrée à l'Académie pour son second cycle (Portail) • Été-Automne 992 : Intérêt du duc de Lagrance qui se cherche une épouse. Non sans soulagement pour la princesse, Denys du Lierre-Réal lui préfère Marjolaine de Blanc-Lys • Automne 993 : Recrutée comme Épine auprès de la Rose Écarlate • Juin 993 : Fin de ses études, spécialisée en portails • Été 995 : Rencontre avec Gauthier Coeurbois qui la sauve d'une bien mauvaise posture, sur les routes • 20 février 1002 : Lionel de Rivepierre fait sa demande officielle et se présente en tant que prétendant • 6 août 1002 : Gabrielle participe à lancer le message de la Rose. Elle demande aux mages de rejoindre la tour de la Rose pour leur protection. • 10 août 1002 : La mort dans les veines - Gabrielle est atteinte par la maladie comme tous les mages. Elle fait partie des convois qui se rendent à Roc-Épine en quête d'un remède. Elle se réconcilie avec sa magie et l'accepte pleinement. • 23 septembre 1002 : Prise du remède à Roc-Épine • 27 novembre 1002 : La Chasse Sauvage - Gabrielle assiste au Jour des Anciens à l'Académie lorsque la Chasse Sauvage est libérée. Elle rencontre son Familier, Sylvère. • 21 décembre 1002 : Gabrielle se fiance avec Antonin de Faërie, en Ansemer. • 28 juillet 1003 : Intrigue 3.4 La Légion des Oubliés - Gabrielle participe à la réception pour fêter la promotion de son frère Gabin lorsqu'une horde de momies envahit Val-Serein et gâche les festivité. • 30 septembre 1003 : Intrigue 3.5 La Joueuse de Flûte - Gabrielle assiste au mariage de Bartholomé d'Ansemer avec une opportuniste. • 27 octobre 1003 : Intrigue 3.6 Puisse le sort vous être favorable - Gabrielle héberge dans la tour du Ru-d'Argent des élèves de l'Académie lorsque celle-ci est évacuée. • 3 novembre 1003 : Elle interroge les Épines afin d'avoir plus d'information sur la situation. • 21 décembre 1003 : Gabrielle se marie avec Antonin de Faërie. Questions Les dieux majeurs ont visiblement déserté le Panthéon. Es-tu croyant ? Qu'est-ce que cette disparition implique pour toi ?• Elle est pieuse, Gabrielle, et savoir les dieux disparus l'effraie considérablement. La magie qu'elle a si tardivement acceptée pleinement s'étiole, sans le regard d'Aura posé sur elle. Partout, en Faërie, l'absence des dieux se ressent. Alors elle s'inquiète pour son peuple, pour ses proches, pour elle-même. Qu'adviendra-t-il des hommes, sans les dieux pour les guider? La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?• C'est une peur profonde et viscérale qu'elle éprouve envers la Chasse Sauvage. Elle a vu les chiens hurler et déchiqueter des innocents. Elle a entendu les Cavaliers partirent de l'Académie. Elle sait ce qu'implique la libération de la Chasse Sauvage pour avoir été aux premières loges. Les cauchemars la hantent toujours et elle espère que les épines arriveront à trouver une solution pour préserver les innocents d'une fin atroce. Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Dès qu’elle y a mis pied, elle était impressionnée, la petite princesse. Si les tours semblaient rivaliser avec celles de la Volte afin de rejoindre les cieux, l’ambiance était toute autre. Ici, magie et savoir cohabitaient dans un étrange chaos où chacun, toutefois, y trouvait son compte. Toute cette liberté, elle ne la possédait pas à la Volte. Lorgol est une ville dangereuse, une ville difficile, mais elle n’en demeure pas moins spéciale aux yeux de la Cibellane. - Livre II:
Penses-tu que la Rose Écarlate a eu raison de dissoudre la trêve, ou le prends-tu comme une trahison ? • Elle accorde à la Rose une grande loyauté et une confiance profonde. Si Elle jugeait que la trêve n’avait plus de raison d'être, c’est qu’Elle avait ses raisons. Peut-être la Rose Écarlate a-t-elle un plan, derrière cette rupture? En son for intérieur, toutefois, Gabrielle demeure prudente quant à la libération des savoirs et magies perdus. Ils n’ont pas été bannis en vain.
Le savoir du Temps t’inspire-t-il de la curiosité, ou aurais-tu préféré qu’il demeure banni ? • Le savoir du Temps lui semble être une arme particulièrement dangereuse. Pour avoir vu ce qu’il est possible d’en faire, dans cette vie altérée qu’elle a subi, Gabrielle n’est pas convaincue qu’il soit sage de l’utiliser. Même si sa curiosité la pousse à désirer en connaître davantage, elle se montre prudente et se questionne sincèrement si le prix de ce savoir vaut tous les dommages qu’il semble perpétrer.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Dès qu’elle y a mis pied, elle était impressionnée, la petite princesse. Si les tours semblaient rivaliser avec celles de la Volte afin de rejoindre les cieux, l’ambiance était toute autre. Ici, magie et savoir cohabitaient dans un étrange chaos où chacun, toutefois, y trouvait son compte. Toute cette liberté, elle ne la possédait pas à la Volte. Lorgol est une ville dangereuse, une ville difficile, mais elle n’en demeure pas moins spéciale aux yeux de la Cibellane.
- Livre III:
La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ? • C'est une peur profonde et viscérale qu'elle éprouve envers la Chasse Sauvage. Elle a vu les chiens hurler et déchiqueter des innocents. Elle a entendu les Cavaliers partirent de l'Académie. Elle sait ce qu'implique la libération de la Chasse Sauvage pour avoir été aux premières loges. Les cauchemars la hantent toujours et elle espère que les épines arriveront à trouver une solution pour préserver les innocents d'une fin atroce.
Une trêve hivernale a été déclarée entre Ibélène et Faërie. Comment ton personnage voit-il la guerre entre les deux empires ? • La clémence de son Empereur est grande et Gabrielle l'admire d'imposer une trêve pour respecter l'immensité de ce qu'Arven a perdu, qu'il soit allié ou ennemi de Faërie. Elle espère de tout coeur, un peu naïvement peut-être, que cette trêve fera réfléchir autant Faërie qu'Ibélène à l'atrocité d'une guerre qui n'aurait peut-être pas lieu d'être... Est-ce réellement l'unique moyen dont disposent les hommes pour arriver à leurs fins? Gabrielle se permet d'en douter.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Dès qu’elle y a mis pied, elle était impressionnée, la petite princesse. Si les tours semblaient rivaliser avec celles de la Volte afin de rejoindre les cieux, l’ambiance était toute autre. Ici, magie et savoir cohabitaient dans un étrange chaos où chacun, toutefois, y trouvait son compte. Toute cette liberté, elle ne la possédait pas à la Volte. Lorgol est une ville dangereuse, une ville difficile, mais elle n’en demeure pas moins spéciale aux yeux de la Cibellane.
Le Façonneur de rêves Gabrielle de la Volte & Lionel de Rivepierre 5 juillet 1002 Il n’était aucunement question d’un rendez-vous galant. Du moins, Gabrielle tentait de s’en convaincre depuis désormais deux jours afin d’apaiser la nervosité qui s’emparait de son malheureux petit coeur. Elle ne recevait pas seulement le comte de Rivepierre, ni le Capitaine du vol d’Outrevent, ni même l’ami fidèle du duc Liam, non. De tous ces titres, elle ne retenait que Lionel, le prétendant. Le Façonneur de rêves. Le Donneur de vivenef. Il l’avait surprise par sa volonté à entrer dans cette danse effrénée. Sa toute jeune suivante n’avait de cesse de lui décrire les dernières rumeurs et murmures concernant cet imprévisible chevaucheur aux bouclettes réputées. Tous étaient intrigués d’un pareil parti; plusieurs rêvaient pour elle ces présents d’exception et quelques rares et étranges oiseaux chantaient qu’il cachait là quelque chose de tragique. Elle secouait la tête, les yeux au ciel et le sourire amusé, bien que quelque part au fond d’elle, elle se demandait si une maladie fulgurante ne le pressait pas d’avoir une soudaine descendance. Lionel et Gabrielle. Non, non… La petite princesse souriait, mutine, pour mieux corriger sa demoiselle de compagnie. Gabrielle et Lionel. Peut-être. Il avait annoncé sa venue avec mille courtoisie et civilités qui la charmaient tout autant qu’elles l’amusaient. Deux enfants timides et maladroits, dissimulés derrière les règles de l’amour courtois, voilà ce qu’ils étaient. Ils s’entêtaient à jouer le jeu de l’amour afin d’en simuler les prémices fragiles d’un sentiment naissant qu’ils savaient pourtant faux. Mariage de raison. Mais après chacune de leur rencontre, toujours trop brèves, toujours trop loin d’un semblant d’intimité, ils se promettaient des retrouvailles prochaines. Il n’avait jamais manqué à sa parole, enfant de l’honneur. On avait rehaussé son interminable chevelure en un chignon complexe et stylisé afin qu’elle ne souffre pas trop de la chaleur accablante. Gabrielle souffrait atrocement. Comment se faisait-il que malgré sa vie entière en Cibella, elle ne soit aucunement en mesure de s’habituer à la chaleur étouffante de l’été ou encore à la morsure de l’hiver? Il lui semblait que Gaëtane, elle, supportait mieux… Son invité serait sans doute mal à l’aise de cette chaleur, tout autant que de ses robes légères qu’elle portait souvent pour supporter la belle saison. Une robe décente, voilà ce qu’elle allait porter pour lui, en ce fameux jour de leur rencontre. Une robe décente en pleine vague de chaleur. Voyez combien votre présence m’est importante, Lionel.Elle avait trouvé refuge dans ses jardins; il aurait été inconvenant de le recevoir dans le petit ou le grand salon avec une si jolie journée! Ici, comme partout en Cibella, la nature se pliait aux exigences et caprices de l’homme. Les arbres très haut semblaient n’être présents que pour magnifier le paysage ou encore apporter des spectres d’ombre sur les quelques bancs dispersés, la fontaine était disposée précisément au centre d’un jeu de symétrie de haies et de fleurs, les plantes et arbustes avaient sans doute été choisis avec soin pour que leurs couleurs s’harmonisent. C’était un joli jardin, et, en son centre, sous un pavillon élancé, Gabrielle y patientait. Non loin, un élémentaire de vent tourbillonnait. Elle avait cédé. Chaleur accablante n’allait certainement pas la faire recevoir en nage l’un de ses prétendants…! Elle ne survivrait pas à un regard moqueur, si peu assurée qu’elle était. La Cibellane se redressa à son approche sous le bruissement léger des volants de sa robe de soie, lorsqu’on l'introduisit auprès d’elle. Après s’être inclinée légèrement devant lui, elle fit un signe discret de la main pour presser le départ sa suivante qui traînait un peu trop le pas. Sans doute souhaitait-elle capter quelques éclats de cette conversation à venir. Une lueur d’amusement dans les yeux, Gabrielle les fit gros tout en trahissant son attachement profond pour la jeunette. Cette dernière inclina le visage pour cacher son sourire puis fuya à petits pas pressés. Enfin..! Enfin, elle posa son regard céruléen sur lui, sur ce soudain prétendant, sur le Façonneur de rêves, et lui offrit un sourire des plus charmants ainsi que sa main à baiser. - Votre voyage fut sans encombre, j’ose l’espérer? Me voilà bien chagrine, moi qui espérais douceur et fraîcheur pour notre rendez-vous.Devait-elle glisser sa main à son bras? Oui. Non… Oui. Elle eut une pensée pour la discrétion légendaire des Outreventois, quant à ce genre de délicatesse, alors que son instinct tout entier lui intimait de le faire, de ne pas trahir ses sentiments et ses envies. À force d'hésitation, les quelques secondes passèrent. Le moment s’étiola. Elle regretta. Elle aurait dû..! - Une amie a eu la délicatesse de nous rafraîchir de quelques sorbets lagrans. Peut-être préfériez-vous un peu de vin, Lionel?Malgré ses doutes et ses indécisions, elle était sincèrement heureuse de le voir là, devant elle. Le visage levé vers lui - si grand… Si grand! - elle lui offrit un nouveau sourire empreint de sincérité. D’un geste de la main, Gabrielle lui proposa de prendre place autour de la table où deux chaises voisines les attendaient. Au moins, elle n’aurait pas à hésiter sur le choix des sièges, ayant préalablement réglé ce petit problème logistique.
Dernière édition par Gabrielle de la Volte le Jeu 20 Déc 2018 - 1:09, édité 55 fois |
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| Ow, tu as choisi une des citations que je t'ai suggéré Rebienvenue ici, avec ce compte fort attendu ( ), amuse-toi avec la rédaction et j'ai bien hâte de découvrir la demoiselle sous ta plume |
| | | | Sujet: Re: Gabrielle de la Volte Lun 12 Juin 2017 - 23:28 | |
| Rebienvenue ! La citation est géniale ! Hâte d'en savoir davantage par rapport au scénario ^^ & quand la soeurette sera prise, je ferais un melting pot des prénoms, déjà que je me suis rendu compte que je mélangeais Mélisende et Mélusine, ça promet ! |
| | | Le Pavillon Noir • Admin Ilse Tonnevent Messages : 1340 J'ai : 34 ans Je suis : Pirate sur l'Audacia (canonnière) & Mage de l'Été (destruction) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Philippe JedidiahMes autres visages: Alméïde, Liselotte, Aurore, Victorine, Teagan | | | | La Noblesse Séverine de Bellifère Messages : 2138 J'ai : 27 ans Je suis : duchesse de Bellifère, autrefois astronome à l'Observatoire de Val-du-Ciel, mon observatoire. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Martial de BellifèreMes autres visages: Marjolaine du Lierre-Réal & Lancelot l'Adroit & Liry Mac Lir & Anwar Sinhaj & Antonin de Faërie | | | | Peuple Astarté des Sables Messages : 2640 J'ai : 27 ans Je suis : gitane et joaillière Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Mélusine, marquise de Sinsarelle, et Anthim, Roi des Gitans et duc d’EreborMes autres visages: Agathe de Vigdir • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Gabrielle de la Volte Mar 13 Juin 2017 - 5:26 | |
| @Lionel : Owi, des rencontres galantes et moins galantes..! J'ai vraiment hâte de la voir évoluer, également! @Richard : Je mélange encore Mélodie, Maelys et Melinda! On se fera un regroupement anonyme de joueurs perdus. Merci pour vos gentils mots. Vivement les liens et les RPs. coeur: |
| | | La Noblesse Denys du Lierre-Réal Messages : 6155 J'ai : 34 ans Je suis : le duc de Lagrance, marquis du Lierre-Réal Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Lagrance avant tout, à l'Ordre du Jugement et dans une moindre mesure à l'empire de FaërieMes autres visages: Hiémain ◊ Anthim ◊ Rackham ◊ Shahryar ◊ Nicolas | | | | | | | | | | | | La Noblesse Liam d'Outrevent Messages : 1199 J'ai : 34 ans Je suis : Duc d'Outrevent, Seigneur des Marches d'Argent Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : L'Empereur Gustave de FaërieMes autres visages: Maelys Aigrépine, Tyr Parle-d'Or | | | | | | | | Le Pavillon Noir • Modo Géralt d'Orsang Messages : 10987 J'ai : 28 ans Je suis : chirurgien à bord de l'Audacia et baron d'Orsang Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Philippe Jedidiah, ma familleMes autres visages: Melbren de Séverac | | | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | | | | La Cour des Miracles Agathe de Vigdir Messages : 3857 J'ai : 19 ans Je suis : morte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la cour des Miracles et Mélusine de Sylvamir.Mes autres visages: Astarté des Sables • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | | | | | | | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | | | | La Cour des Miracles Agathe de Vigdir Messages : 3857 J'ai : 19 ans Je suis : morte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la cour des Miracles et Mélusine de Sylvamir.Mes autres visages: Astarté des Sables • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Gabrielle de la Volte Lun 26 Juin 2017 - 20:49 | |
| 1015 mots de background environ, mais ce n'est pas joli ni poétique et je me grogne dessus pour ça. Mais ça avance! J'aurais éventuellement besoin de suggestions pour délisser son caractère. Je suis ouverte aux suggestions, tous! Merci de me recentrer |
| | | Les Mages Gabrielle de Faërie Messages : 1665 J'ai : 29 ans Je suis : Princesse impériale, mage du Printemps ; baronne du Ru-d'Argent Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Faërie et son peupleMes autres visages: Astarté des Sables • Agathe Martel • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Gabrielle de la Volte Jeu 29 Juin 2017 - 15:11 | |
| Gabrielle de la Volte et Lionel de Rivepierre Le Façonneur de Rêves
ou La jeune femme à la perle 5 juillet 1002 Il n’était aucunement question d’un rendez-vous galant. Du moins, Gabrielle tentait de s’en convaincre depuis désormais.ais deux jours afin d’apaiser la nervosité qui s’emparait de son malheureux petit coeur. Elle ne recevait pas seulement le Comte de Rivepierre, ni le Capitaine du vol d’Outrevent, ni même l’ami fidèle du Duc Liam, non. De tous ces titres, elle ne retenait que Lionel, le prétendant. Le Façonneur de rêves. Le Donneur de vivenef. Il l’avait surprise par sa volonté à entrer dans cette danse effrénée. Sa toute jeune suivante n’avait de cesse de lui décrire les dernières rumeurs et murmures concernant cet imprévisible chevaucheur aux bouclettes réputées. Tous étaient intrigués d’un pareil parti; plusieurs rêvaient pour elle ces présents d’exception et quelques rares et étranges oiseaux chantaient qu’il cachait là quelque chose de tragique. Elle secouait la tête, les yeux au ciel et le sourire amusé, bien que quelque part au fond d’elle, elle se demandait si une maladie fulgurante ne le pressait pas d’avoir une soudaine descendance. Lionel et Gabrielle. Non, non… La petite princesse souriait, mutine, pour mieux corriger sa demoiselle de compagnie. Gabrielle et Lionel. Peut-être.
Il avait annoncé sa venue avec mille courtoisie et civilités qui la charmaient tout autant qu’elles l’amusaient. Deux enfants timides et maladroits, dissimulés derrière les règles de l’amour courtois, voilà ce qu’ils étaient. Ils s’entêtaient à jouer le jeu de l’amour afin d’en simuler les prémices fragiles d’un sentiment naissant qu’ils savaient pourtant faux. Mariage de raison. Mais après chacune de leur rencontre, toujours trop brèves, toujours trop loin d’un semblant d’intimité, ils se promettaient des retrouvailles prochaines. Il n’avait jamais manqué à sa parole, enfant de l’honneur.
On avait rehaussé son interminable chevelure en un chignon complexe et stylisé afin qu’elle ne souffre pas trop de la chaleur accablante. Gabrielle souffrait atrocement. Comment se faisait-il que malgré sa vie entière en Cibella, elle ne soit aucunement en mesure de s’habituer à la chaleur étouffante de l’été ou encore à la morsure de l’hiver? Il lui semblait que Gaëtane, elle, supportait mieux… Son invité serait sans doute mal à l’aise de cette chaleur, tout autant que de ses robes légères qu’elle portait souvent pour supporter la belle saison. Une robe décente, voilà ce qu’elle allait porter pour lui, en ce fameux jour de leur rencontre. Une robe décente en pleine vague de chaleur. Voyez combien votre présence m’est importante, Lionel.
Elle avait trouvé refuge dans ses jardins; il aurait été inconvenant de le recevoir dans le petit ou le grand salon avec une si jolie journée! Ici, comme partout en Cibella, la nature se pliait aux exigences et caprices de l’homme. Les arbres très haut semblaient n’être présents que pour magnifier le paysage ou encore apporter des spectres d’ombre sur les quelques bancs dispersés, la fontaine était disposée précisément au centre d’un jeu de symétrie de haies et de fleurs, les plantes et arbustes avaient sans doute été choisis avec soin pour que leurs couleurs s’harmonisent. C’était un joli jardin, et, en son centre, sous un pavillon élancé, Gabrielle y patientait. Non loin, un élémentaire de vent tourbillonnait. Elle avait cédé. Chaleur accablante n’allait certainement pas la faire recevoir en nage l’un de ses prétendants…! Elle ne survivrait pas à un regard moqueur, si peu assurée qu’elle était.
La Cibellane se redressa à son approche sous le bruissement léger des volants de sa robe de soie, lorsqu’on l'introduisit auprès d’elle. Après s’être inclinée légèrement devant lui, elle fit un signe discret de la main pour presser le départ sa suivante qui traînait un peu trop le pas. Sans doute souhaitait-elle capter quelques éclats de cette conversation à venir. Une lueur d’amusement dans les yeux, Gabrielle les fit gros tout en trahissant son attachement profond pour la jeunette. Cette dernière inclina le visage pour cacher son sourire puis fuya à petits pas pressés. Enfin..! Enfin, elle posa son regard céruléen sur lui, sur ce soudain prétendant, sur le Façonneur de rêves, et lui offrit un sourire des plus charmants ainsi que sa main à baiser.
- Votre voyage fut sans encombre, j’ose l’espérer? Me voilà bien chagrine, moi qui espérais douceur et fraîcheur pour notre rendez-vous.
Devait-elle glisser sa main à son bras? Oui. Non… Oui. Elle eut une pensée pour la discrétion légendaire des Outreventois, quant à ce genre de délicatesse, alors que son instinct tout entier lui intimait de le faire, de ne pas trahir ses sentiments et ses envies. À force d'hésitation, les quelques secondes passèrent. Le moment s’étiola. Elle regretta. Elle aurait dû..!
- Une amie a eu la délicatesse de nous rafraîchir de quelques sorbets lagrans. Peut-être préfériez-vous un peu de vin, Lionel?
Malgré ses doutes et ses indécisions, elle était sincèrement heureuse de le voir là, devant elle. Le visage levé vers lui - si grand… Si grand! - elle lui offrit un nouveau sourire empreint de sincérité. D’un geste de la main, Gabrielle lui proposa de prendre place autour de la table où deux chaises voisines les attendaient. Au moins, elle n’aurait pas à hésiter sur le choix des sièges, ayant préalablement réglé ce petit problème logistique.
Dernière édition par Gabrielle de la Volte le Lun 10 Juil 2017 - 3:21, édité 1 fois |
| | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | Sujet: Re: Gabrielle de la Volte Dim 2 Juil 2017 - 20:47 | |
| Coucou ! Je m’occupe de ta fiche Il y a deux-trois détails à modifier. 1/ INFOS GÉNÉRALES- Gabrielle est baronne du Ru d’Argent, le domaine s’appelle « le Ru d’Argent ». - Peux-tu relire la partie allégeance ? Il y a des fautes et une phrase cheloue. 2/ HISTOIRE- La famille de Marjolaine ne fraie pas avec la noblesse en dehors de Lagrance : leur magie du Sang les identifie clairement comme des cibles à abattre, et Marjolaine n’a donc pas côtoyé la princesse de Cibella, elle ne sortait pas dans le monde ! Il faut bien prendre conscience de l’ampleur de la haine portée à ces mages-là, surtout dans le duché de la Magie. Je suis désolée, il va falloir revoir ce point et dater leur amitié plus tardivement, après le mariage de Marjolaine par exemple. - Tu as placé sa puberté tardivement, du coup ça lui enlève bien trois ans de voyage pour découvrir Arven et enregistrer des destinations de portails, tiens-en bien compte. ^^ - Myrrhis ? Je préfère que tu nous demandes avant d’inventer un nom pour les familles des PV ^^ Celui-là n’est pas lagran, c’est effectivement un nom de fleur mais en latin, or en Lagrance les noms sont francophones =) - « au Ru d’Argent », donc. - Tu n’as pas mentionné la trame alternée, peux-tu ajouter un paragraphe dessus ? Pour le reste c’est bon, il reste quelques petites fautes que tu corrigeras facilement avec une petite relecture ! Nous sommes disponibles si tu as des questions |
| | | La Cour des Miracles Agathe de Vigdir Messages : 3857 J'ai : 19 ans Je suis : morte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la cour des Miracles et Mélusine de Sylvamir.Mes autres visages: Astarté des Sables • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Gabrielle de la Volte Dim 2 Juil 2017 - 21:05 | |
| Coucou Je prends bien note des modifications à apporter! Je vais refaire l'histoire, il risque d'y avoir un petit délai, du coup. Mais ça m'apporte tout un lot de questions. Je repasserai probablement dans la section appropriée afin de parler de la magie du sang. Je voulais juste préciser que je n'ai pas pris sur moi d'inventer un nom, mais j'ai bien demandé à la principale concernée. Je n'aurais jamais inventé pour une autre. C'est pas dans le genre de la maison. Merci pour la correction! |
| | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | | | | Les Mages Gabrielle de Faërie Messages : 1665 J'ai : 29 ans Je suis : Princesse impériale, mage du Printemps ; baronne du Ru-d'Argent Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Faërie et son peupleMes autres visages: Astarté des Sables • Agathe Martel • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Gabrielle de la Volte Mar 11 Juil 2017 - 0:31 | |
| 1/ INFOS GÉNÉRALES - Gabrielle est baronne du Ru d’Argent, le domaine s’appelle « le Ru d’Argent ».Bien compris! J'ai modifié un peu partout et j'espère n'avoir rien oublié. - Peux-tu relire la partie allégeance ? Il y a des fautes et une phrase cheloue. J'ai mis ça court, mais ça résume, je pense bien. Pardon pour les fautes. 2/ HISTOIRE - La famille de Marjolaine ne fraie pas avec la noblesse en dehors de Lagrance : leur magie du Sang les identifie clairement comme des cibles à abattre, et Marjolaine n’a donc pas côtoyé la princesse de Cibella, elle ne sortait pas dans le monde ! Il faut bien prendre conscience de l’ampleur de la haine portée à ces mages-là, surtout dans le duché de la Magie. Je suis désolée, il va falloir revoir ce point et dater leur amitié plus tardivement, après le mariage de Marjolaine par exemple.J'ai retiré entièrement les sections concernant Marjolaine. Nous établirons notre lien en dehors du background. Il sera donc établi après le mariage, comme tu le proposes. - Tu as placé sa puberté tardivement, du coup ça lui enlève bien trois ans de voyage pour découvrir Arven et enregistrer des destinations de portails, tiens-en bien compte. ^^J'avais placé tardivement pour Marjolaine. Il n'y a pas trop de raison, du coup. J'ai modifié pour une puberté à 12 ans. - Myrrhis ? Je préfère que tu nous demandes avant d’inventer un nom pour les familles des PV ^^ Celui-là n’est pas lagran, c’est effectivement un nom de fleur mais en latin, or en Lagrance les noms sont francophones =) J'ai retiré Myrrhis de l'histoire et du RP. - « au Ru d’Argent », donc.Je pense avoir tout modifié. - Tu n’as pas mentionné la trame alternée, peux-tu ajouter un paragraphe dessus ? C'est bon! J'ai ajouté qu'elle était mariée à Castiel. Pauvrette. Quitter la Gorgone Méduse pour Donnie Darko. Pour le reste c’est bon, il reste quelques petites fautes que tu corrigeras facilement avec une petite relecture ! Nous sommes disponibles si tu as des questions J'ai tenté de corriger, j'espère que c'est plus lisible. Pardon pour ça! |
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