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 L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine]

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La Noblesse
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Denys du Lierre-Réal
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J'ai : 34 ans
Je suis : le duc de Lagrance, marquis du Lierre-Réal

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Lagrance avant tout, à l'Ordre du Jugement et dans une moindre mesure à l'empire de Faërie
Mes autres visages: Hiémain ◊ Anthim ◊ Rackham ◊ Shahryar ◊ Nicolas
Message Sujet: Re: L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine]   L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine] - Page 2 EmptyVen 18 Aoû 2017 - 21:31

C’est sans surprise que le regard quelque peu malicieux qu'il lance à l’Outreventoise est ignoré avec superbe. Et il est loin de s’en émouvoir ou de s’en vexer. Etait-elle totalement indifférente à ses charmes ? En tout cas ceux qui faisaient habituellement et bien souvent tomber les femmes dans ses bras. D’autres choses pourtant attiraient bien la petite ménestrelle jusqu’à lui. Des choses qui faisaient désormais parties de lui mais qui lui étaient encore totalement inconnues. Et si n’aimait guère faire face à des choses qu’il ne pouvait comprendre et analyser, il ne pouvait nier, à cet instant, que la curiosité dépassait certainement la raison. Mais il n’était pas exempt de défaut et de faiblesse, le duc de Lagrance, n’en déplaise à certains qui le voyaient sans cœur et sans sentiments, incapable de réagir autrement que comme une machine de calcul et de rouerie. Alors oui, il souriait à Faustine avec taquinerie et peut-être pas totalement sans arrières pensées, mais il y avait aussi de la sincérité dans ce rictus mutin qu’il adressait à une femme qui l’intéressait au delà du physique.

Main dans la main, il ne sait pas trop ce qui était censé se passer. Silencieux, il observa à nouveau le visage sérieux et concentré de Faustine, percevant en lui quelques vagues sensations qu’il identifiait mal. S’il était tout aussi impliqué, il n’avait pas le pouvoir ni les connaissances d’agir sur une chose qui était passive en lui, qu’il ne pouvait contrôler pour l’instant. Ou peut-être jamais, après tout, il n’y avait aucune certitude dans la démarche. Quand la voix de la jeune femme vint rompre le silence imposé par l’exercice, il eut l’intense envie de la taquiner à nouveau, plus encore en constatant les rougeurs qui venaient s’emparer de ses joues. La proposition pouvait après tout paraître bien cavalière et il était rare qu’on lui demande une telle chose si cela n’impliquait pas certaines affaires plus… intimes. Bon joueur, il acquiesça et répondit d’une voix amusée tout en détachant les boutons de sa chemise qu’il avait omit de refermer un peu plus tôt : « Allez-y. » Il se garda bien d’ajouter quelques commentaires pertinents cela dit, conscient du malaise qui pouvait s’éveiller chez Faustine. Ah ces outreventoises… Heureusement que toutes n’étaient pas ainsi, songea-t-il avec amusement quand l’image de Maelenn s’imposa dans son esprit.

Etrangement, l’hésitation que Faustine eut en voulant le toucher se répercuta chez Denys, qui avant qu’elle ne pose le bout du doigt sur la marque rougeoyante qui barrait sa peau fut prit d’un sursaut d’angoisse. Son cœur, sans raison aucune, se mit à tambouriner plus fermement dans sa poitrine. La logique et la raison voulait que l’influence de la magie du Sang, à cet instant si proche, déclenche cet étrange sentiment. Et si l’esprit se rassurait, le duc se demanda sincèrement s’il n’aurait pas du écouter ses émotions…

La sensation n’avait rien de commune, rien d’explicable. Comme foudroyé sur place, Denys perdit sa respiration quand la magie de Faustine déferla en lui, partageant tant et tant d’images, de sons, d’odeurs et… de vie. Il en eut le tournis, quand tout se mélangea pour se reformer, sans laisser pourtant à son esprit l’occasion d’identifier quoique ce soit. Des souvenirs ? Des songes ? Qu’était-ce donc que cette sensation qui faisait vibrer son cœur à l’en briser sur place ? Il n’était pas le seul à ressentir cette pression intense qui se répandait dans tout son corps, car il sentit avec une netteté confuse le poids de Faustine contre lui, cette main sur son torse, sur cette marque qui faisait le lien entre eux d’une manière… inédite. Puissante. Intime. Lorsqu’il eut conscience d’une telle chose, sa propre main remonta jusqu’à celle de la jeune femme, se posant dessus sans savoir s’il devait rompre le contact ou le renforcer. Rouvrant les yeux, il tenta de capter le regard rouge et brillant de la petite ménestrelle, soufflant d’une voix presque étouffée par les sensations qui ne s’arrêtaient pas…

« Qu’êtes vous en train de faire ? » Il n’y avait pas la moindre accusation dans le ton. « Qu’est-il en train de se passer ? » Car il n’en avait pas la moindre idée et cela l’inquiétait quelque peu, d’une manière infime. Ô comme elle était intense et réelle, cette sensation. Mais il avait la terrible impression que c’était capable de lire au plus profond de lui, dans les plus noirs de ses secrets comme le plus lumineux de ses rêves… « Pouv… pouvez-vous arrêter cela, s’il vous plaît ? » Il pouvait ordonner. Il pouvait repousser. Il préférait demander. Etait-il gêné de l’intime situation qui naissait, lui, le duc de Lagrance et ses nombreuses conquêtes ? Oh il l’était oui, quand quelque chose était susceptible de transpercer les masques qu’il s’était lui même imposé.
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Message Sujet: Re: L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine]   L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine] - Page 2 EmptyLun 21 Aoû 2017 - 0:14

Faustine se sent emportée dans un tourbillon confus de sensations, d’odeurs, de couleurs et de sons ; la tête lui tourne follement, et le monde entier semble vibrer autour d’elle, à la lisière de ses perceptions, comme si elle avait rompu toute attache avec la réalité et flottait librement dans un splendide chaos. Elle s’effiloche et de dissémine dans le courant de la vie, parcelle par parcelle, perdant peu à peu tout ce qui faisait d’elle Maidhenn du Noroît, laissant les fils de son être s’éparpiller dans le flot solennel tissé par toutes les étincelles de vie qui l’entourent. Son esprit est ouvert à tous les vents tandis qu’elle se laisse gaiement couler, submergée dans la cascade qui sature sa conscience, fascinée par l’ampleur de ce qu’elle découvre. C’est grand, cela n’a pas de limites ; et la petite ménestrelle se détricote complètement dans l’immensité, avec le bonheur d’appartenir enfin à quelque chose de beau. Ce n’est pas pour toi, petite. Elle n’est pas grand-chose, ici, mais quelque chose l’a remarque, comme l’on prendrait conscience d’un papillon cognant à la fenêtre, si petit, si ridiculement dérisoire. Cette marque n’a pas été faite pour toi. Mais ce n’est pas grave, si ? Confusément, elle perçoit un autre petit être qui se délite tout autant qu’elle, avec nettement moins d’allégresse. Tu n’es pas prête pour ça, et lui non plus. Ne la laisse pas t’entraîner dans le torrent ! Et toi, mage, protège-toi.

C’est comme si on l’avait frappée en plein visage. Hoquetante, à bout de souffle, Faustine réintègre brutalement son corps – elle est affalée au sol, contre son duc, sans le moindre souvenir d’être tombée ; et l’homme à ses côtés aspire l’air comme un poisson hors de l’eau. Elle prend brutalement conscience d’Eriath qui panique dans un coin de son esprit, le rassure tant bien que mal, et roule péniblement sur le côté, toujours cramponnée à Denys. Sous ses doigts, la marque de Sithis semble pulser, et c’est avec un gémissement angoissé qu’elle retire sa main, tremblant de tous ses membres. Qu’est-ce que – qu’est-ce que c’était que ça – était-ce réellement Sithis, dans le flot de l’immensité, a-t-elle été… rembobinée… par un Dieu, et recrachée comme une arête de poisson ? Un instant, elle lutte pour retrouver son souffle, toussant comme une perdue, la tête résonnant comme une cloche.

« D-d’accord. Trois choses. Premièrement, votre marque n’est pas une marque, c’est un sceau qui marque une entrée, qu’un humain n’est pas censé franchir. Deuxièmement, ne laissez – jamais – un mage du Sang la toucher s’il n’est pas préparé à ce qui se passera. Troisièmement – je vais vous apprendre à protéger votre esprit pour ne pas que cela se reproduise à chaque fois que je vous toucherai. »

Et elle travaillera assidûment à renforcer ses propres barrières. Elle a entendu parler de ça, de ce flux vivant englobant tout ce qui existe, mais ne l’a jamais expérimenté. Certains mages très expérimentés s’y seraient aventurés dans les siècles passés, racontent les légendes du Sang, mais bien peu en sont jamais revenus, et aucun n’a été vraiment capable de raconter ce qu’il y a vu. C’est un domaine de l’esprit, mais le Sang est la magie du corps – la plupart du temps, on retrouvait ces mages affalés, l’œil vide et l’âme envolée, incapables de s’alimenter, mourant peu à peu de faim, désertés par leur étincelle de conscience. Est-ce… est-ce là le domaine des dieux ? Elle n’est pas certaine d’avoir envie d’y retourner – tant que Denys ne saura pas sceller son être fermement dans sa chair pour ne pas s’en trouver arraché, elle ne renouvellera pas l’expérience. C’était si intense, si plaisant, délicieux et exaltant pourtant, mais… lorsqu’elle y retournera, ce sera pour s’y perdre, mais pas avec lui. Seule.

Il ne manquerait plus qu’elle soit responsable du trépas du duc de Lagrance… !

« Votre Grâce… ? »
Est-il remis de l’expérience ?

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Message Sujet: Re: L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine]   L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine] - Page 2 EmptyLun 28 Aoû 2017 - 0:25

C’est comme si ses mots s’étaient perdus dans une infinité indescriptible. A peine finissent-ils de franchir ses lèvres que Denys à l’impression de ne plus être là réellement, percevant et sentant d’une manière inédite tout un flot de sensations se déversant en lui sans que son cerveau soit capable de toutes les identifier. Chacune perce sa conscience jusqu’à lui faire perdre son identité. Et il a beau tenter de se raccrocher à quelque chose, c’est vainement qu’il se sent partir, qu’il se sent emporté par les vagues de quelque chose d’immense, de puissant. Peu à peu, c’est comme s’il n’y avait plus rien et tout à la fois. Beaucoup trop de choses et trop peu de lui.

Et puis il y a cette voix. Elle ne s’adresse pas à sa personne, mais c’est comme un coup de fouet qui le ramène à la réalité. Un coup d’une violence encore jamais ressentie, qui n’avait pas touché son corps mais son âme et son esprit.

Couché par terre, il ne s’est pas senti tombé, mais c’était comme si, pendant de longues minutes, il avait cessé d’être lui même au sein de son propre corps. Quand la conscience réintègre les muscles, la respiration lui est douloureuse et l’air manque dans ses poumons. Il lui faut bien des secondes pour percevoir à nouveau la réalité qui est la sienne, tentant d’abord de calmer son corps tout entier traversé de tremblement incontrôlés et son cœur à deux doigts de sortir de sa poitrine tant il battait avec frénésie. Contre lui, il finit par sentir un mouvement, mais c’est à peine si son regard le capte, en l’instant braqué sur le plafond qui lui semble tout à coup comme inconnu. Et puis il y a la voix de Faustine. Au début, elle vibre dans le lointain, puis peu à peu, le bourdonnement de ses oreilles s’estompe pour laisser à son cerveau le droit de percevoir et comprendre les sons.

Que… que lui dit-elle maintenant ? Sa marque qui n’est pas une marque ? L’interdiction de laisser un mage la toucher ? Apprendre à protéger son esprit ? Avait-il failli le perdre par cette expérience, il y a quelques minutes ? Etait-ce cela, les multiples sensations qu’il avait perçu et qui avaient manqué de l’avaler en entier ? Oh il ne sait pas comment réagir, tant le souffle est toujours difficile à avaler et les informations compliquées à analyser. Elles sont longues, les minutes qui passent, sans la moindre réponse du duc, toujours couché à même le sol, tentant de rassembler sa conscience quelques peu éparpillées, ainsi que ses idées. Avait-il vraiment envie de renouveler l’expérience après ça ?

Non.

Il ne pouvait certainement pas l’avouer, mais il avait peur désormais. Peur de ce qui pouvait se passer. Peur de retrouver cette magie en lui qui avait presque failli le détruire. Mais pourtant, tant de questions demeurent sans réponse et il ne peut décemment pas choisir sur les simples conséquences de la peur. Car la peur était un bien mauvais moteur de réflexion, poussée plus souvent par l’instinct même que la raison. Péniblement, Denys se releva, faisant face à Faustine qui l’interrogeait alors, son regard tentant de deviner s’il était prêt, certainement, à continuer. Et dire qu’il pensait que ce n’était pas dangereux… mais ni elle ni lui n’avaient été en mesure de savoir ce qui allait se produire après tout.

« Laissez… laissez moi un peu de temps Faustine, d’accord ? Ce qui vient de se passer m’a… quelque peu refroidi. » C’est certainement bien dommage pour elle, elle qui semblait si heureuse de tester certaines choses avec cette marque. Mais il ne pouvait clairement pas mettre sa vie en danger à nouveau. Il n’avait que trop failli la perdre ces derniers mois. « Vous avez dit que ce n’était pas une marque mais un sceau. Un sceau pour quoi ? Quelle entrée ferme-t-il ? Que s’est-il passé quand vous avez m’avez touché ? » Tant de questions qui en appelleront d’autres, sans le moindre doute, mais il avait besoin de réponses pour continuer, si d’aventure il le voulait.
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Message Sujet: Re: L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine]   L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine] - Page 2 EmptySam 9 Sep 2017 - 21:23

Faustine n’a plus très envie d’expérimenter, tout compte fait. Plus très envie de s’aventurer au-delà de ce que Malion a pu lui enseigner. C’est dangereux, elle l’a bien ressenti – et passer outre la très ferme consigne de l’entité qui l’a repoussée dans son corps ne lui semble pas nécessairement une très bonne idée. Il va lui falloir le temps de faire le point sur tout ça, de toute manière ; et seule, car il est hors de question de révéler le secret de Denys à qui que ce soit. Son duc est vulnérable à la magie du Sang, elle l’a bien vu et constaté : c’est son devoir de loyale sujette que de veiller à ce que cette faille demeure inconnue et ne soit jamais exploitée. Elle se méfie bien un peu de l’Ordre du Jugement, Faustine, elle appartient à ces mages du Sang qui ne se sont pas engagés auprès de l’organisation, préférant ne pas se trouver impliquée dans des combats bien plus grands qu’elle. Que se passerait-il si un de leurs mages décidait de se servir de la marque de Sithis pour contraindre Denys d’une quelconque manière ? Comment définir l’ampleur du danger que cela ferait peser sur Marjolaine, sur Rose ? Non, elle gardera le secret : elle le doit, il n’y a pas d’autre choix.

Péniblement, elle se redresse, s’aidant du mur pour se relever, les jambes en coton et la tête bourdonnante. Elle sent pointer les prémisses d’une belle migraine – voilà qui l’apprendra à tester des absurdités sans réfléchir ! Imagine le prix que tu aurais payé pour ta folle hardiesse, Faustine : que serait-il resté de moi ? Il a raison. Bien sûr, qu’il a raison ; Eriath a toujours été la voix de la sagesse, et la petite ménestrelle a bien compris la leçon. Plus d’expérimentations hasardeuses, c’est promis. La gorge sèche, elle déglutit plusieurs fois avant de trouver sa voix, tentant de simplifier ce qui s’est passé pour le rendre abordable à son duc, non-initié aux arcanes de magie qu’elle parcourt depuis son adolescence. « Je pense que Sithis vous a marqué comme un… comme un seuil d’entrée dans notre monde. Une convergence de chemins, un point névralgique, un carrefour de possibilités ; vous êtes un peu comme… comme un repère, sur le croisement de plusieurs routes. Et Sithis vous déplace le long de ces voies à sa guise, modifiant les tracés et les embranchements accessibles… Comme un caillou posé dans le torrent qui diviserait son flot. » Elle hausse les épaules, écarte les mains, incapable de mettre des mots plus précis sur ce qui n’est après tout qu’un ressenti. Un dieu utiliserait-il un humain de la sorte, pour influencer subtilement le sort du monde ? Pourquoi pas, après tout. Le Sans-Visage a toujours été une puissance de l’ombre, opérant ses changements sans en revendiquer le mérite au contraire du Destin qui aime à entendre la clameur de louange des mortels monter à ses oreilles.

« Je ne sais comment le décrire autrement. Je sais simplement que cela vous met en danger, si vous n’apprenez pas à dresser vos protections mentales. Je ne puis vous l’enseigner maintenant, tout cela m’a… perturbée ; mais si vous le souhaitez, dans quelques jours, faites-moi quérir, Votre Grâce, et je vous apprendrai comment sceller votre esprit derrière vos murailles. »

Respectueusement, bien qu’encore un peu tremblante, Faustine s’incline et salue, laissant à son duc le choix de la décision.

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Message Sujet: Re: L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine]   L'austérité cache parfois la plus grande des beautés [PV Faustine] - Page 2 EmptyMar 19 Sep 2017 - 11:46

Il n’était plus vraiment motivé à l’idée de reprendre l’exercice, et à la réflexion, Faustine ne semblait pas plus pressée que lui. Tous deux en avaient bien assez subi les conséquences, à un point qui avait nécessité l’intervention irréaliste de Sithis lui même. Cette simple pensée était difficile à croire, compliqué à comprendre voire impossible à digérer. Lui qui pensait que le symbole sur son corps marquait son serment fait à la Confrérie pour respecter sa parole et ne pas tromper les fils et filles de Lida, une autre possibilité le frappait avec une force glaçante. Sithis n’en avait pas terminé avec lui visiblement, montrant que ses pas étaient surveillés, son cheminement presque tracé. Le dieu déciderait-il pour lui de la route à suivre, guidant subtilement ses propres choix ? Denys refusait de croire en cette possibilité, mais force était de constater que quelque chose pesait sur lui, plus fermement qu’il ne l’imaginait. Si l’on disait le dieu Sans-Visage discret, prompt à agir avec parcimonie et seulement sous le coup de la nécessité, il espérait que ça n’aille pas plus loin le concernant. Car le regard d’une telle Puissance posée sur soi était à double tranchant. Quant-à savoir ce qu’attendait Sithis réellement, c’était impossible de le définir. Tout homme intelligent et capable de deviner bien des choses par une analyse fine et perceptive, Denys n’en était pas à prétendre savoir ce que voulait un dieu. Et jamais il n’oserait penser ainsi. Et cela l’effrayait quelque peu, toutes ces révélations. Car s’il n’y avait pas encore eu de conséquences, qui sait ce qui pouvait arriver dans un futur plus ou moins proche ?

Il n’y avait pas de réponse à cette question.

Quant-à Denys, il n’avait rien à répondre aux explications de Faustine. Les mots de la jeune femme étaient prudents, tentaient d’expliquer avec clarté la complexité qu’elle avait ressenti et perçu, chose qu’il n’avait pu comprendre lui même. Et s’il saisissait certaines choses, il avait bien conscience que tout cela restait terriblement flou. Quel était ce rôle alloué par Sithis dans tout ça ? Attendre était pour l’instant la seule solution, toute frustrante et dangereuse soit-elle. Il avait bien compris en tout cas que sa vie partiellement en danger, ce qui confirmait ses résolutions de garder secrète cette marque. Marjolaine, et désormais Faustine, étaient les seules à en avoir connaissance. Et c’était presque trop. Mais il avait confiance en son épouse. Et en ce qui concernait la ménestrelle, la rigueur Outreventoise et l’attachement à la parole donnée était suffisante pour déposer un soupçon de confiance en elle. Après tout sans Faustine, il n’en aurait pas découvert tant. Par ailleurs, elle offrait de continuer à lui apprendre certaine chose, jusqu’à protéger sa vie et son esprit. Ce qui avait donc été une bête erreur de calcul se révélait être un choix meilleur.

« Je comprend. Du repos nous sera favorable à tous deux, nous nous pencherons sur ces affaires… plus tard. » Quand, c’était une autre question, il lui fallait le temps d’assimiler toutes ces choses, et accepter de renouveler quelques curieuses expérience avec la ménestrelle. « Vous pouvez y aller Faustine, je vous souhaite une bonne fin de journée. » Il la salua d’un petit signe de la tête, là où elle s’inclina respectueusement. Puis il la regarda partir, fermant derrière elle la porte du bureau et mettant une fin définitive à cette entrevue des plus étranges.

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