[ANIMATION • En Attendant la MàJ #1] Au cœur du labyrinthe

Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.

En Attendant la MàJ #1

Alméide d'Erebor & Mélusine de Séverac

Au cœur du labyrinthe

Ah, Sombreciel ! Ses lacs, ses forêts, ses liqueurs, ses drogues... et ses labyrinthes. Ce sont toutes les beautés de son duché natal que la marquise de Sinsarelle souhaite faire découvrir à son amie, Alméide, de passage de l'autre côté de la frontière. Et songeant que ce serait divertissant, elle a entraîné la princesse dans un labyrinthe tout proche... sans se munir du plan de sortie ! Au loin, le soleil descend doucement, il serait plus que temps de sortir de là. Mais ne s'échappe pas d'un labyrinthe cielsombrois qui veut...

consignes

• Chaque RP doit faire 250 mots maximum ! Indiquez le nombre de mots entre balises spoiler à la fin de votre message.

• Vous avez une semaine pile à partir de maintenant pour clôturer ce RP !

• Choisissez entre vous qui commence.

• Improvisez ! Le Destin vous laisse libres de décrire les environs, les circonstances, la date de ce RP. Pensez simplement à l'ajouter à la chronologie ! Vous posterez le formulaire d'ouverture avant le premier RP.

• Le Destin est à portée de MP si vous êtes coincés. Vous pouvez l'appeler : il viendra vous donner un coup de pouce.

Top ! C'est parti !

Livre I, Chapitre 1

Mélusine de Séverac & Alméïde d'Erebor

Au cœur du labyrinthe

On est pas déjà passé par là ?

• Date : 20 décembre 1000
• Statut du RP : Privé // terminé
• Résumé : Alméïde se rend en Sombreciel pour rendre visite à son amie de longue date, Mélusine. Celle-ci désire lui montrer tout ce qu'elle peut de ce merveilleux duché avant son retour en Erebor, y compris ces incroyables labyrinthes dont on vante tant l'ingéniosité. Peut-être auraient-elles dû semer des petits cailloux sur leur chemin, non ?

Qu'elles sont belles ces haies. Et grandes. Et ô combien mortellement semblables les unes des autres ! L'idée de visiter le labyrinthe a agréablement surpris la princesse du désert, encore novice dans ce domaine et en mal d'aventures palpitantes. Les journées au palais sont sereines et tout à fait convenables ainsi pour la jeune médecin, mais son esprit un peu romantique et bien souvent vif, rêve à ces épopées qu'on lui contait parfois quand elle était jeune. À ces histoires qu'Anthim connaît sur le bout des doigts et qu'il partage avec elle d'un air enjoué. Alméïde n'est certainement pas femme à fuir sur son cheval à la rencontre d'un amant maudit ou à brandir l'épée contre un dragon ou quelque mage puissant. Un labyrinthe semble plus à son niveau. Et son amie cielsombroise doit certainement y crapahuter depuis son plus jeune âge, elle ne risque donc rien !

Mais la visite a pourtant l'air de se prolonger. La princesse du désert marche aux côtés de Mélusine depuis un certain temps désormais et, si elle apprécie les balades, elle n'est pas vraiment à l'aise avec les endroits confinés ou fermés. Les haies qui la dominent de toute leur taille, l'impression de tourner en rond, ça l'oppresse et elle fait de son mieux pour repousser cette sensation. Au moins jusqu'à ce que le ciel se pare de teintes rougeoyantes et que l'atmosphère plus froide et humide de Sombreciel ne l'étreigne.

« Mélusine, es-tu sûre que c'est par là ? »

Spoiler:

Je n’ai pas voulu l’inquiéter.
Cela fait bien une heure que je m’interroge, de plus en plus sombrement : je connais ce labyrinthe comme ma poche, j’y ai cavalé pendant des heures dans mon enfance, et les choses ont l’air… différentes. Je pourrais parcourir ces chemins les yeux fermés, et c’est presque ce que j’ai fait dans la première partie de notre balade, jusqu’au pique-nique assises près de la fontaine au centre du parcours, mais…

Mais, je serais prête à en jurer : quelque chose a changé. J’en mettrais ma main à couper. Ce passage, là : il n’a jamais existé, je me souviens avoir fini par creuser légèrement le mur végétal à force de m’y appuyer de la main lors de mes visites successives. Jamais, et pourtant… Un peu perplexe, j’entraîne Alméïde plus loin d’un sourire et d’un geste de la main, sans vraiment répondre à sa question. Je suis sûre de moi, Mémé, oui : j’ai presque grandi ici, jouant pendant des heures pour tromper la vigilance de la nuée de serviteurs attachée à chacun de mes pas. Nous tournons deux coins, et là… La dépression dans le mur. Sur toute la hauteur, au fur et à mesure que l’enfant grandit, c’est… Ma parole. C’est le mur que je cherchais tout à l’heure.

Plus de toute possible, cette fois. Croisant les bras, pas vraiment inquiète mais passablement contrariée, je me tourne vers mon amie, les sourcils froncés. « Les murs ont bougé. »

Les murs ont bougé. Comment ça, les murs ont bougé ? C'est normal ça ? Ils ont développé des petits pieds et se sont mis à déambuler à travers le labyrinthe pour faire comme les visiteurs curieux qui les parcourent de long en large jour après jour ? Alméïde reste perplexe et fixe le mur en face d'elle d'un regard intense comme si ça pouvait provoquer une réaction. Mais non, rien. Pas le moindre mouvement. Pas même un tressaillement. Pas même le frôlement du vent. La princesse s'interroge et s'inquiète. Comment vont-elles bien pouvoir se sortir de là si le chemin emprunté se modifie à chacun de leur pas ? Hésitante, elle demande : « Vous enchantez vos labyrinthes en Sombreciel ? » Quelle drôle d'idée, se retient-elle d'ajouter. Calme, malgré l'appréhension qui croît en elle, elle examine les alentours et cherche une solution à la difficulté qui se présente sous leurs yeux. Elle espère pourtant la trouver très rapidement car l'idée de rester ainsi coincée ici l'inquiète. Plus que ça, elle l'angoisse. Ses yeux se relèvent alors et observent le ciel qui se pare de teintes orangées. Une idée traverse soudain son esprit. « Dans quelle direction se trouve la sortie ? » Elle pose sur Mélusine un regard sérieux avant de réaliser l'absurdité de cette formulation. Elle reprend, l'air peu assuré : « Je veux dire, sommes-nous rentrées par le nord ? Je ne m'en souviens plus. »

Spoiler:

En attendant la MàJ
Au cœur du labyrinthe
Alméïde & Mélusine • 20/12/1000

Je l’aime, cet endroit. J’y ai passé des heures heureuses de mon enfance, à courir avec Joséphine et Mélisende, à pique-niquer, à me promener avec Castiel et Melbren – plus motivés, il faut bien l’avouer, par la perspective de creuser des trous dans les parois végétales que par celle d’arpenter tranquillement les allées. J’aime ce labyrinthe ; mais jamais encore je ne m’y étais sentie tant oppressée. « Nous sommes ibéens, Mémé, nous n’enchantons pas nos lieux de promenade… »

Mon sens de l’orientation est excellent, j’ai toujours su trouver mon chemin, qu’il s’agisse du dédale des tours de la Ville Basse à Lorgol ou de l’étendue considérable des pièces du manoir familial à Séverac. Mais là – comment m’y retrouver quand les chemins se modifient après notre passage ? « Nous sommes entrées par le Nord, oui – mais si les parois ont bougé, l’entrée a pu se déplacer aussi. » Je m’arrête, la retenant par le bras. Jetant un œil par-dessus mon épaule, je dresse l’index, attirant son attention. « Là. Tu entends ? » Un bruit de raclement végétal au loin, un frémissement qui se diffuse jusqu’à nous : des signes de mouvement, et mes nerfs se tendent. « Ça se déplace sur notre chemin. Avant, et après. Nous n’avons aucune chance de nous repérer : celui qui est aux commandes du labyrinthe, qui que ce soit, peut nous faire tourner en rond indéfiniment. »

Les doigts toujours sur son poignet, j’attrape sa main. « Ca va aller, Mémé. »

Spoiler:

Les Ibéens n'enchantent pas leurs lieux de promenade. Bien sûr, où a-t-elle la tête ? Et pourtant, cette idée reste bien ancrée en elle et ne veut pas la lâcher. La magie la fascine mais elle lui fait peur également, d'une certaine manière. Inconnue, incompréhensible pour son esprit plus scientifique, plus cartésien. Et si un mage était venu jusqu'ici et s'amusait à les faire tourner en rond ? Non, cette idée est absurde. C'est l'angoisse qui éveille ses doutes et elle fait de son mieux pour les chasser. Et puis, elle fait confiance à Mélusine.

Celle-ci l'incite à s'arrêter et lui demande de tendre l'oreille. Alméïde entend oui et des frissons lui parcourent l'échine, la faisant frissonner d'effroi. Même s'il ne s'agit pas de magie, ce bruit a quelque chose d'inquiétant. C'est sa main dans la sienne qui parvient à l'apaiser un instant et la princesse lui adresse un sourire timide. « D'accord, je te fais confiance. Par où on va alors ? » demande-t-elle, une pointe d'appréhension dans la voix. Toute cette histoire ne lui plaît guère. Surtout à la faveur de la nuit. Mais dès que son amie se remet en route, elle la suit sans broncher. « Mélusine ? Qui est aux commandes du labyrinthe ? » Un ami qui s'amuse de les voir tourner en rond ? Un idiot qui n'a rien de mieux à faire ? Ou une personne qui prend plaisir à les voir s'inquiéter et qui profite de leur malheur ?

Spoiler:

En attendant la MàJ
Au cœur du labyrinthe
Alméïde & Mélusine • 20/12/1000

Par où on va ? Je ne sais pas, Mémé. Je ne sais plus. Je ne reconnais plus les lieux : les mille tours et détours auxquels je suis habituée se heurtent à présent à un univers de murs et de parois que je ne connais pas. Si encore ils restaient fixes, je pourrais me tracer une carte mentale de l’endroit et nous aiguiller vers la sortie, mais non ! Ils se meuvent sans cesse, et cette évolution perpétuelle a détruit tous mes points de repère. Sans rien dire, je presse doucement sa main et l’entraîne à ma suite dans le dédale obscur, la gardant près de moi pour ne pas la perdre.

Qui, en vérité, oui ? Qui donc peut s’amuser ainsi à faire tourner en rond la princesse d’Erebor et la marquise de Sinsarelle ? L’inconscient n’a-t-il donc aucune notion des ennuis qui l’attendent lorsque nous serons parvenus à sortir ? « Je ne sais pas, mais je peux te dire une chose : Castiel lui fera regretter amèrement sa bêtise. » Doctement, j’opine du chef pour appuyer mes mots. Je ne doute pas que l’impudent coupable sera abondamment châtié pour sa témérité, mon cher frère ayant tendance parfois à se laisser emporter lorsqu’il est question de sa fratrie. Un sourire attendri s’esquisse sur mon visage, et je me remets en marche de plus belle, entraînant Alméïde à ma suite. « Viens, Mémé, on va essayer de se rapprocher de l’enceinte, ce sera plus simple pour trouver la sortie. »

Spoiler:

Castiel lui fera regretter sa bêtise ? Elle n'a certainement pas envie d'être à la place du malheureux qui a cru bon de leur faire cette blague de mauvais goût. Il peut certes être courtois et d'une bien agréable compagnie, mais elle le sait aussi capable de beaucoup d'inventivité quand il s'agit de mener la vie dure à une personne qu'il n'apprécie pas. Oui, en tant que demi-sœur d'Anthim, elle est plutôt bien placée pour le savoir. Mais à cet instant, elle se moque bien de savoir si le coupable sera puni ou non, elle désire juste trouver la sortie. Ces haies l'oppressent plus qu'elle n'ose l'avouer malgré la présence rassurante de Mélusine qu'elle suit à travers le dédale de végétation. Qui aurait cru que cette petite aventure se transformerait en moment d'angoisse ?

« La prochaine fois, tu peux me faire visiter un simple jardin ? On a sûrement moins de chance de se perdre dans un parterre de fleurs. » suggère-t-elle avec une pointe d'humour. La tension se fait encore ressentir dans sa voix mais elle s'efforce de la chasser. Elle se concentre plutôt sur l'idée qu'elles seront bientôt sorties de là. Jusqu'à ce qu'une haie se mette à se mouvoir juste devant elles, leur bloquant à nouveau le passage sans crier gare. « Ca commence à bien faire... » Elle lève les yeux, hésitante et pousse un soupir. « Tu crois qu'il est possible d'escalader la haie sinon ? » Oui, tout est bon pour sortir d'ici.

Spoiler:

En attendant la MàJ
Au cœur du labyrinthe
Alméïde & Mélusine • 20/12/1000

Un sourire amusé ourle mes lèvres tandis qu’elle proteste avec humour contre cette situation absurde. « La prochaine fois, je t’emmène chez moi, ma douce. A Séverac, au manoir de mon père, au milieu des vergers sous les cieux qui flamboient au crépuscule – je pense que tu aimerais Sombreciel à Séverac. Ma saison préférée, c’est les premiers jours de l’automne : les récoltes tardives animent les frondaisons, et nos jardins embaument la poire… » Perdue dans ma rêverie, je me reprends. Un sourire, un clin d’œil, et je passe le bras sur ses épaules. « Sinon, je t’emmène à Sinsarelle, mon fief erebien qui me vaut de compter parmi les plus riches sujettes de ton noble frère. Le roc est abrupt, mais mes jardins sont magnifiques, et mon palais tendu de voilures laisse entrer la brise sauvage du désert. Nous y serions bien, ma douce, pour profiter du printemps qui murmure, aux premiers jours d’avril. » L’invitation est lancée. L’avenir me dira si mon amie l’acceptera…

En attendant, nous avons d’autres préoccupations plus urgentes. Un morceau de haie obstiné vient se caler tranquillement devant nous, bouchant notre passage, et la moutarde commence à me monter au nez. Ni une, ni deux : ôtant en un geste fluide ma robe cielsombroise trop encombrante, j’entame l’escalade suggérée par la princesse, en jupons et corsage d’un rouge flamboyant. Une fois installée en équilibre précaire sur le sommet de la paroi végétale, je tends la main pour aider ma camarade à me rejoindre.

Spoiler:

Elle parvient sans peine à s'imaginer ces lieux à la signification bien particulière décrits par son amie, pourrait même, en fermant les yeux, sentir ces effluves de poire dont elle parle avec douceur. La princesse est conquise à ces quelques mots et cette invitation ne tombe certes pas dans l'oreille d'une sourde. Un sourire sincère reprend place sur ses lèvres, l'inquiétude s'efface brièvement de ses traits. « Je serai ravie de visiter les deux, avec grand plaisir. » Et cette simple perspective lui donne du baume au cœur. Ce n'est que de courte durée, car déjà, elles sont à nouveau arrêtées sur leur chemin.

Contre toute attente, Mélusine suit son conseil. La princesse la voit retirer ses vêtements encombrants avec surprise. Le corps humain n'a plus aucun secret pour le médecin en elle mais la jeune femme timide se voit rougir d'en apercevoir un sans y être préparée. Agile, son amie arrive au sommet de la haie et lui tend la main. Alméïde hésite ; elle n'est pas bien adroite et n'est pas rassurée. Ses vêtements sont néanmoins plus légers que ceux de son extravagante amie. Elle attrape alors la main tendue et s'y accroche. L'escalade est plus compliquée ; elle parvient au sommet avec des griffures le long des bras. En équilibre précaire, elle jette un regard autour d'elle. La vue est fabuleuse malgré la situation. Elle manque alors de basculer sur le côté et s'accroche au bras de Mélusine. Il s'agirait de ne pas se casser quelque chose.

Spoiler:

En attendant la MàJ
Au cœur du labyrinthe
Alméïde & Mélusine • 20/12/1000

D’une vigoureuse traction, j’aide Alméïde à escalader la paroi végétale, absolument pas gênée par la légèreté de ma tenue. Nous sommes en Sombreciel, par Mirta ! Les femmes vont voilées dans les rues, mais dans le privé les voiles tombent, et je suis seule avec ma chère amie. Qu’elle s’habitue donc : dans les salons huppés et les boudoirs du palais, la plupart sont bien plus dénudées que je ne le suis présentement. Tant de gêne m’étonne d’ailleurs, de la part d’un oiseau de harem : n’a-t-elle donc pas pour habitude de considérer le corps des femmes comme un bel objet ? Elle chancelle, en équilibre sur le sommet du mur, et je la rattrape d’une main ferme, la stabilisant de mes deux bras. Hum, elle est toute douce, Alméïde. Toute frêle et toute fragile… Et toute ronde aux endroits appropriés. Intéressant.

Classant cette information dans la catégorie des éléments anecdotiques mais dignes de futurs approfondissements, je me redresse prudemment. Le mur est suffisamment large pour marcher en faisant attention – et j’aide la petite princesse d’Erebor à se lever aussi. « Ne tombe pas. On va simplement marcher d’un mur à l’autre – l’entrée, c’est par-là. » Je tends le bras vers notre objectif, et me mets en marche avec mille précautions. « Ne te presse pas. Il ne manquerait plus que tu tombes et que tu te blesses : il y a eu des guerres entre Erebor et Sombreciel pour bien moins que ça. Sois prudente, ma princesse, d’accord ? »

Spoiler:

Elle est enfin stabilisée sur la haie, aidée par son amie qui la retient d'une poigne ferme. Mélusine semble un peu plus à l'aise qu'elle sur ce chemin inégal qu'elles se doivent d'emprunter afin de parvenir à leur destination qu'elle indique d'un mouvement du bras. Alméïde acquiesce, incertaine, mais la sortie lui semble cette fois-ci à portée de main. Il suffit d'espérer qu'aucun mur ne se mettra à bouger pendant qu'elles sont encore dessus et tout ira bien !

Elles se mettent alors en route et l'avertissement proféré parvient à faire apparaître un sourire sur ses traits bien trop déformés par l'inquiétude. « Je n'ai aucune intention de donner à mon frère un nouveau prétexte pour se comporter comme un enfant, ne t'en fais pas. » L'amusement de sa voix est palpable mais ne masque pas totalement l'inquiétude qui l'étreint encore. À l'horizon, les dernières lueurs du jour s'estompent lentement et elle veille à ne pas mettre son pied n'importe où, de peur de trébucher. Pourtant, les minutes passent et l'obscurité les gagne. « Mélusine ? Je... je ne vois pas bien devant moi... » D'une petite voix, elle cherche à être rassurée, même si elles sont bientôt au bout de leurs peines. La main tendue devant elle vers la silhouette de son amie, elle tâtonne, reconnaît le tissu sous ses doigts et s'empare timidement de sa main. Un peu plus loin derrière elles, le son caractéristique d'une haie qui se déplace leur parvient et la princesse resserre sa prise.

Spoiler:

En attendant la MàJ
Au cœur du labyrinthe
Alméïde & Mélusine • 20/12/1000

Elle a peur, ma tendre amie, je le sens dans la crispation de sa main dans la sienne, et je la comprends. Ce doit être angoissant pour ce bel oiseau de harem de se trouver ainsi jetée en pâture aux plaisanteries d’un idiot de Cielsombrois attardé, dans la nuit aux senteurs florales si différentes de l’air chaud du désert lorsque les lunes sont levées. « Je regrette que tu ne voies de Sombreciel que ces petits tracas. C’est un bel endroit, ma douce, tu sais ? Je t’emmènerai voir Séverac, un jour, c’est décidé. » Nous sommes arrivées près de l’entrée. Délicatement, je dégringole le long de la paroi de verdure, levant les yeux vers la princesse des dunes – la vue d’ici est fort réjouissante et je la garde contre moi quelques instants en l’aidant à descendre, appréciant son contact délicat, la finesse de sa taille, la rondeur de ses hanches, la senteur exotique de son parfum, la douceur de ses cheveux.

Pauvre petite princesse effarouchée. Je suis cielsombroise au cœur de mon être, tout autant que je suis erebienne, et si ces choses-là me semblent parfaitement normales, je gage que l’environnement clos du harem ducal ne l’a jamais préparée à se voir appréciée par une autre femme. « Viens me voir à Sinsarelle, quand tu le voudras, ma princesse. Je te montrerai une autre facette de Sombreciel. » J’ai murmuré à son oreille et y dépose un léger baiser avant de l’entraîner vers la sortie.

Un jour… Peut-être.

Spoiler:

» [ANIMATION • En Attendant la MàJ #1] En plein vol
» [ANIMATION • En Attendant la MàJ #1] La Salle à Disparaître
» [ANIMATION • En Attendant la MàJ #1] Ça va être tout noir...
» [ANIMATION • En Attendant la MàJ #1] Entre kilt et jupon
» “ En attendant un signe, un mot.”