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| Sujet: Mélodie Douxvelours Ven 24 Juin 2016 - 22:18 | |
| Belonne présente Mélodie Douxvelours Astrid Bergès-Frisbey « L'argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue largement » . Joyeuse . joueuse . menteuse . manipulatrice . séductrice . ingénieuse . fière . obstinée . voleuse . travailleuse . mesquine . impulsive . réaliste . cynique . parait peu sérieuse de prime abord. .Curieuse (un peu trop pour son propre bien) . vaniteuse sur les bords (incapable de résister à un défi, surtout quand il est débile et semble irréalisable). |
Love |
Elle se fait tatouer à chaque fois qu’elle réussit un gros coup. Ainsi une arabesque de lignes et de formes commencent à sillonner une partie de son dos.
De part son enfance, elle a aussi de nombreuses cicatrices. La plupart sont petites, à peines visibles. Sauf quelques lignes zébrant son dos, suite à des coups de fouets qu’elle a reçus étant plus jeune. C’est l’une des raisons qui expliquent ces tatouages, même si elle ne l’avouera jamais. Elle a la langue percée, elle ne se rappelle pas trop de comment elle en est arrivé là. La faute à l’alcool et à un marin très sexy. Enfin, à ce qu’il parait.
La nuit est son royaume et la pluie la rend très mélancolique.
La mort de sa mère l'a traumatisé, pour Mélodie, elle ne pourra jamais devenir l'égale de cette femme qui lui a donné la vie. C'est pour cela qu'elle est persuadée qu'elle mourra jeune.
Love | Âge : 27 ans Date et lieu de naissance : 09 août 975 à Lorgol dans la Ville Basse. Statut/profession : Voleuse spécialisée dans l'escalade. Allégeance : Le Fils des Ombres Dieux tutélaires : Le Destin, mais il lui arrive souvent d'adresser ses prière à Isil et Alior.
Groupe principal : Les hérauts du Renouveau
Groupes secondaires : Noblesse / Peuple / Chevaucheurs / Voltigeurs / Mages / Savants / Cour des Miracles / Confrérie Noire / Pavillon Noir
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L’aiguille qui entaille ma peau et encre mon corps, m’agresse à un rythme soutenu. C’est une douleur devenue familière, une douleur que je recherche et que j’accueille avec chaleur. Elle cadence la voix grave et profonde du tatoueur. Il me parle de ma mère. C’est une femme qu’il avait connue, qu’il avait tenu en haute estime. A chaque fois que je vais le voir, c’est la même chose. Il me regarde avec un air réprobateur. Il sait ce que ces dessins signifient, mais il ne dit rien. Il préfère me parler du passé, de mon enfance, de la femme qu’il avait connue, de sa vie parfois. Moi, je me contente de me déshabiller, de m’allonger et de laisser faire ses doigts experts. Une piqûre après l’autre, je sais que les lignes prennent formes, prennent vie. Il me prend toujours plus longtemps que ce qu’il devrait, non pas qu’il me fasse des ristournes, mais il aime bien parler. De moi, du passé, de ma mère, de lui. C’est un bavard qui ne peut, malheureusement, s’épancher aux oreilles de tout le monde et il a trouvé en moi un compagnon. Peut-être parce que je ne dis rien et que je me contente de le laisser faire. Peut-être tente-t-il de m’inculquer l’éducation que ma mère n’a jamais pu terminer. Je n’en ai aucune idée. Mais je le laisse dire et les paroles envahissent son cabinet.
Comme à chaque fois, comme un perroquet sénile, il me parle de ma mère. Cette femme à la beauté étrange. Ce n’était pas tant qu’elle était belle, elle avait surtout du charme. C’était sûrement pour cela qu’elle avait pu se faire sa place à la guilde des compagnes. Une femme joyeuse, enthousiaste et surtout d’une naïveté affligeante. Il ne l’admettra jamais, mais c’est bien à cause de cela que sa vie a tourné au vinaigre avec enfant à charge. Elle est tombée amoureuse, il lui avait promis monts et merveilles, mariage et douce famille. Elle l’a cru, ils ont fait un enfant et ils avaient décidé de se marier. Elle a quitté la guilde et le jour de la cérémonie, il avait disparu. Laissant une femme seule, privée de ces ressources, incapables de retourner auprès des siens avec un ventre qui ne cessait de s’arrondir. C’est une histoire banale, une histoire prévisible. Mais pas pour ma mère. Elle est restée brave, ses économies suffirent un temps à nous assurer une vie décente, mais aussi brillante fut-elle, elle n’a jamais été très douée avec l’argent. Alors nous sommes rapidement tombées dans la misère. Même ainsi, elle m’a appris à lire, écrire et compter.
La rue fut une autre maîtresse bien plus impitoyable. Pour survivre, le vol s’est naturellement imposé à moi. Au début, ce n’était qu’un jeu, un simulacre imité par des gamins entre eux en riant. Et puis lorsque l’argent ne permet plus vraiment de rassasier les gosiers, que l’hiver se fait un peu plus rude, le jeu devient nécessité. On ne tente plus de piquer les babioles des copains, mais bien les légumes et autres mets en expositions sur les stands. Les premiers essais se font toujours de la même façon : les mains tremblantes et le cœur au bord des lèvres.
Je me suis déjà fait prendre, pour un bout de biscuits ou que sais-je. Heureusement, mon jeune âge m’a toujours valu l’indulgence que l’on refuse aux adultes. Au lieu d’y perdre la main, c’est ma dignité qui se faisait écorchée vive, ça et ma peau. Cela allait de la remontrance aux coups bien sentis et puis d’autres, plus insistant ou vicieux utilisaient des fouets. Ça vous apprend à devenir meilleur, pour éviter le pire, ça vous apprend à être méfiant et vigilant, à utiliser des subterfuges, voire même les autres pour arriver à vos fins. Parce que le temps avance et n’épargne personne et que le temps fait grandir un enfant. Les peines étaient plus douces pour les enfants, pour ceux ne volant que de la nourriture. C’était un accord tacite permettant la survie de tous
On est jamais indulgent avec un adulte, encore un peu avec un adolescent, mais pas tant que ça. Sans compter qu’une jeune fille aux formes qui s’affinent risque de se faire briser de mille façons, bien différentes de ce que l’on pourrait croire de prime abord. L’égalité n’a jamais existé, c’est encore plus flagrant dans la rue.
De par le travail de ma mère, j’ai appris à ne jamais redouter mon corps. A ne pas rejeter les plaisirs de la chair. De par mon vécu, j’ai appris que le sexe était une arme à double tranchant. Certains s’en servaient pour séduire, d’autres pour avoir de l’argent ou encore pour humilier et détruire. Moi, du haut de mes 12 ans, je l’avais déjà compris. Je n’ai jamais vendu mon corps, pas que je trouvais cela dégradant, mais j’ai toujours préféré le vol, l’adrénaline de la peur qui électrise les sens. C’était à mon sens plus rentable que de vendre les charmes à peine naissant d’une gamine C’est 2 ans plus tard que les choses ont commencé à réellement dégénérer. Le manque d’argent s’est fait cruellement sentir. Même mes vols de petite envergure n’arrivaient à rien. L’état de ma mère s’est rapidement dégradé par un mal qui ne cessait de croître. Cela mis à mal nos finances. Il ne restait plus rien pour se nourrir, à part ce que je pouvais ramener. C’est un soir en rentrant d’une journée plutôt productive que je l’ai retrouvé pleurant et baignant dans son sang.
Ma mère.
Elle avait voulu faire comme moi, la gamine des rues. Elle qui s’était toujours débrouillée pour nous faire vivre de façon plus ou moins honnête, pour être à l’abri des pires éventualités. La faim nous pousse à bien des extrémités et si jadis, elle avait été une femme forte, agile et gracieuse, il n’en restait désormais qu’une silhouette décharnée par la privation et la fièvre. Elle s’était fait prendre. Et le prix demandé pour un voleur malhabile était ce qu’il avait de plus précieux. Sa main. Le moignon était pressé contre sa poitrine. La plaie avait été mal nettoyée, à peine garrottée. J’ai dû m’occuper d’elle cette nuit là. Au lieu de lui montrer mes trésors. Si elle n’en est pas morte, la gangrène eut raison d’elle quelque temps plus tard. Ce que je pouvais voler ne rapportait jamais assez pour nous payer les soins suffisants à sa guérison. C’est à cette époque qu’Abel m’a recueillie. Il m’offrait un toit où dormir, mais je continuais mes rapines. Ca me permettait d’oublier et d’être indépendante. Ce n’était jamais faramineux, simplement de quoi manger et quelques piécettes à l’occasion.
Abel c’est lui, cet ours aux gros bras et à l’œil réprobateur. Incapable de faire la morale, il se contente de parler, de raconter. Il essaie de faire passer ce qu’il est incapable de dire ainsi. C’est lui qui m’a fait mon premier tatouage et tous ceux qui ont suivi par la suite. Son art lui venait des dunes ensoleillées d’Erebor. C’était son moyen à lui pour me permettre de faire mon deuil, un moyen que je me suis approprié, que j’ai fait miens et qui m’a fait un bien fou. La douleur des aiguilles s’est mélangée à la peine qui alourdissait mon cœur et a fini par la dissoudre dans son encre. Ce n’était pas grand-chose, une petite arabesque entourant une fleur de lys, sur mon omoplate gauche, côté cœur. C’est le seul cadeau qu’il m’ait jamais fait, l’unique et honnêtement, je n’en aurais pas voulus d’autre. Le reste des lignes qui parcourent mon corps, je les ai gagnés avec mon argent. Nous devons bien vivre, voleur comme encreur. Chacun à sa manière.
C’est quelque année plus tard, vers mes 17 ans que j’ai trouvé ma nouvelle famille. La Cour des Miracles. Il s’agit de parents capricieux et exigeants, aux visages multiples. Tout le monde n’a pas le privilège d’y être accueilli en tant que voleur. Les épreuves lancées lors des recrutements sont aussi improbables qu’impitoyables. On ne peut pas survire seule dans ce monde, ma mère avait fait l’erreur de renier son univers, le lieu qui l’avait élevé. J’avais le droit d’en faire partie aussi, de rentrer dans cette danse tumultueuse aux ombres familières. Seule, sans jamais vraiment l’être. Mon corps s’était forgé dans les rues, aux fils des ans, des vols, des courses. J’ai travaillé dur jusqu'à avoir un âge raisonnable pour tenter le coup. A de nombreuses reprises, j’avais failli échouer. La chance m’a sûrement donné un petit coup de pouce, mais c’est la compagne de bons nombres des arpenteurs de la nuit. Finalement, j’ai été prise et j’ai été entraînée.
Certains doivent penser, à tort, qu’une fois apprentie le plus dur est passé. L’ignorance est une arme et c’est bien pour cela que personne n’ira jamais les détromper. Mais l’examen, se trouver un maître, tout ça n’est rien une fois que le véritable entraînement commence. On vous pousse jusqu’à vos limites, pour les dépasser, pour vous affiner. On vous démontre à quel point, nous gamins des rues, nous avions pu être vaniteux de nous croire « bons ». En cinq ans, on en apprend des choses, nos mouvements s’affinent, deviennent fluidités. On apprend à observer, à vraiment observer. Et puis, d’une certaine manière, on nous montre la voie pour devenir nous-mêmes, pour nous affirmer et être pleinement indépendant. En tout cas c’est ce que mon maître a fait. Je l’ai haï parfois, j’ai ri souvent. C’est un lien particulier qui s’est tissé entre nous. Il était d’une patience et d’une douceur infinie, c’est certainement ce qui lui a permis de supporter les crises d’une enfant qui n’a jamais réellement connu l’autorité. Pourtant, il ne fléchissait jamais et finalement, avec subtilité, parfois de façon plus directe, il réussissait toujours à faire de moi ce qu’il voulait. Le dernier jour qui fait de nous des apprentis est douloureux et extatique. C’est une nouvelle naissance et un nouveau départ qui s’offre à nous.
Et maintenant, je suis libre de faire ce que bon me semble, entourée de personnes qui sont comme moi, qui me comprennent. J’arpente toujours les rues de Lorgol, même s’il m’est déjà arrivée de voyager dans d’autres contrées. Je vis un peu au jour le jour, menant une vie au grès de mes envies tout en essayant de parfaire mon art. Finalement, je reviens toujours à ma ville natale, ne serait-ce que pour passer sous les aiguilles d’Abel.
Depuis, le Destin semble vouloir que les temps changent. La machine est en marche depuis quelque temps déjà, peut-être plus longtemps que ce qu'on imagine. Appuyée sur le rebord de ma fenêtre, je regarde les rues de Lorgol, songeuse. Mon dos s'est vu offrir quelques lignes supplémentaires et mon âme de nouvelles cicatrises. Après le Tournoi des Trois Opales, je pensais que ces foutus fanatiques de l'Ordre seraient retrouvés. Il n'en fut rien. Ils ont continué à faire ce que bon leur semblait, jusqu’au Samhain. qu'importe, cela ne me concernait pas...Enfin, si, en quelque sorte, puisque ces salauds m'avaient enfermée. Il s'en était fallu de peu pour que je me fasse torturer et tuer. Ils avaient volé le Sablier et les dieux seuls savaient ce qu'ils allaient en faire. C'était une optique terrifiante.
Cependant...il fallait bien continuer de vivre, de voler aussi. Il faut dire que les regards admirateurs de certains, les mots enjôleurs des uns, les gestes cajoleurs des autres ont flatté mon égo. Pour leur donner raison, pour engranger ces félicitations qui me galvanisaient, j'ai fini par voler plus, plus gros, à des personnes plus riches. Bref... Vous avez compris l'idée. Plus, encore et toujours plus, ce n'était pas assez. Peut-être que cela m'empêchait tout simplement de penser au fantôme de ma mère lors du Samhain, de ce que cette rencontre avait impliqué.
Ce qui devait arriver, arriva. Trop impatiente, pas assez précise, mauvais timing. Donnez la raison que vous voulez, j'ai arrêté de chercher... Je me suis fait avoir. Qu'est-ce qu'une voleuse face à des guerriers entraînés? Pas grand-chose, croyez-moi. Ils étaient terrifiants avec leurs regards sévères et leurs mines accusatrices. Tout le monde n'avait pas le loisir de vivre " dans le droit chemin". Levor est un menteur et un arnaqueur, seuls ceux dans le besoin le savent. J'étais vraiment dans de beaux draps, prise quasiment la main dans le sac, ma porte de sortie trop loin pour espérer y arriver avant eux. La pénombre, le maquillage et les vêtements me camouflaient assez pour garder l'anonymat, mais plus pour longtemps cependant. Puis ils sont arrivés....Les membres de l'Ordre du Jugement. Je n'ai pas pu refuser leur offre. Je ne comprends pas pourquoi ils sont venus à moi, pourquoi m'obliger à me soumettre en me menaçant de propager ma description et mon emploi de mettre au courant la garde de Lorgol. Le fait est que, pour un voleur, c'est une menace assez dissuasive pour qu'il courbe l'échine et se laisse passer un collier comme un bon toutou. Définitivement... Je les déteste, mais je ne peux pas encore mordre cette main qui tient la laisse. Je trouverais bien un moyen...un jour.
▬ TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée)
→ Morte, tuée, torturée. Vous en voulez d'autres? Bon ok, je reprends du début, je me calme... Il semblerait que j'étais lune des femmes de Castiel de Sombreflamme et espionne de la Cour des Miracles, tentant d'ourdir un complot contre le Fils des ombres pour prendre sa place.
J'ai repris mes esprits en pleine confrontation avec le Fils des Ombres, Liselotte, cette garce m'a tué et torturé sur les pavés de la Cour, devant mes camarades -qui ne l'étaient pas vraiment-. Je suis devenue un fantôme et...sérieusement, comment voulez-vous que j'oublie ça, j'en fait des cauchemars, j'évite Liselotte comme la peste, et je me sens obligée de vérifier si mes membres ne sont pas translucides toutes les 30 secondes secondes, ho oui et maintenant la Cour des Miracles m'angoisse. Je vais tuer ces salopards qui ont fait mumuse avec le temps. Sérieusement, je vais le faire. Ou pas...je ne suis pas une meurtrière, mais il vont amèrement le regretter. Ils vivront l'enfer, ça c'est une promesse. Je me souviens de tout et je ne risque pas d'oublier ce qu'il s'est passé.
• Pendant le livre II :
Et l'histoire continue, sanglante, triste et sans issue, du moins d'apparence. Sachez mes amis qu'il y en a toujours pour les enfants d'Isil. Tout s'enchaîne et se répète inlassablement, les mêmes erreurs, les mêmes entourloupes.
Le traumatisme a été rude, une mort laisse des traces, surtout pour celui qui revit et se rappel. je suis passée outre, avec difficulté, grâce à Iseult, à Lancelot, Merle et j'en passe. J'ai aussi eu quelques mauvaises rencontres, comme ce pirate disant qu'il connaissait soi-disant mon père et cherchait ma mère et sa fille. Il a failli s'en prendre une pour la peine, mais bon pour une fois je me suis retenue...
Je léchais encore mes plaies, travaillant sur ma santé mentale lorsque les évènements de Valkyrion ont fait trembler le monde. Des morts, du sang et le désespoir, encore et toujours, sans aucune possibilité d'y faire quoi que ce soit. C'est sans doute la raison qui m'a amené dans le désert en été, dans ce voyage de caravanes et de malades pour lutter contre une pathologie étrange. Terrifiante épidémie qui ne touchait que les mages, nombre de mes amis sont mages, comment aurais-je pu laisser faire? Long fut le trajet, douloureux et difficile, mais salutaire, autant pour les malades que pour mon âme. Plus jamais je ne voulais voir ça. Je ne voulais plus subir ce même scenario en boucle que de voir les miens mourir sans avoir aucun pouvoir. Ce fut d’autant plus éprouvant que les membres de la rose ont déserté, la queue entre les jambes. Je suis dure, je sais, mais comment réagir autrement? Ils voulaient notre sécurité, ils voulaient nous protéger, mais savaient-ils que nous savions prendre soin de nous-même? Iseult en rirait si elle était toujours là. C'est avant de partir, que j'ai découvert que Mélusine était mon homologue noire. L'un dans l'autre...ce n'est pas si étonnant finalement.
Cette maladie a laissé des traces, sur les visages et les esprits. Lancelot se fait grognon, plus que d'habitude. Je l'aime, c’est mon ami et je veux l'aider, mais je crois que nous n'arrivons plus à nous comprendre. Cependant, j'avais d'autres chat à fouetter, une expédition d'ampleur pour voler l'Académie.
Qui aurait cru qu'en ce même lieu, serait la scène d'une tragédie qui nous secoua tous. La Rose est morte, Iseult avec. Je suis de nouveau seule et abandonnée, sans possibilités de faire quoi que ce soit. Enfin, ça c'est ce que j'aurais dit avant. Mais voilà, je suis bien trop en colère contre l'Ordre, contre le monde. Je n'ai jamais été connu pour ma tempérance, il faut que j'agisse pour ne pas me faire engloutir, par la mort, par l'ennuie, par le désespoir. Ça a toujours été ainsi, les larmes, j'en ai déjà assez versé, mon cœur les écoulera pour moi en secret tandis que je mènerai mon propre combat. Assainir la Cour des Miracles pour combattre ce fléau tuant tout et tout le monde. La Chasse sauvage et l'Ordre n'ont qu'a bien se tenir, nous n'avons plus de chaperon, nous n'en avons jamais eu besoin, du moins il est temps de montrer à ce continent que nous n'avons pas besoin d'esprit gardien pour savoir ce que nous voulons et prendre soin de nous.
J'ai été le Fou Blanc depuis la samhain 1001 jusqu'à sa mort. Pas bien longtemps, mais je compte bien faire honneur à ce titre. De toute façon, maintenant, tout le monde sait, autant l'assumer jusqu'au bout des ongles.
- Questions du Livre I:
Que penses-tu des compétences de la toute nouvelle impératrice de Faërie, la jeune Chimène ? La trouves-tu légitime, penses-tu qu'elle va réussir sa période de probation ?
Je ne m'en préoccupe pas, cela ne me concerne pas. Je ne l'ai jamais rencontré personnellement, mais de ce que j'en ai vu lors des parades, elle parait bien frêle et fragile pour supporter le poids d'un royaume sur ses épaules. J'espère pour elle que ce ne sont que des apparences, elles sont souvent trompeuses, parce que sinon, elle se fera manger ou deviendra un pantin.
Envisages-tu de prendre part au conflit si une guerre entre Ibélène et Faërie devait se déclarer ? Quel parti prendrais-tu, et pourquoi ? Comment participerais-tu à la lutte ?
Je n'y participerais pas. Je suis de Lorgol, un territoire neutre. Je préfère les laisser s'entre-tuer pour de bête histoire de pouvoir. Tant que la guerre ne touche pas Lorgol ou que le Fils des ombres ne nous donne pas d'ordre dans ce sens. Je resterais à ma place sur les pavés de ma ville.
- Question du livre 2:
L'Ordre du Jugement sème le chaos sur le continent, en réclamant le retour des magies scellées et des savoirs perdus, sacrifiés pour entériner la trêve il y a mille ans. La guerre est à présent déclarée. Qu'en penses-tu ?
Si leurs revendications semblent louables, leurs manières sont déplorables. Je veux dire, je peux comprendre leurs envies, certains de leurs discours me parlent, mais nom d'un chien.... Soyons sérieux, il n'y a aucun foutu moyen d'arriver à ses fins comme ça. On dirait un guerrier, sans armure, ni épée, fonçant dans un nid de dragons pour en tuer une dizaine à mains nues. C'est vraiment absurde.
Au nom de leurs idéaux, ils tuent, massacrent et torturent.... Je.. Je ne sais pas trop quoi en penser. Je les ai vu à l’œuvre durant la Samhain, les cages, les cadavres et les hurlements. Si leurs paroles trouvent un écho en moi... leurs méthodes me rebutent au plus haut point. Je ne peux vraiment pas cautionner ça, surtout lorsqu'on a failli faire partie des victimes.
La Rose Écarlate tente de sauver les vestiges de la Trêve pour ramener la paix sur le continent. Trouves-tu leur combat pertinent ? Que penses-tu de ces douze agents ?
La Rose Écarlate m'a sauvé la vie, Stellaire et le Roi Blanc du moins. Trois fois, je leur suis redevable, surtout au dragon d'Or. Je n'ai pas d'avis sur les autres, mais je sais que si je peux leurs êtres utiles... Je le ferai. J'ai une dette à rembourser, trois pour être exacte et peu importe ce que je pense, je dois m'en acquitter. La question est de savoir comment. J'ai l'impression de parler comme une enfant, inconsciente de son inutilité, mais persuadée de pouvoir en avoir une. Qu'importe, le dragon m'a aidée et je l'aiderai. C'est toujours mieux que la guerre. Les premiers à mourir sont les pauvres gens, ceux du peuple, ceux à qui personne ne pensent car ils n'ont pas "d'importances". Des gens comme ma défunte mère. Je n'ai pas envie que le drame et la souffrance se propagent pour des histoires ridicules d'égos et de pouvoirs.
La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?La peur bien sûr, mais pas seulement. Je me battrais contre eux et sauverais ceux qui peuvent l'être. Après tout, Lorgol est une ville aux nombreux recoins, chemins de traverse et autres cachettes improbables. Puisque c'est une partie de cache-cache qui se lance tous les soirs, alors les enfants des miracles ne sont-ils pas les mieux préparés pour protéger les leurs? J'ai toujours été douée pour ce jeu, voyons combien de temps il est possible de tenir. Une trêve hivernale a été déclarée entre Ibélène et Faërie. Comment ton personnage voit-il la guerre entre les deux empires ?C'est un gâchis, un spectacle navrant qui se conclut par la mort d'innocents pour la fierté de quelques puissants. L'Ordre s'amuse joyeusement en dansant sur les cadavres de tout ce beau monde. J'espère simplement qu'aucun n'aura la mauvaise idée de vouloir revendiquer les territoires du nord. Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? C’est une maison, un piège, un refuge et des souvenirs par milliers. J’y ai, pour ainsi dire, toujours vécu. J’aime cette ville, comme je la déteste. La sérénité n’est jamais de mise quand tu sais ce qui se passe dans les ruelles. Il faudrait être sot pour oublier que des règles, des clans et toute une faune gravitent les uns par apport aux autres. Les collisions ne sont pas rares et peuvent avoir des conséquences dramatiques. Les voleurs s’entraident, les marchands les détestent, la Ville Haute s’engraisse sur le dos des moins fortunés. Je ne m’y sens pas oppressée, je m’y sens libre, je connais les règles du jeu et ce qu’un faux-pas peut provoquer. Alors si j’aime ma ville d’un amour sincère, je m’en méfie. C’est un peu comme si vous aviez pour compagnon un tigre apprivoisé. S’endormir sur ses lauriers en pensant qu’il n’osera jamais vous sauter à la gorge serait bien prétentieux. C’est pareil pour moi Dans la vie, je m'appelle Barbara et j'ai 25 ans ans. J'ai découvert le forum via Maëlys et Grâce et voici ce que j'en pense : Je vous aimes, il est parfait . Pour les inventés : Je ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé. Récapitulatif Nom de ton personnage Mise à jour des registres et bottins Astrid Bergès-Frisbey Compte principal : Oui
Ne conserver que les lignes remplies
Hiérarchie : La cour des Miracles Affiliation : Ancien Fou Blanc, de la Samhain 1001 jusqu'a sa fin.[/i]
Dernière édition par Mélodie Douxvelours le Lun 4 Déc 2017 - 15:08, édité 31 fois |
| | | Les Voltigeurs Grâce de Séverac Messages : 5649 J'ai : 39 ans Je suis : Voltigeuse, major de la division d'Est d'Erebor, sigisbée de la cour d'Erebor, dame de Sombregemme, marquise d'Automnal Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Anthim, duc d'EreborMes autres visages: Astrée Aubétoile, Tristan d'Amar | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | Les Chevaucheurs Thomas Sombrepas Messages : 1185 J'ai : 29 ans Je suis : Chevaucheur de la dragonne Étincelle dans le vol de Lagrance
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| Thomas> Merci (je te bave dessus pour la peine, c'est la bavouille de l'amitié) Cassio> Voui, on ne peut pas échapper à la puissance de la Nao. Et merci ^-^ Alméïde, Serenus, Svanja> Merci ! |
| | | La Cour des Miracles Arsène de Sylvamir Messages : 515 J'ai : 14 ans Je suis : Le fils adoptif de Mélusine et Hiémain, protecteur auto-désigné de ses frères et soeurs. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Mélusine et Hiémain de Sylvamir. A la Cour des Miracles, aussi.Mes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Maximilien de Séverac | | | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | | | | | | | | | Sujet: Re: Mélodie Douxvelours Dim 26 Juin 2016 - 21:23 | |
| Bienvenue Belonne On a dû se croiser sur PRD, il me semble ! Bon courage pour ta fiche, j'aime beaucoup ton pseudo |
| | | | Sujet: Re: Mélodie Douxvelours Dim 26 Juin 2016 - 21:30 | |
| Ho ba oui Love . J'aurais pas pensé que tu te sois rappelée de moi, ça fait un moment que je n'y suis plus allé. Merci en tout cas |
| | | La Noblesse Denys du Lierre-Réal Messages : 6155 J'ai : 34 ans Je suis : le duc de Lagrance, marquis du Lierre-Réal Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Lagrance avant tout, à l'Ordre du Jugement et dans une moindre mesure à l'empire de FaërieMes autres visages: Hiémain ◊ Anthim ◊ Rackham ◊ Shahryar ◊ Nicolas | | | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | Sujet: Re: Mélodie Douxvelours Lun 27 Juin 2016 - 1:03 | |
| Bonjour Mélodie ! C’est donc moi qui m’occupe de ta fiche ! Il reste encore quelques petites choses à rectifier pour permettre ta validation, courage. 1/ INTRODUCTION• Astrid a 30 ans. On ne permet que 5 ans d’écart entre le personnage et l’avatar, je vais donc te demander, soit de vieillir Mélodie de deux années, soit de choisir un autre visage. • L’avatar ne s’affiche pas. 2/ CARACTÈRE• J’ai du mal à comprendre ce que signifie « improbable » dans le cadre d’une personnalité ? 3/ HISTOIRE• La Guilde des Compagnes use de magie contraceptive pour ses membres. • Voler sur le territoire de la Cour des Miracles sans en faire partie, c’est s’exposer à des représailles assez définitives. • On dit « la Ville Haute » et « la Ville Basse ». • Les résidents de la Ville Haute sont parfaitement conscients de ce qu’est la vie à Lorgol, au contraire. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont décidé de s’y établir, la plupart ont des accointances avec le monde nocturne. • Les propriétaires de domaines à Lorgol ne « partent pas pour quelques temps » en les laissant désertes. Il reste forcément des gens sur place : de la famille, des domestiques, des mercenaires de la Guilde des Guerriers, etc. • Hector n’est pas un nom erebien. • Je manque de précisions sur la spécialisation choisie, sur le maître qui lui a enseigné, sur ses conditions de vies actuelles : je vais te demander d’étoffer plus nettement cette partie. 4/ QUESTIONS• Il n’y a pas de maisons laissées vide, même pendant la guerre, cf plus haut. 5/ TEST RPRien de particulier à part des remarques déjà émises plus haut. 6/ GENERAL• Je remarque une quantité assez importante de fautes d’orthographe, dans la fiche comme dans le test RP. En l’état, ce point seul suffirait à bloquer ta validation. Je vais donc te demander de relire soigneusement tes écrits, tu peux t’aider de sites comme Bonpatron ou même du correcteur automatique de ton traitement de texte qui peut aider à repérer les erreurs de grammaire, d’accord ou de conjugaison. Bon courage, je suis par là si tu as besoin de moi ! |
| | | | Sujet: Re: Mélodie Douxvelours Sam 2 Juil 2016 - 16:24 | |
| Méloooodiiiie ! Désolée de ne pas être passée plus tôt pour te souhaiter officiellement la bienvenue, trop de travail ces deux dernières semaines. On parlera de notre lien plus en détails ! (Et je n'ai perverti que Mélodie, comment ça "encore" ? ) |
| | | | Sujet: Re: Mélodie Douxvelours Sam 2 Juil 2016 - 17:29 | |
| Merci ma belle et y'a aucun soucis. Mélusine> Je pense que j'ai fait toutes les modifications/corrections nécessaires. J'ai pas mal enlevé de choses et le rajout le plus important est en italique pour le repérer plus facilement. Merci ^-^ |
| | | | | | | Les Chevaucheurs Tristan d'Amar Messages : 4809 J'ai : 33 ans Je suis : Capitaine de Vol de l'Escadron de Chevaucheurs de Lagrance
Marquis d'Amar Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Fluctuante. S'il était fidèle à l'impératrice, il l'est nettement moins à l'empereur, bien qu'il se soit éloigné de Chimène de son vivant, par son attitude envers les mages du Sang. Il est malgré tout toujours fidèle à son duc, à son duché, et à Faërie.Mes autres visages: Grâce de Sombregemme | Sujet: Re: Mélodie Douxvelours Dim 4 Déc 2016 - 11:39 | |
| Lorgol • La Cour des Miracles Validation ! Mélodie Douxvelours Va donc tirer tes deux petites cartes |
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