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 Livre III • Lorgol

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Arven
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Message Sujet: Livre III • Lorgol   Livre III • Lorgol EmptyLun 28 Mar 2016 - 0:48




contes et légendes d'arven

Lorgol

livre iii



Préface


Merveilleuse ! Magnifique ! Enchanteresse ! Ô, magie d’un esprit adroit ; ô, éclat d’une âme savante !

Telle est Lorgol : divine, insaisissable, éphémère et éternelle, elle cristallise les rêves et les espoirs d’une génération à l’autre. Objet de convoitise, brandon de discorde, étendard de tolérance, symbole d’égalité, elle est le creuset qui nous permet d’en émerger grandis et transformés.

Je l’aime.

Yolande Harpelige, Fille des Ombres



Dernière édition par Arven le Sam 2 Déc 2017 - 15:02, édité 2 fois
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contes et légendes d'arven

Lorgol

Livre III • Lorgol








Le rêve et l'Ancre



Il était une fois un marin qui souhaitait par-dessus tout découvrir le fond des océans. Pourtant, jamais personne n'avait pu explorer ce que les profondeurs cachaient comme trésors. Alors, il prit contact avec les meilleurs savants présents à Lorgol. Il demanda maintes et maintes fois : « Cher savant, vous devez savoir. Pouvez-vous m'aider à apprivoiser l'océan ? A découvrir ses secrets et ses dangers ? » Seulement, à chaque fois, la réponse était la même : « Vous êtes fou, mon pauvre. Personne ne peut prétendre pénétrer dans le royaume de Messaïon en toute impunité. Vous êtes bien trop présomptueux. Votre seule récompense sera la mort. » A chaque fois, il repartait bredouille, le cœur lourd et serré que son rêve ne puisse aboutir.

Jusqu'à ce fameux jour de mai, où vint le trouver le savant le plus extravagant et fantasque de leurs temps. « Mon bon ami, l'on m'a narré vos ambitions. Nombreux sont ceux qui vous pensent dérangé. Nombreux sont ceux qui vous ont moqué. Mais n'ayez crainte, j'ai quelques idées qui pourraient peut-être aider à accomplir votre rêve. »

A partir de ce jour-là, les deux hommes travaillèrent sans relâche pour mettre sur pied un procédé qui leur permettrait d'arriver à leurs fins. Le Marin était joie et enthousiasme. Enfin quelqu'un qui le prenait au sérieux ! Par la suite, si nombreux furent les échecs, jamais il ne désespéra, jamais il ne baissa les bras, car le Savant extravagant était là pour lui redonner courage et pour lui insuffler sa folie novatrice.

Des années passèrent et la paire ne fut considérée autrement que comme folle à lier. Cependant, les deux hommes, eux, savaient qu'à mesure, ils approchaient du but ; alors, ils redoublaient d’efforts, encore et toujours. Tant et si bien qu'ils manquèrent un jour d'y laisser la vie : une expérimentation tourna mal. Pourtant, par un miracle qu'ils ne s'expliquèrent pas, ils y survécurent. Les mois de convalescence furent longs et le Savant y perdit l'usage d'un œil. Les mois de convalescence furent pénibles et le Marin y perdit une oreille ainsi que l'audition de ce côté-là.
Une fois remis sur pied, ils reprirent leur folle aventure, juste un peu amochés.

Un charpentier aux capacités sans égales, doté de magie, mais au caractère renfrogné, eut vent de leurs péripéties et décida qu'il voulait en être. Les deux compères l'accueillirent avec grand joie et les recherches reprirent de plus belle. Là encore, ils travaillèrent avec acharnement, l'apport des connaissances du Charpentier plus qu'utile.

Puis vint le jour. LE jour. Le jour où ils étaient prêts. Le jour où leurs travaux portaient enfin leurs fruits. Ils embarquèrent avec leur matériel sur une vivenef, la Galante, dotée d'une figure de proue à l'esprit aussi novateur que le leur. Tous ensemble, ils rejoignirent l'océan et ses reflets, l'océan et ses secrets, l'océan et ses beautés.

La traversée fut longue. Longue au point que leur peau avait pris une teinte bronzée. Longue au point que leurs cheveux et barbes avaient largement poussé. Ils se disaient : ‘Les secrets de l'océan, jamais nous ne les trouverons près des côtes. Jamais les terres n'accepteraient de tels trésors sans les jalouser, sans les convoiter. Ils doivent être bien cachés, au loin, dans les entrailles de Messaïon.
Alors, après des semaines de traversée, après une bonne dizaine de jours à ne croiser aucun navire, le voyage prit fin. Ils se préparèrent avec une minutie infinie. Ils avaient récité le plan des centaines de fois. Chacun connaissait son rôle sur le bout des doigts. Tout était calculé et fin prêt.

Le Marin s'installa sur le rebord du navire. Le Charpentier plaça l'invention sur sa tête. Le Savant régla le machine qui n'avait de sens que pour lui. Un cube, plus grand que la tête, scellé comme jamais rien n'avait été scellé. Une vitre pour voir les merveilles qui s'offriraient aux yeux. Une réserve d'air qui arriverait en continu. Du bois enchanté, des boyaux séchés et renforcés infiniment longs et une bravoure sans nom seraient la clé du succès. Le Marin, protégé par le cube, lui-même relié à la machine à air grâce aux boyaux, s'enfonça dans l'eau.

Pour la première fois, il eut la certitude qu'il allait toucher du doigt son rêve. Sa descente fut lente, sécurisée, assurée par les pierres accrochées à sa ceinture. Et, après la lumière avoisinant la surface, vint l'obscurité progressive des profondeurs. Fourni en oxygène, trop émerveillé pour s'inquiéter, le Marin continua sereinement sa descente. Il la continua jusqu'à ce que la pression sur son corps grandisse. Jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rien distinguer, pas même le simple bout de son nez.

Soudain, au loin, une tache apparut. Ténue, blanche, scintillante. Il pensa d’abord la rêver. Seulement, elle grandit. Elle grandit jusqu'à ce qu'il comprenne que quelque chose s'avançait  vers lui, lentement, sinueusement. Il se dit : ‘Est-ce là ma chance ? Celle de rencontrer les habitants des fonds marins ?’ L'enthousiasme l'envahit, au point qu'il manqua quelques inspirations. Il dut se forcer au calme et, déjà, la créature était suffisamment proche pour qu'il en distingue les traits.

Elle ne ressemblait en rien à ce qu'il avait vu dans les livres qui remplissaient les bibliothèques de son grand-père. Une tête étrange : des yeux étirés, une bouche plus grande, un nez inexistant, des branchies. Le reste de son corps n'avait presque rien d’humain : il avait deux bras, mais au niveau de son ventre commençaient de longs tentacules qu'il n'avait jusque-là rencontrés que chez les méduses du sud, bien plus fines. Ceux-là étaient tellement plus longs, tellement plus épais, tellement plus nombreux qu'il avait du mal à les suivre des yeux. Ils semblaient apparaître à un endroit, disparaître, pour réapparaître à un autre. Et que dire de cette boule de lumière qui scintillait sous sa peau, là, à la naissance de sa gorge ?

Soudain, le Marin prit peur. Peur comme jamais il n'avait eu de sa vie.
A raison, car, bien vite, une voix résonna dans son esprit, tonitruante, impérieuse, paralysante : « Tu n'appartiens pas à ces eaux, étranger. Qui es-tu pour oser troubler leur quiétude ? » Le Marin voulut parler ; il voulut lui expliquer à quel point il avait peur, à quel point il ne lui voulait aucun mal, à quel point il éprouvait pour cet être un immense respect. Seulement, l'air commença à se faire rare sans qu'il ne comprenne pourquoi. Les boyaux étaient scellés, aucune goutte ne pénétrait son cube enchanté. Il respirait pourtant de plus en plus difficilement.

La créature l'observa sans un mot. Elle le jaugea pendant que lui tentait désespérément de trouver de l'air, pendant qu'il tentait de tirer sur les boyaux, dans un geste vain et inutile. Puis, elle s'approcha jusqu'à ce que son nez soit près de la paroi. La curiosité naquit dans son regard, la perplexité aussi. Comme si elle se cherchait la raison de toute cette agitation. Le Marin écarquilla de grands yeux en portant une main à sa gorge. « L'air. Resp-pirer. » L'être haussa les sourcils et apposa sa main sur le torse de l'homme. Ce dernier se soulevait frénétiquement à la recherche de la moindre minuscule portion d'air, qu'il finit par ne plus trouver.

La voix résonna une nouvelle fois dans l'esprit du marin, qui commençait à voir trouble : « Ta quête de territoires inconnus aura été ta perte, créature. Voilà ta récompense. Puisses-tu reposer en paix dans le royaume de Messaïon le tout puissant. »

Sur la Galante, la panique était reine. Les boyaux s'étaient détachés. La longueur n'avait pas été suffisante. Comment avaient-ils pu penser que l'océan n'était pas infini ? Voilà la pensée qui résonnait dans leur tête. Le Savant ne savait que faire ; le Charpentier décida de plonger pour tenter de repêcher le Marin, futilement. Il revint bredouille, incapable qu'il était de plonger trop profondément. De toute façon, les pierres auraient empêché le Marin de remonter suffisamment rapidement.
Après plusieurs heures, alors que le soleil s'était couché, les deux compères durent se rendre à l'évidence : plus jamais ils ne reverraient leur ami marin, dont les rêves avaient été aussi fous que fabuleux. La Galante reprit donc son chemin le lendemain, en proie au deuil et à la morosité.

Ce ne fut que bien des années plus tard qu'une rumeur naquit : celle de l'homme aux ambitions folles qui avait dompté les fonds marins et qui était revenu à la vie mi-poisson, mi-humain. L’on raconta qu’il avait été touché par la grâce de Messaïon et qu'il avait su attendrir le maître des lieux par ses rêves démesurés et son obstination.

Son mythe fut chanté dans les îles ; son destin fut narré sur le grand territoire.
Il trônait désormais à la droite du souverain, le cœur de l'Ancre entre ses mains.



Fondation de Lorgol



Un morceau de paille coincé dans le pli de ses lèvres, il observait, la mine passablement sceptique, les allées et venues, les chariots qui se succédaient les uns après les autres et qui commençaient à créer un sillon devant chez lui. Pour un peu, ça allait devenir une vraie route s’ils continuaient à ce train-là. Il plissa des yeux, songeant que l’herbe n’allait plus repousser et qu’il devrait envoyer ses bestiaux paitre ailleurs, quand une ombre dans le ciel capta son attention. « Rosie ! Viens donc voir ça ! J’pensions point voir un jour un tel bestiau ! » Parce que oui, c’était un dragon qui venait tout juste de survoler sa minuscule fermette. Et voilà qu’il en arrivait un autre. Et encore un autre. Peut-être bien qu’ils allaient finir par les remarquer et par les dévorer. Mais non, tous semblaient bien trop occupés pour ça. Sa femme laissa souffler, d’une voix timide. « Y vont pas manger les bêtes au moins ces gros machins ? » Voilà que, pour une fois, elle posait une question intelligente. Comme quoi, il aurait vraiment tout vu aujourd’hui. Et il pourrait probablement mourir en paix après ça. Mais il ne comptait pas lui donner raison, pas après toutes ces années à s’échiner à lui donner tort. « Mais non Rosie, soisse pas si stupide ! J’pensions qui s’dirigent sur l’domaine du vieux François qu’a cané v’la queques s’maines. S’battent ptet pour l’terrain. Faut dire qu’on y faisait pousser d’sacrés tomates. »

Si la mort du vieux François ne l’avait pas vraiment affecté, après tout, il était surprenant de voir à quel point les vieux pouvaient être encore plus pingres que lui, il était tout de même curieux de voir qui finirait par s’installer dans le coin, vu qu’il était resté sans héritier. Après tout, ses terres jouxtaient les siennes, quand bien même son petit lopin faisait pâle figure en comparaison des dizaines, des centaines de lieues même qu’il possédait. Pourtant, il avait essayé de lui racheter sa fermette sans succès durant toutes ces années. Parce qu’il l’empêchait de s’étendre au-delà. Mais il était hors de question de lui céder. Même la guerre n’avait pas réussi à le déloger de là, alors que les combats avaient fait rage non loin. Alors ce n’était pas un vieux riche qui allait lui apprendre la vie. Pour autant, il avait fini par s’habituer à sa présence et les choses allaient changer.

Fronçant les sourcils, il finit par prendre une décision. « Va m’ramener le bourricot la Rosie. J’devions aller voir l’nouveau voisin ! » Elle soupira mais ne pipa mot, le connaissant suffisamment, après toutes ces années, pour ne pas chercher à discuter, surtout lorsqu’il faisait cette tête. Et, en moins de temps qu’il ne faut pour faire le Bretzel, même s’il n’avait jamais lui-même essayé cette folie, voilà qu’il chevauchait, ignorant royalement les sourires quelques peu narquois qui se posaient sur lui lorsque les caravanes le doublaient. Il faut dire que le bourricot n’était plus, comme son cavalier, de la première fraicheur. Et il arriva tout juste avant la nuit.

Pour se figer complètement, bouche bée, devant le spectacle qu’il avait devant lui. « Nom d'une Vivenef à roulettes ! J’l’avions point vu venir ! » Parce que des chariots, il y en avait des tas. Bien plus que tous ceux qu’il serait capable de compter. Et pourtant, il avait appris à l’école. Il y a longtemps certes, mais il était encore capable de compter son cheptel sans hésiter. Et puis des dragons qui se posaient çà et là. Et des griffons, qui restaient tout de même à bonne distance. Les gens s’agitaient, parlaient, beaucoup riaient comme s’il se passait quelque chose de grand, d’important. Et tous semblaient converger en direction de la côte, là où le vieux François avait construit une espèce de petit port avec trois planches et un peu d’huile de coude. Intrigué, notre camarade se rapprocha, tirant le bourricot par la bride, le dit-animal étant tout de même fort occupé à regarder les dragons avec une terreur non feinte. Sauf que, la maison du vieux François, elle avait disparu. Paf, comme si elle n’avait jamais existé !

Et voilà qu’un jeune homme, qui devait encore avoir du lait qui lui sortait du nez si on appuyait dessus, se planta devant lui, le regard brillant. Enfin, l’œil brillant plutôt. En y regardant de plus près, il lui en manquait un. Mais il était tellement heureux et souriant que le paysan le fixa, curieux, se crispant lorsqu’il le serra dans ses bras. « Tu te rends compte, le vieux, de ce moment historique ! De tout ce que ça représente ! Ils vont poser la première pierre ! Ils ne sont pas tous morts en vain ! Nous n’avons pas tout perdu en vain ! » Se débattant autant que possible pour échapper à son emprise, le paysan souffla, remettant en place son chapeau rond qu’il avait emporté avec lui pour l’occasion, pour être aussi élégant que possible. « Ohla mon gars, de quoi qu’tu me causes ! J’avions rien compris moé ! » Le visage du jeune homme s’illumina de plus belle, comme quoi tout était possible. « La guerre est finie ! Le traité a été signé ! Et aujourd’hui, ils vont poser la première pierre de la grande ville ! » Il regarda le jeune soldat, puisqu’il avait enfin fini par reconnaitre ce qui semblait être un uniforme en piteux état, ses sourcils broussailleux encore plus froncés que l’instant d’avant. « La guerre ? Finie ? M’raconte point d’sottises p'tiot ! Comment qu’tu veux qu’une guerre qu’a duré aussi longtemps s’finisse d’un coup blam ! » Et pourtant, à entendre les gens autour d’eux qui ne cessaient de se diriger au nord de leur position, c’était bien ce qui s’était passé. Alors, forcément, il les suivit, accompagné du jeune soldat qui pleurait à côté de lui. Quelle honte c’était tout de même, de voir un homme pleurer. Même chez les paysans comme lui ça n’arrivait jamais.

Ils arrivèrent suffisamment près pour voir un homme perché sur une estrade qui semblait gesticuler dans tous les sens. Notre ami secoua la tête, surpris de ne pas le voir tomber, ratant ainsi une grande partie de son discours tant il était loin et peu attentif. Et pourtant, quelques bribes finirent tout de même par parvenir jusqu’à lui et son ouïe défaillante, malgré ce qu’il ne cesser d’affirmer tous les jours. D'autant que, si c'était pour écouter la Rosie, autant devenir sourd pour de bon. « … et nous le remercions pour cela. Mes amis, c’est un grand jour que celui-là ! Et c’est avec fierté que je vais poser la première pierre des remparts de notre ville. De cette grande cité dont les tours brilleront jusqu’à l’horizon ! Cette cité que chacun admirera et que nous construirons ensemble, en oubliant nos différends, nos différences et tout ce que cela a pu engendrer. » Il le vit sauter à pieds joints dans la terre, songeant que le vieux François n’aurait pas apprécié de voir son potager traité de la sorte, pour sûr. Affligeant, tout ceci était affligeant. Et voilà que la femme non loin de lui éclatait en sanglots à son tour. Se focalisant sur le jeune homme étrange, le paysan arqua un sourcil en le voyant se saisir d’une grosse pierre pour la déplacer quelques mètres plus loin… sous les applaudissements fournis de la foule tout autour de lui. « Mes amis ! Bienvenue à Lorgol ! »

Le paysan laissa alors filer, mâchouillant une brindille qu’il avait trouvée non loin et son chapeau tellement en arrière qu’il était prêt à tomber à la première bourrasque. « Et bah là, pour sûr, j’pourrions mourir cte jour. J’avions tout vu ou presqu’ ! » Mais, fort heureusement, cela n’arriva pas. Et il rentra chez lui pour tout raconter à sa Rosie qui, comme de bien entendu, ne crut pas un mot de ce qu’il lui dit et se contenta, les jours et les semaines suivantes, de pester contre tous ces étrangers qui semblaient venir élire domicile si près de chez eux. C’était vraiment à croire que tout se perdait pour de bon. Difficile d’imaginer que, quelques mois plus tard, ils verraient tous les deux pousser une Académie comme pousse la mauvaise herbe dans le pré juste en face de chez eux. Comme quoi, finalement, ils étaient encore loin d’avoir tout vu. Vraiment loin.



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