AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
 

 Un jour mon Chevaucheur viendra

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
La Cour des Miracles
La Cour des Miracles
Arsène de Sylvamir
Arsène de Sylvamir

Messages : 515
J'ai : 14 ans
Je suis : Le fils adoptif de Mélusine et Hiémain, protecteur auto-désigné de ses frères et soeurs.

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Mélusine et Hiémain de Sylvamir. A la Cour des Miracles, aussi.
Mes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Maximilien de Séverac
Message Sujet: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyVen 29 Juil 2016 - 22:47


Livre I, Chapitre 4 • L'Ordalie de Diamant
Lena Jedidiah & Arsène Albe

Un jour mon Chevaucheur viendra

Et il terrassera le méchant troll qui te garde prisonnière




• Date : 3 Juillet 1001
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Un peu hésitant sur la conduite à adopter, Arsène s'improvise sauveteur de princesse en danger et décide d'aller délivrer Lena de sa chambre à la Taverne de la Rose, gardée par un méchant troll - sa mère, qui doit la surveiller de près.



Dernière édition par Arsène Albe le Ven 29 Juil 2016 - 22:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
La Cour des Miracles
La Cour des Miracles
Arsène de Sylvamir
Arsène de Sylvamir

Messages : 515
J'ai : 14 ans
Je suis : Le fils adoptif de Mélusine et Hiémain, protecteur auto-désigné de ses frères et soeurs.

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Mélusine et Hiémain de Sylvamir. A la Cour des Miracles, aussi.
Mes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Maximilien de Séverac
Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyVen 29 Juil 2016 - 22:50

Il était anxieux, Arsène, n’osant pas franchir les quelques pas qui le séparait encore de la Taverne de la Rose. Cela faisait longtemps, qu’il n’avait pas vu Lena et à vrai dire, sa réaction l’angoissait un peu. Il l’aimait bien, et ça l’ennuierait qu’elle lui en veuille, alors il avait préparé un tas d’excuses plus crédibles les unes que les autres. La vérité pourtant - et il ne lui avouerait jamais, même pas sous la torture - c’est qu’il avait eu peur. Peur qu’elle lui en veuille, de s’être échappé et pas elle, alors qu’elle restait aux mains de cette horrible Vivenef folle. Peur de ne pas savoir quoi lui dire, qu’elle ne veuille pas lui parler, que tout soit bizarre et qu’elle ne soit plus la Lena qu’il appréciait. Parce qu’il l’aimait bien Lena, vraiment, et il ne voulait pas qu’elle change.
Alors il n’avait pas osé aller la voir, mais il avait pris des nouvelles. Traînant sur les quais, les oreilles grandes ouvertes, il avait appris ce qu’il c’était passé, par des ragots de poissonnières ou des récits enjolivés de marins imbibés. Et tout ce qu’il avait appris, cela ne l’avait pas vraiment rassuré : Lena était une princesse, pas une pirate dur-à-cuire comme pouvait l’être Lou-Ann, et il avait vraiment peur qu’elle soit traumatisée et changée. Il ne voulait pas qu’elle change, lui, il voulait juste retrouver sa copine. Celle avec qui il s’essayait à lire des histoires de princesses - un peu barbantes, jusqu’à ce que les chevaliers arrivent - avec qui il jouait à un tas de jeux idiots comme seuls les enfants peuvent en inventer, et se passionner durant des heures. Sa Lena.

Il lui avait même acheté un cadeau pour ces retrouvailles. Un vrai cadeau, acheté avec du vrai argent et non pas volé - bon, d’accord, l’argent était volé, mais c’était un détail - qu’il avait mis des heures à choisir, s’attirant la suspicion du marchand. Un comble, alors qu’il voulait vraiment acheter ! Il avait mis des jours et des jours à collecter cet argent, juste pour pouvoir le dépenser pour Lena. Il savait que cela lui ferait plaisir qu’il la traite comme une princesse, c’était obligé ! Alors il avait cherché, comparé, réfléchissant à ce qu’il pourrait lui offrir. Il avait opté pour un peigne à mettre dans ses cheveux, en bois, avec un dragon finement ouvragé sur le dessus. Et surtout... Rose. Un joli rose, tout pâle, tout délicat, comme savait parfois l’être Lena. Quand elle n’était pas occupée à se battre avec sa sœur ou à claquer des portes, évidemment.
Alors, muni de son cadeau, il avait attendu le bon moment. Il se doutait, un peu, que la mère de Lena ne la laisserait pas sortir sans une protection rapprochée après tout ça. Lui qui était libre comme l’air, sans personne pour le surveiller ou s’inquiéter, ne pouvait s’empêcher d’être dérangé par l’idée de quelqu’un qui surveillerait. Alors il avait soupesé l’idée de s’introduire en douce dans la Taverne. Cela plairait à Lena, le fait qu’il soit le courageux Chevaucheur prêt à délivrer la princesse gardée par... par des Trolls !

Et Arsène, ragaillardi à l’idée de s’introduire en douce avec courage pour sauver la princesse, attendit avec impatience de mettre son plan à exécution. Il fallait que la Taverne de la Rose soit suffisamment bondée pour que personne ne le remarque, et que chaque adulte soit occupé. Il avait attendu longtemps le bon moment - il avait faim, maintenant, d’ailleurs - triturant son cadeau, hésitant entre folle témérité de se lancer à l’assaut du troll et nécessaire réflexion. C’est la témérité qui l’avait emporté pourtant, et sans doute le jeu qui perdait de son intérêt puisqu’il commençait à s’ennuyer d’attendre. Tout à sa mission, l’enfant avait complètement oublié sa crainte que Lena soit en colère après sa désertion. Il venait la libéré du troll qui la gardait, il allait sans doute être accueilli en héros ! Il connaissait le coin, Arsène, et se faufila rapidement jusqu’à la chambre de Lena, traînait pourtant des pieds devant celle de Lou-Ann. Après, plus tard, il irait la voir. En cachette. Mais d’abord, il avait une princesse à délivrer de sa méchante mère. Il ne pensait pas que Freyja l'avait vu s'introduire ici, mais dans le doute, mieux valait ne pas s'attarder à découvert.

Trois coups, suivi de deux plus longs, un code secret que Lena percerait à jour. «Princesse, ouvrez, je vous en conjure. Le Troll est à ma recherche, et je ne dois pas être surpris. Je viens vous délivrer de sa vigilante garde.» Il hésita quelques secondes avant d’ajouter. «J’ai un cadeau. T’ouvres ?»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyMar 2 Aoû 2016 - 2:06

Un mois. Ca fait un mois pile que la princesse Lena est retenue captive en haut de sa tour, ou plutôt au fond de sa taverne, dans ce cas précis. Elle brosse ses longs cheveux et aussi ceux de la poupée Mélusine mais ce n'est pas suffisant pour tuer l'ennui. Parfois elle fait danser ses bras pour faire un peu de vent, elle a bien compris que ça ne fonctionnait pas ainsi, mais elle le fait tout de même, espérant plus que tout sentir un peu d'air au bout de ses doigts, puis, énervée, elle soupire et elle le sent, ce souffle, à ce moment-là. Mais il n'a rien de magique. Elle lit aussi, elle lit beaucoup. Puisque les méchants de l'Académie ne veulent pas lui permettre de s'instruire, elle le fera toute seule et puisque son ogresse de mère la retient prisonnière, elle n'a guère autre chose pour se divertir.

Un pacte avec l'ennemi, voilà ce qu'il faudrait, car dans la tour d'en face, c'est une vilaine pirate qui croupit. Vilaine mais parfois guidée par des intentions nobles comme la fois où elle l'a sauvée des monstres. En la jetant à l'eau. Oui, on ne peut pas être pirate, vilaine, ET éclairée. Parfois elles s'échangent le genre de regards du genre « je sais que tu sais que je sais que tu sais » mais rien ne s'ensuit alors la princesse continue de tourner en rond dans sa chambre, malheureuse. Il lui arrive d'être pleine de colère et là, elle le sent, le souffle violent de sa magie incontrôlée qui s'échappe du bout de ses doigts. Rien de comparable à sa tornade de la première fois mais assez pour la remplir de volonté. Un jour elle s'échappera de cette prison et deviendra la plus grande mage du monde.

Ou alors un jour, un beau chevaucheur viendra la délivrer. Il fendra le ciel sur le dos de son dragon coloré, cheveux au vent, bravant le danger pour se poser juste devant sa fenêtre. Il lui tendra la main et elle la saisira pour s'enfuir avec lui et vivre heureux jusqu'à la fin des temps, baignés de magie, d'aventures qui ne froissent pas les robes et de richesse. Et de pouvoir aussi. Ce sera un chevaucheur noble, héritier d'au moins un marquisat, mais un duché ce serait bien aussi. Il aura des manières impeccables et la fera danser.

Mais en attendant, il y a le code secret d'Arsène.

Quoi ?

Arsène ?

«Arsène ? »

Le Troll est à sa recherche mais il vient la délivrer. Et il a UN CADEAU ! Il arrive un jour trop tard, le pauvre, la princesse s'est déjà désespérée la veille, pour son douzième anniversaire, beaucoup plus décevant que les onze autres. En réalité, elle n'a même pas daigné parler à quiconque, très vexée d'avoir un an de plus mais d'être traitée comme si elle en avait dix de moins. Aujourd'hui, son petit voleur lui emmène un cadeau et Lena est plutôt heureuse, même s'il n'est pas venu le jour même, probablement parce qu'il a oublié. Elle ne manquera pas de lui faire remarquer mais tout d'abord, il faut lui ouvrir, car elle n'aura pas cette chance deux fois.

« Attends. »

Un coup d'oeil rapide à sa chambre lui fait repérer quelques détails compromettants, à commencer par la poupée Mélusine qu'elle enfouit au fond d'un coffre. Un court moment après qu'elle ait rendu à cette chambre des allures de demeure de princesse, Lena laisse entrer son ami et le cadeau. Elle s'incline avec toute la grâce qu'on lui connaît et lui adresse un solennel :

« Bienvenue dans mes appartements. »

Puis zut, elle est vraiment trop contente de le voir ! Elle lui prend le cadeau des mains mais le pose immédiatement pour serrer le garçon dans ses bras.

« Merci, merci d'être venu ! C'est pas un Troll, c'est une Ogresse et je suis sa prisonnière, elle est MECHANTE ! J'en ai plus qu'assez ! »

Revenons-en à la partie intéressante : le cadeau, car Lena brûle de savoir ce qu'il y a à l'intérieur du paquet. Elle ne sait pas encore si elle doit faire remarquer à son copain qu'il aurait dû lui offrir la veille, d'ordinaire elle ne se serait pas gênée mais en ce moment, elle n'a pas envie de créer une dispute avec le seul visage amical qu'elle a l'occasion de croiser. Déchirant le papier avec délicatesse, la petite fille aperçoit d'abord un bout de couleur rose et petit à petit son visage se transforme, son sourire s'élargit, ses yeux bleus s'agrandissent et brillent de plus en plus.

« Arsène... C'est magnifique ! »

Elle ne peut décoller son regard de l'ouvrage, ce peigne si joli orné de son dragon. Elle se rue devant son miroir pour l'accrocher dans ses cheveux avec application. Une fois que c'est fait, elle se retourne et plante ses yeux dans ceux d'Arsène.

« Comment tu me trouves ? »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
La Cour des Miracles
La Cour des Miracles
Arsène de Sylvamir
Arsène de Sylvamir

Messages : 515
J'ai : 14 ans
Je suis : Le fils adoptif de Mélusine et Hiémain, protecteur auto-désigné de ses frères et soeurs.

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Mélusine et Hiémain de Sylvamir. A la Cour des Miracles, aussi.
Mes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Maximilien de Séverac
Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 21:35

Ca pour oublier, il avait oublié, Arsène. Complètement obnubilé par sa vie tumultueuse et son envie de s’introduire dans la taverne de la Rose, par l’idée de revoir Lena et Lou-An mais sans que l’une sache qu’il voit l’autre, obnubilé par ces histoires d’enfants, qui paraissent bien bête aux yeux des adultes mais qui pourtant prennent des proportions énormes quand on est petit. Alors oui, peut-être, il avait oublié les douze ans de Lena. Ses douze ans à lui était encore loin, et il n’y aurait probablement personne pour le fêter avec lui, maintenant que sa mère adoptive n’était plus. Alors, si pour lui cette fête ne devait pas être importante, pourquoi il en serait autrement de celle des autres ?
Il est parvenu sans encombre jusqu’à la chambre de la princesse, lui, le courageux Chevaucheur. Il n’a pas pris son dragon, trop repérable du troll sans doute, et puis en plus, il n’a pas de vrai dragon. Cela fait longtemps qu’il n’a pas croisé Ferveur - et Tristan qui l’accompagne - et même si il a bien aimé le dragon de cette mage, Louison, il ne voyait pas trop comment lui demander de venir l’aider à délivrer une amie. Donc, tant pis, ils se contenteront de faire semblant. C’est bien aussi. Et puis le svrais dragons, c’est grand, et Arsène n’a pas vraiment envie de détruire la taverne de la maman de Lena. Déjà qu’elle risque de lui en vouloir de venir délivrer sa princesse, si en plus il s’amuse à casser son château !

Le courageux Chevaucheur, donc, était arrivé à la porte de la princesse. D’un code secret connu d’eux seuls, il lui confirma qu’il n’est pas le troll, et patienta le plus silencieusement possible. C’est bien Lena, ça, à prendre le temps de se recoiffer pendant qu’il pourrait se faire manger ou pire, attraper par un adulte ! Mais heureusement pour son impatience, la princesse ne tarda quand même pas trop à ouvrir la porte, l’introduisant avec la grâce qui seyait à son rang. Avant même qu’il puisse vaguement penser à s’incliner également suivant les règles de politesse en vigueur, Lenalui avait déjà pris le cadeau des mains et lui sauta au cou, le faisant reculer sous l’impact. Et rougir, légèrement, très légèrement - il était un Chevaucheur après tout, il ne rougissait pas aux câlins des demoiselles. Hochant gravement la tête, Arsène le preux écouta avec attention les doléances de la princesse. Un troll, ou une ogresse ? Il trouvait les trolls plus effrayant, mais après tout, c’était sa mère, donc Lena devait savoir.
Il ne savait pas trop quoi lui répondre, par contre, mis à part acquiescer. Evidemment, il se doutait que l’ogresse gardait Lena prisonnière, mais on lui avait tellement fait la leçon des peurs des autres qu’il pensait bien que c’était pour ça que sa mère la gardait prisonnière, l’adorable princesse Lena. Elle avait peur qu’elle disparaisse. Mais il était sûr que ce n’était pas ce que Lena voulait entendre, aussi, un hochement de tête grave, cela passait probablement tout seul.

De toute façon, maintenant qu’elle l’avait accueilli comme une princesse se doit d’accueillir son sauveur, la petite fille ouvrit le cadeau qu’il avait apporté. Arsène espérait qu’il lui plairait -vu le temps qu’il avait mis à le choisir - mais s’il connaissait Lena, elle avait l’air ravie. Aussitôt déballé, aussitôt accroché dans ses cheveux, et devant son regard si confiant, ses joues roses et sa mine adorable, Arsène en balbutia. « T’es... T’es très belle. » Oups, il avait presque oublié. S’inclinant avec déférence, ce qui avait le mérite de cacher la rougeur de ses joues, il reprit d’un ton posé. «Princesse, vous êtes la plus belle princesse sur laquelle j’ai eu l’honneur de poser mes yeux.» Pas qu’il connaisse beaucoup de princesses, certes, mais elle n’avait pas besoin de le savoir.
Il releva la tête pour lui sourire d’un air complice, faisant quelques pas dans la chambre, soudain pensif. Il avait accompli la première partie de son plan, et c’était un succès : non seulement Lena semblait ravie, mais en plus, elle n’avait pas l’air de lui en vouloir. Le troll - l’ogresse - ne l’avait pas surpris, donc aucun soucis de ce côté là. Alors, peut-être que... « Tu veux qu’on joue à un jeu ?» Demanda Arsène, avant de lui jeter un regard bien plus malicieux, «Ou alors on essaye de s’enfuir de cette Tour pour parcourir le monde ?» Déroger aux règles ne lui faisait pas peur, et quand aux conséquences, Arsène ne s’en inquiétait jamais beaucoup. Peut-être que l’ogresse lui en voudrait, de subtiliser sa fille chérie, mais si elle ne le savait pas, il n’y avait pas de problèmes, n’est-ce pas ?

«J’ai un plan» Révéla-t-il, mentant à moitié. Bon, peut-être plus qu’à moitié. «Mais c’est à vous de voir, princesse. Ce sera sûrement dangereux, et interdit, et si l’ogresse nous attrape, nous souffrirons mille tourments.» Il aurait voulu la tenter, la défier sur le fait qu’elle avait peur, mais Lena, c’était Lena. Une vraie princesse, avec des trucs de filles qui, il ne lui avouait pas vraiment, lui plaisait parfois. Peut-être ne voudrait-elle pas s’enfuir. Mais en même temps, si elle ne s’enfuyait pas, elle voudrait peut-être parler, et Arsène n’osait pas vraiment lui parler de ce qu’il lui était arrivé, de peur qu’elle ne pleure ou ne soit triste et qu’il ne sache pas gérer une Lena triste. Continuer à jouer au Chevaucheur et à la princesse en détresse était peut-être mieux. Au moins, il savait faire. «Mais on peut aussi rester ici. Tu sais que j’ai rencontré une vraie Mage ? Avec son Familier ? » Demanda-t-il en s’asseyant sur le lit de la jeune fille, attendant qu’elle prenne sa décision.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyDim 11 Sep 2016 - 22:26

« Merci, très cher. » répond Lena avec la plus grande politesse tout en exécutant une révérence très appliquée. Les jolies dames de la noblesse parvenaient à les faire sans se décoiffer, alors elle peut bien s'y risquer elle aussi sans s'inquiéter de faire tomber son nouveau peigne de ses cheveux. A force de pratique, elle est bien au moins aussi gracieuse qu'une vraie princesse.
Une belle princesse, même. La plus belle princesse, dit-il. Il a un goût certain et il sait parler aux femmes. Très bien, elle accepte d'être sa princesse pour aujourd'hui. Surtout qu'il a dans l'idée de la sortir de sa prison. Un jeu dangereux, d'après ses dires, mais elle n'est pas n'importe quelle princesse ! Elle est pleine de courage, après tout, elle a sauté du haut d'un mat un jour ! Et elle est mage, aussi, ce qui n'est pas rien. Elle est loin d'être une mauviette ! Ce qu'elle entend bien lui faire remarquer, au passage.

« Je ne crains point le danger, mon ami. L'ogresse est vieille et lente, nous sommes petits et malins, il n'y a aucune raison pour que nous nous fassions prendre. »

Ce qui est à moitié vrai parce que l'ogresse n'est pas n'importe quelle ogresse. C'est sa mère et s'ils se font attraper à s'échapper, elle passera un sale quart d'heure. Mais tant pis, le jeu en vaut la chandelle, ça fait trop longtemps qu'elle n'a plus l'occasion de s'amuser. S'entraîner à faire des révérences, c'est rigolo un temps, mais on tourne vite en rond, surtout quand personne ici ne sait apprécier les bonnes manières d'une princesse distinguée.
En revanche, lorsqu'Arsène évoque une « vraie Mage » avec son « Familier », Lena affiche une moue boudeuse. D'accord, elle n'est pas encore la meilleure mage, mais ce n'est qu'une question de temps ! Tout comme le familier ! Quand elle aura son familier, son ogresse de mère se rendra peut-être compte qu'elle n'est plus une enfant. Alors s'il te plaît, petit familier, ne tarde pas trop à te manifester...
Avec une mine un peu dédaigneuse, elle lui lance en croisant les bras :

« Et une mage de quoi, puis-je savoir ? »

Il ne peut pas ne pas savoir qu'elle aussi est dotée de magie, alors il doit juste la considérer comme trop nulle. Après tout, il a dit « vraie Mage », c'est bien qu'il pense qu'elle est une fausse mage, ce qui est très vexant. Et si c'est une mage d'Automne, elle sera encore plus jalouse. D'un coup, elle a envie de lui montrer ce qu'elle sait faire, alors elle rapproche ses mains, agite ses doigts et espère. Allez petite magie, ce n'est pas le temps de la laisser tomber ! Elle a une place à défendre, c'est elle la Mage amie d'Arsène, pas une autre quelconque greluche qu'il a probablement croisé dans les égouts de la ville ! Ou à n'importe quel autre endroit où les voleurs aiment se promener, qui peut bien savoir lesquels. Et à force de jalousie et de rage, elle parvient à la créer, sa mini tornade. Rien de bien fameux mais assez pour la surprendre et lui arracher un :

« Oh j'ai réussi ! »

Puis elle se reprend avec un air sérieux : « Tu vois, je suis une mage aussi. Quand j'irai à l'Académie, j'apprendrai tellement plus. »

Elle pourra lui tourner l'esprit dans tous les sens pour l'empêcher de penser à d'autres mages ou à d'autres princesses. Enfin, pour ce faire, il faudrait que l'Académie réouvre et le fait qu'elle ne puisse pas encore y aller sans comprendre vraiment pourquoi l'énerve un peu. C'est très injuste de lui interdire de perfectionner son art. Pour le moment, elle n'est qu'une mage inachevée, une bébé mage incapable de quoi que ce soit. Enfin, elle ne veut pas s'étendre sur ses faiblesses, alors en attendant, elle relance Arsène sur ses perspectives d'échappatoire :

« Dites m'en plus sur ce plan, valeureux guerrier. » D'accord, ça sonne bizarre de dire « guerrier » pour qualifier Arsène, mais ils jouent, non ? « L'ogresse est réputée pour faire plein d'enfants pour pouvoir les manger ensuite. Je ne crains point le danger, vous ai-je dit, je ferai tout ce qu'il faudra pour ne pas me faire dévorer. » Non, non ça ne marche pas, une princesse ne peut pas être la fille d'une ogresse ! « Elle était très belle avant de devenir une ogresse, en fait. C'est lorsqu'elle s'est transformée qu'elle a commencé à vouloir manger ses enfants. »

Elle rit un peu. C'est toujours rigolo de jouer avec Arsène.
Revenir en haut Aller en bas
La Cour des Miracles
La Cour des Miracles
Arsène de Sylvamir
Arsène de Sylvamir

Messages : 515
J'ai : 14 ans
Je suis : Le fils adoptif de Mélusine et Hiémain, protecteur auto-désigné de ses frères et soeurs.

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Mélusine et Hiémain de Sylvamir. A la Cour des Miracles, aussi.
Mes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Maximilien de Séverac
Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyMer 21 Sep 2016 - 22:51

Elle sait très bien jouer à la princesse, Lena. Enfin, évidemment, Arsène n’a pas trop d’éléments de référence, mais il s’imagine que c’est comme ça, les princesses : jolie, gracieuse, et sachant faire la révérence. Et lna est peut-être bien fille de pirate, mais elle ressemble tellement à une princesse qu’il veut bien la croire. Lui, il est peut-être prince, ceci dit. Pour de vrai, quoi. Parce que sa maman, si ça se trouve, c’est une duchesse qui fait l’admiration de Lena. Donc s’il est prince en vrai, et qu’il épouse Lena, elle sera une princesse en vrai, non ? Alors, c’est peut-être bien qu’elle s’entraîne. Même s’il n’a pas trop l’intention de l’épouser, en fait.
Il acquiesce en silence à l’explication de la petite fille. Elle a parfaitement raison, la princesse Lena, ils sauront se montrer plus intelligent que l’ogresse. En espérant qu’elle n’ait pas mis des pièges partout, de peur que sa victime ne lui échappe. Peut-être qu’ils devraient délivrer Lou-Ann, aussi ? Elle est pirate, elle doit s’y connaître en piège. Mais bon, le proposer à Lena n’est pas une bonne idée, il le sait, alors il préfère ne pas lui dire. Parce qu’elle a beau être une princesse, elle sait terriblement bien se mettre en colère, sa copine. Et puis, il a déjà gaffé, visiblement, en parlant de la Mage. La moue dédaigneuse de Lena lui indique bien.

Mage de quoi ? Qu’est-ce qu’il en sait, lui ? Arsène observe Lena, perplexe, avant de hausser les épaules. « Mage de je sais pas quoi. Mage qui guérit les gens, et qui a un dragon. Guérisseuse de bataille, je crois. » Il ne s’intéressait pas assez à la Magie, Arsène, pour en savoir plus. Et l’important, dans l’histoire, ce n’était pas qu’elle soit Mage, mais qu’elle ait un dragon. Un vrai dragon, avec qui il a survolé Lorgol. Mais il le sent bien, ce n’est pas le moment de s’appesantir sur ce genre de détail.
Et quand Lena crée une espèce de chose tourbillonnante, il l’applaudit avec ferveur et sincérité. Même si bon, il ne voit pas trop à quoi cela pouvait servir, mais la petite est chatouilleuse sur le sujet, aussi se garde-t-il d’insister. Mais l’Académie, c’est un sujet moins risqué, non ? « Je vais m’ennuyer, moi, quand tu seras à l’Académie. » Affirme-t-il, ennuyé. Bon, évidemment, il y aura toujours Lou-Ann, mais ce n’est pas du tout pareil qu’avec Lena. « Tu m’enverras des lettres ? » Demande soudain Arsène, enchanté par l’idée. Certes, il ne savait pas trop où elle pourrait les envoyer mais ce n’était qu’un détail, après tout.

Mais il est temps de s’enfuir, elle a bien raison, la princesse Lena. Avant que l’ogresse ne le surprenne ici, et décide de le manger. Ou de le jeter dehors, ce qui semble plus probable, mais sait-on jamais, avec les ogresses ? « Ou alors, peut-être qu’elle t’a trouvé et ramené ici en disant être ta maman, mais que ce n’est pas vraiment ta maman ? » Proposa Arsène, transposant sans le vouloir son histoire à lui. Mais ce n’était pas le plus important, dans ce jeu. « Je crains bien, princesse, que pour lui échapper, il ne faille se montrer rusé. Et ramper dans les couloirs, pendant qu’elle tient sa réunion d’ogres. » Ce sont des clients de la Taverne de la Rose, il le sait bien, mais cela sonne tout de suite moins rigolo, n’est-ce pas ? « Mon dragon ne peut faire diversion pour le moment, il est occupé à... À faire des choses de dragon. Nus ne pouvons compter que sur notre courage et notre intelligence. » Affirme Arsène, se levant du lit pour prendre la main de Lena et se laisse tomber devant elle, un genou à terre. « Princesse Lena, je ferais mon possible pour que nous puissions survivre à notre dangereuse évasion. Je suis votre dévoué serviteur. »
Il trouve ça un peu nul, en vérité, de devoir être le domestique de Lena, mais toutes les histoires le disent, le chevalier doit aider la princesse. Il est sûr que ce sont des contes Bellifériens, en fait.

« Tu crois que si on passe par la porte, elle nous verra ? Elle avait l’air occupée, ta maman, quand je suis passé. » Explique soudain Arsène, pensif. Certes, il s’était caché mais bon, il doutait que Freyja l’ait vu, avec le monde.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyMer 25 Jan 2017 - 11:51

Voilà que le valeureux guerrier Arsène, qui fréquente d'autres mages qu'elle, prétend ne pas si connaître en magie. Et pourtant ! S'il sait qu'elle est mage, il sait bien de quoi elle est mage. Parce que Lena les connaît, ces gens-là, tous fiers d'avoir leur magie, ils l'agitent à tout va.  « Regardez-moi ! Je suis mage, moi ! » Mais qu'ils se mettent bien dans la tête qu'ils ne sont pas exceptionnels, il y en a des milliers comme eux ! A commencer par elle, Lena, fille de pirates, fille de personne qui pourtant pourra défier les plus grands. Avec un peu d'entraînement.  Alors elle la fait rire, la « guérisseuse de bataille » avec ses grands airs et sa grande magie. Mais la jeune fille n'en dira pas plus, parce que le Arsène, il n'est pas familier avec toutes ces histoires, il ne comprendrait rien. En attendant, il applaudit son tour et, satisfaite, elle range son petit tourbillon, pour montrer, en conclusion, que c'est bien elle qui commande. Et comme son copain s'inquiète de son départ à l'Académie, en bonne amie, Lena le console, lui :

« Ne t'en fais donc pas ! Je rentrerai le soir et nous pourrons nous voir. »

C'est aussi un peu elle, qu'elle console, vu que pour le moment elle n'a aucune certitude d'y entrer. En affirmant qu'elle reviendra chaque jour, elle concrétise l'idée qu'elle partira, dans un premier temps. Cependant, l'idée d'envoyer des lettres lui semble bien charmante. La première fois qu'elle l'a vu lire, le petit voleur qu'elle avait attrapé dans les cuisines, elle s'en est étonnée. Un voleur n'est pas bien instruit, comment pourrait-il savoir lire ? Mais à présent, elle s'en ravit, au moins elle peut lui glisser des mots et lui montrer des livres. S'il y a bien quelque chose que Lena aime plus que les princesses et les habits et les bijoux et la magie et être sauvée par un brave beau noble chevaucheur, c'est la lecture. Peut-être qu'en écrivant des lettres, bien appliquées, de sa délicate écriture de princesse, elle lui donnerait le goût de lui envoyer des poèmes. Car l'idée de recevoir des poèmes de la part d'un garçon, même un petit comme Arsène, a quelque chose de très satisfaisant. Aussi ajoute-t-elle :

« Ce qui ne nous empêche pas de nous envoyer des p...etites lettres ! » Ni vu, ni connu, elle s'est rattrapée. Il ne faut surtout pas qu'elle lui souffle d'écrire des poèmes. C'est un acte sincère, qui doit venir du fond du cœur et donc ne pas être soufflé. Ca perdrait de sa saveur...

S'ensuit enfin le fameux plan du guerrier Arsène qui est à présent un chevaucheur. Un... chevaucheur... Un ! Chevaucheur ! Ha ! Ce n'est juste pas possible. Il ne peut pas être un chevaucheur sans rien n'y connaître en magie. Et sans dragon ! Bon. Il a une explication pour le dragon. Soit. Ca tient la route. Bon. Admettons. Faisons un effort et admettons que ce soit un chevaucheur. Après tout, elle n'est pas réellement, pas encore une princesse, même si elle a plus l'air d'être une princesse qu'Arsène d'être un chevaucheur. Reprenons le jeu. L'ogresse a mangé sa vraie mère, avant de la ramener et de devenir sa fausse mère. Oui, ça ne peut être que ça ! Ca expliquerait qu'elle l'ait confinée dans la plus hautes des tours, du plus haut donjons, sans aucune affection. Le... chevaucheur... Arsène s'agenouille, prend sa main, ce qui fait un peu rougir la princesse Lena, mais pas trop non plus. Juste assez. Ensuite, elle se lève et lui répond :

« Vous avez mon entière confiance, chevaucheur, mais sachez que dans mon royaume, les princesses sont aussi braves et intelligentes que les chevaliers et les chevaucheurs ! » Il faut mettre les points sur les i. D'accord, pour le moment, elle a besoin d'être sauvée, mais elle refuse de passer pour une cruche trouillarde, juste parce qu'elle a eu le malheur de tomber sur une méchante ogresse. « Je veux dire... Bien sûr que je consens à être sauvée, mais je ne serai pas un poids, voilà tout. »

Puis elle lui souffle, sortant un instant de son rôle à son tour, mais tout en conservant l'ambiance mystérieuse et dangereuse, grâce au volume de sa voix : « Oui on peut essayer. Doucement... On fait des repérages. Si on voit qu'elle n'est plus occupée, je peux essayer de faire diversion avec un courant d'air : peut-être faire tomber un objet ou claquer une fenêtre. »

C'est l'heure de montrer au chevaucheur qu'on peut être belle, délicate, et forte à la fois.
Revenir en haut Aller en bas
La Cour des Miracles
La Cour des Miracles
Arsène de Sylvamir
Arsène de Sylvamir

Messages : 515
J'ai : 14 ans
Je suis : Le fils adoptif de Mélusine et Hiémain, protecteur auto-désigné de ses frères et soeurs.

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Mélusine et Hiémain de Sylvamir. A la Cour des Miracles, aussi.
Mes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Maximilien de Séverac
Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyDim 29 Jan 2017 - 15:28

Lena semble apprécier son idée de s’écrire. C’est parfait. Arsène se garde bien de lui dire qu’il ne sait pas très bien écrire non plus, qu’il se fatigue vite et que c’est lus ou moins illisible, mais ils auront le temps d’en reparler une autre fois, quand l’histoire de ces lettres sera vraiment nécessaire. Et il est rassuré de savoir qu’elle rentrera tous les jours, il pourra la voir quand même, un peu. « Tu auras des choses à faire, à l’Académie ? Je pourrais venir te voir t’entraîner ? » Quoi qu’il n’est pas sûr de savoir comment ça marche, exactement. Il n’est pas Mage, lui. Il a déjà essayé de demander à Lena comment elle faisait et de faire comme elle, mais ça ne marche pas. Et ne peut donc pas être Chevaucheur, c’est vrai, mais c’est un détail qui n’a pas lieu d’être dans l’histoire, aussi Arsène l’ignore-t-il sans état d’âme. Ou alors, il est un mage qui a perdu sa magie, peut-être. Ca se peut ?

Mais déjà, il est temps de faire s’évader la princesse Lena de sa tour, où l’a confiné la méchante ogresse qui se fait passer pour sa mère. Il a même un plan, Arsène, qu’il propose avec enthousiasme à la princesse. Il s’agenouille devant elle, et elle rougit, ce qui le fait rougir un peu aussi. Elle est mignonne, Lena, quand elle rougit comme une dame. Car les dames rougissent juste un peu pour que ce soit mignon et délicat, évidemment. Elle souligne quand même qu’elle n’est pas une princesses inutiles, et Arsène s’empresse de la rassurer. « Évidemment, princesse Lena, je sais que vous êtes forte et intelligente, sinon, je ne vois pas très bien pourquoi je m’embêterais à vous sortir de votre tour. » Il est honnête, Arsène : si Lena était inutile, il la laisserait dans sa tour et irait vivre des aventures avec son dragon, voyons. « De toute façon, notre plan de fuite ne peux marcher que si nous sommes aussi brave l’un que l’autre. Nous allons marcher au milieu d’une réunion d’ogres, je vous rappelle, Princesse. C’est effrayant, quand même. » souligne Arsène avec gravité.

Si elle était une princesse inutile, elle s’évanouirait, et il ne la porterait certainement pas. Elle doit être aussi lourde que lui, Lena ! Mais parler de son poids à une fille n’est pas une bonne idée, il le sait... Même si la raison lui échappe un peu. Elle est très bien, Lena, comme elle est. Ils sortent un peu du jeu, tous les deux, pour peaufiner leur plan, mais qu’importe : c’est excitant, cette tentative d’évasion. « D’accord, on peut faire ça. On s’avance doucement, on se cache, et on observe. » Il hésite un moment, Arsène, avant de continuer. « Si jamais je suis pris, tu viendras me sauver, hein ? » Il a beau être un voleur habile, il peut se faire prendre. Et en toute honnêteté, elle lui fait un peu peur, Freyja. Elle ne le mangera pas - c’est un jeu, elle n’est pas vraiment une ogresse, non ? - mais il suppose qu’elle ne prendra pas bien le fait qu’il fasse évader sa fille. « Pas que j’ai peur. » souligne-t-il, soucieux de lui faire comprendre qu’il n’est pas un froussard.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyLun 30 Jan 2017 - 14:24

Bien sûr qu'elle aura des choses à faire ! Que croit-il ? Qu'elle n'aspire qu'à un petit tourbillon et rien de plus ? Lena hoche vivement la tête en guise de réponse. Oui, elle travaillera dur et elle sera capable de faire de grandes choses. Sans savoir vraiment quelles grandes choses, mais elle verra plus tard, parce que pour le moment elle doit récupérer sa liberté. En tout cas, son vaillant chevaucheur la rassure sur ses intentions. Loin de lui l'idée de la faire passer pour une peureuse, c'est juste qu'il faut être deux pour cette opération. Satisfaite, elle lui répond : « Oui, mais ne nous laissons pas intimider. Que sont quelques ogres face au brave chevaucheur Arsène et sa princesse Lena, tout aussi courageuse ? » Ce n'est pas une vraie question, poursuivons.

Une fois les derniers détails mis au point, Arsène laisse transparaître une certaine inquiétude, ce qui arrache un petit sourire à la fillette. « Mais oui ! Je dirai que c'est ma faute, au pire. » En général, elle n'est pas du genre à se sacrifier, mais vu que sa mère lui a déjà donné la pire punition du monde, elle ne voit pas très bien ce qu'elle pourrait faire de pire. Elle ne va pas la frapper quand même ! A cette pensée Lena blêmit. Un peu de courage ! De toute façon, si elle fait ça, elle le paiera très cher, son ogresse de mère, ça oui ! Qu'elle attende que la petite mage maîtrise un peu mieux ses pouvoirs et bim... un coup de... on verra à ce moment là !

Bon, quand il faut y aller... La princesse pousse doucement la porte de sa chambre et passe la tête pour voir. Pour l'instant, rien à signaler. Elle ne sait pas vraiment si elle doit passer devant ou plutôt laisser Arsène. Après tout, c'est lui qui a l'habitude des missions de discrétion en tant que vo... chevaucheur professionnel ! Certes, un dragon n'est pas très discret... Mais ce n'est qu'un jeu, voyons ! C'est mieux qu'elle passe en premier, en fait, l'air naturel, comme ça si quelqu'un la surprend, elle pourra toujours dire qu'elle est allée chercher à boire ou autre. Après tout, c'est les rues de Lorgol qui lui sont défendues, pas la Taverne. Par contre, si lui se fait surprendre, les ogres se douteront qu'il se passe quelque chose de pas très net derrière leur dos.

Alors en se collant à son oreille, elle lui murmure : « Je vais jusqu'au bout du couloir et je te fais signe quand c'est bon. » Là bas, il y a une commode avant les escaliers et il y a un angle d'où on peut voir les gens qui montent, tout en restant à peu près caché. C'est à l'étage d'au-dessous que ça deviendra compliqué. Comme elle ne va pas foncer vers le danger sans être présentable, Lena prend la peine de secouer le bas de sa robe pour enlever d'éventuelles poussières et de réajuster son peigne et sa coiffure. Ensuite, elle se lance, le pas léger et l'oreille aguerrie, au cas où elle perçoive la lourde démarche des vils ogres qui gardent sa tour.

En passant devant la porte de l'autre captive, la pirate pouilleuse, elle hésite à la libérer mais se ravise. Elle n'a peut-être rien fait cette fois mais elle trouvera un moyen de tout gâcher s'ils la prennent avec eux, donc non. Ils se passeront de ses talents de combattante et elle pourra bien garder sa saleté enfermée avec elle dans sa propre prison. Après être arrivée tout au bout, elle s'arrête un instant et se concentre sur les bruits ambiants. Il y a le boucan habituel de la Taverne, qui vient du dessous, mais rien qui ne semble remonter jusqu'ici. Alors elle fait un signe affirmatif à son ami et se glisse dans le coin derrière la commode, espérant qu'il la suive. Effectivement les escaliers sont vides. Il va falloir s'y aventurer rapidement, mais avec précaution. La chef des ogresses doit être là-bas, en espérant qu'elle soit trop occupée pour les voir. L'idéal serait de passer par la cuisine, et d'emprunter la sortie de derrière, mais Lena en est sûre, il n'y a que des cafteurs là-bas.

Toujours tout doucement, elle demande à Arsène : « T'es passé par où toi ? »
Revenir en haut Aller en bas
La Cour des Miracles
La Cour des Miracles
Arsène de Sylvamir
Arsène de Sylvamir

Messages : 515
J'ai : 14 ans
Je suis : Le fils adoptif de Mélusine et Hiémain, protecteur auto-désigné de ses frères et soeurs.

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Mélusine et Hiémain de Sylvamir. A la Cour des Miracles, aussi.
Mes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Maximilien de Séverac
Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra EmptyJeu 16 Fév 2017 - 22:21

Il a réussit à ne pas l’énerver quant à ses mots malheureux, tant mieux. Elle est agaçante, Lena, quand elle est énervée. Et elle lui rappelle tellement Lou-Ann, que c’en est presque déroutant. Mais il ne va pas lui dire, il n’est pas fou, non plus. Même s’il ne comprend pas trop la relation qui unit les deux sœurs : il aurait un frère, lui, il l’aimerait bien, c’est sûr. Mais bon, tant pis : ils ont une colonie d’ogres à affronter pour le moment, et peut-être bien une maman furieuse si leur plan tourne à la catastrophe, alors le désamour des deux soeurs devra attendre une autre fois pour être expliqué.

Parce qu’autant il joue les braves Chevaucheurs devant la fillette, autant Arsène connaît la réputation de la pirate qui tient la taverne de la Rose, et n’a pas vraiment envie de se retrouver en proie à son courroux pour avoir fait évader sa fille. C’est une pirate. Il ignore si une correction physique sera sa punition, et il n’a pas envie d’essayer. Les ogres sont méchants, de toute façon, et il sait qu’il ne s’en sortira pas indemne s’il est attrapé à faire évader la princesse. Lena s’offre d’être la coupable, mais il secoue bravement la tête pour signifier son refus, le petit Arsène. Lena a blémit, et peut-être que son fil de pensée suit celles d’Arsène, mais quoi qu’il en soit, il ne la laissera pas se faire punir par sa faute. Sa main attrape celle de sa princesse, et il la serre brièvement. « Nous sommes deux face à l’adversité. Nous partagerons la punition. » Ou alors il s’enfuiera en la laissant se débrouiller ? il n’est qu’Arsène, un apprenti voleur, pas un vrai Chevaucheur : la notion de loyauté varie beaucoup ! « Mais de toute manière, nous ne serons pas attrapé. » Assure Arsène, se voulant confiant. Il l’espère, parce qu’alors, il ne sait pas réellement ce qu’il fera. Alors, mieux vaut ne pas tester, n’est-ce pas ?

Lena a un plan, et elle passe devant lui, se faufilant sans être vu sous le regard d’Arsène qui pince les lèvres, indécis. Elle semble bien trop sur ses gardes pour paraître naturelle, Lena, et si quelqu’un la voit, il saura qu’elle mijote quelque chose. Par Alior, même lui voit que Lena mijote un mauvais coup ! La jeune fille lui fait signe au bout du couloir, et il y va d’un pas léger, Arsène, sans courir, sans même faire montre d’une quelconque hâte. Il ne manquerait plus que quelqu’un le voit courir ! Sa princesse pour un jour lui chuchote quelques mots, et Arsène, accroupit à côté d’elle, chuchote également. « Par la grande salle. J’ai attendu que ta maman... enfin, l’ogresse soit occupée à l’autre bout de la salle. Et que la serveuse tourne le dos. » Parce que oui, l’ogresse n’est pas seule, sinon ce serait trop simple.

« Tu sais », dit soudain le petit garçon à sa complice, « je peux peut-être faire diversion. Attirer les ogres sur moi, pendant que tu t’enfuira par ailleurs. Je ne me ferai pas attraper. » Non, il ne se fera pas surprendre s’il suit son plan, il le sait. Et Arsène a toute confiance en ses capacités : c’est plus d’être vu en train de faire évader Lena qui l’inquiète. Mais s’il se fait expulser de la Taverne, ce n’est pas très très grave. Les ogres ne vont pas l’enfermer comme les filles, après tout. Il l’espère. Sincèrement.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Message Sujet: Re: Un jour mon Chevaucheur viendra   Un jour mon Chevaucheur viendra Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Un jour mon Chevaucheur viendra
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Un jour mon Prince viendra
» Un jour, mon prince viendra... [SOLO]
» Viendra, viendra pas
» Un jour de pluie [solo]
» Les masques tomberont bien un jour.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Arven :: Archives V18 :: Hors Jeu :: Corbeille :: Archives V.1 :: Archivum des RP-
Sauter vers: