A Alfaë, le 10 janvier 1004
A l'attention de sa Majesté Anthim Erebor,
Sultan d'Erebor
Votre Altesse,
J’ai longtemps hésité à vous écrire ces quelques lignes, ne sachant guère quelles pourraient être les dispositions du sultanat d’Erebor à l’égard de Faërie.
Mais plusieurs mois se sont écoulés depuis votre indépendance et, force est de constater que nos relations ne se sont en rien dégradées, pour ma plus grande joie.
Cette nouvelle année signe pour moi la possibilité d’entrevoir un meilleur avenir pour le continent en son ensemble et pas uniquement l’empire que j’ai le privilège de servir. C’est pourquoi je souhaiterais discuter plus longuement des accords qui ont déjà été établis il y a quelques mois. Je ne veux en rien les annuler, bien au contraire, j’aimerais savoir s’il est possible de songer à renforcer ce qui pourrait être une alliance bénéfique pour chacun de nous.
Après tout, nous sommes voisins directs, il serait dommage de ne pas en tirer le meilleur parti, vous ne pensez pas ? Et ceci, sans prendre en considération le fait que les dieux semblent comme s’être détournés de nous. Si comme moi, tout ceci est source d’inquiétude pour vous, vous ne pourrez que partager mon sentiment de vouloir voir les hommes se rapprocher pour pallier l’absence de ceux qui nous guident habituellement.
En espérant que la raison puisse nous guider là où le chemin semble devenu trop sombre.
Gustave de Faërie
Empereur de Faërie
Baron de la Rive