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 Rappelons-nous nos vieilles histoires

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Gabrielle de Faërie
Gabrielle de Faërie

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Je suis : Princesse impériale, mage du Printemps ; baronne du Ru-d'Argent

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Mes autres visages: Astarté des Sables • Agathe Martel • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain
Message Sujet: Rappelons-nous nos vieilles histoires   Rappelons-nous nos vieilles histoires EmptyMer 18 Avr 2018 - 1:22


Livre III, Chapitre 3 • Les Échos du Passé
Gabrielle de la Volte & Melbren de Séverac

Rappelons-nous nos vieilles histoires

Et rappelez-moi combien notre amitié est vivante



• Date : 5 mai 1003
• Météo (optionnel) : C'est une journée bien douce et ensoleillée, à Lorgol
• Statut du RP : Privé
• Résumé : En apprenant la terrible nouvelle de la tentative d'assassinat d'Otave d'Ibélène, Gabrielle a également appris le sérieux de la blessure d'un ami. Si depuis la guerre les rencontres se sont raréfiées, la Cibellane désire renouer avec cet ancien camarade d'étude. Entre l'épidémie et le Jour des Anciens, sans oublier les fiançailles et une tentative d'assassinat, les sujets de conversation semblent infinis.
• Recensement :
Code:
• [b]5 mai 1003 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t3608-rappelons-nous-nos-vieilles-histoires#135098]Rappelons-nous nos vieilles histoires[/url] - [i]Gabrielle de la Volte & Melbren de Séverac[/i]
En apprenant la terrible nouvelle de la tentative d'assassinat d'Otave d'Ibélène, Gabrielle a également appris le sérieux de la blessure d'un ami. Si depuis la guerre les rencontres se sont raréfiées, la Cibellane désire renouer avec cet ancien camarade d'étude. Entre l'épidémie et le Jour des Anciens, sans oublier les fiançailles et une tentative d'assassinat, les sujets de conversation semblent infinis.

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Message Sujet: Re: Rappelons-nous nos vieilles histoires   Rappelons-nous nos vieilles histoires EmptyMer 18 Avr 2018 - 1:23



À Melbren de Séverac, Baron de Vivessence


Au Ru-d’Argent
7 avril 1003

Melbren,

Voici déjà plus de trois jours que la terrible nouvelle du couronnement de Sa Majesté Octave d’Ibélène me hante. Les informations se font capricieuses sur la santé des convives, pour ne pas dire rarissimes, et je constate plus que jamais la distance effroyable entre nous. Quelle tristesse, quel drame, de ne pouvoir visiter mes amis de l’Académie, vous plus qu’un autre, alors que le Destin se fait aussi cruel.

Sachez que la Tour du Ru-d’Argent vous accueillera avec chaleur, sitôt que vous visiterez à nouveau Lorgol. Les sujets se multiplient, depuis notre rencontre beaucoup trop brève lors du Jour des Anciens, et votre état m’inquiète. Si certaines rumeurs feraient sourciller mon frère de vous savoir à ce point héroïque, ce sont les autres, plus sombres, sur votre santé, qui me plongent dans un chagrin que vous savez sincère.

Que le temps est long, lorsque l’inquiétude étreint les coeurs.

Je vous espère, mon ami, tout comme j’espère votre rétablissement le plus prompt.

Gabrielle



Lorsqu’on lui avait narré les détails de la tentative d’assassinat de l’empereur d'Ibélène, Gabrielle avait demandé à se retrouver seule, entièrement seule, afin d’absorber le drame et de tenter de comprendre la violence de ses sentiments. Outre le fait que la tentative d’assassinat ait touché un enfant couronné, il y avait surtout la présence de la Chasse et la demande de vie qu’Elle avait imposée. Si la Rose s’était sacrifiée pour amoindrir la puissance de cette Chasse Sauvage, Gabrielle frissonnait devant son pouvoir actuel. Quel aurait été le destin des hommes, si la Rose n’avait pas osé s’incliner? Dans cette salle du trône aux confins de Valkyrion, des écrins de jadis, des Épines, des amis et une noblesse méritant respect s’étaient retrouvés en danger. Parmi eux, un héros ayant encaissé un trait d’arbalète. Gabrielle l’avait su : Melbren de Séverac.

L’invitation n’avait pas tardé à quitter le duché de la Magie afin de rejoindre la tour de Vivessence puis, suite à un délai certain, le jeune baron en convalescence dans les contrées brumeuses de Sombreciel. Il lui avait répondu prestement, prouvant ainsi non seulement son état bien vivant, mais également sa volonté d’accepter cette invitation toute amicale. Une date fut avancée et Gabrielle se réjouissait déjà de retrouver son ancien camarade de l’Académie, son confident lors des soirées mondaines. Melbren de Séverac. Comment ne pas sourire au moins un peu en prononçant ce nom ?

Il y avait quelques jours que Gabrielle avait portaillé depuis le Ru-d’Argent avec sa délégation. Manaël avait tenu à ce qu’un nombre conséquent de protecteurs les accompagnent et la Cibellane avait accepté sans négocier, pour une fois. La nouvelle en provenance d’Ibélène l’avait passablement secouée, et les mages chargés de sa protection étaient les bienvenus. C’est avec un réel plaisir qu’elle avait retrouvé l’intendante des lieux et la douce Gisèle à qui quelques humbles présents furent offerts. Un nécessaire à dessin, des papiers de qualités, de l’encre rouge. Des broutilles, que se plaisait à dire la princesse, mais des broutilles qui faisaient briller les yeux de la femme d’une manière toute particulière.

Pour recevoir ce baron à l’esprit aussi affûté que son humour, la jeune femme avait pris soin de demander à ce que son salon préféré soit délicatement décoré de bouquets de lys et que les vins les plus fins de Cibella soient présentés comme il se doit. Elle s’était assurée que chaque recoin de la pièce soit douillet, dans l’idée persistante que Melbren de Séverac soit encore souffrant de ses blessures, puis, une fois satisfaite, était disparue dans ses appartements afin de se préparer à cette rencontre. Un peu anxieuse de renouer après une guerre, une épidémie, une Académie attaquée et la tentative de meurtre d’un empereur, Gabrielle s’assurait que chaque menu détail frôle la perfection, tant pour son salon que pour sa toilette. C’est précisément au coeur de ses appartements qu’on vint la cueillir, alors qu’elle hésitait entre une rivière de perles ou un pendentif plus discret. Son invité venait de s’installer au salon et patientait son arrivée.

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- Melbren de Séverac.

Un sourire fleurissait déjà à ses lèvres. Elle était incapable, en effet, de prononcer ce nom sans sourire au moins un peu. La Cibellane ouvrit ses mains avec délicatesse afin de l’accueillir dans son nid fort douillet. À son cou, ni rivière de perles, ni pendentif. Elle venait à lui bien humblement, en toute amitié.

- Vous semblez en si bonne santé et si bonne humeur, mon ami. C’est un ravissement de vous voir ici, en santé. Mais dites-moi… Votre apparence trahit-elle quelques malaises persistants? La peur que j’ai eu en apprenant la nouvelle, même farouche, doit être bien pâle devant la vôtre ou celle de votre famille.

Déjà, un air affecté se dessinait sur ses traits et la princesse invita le Cielsombrois à prendre place sur l’un ou l’autre des sièges. Un domestique s’affairait déjà à faire couler le vin et disposer discrètement quelques bouchées sur la petite table non loin. Tout semblait parfait, tout semblait charmant, jusqu’à ce petit oiseau perché sur le rebord de l’âtre ensommeillé par la belle saison. Il les fixait avec curiosité, analysant très certainement les traits de ce vieil ami pourtant bien jeune encore.
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Melbren de Séverac
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Message Sujet: Re: Rappelons-nous nos vieilles histoires   Rappelons-nous nos vieilles histoires EmptyLun 24 Sep 2018 - 19:48


Euphoria, le 17 avril 1003

Chère Gabrielle,

Recevoir votre lettre a sincèrement réchauffé mon cœur. Je ne vais cependant pas me perdre en courtoisies préalables afin de vous rassurer avant toute chose : je vais bien mieux. Je ne garderai des événements qu'une cicatrice disgracieuse qui ne manquera pas d'être recouverte une fois la plaie résorbée – il est déjà prévu qu'un mage se charge de la repousse de mes cheveux, fort heureusement.

Je ne connais pas la nature de ce qui vous a été rapporté et je ne sais si l'on peut parler d'héroïsme quand l'empereur s'est tout de même trouvé dans les couloirs de Sithis l'espace de quelques heures, mais nous pourrons en discuter de visu dès que possible. En effet, j'accepte avec grand plaisir et une certaine nostalgie votre proposition de rencontre. Cela fait bien trop longtemps que je n'ai pu profiter de votre présence délicieuse et que je n'ai eu de nouvelles de ce cher Gabin.

J'espère pour ma part que vous, ainsi que votre fratrie, vous portez bien depuis notre dernier échange. Il vous faudra me combler des récits de votre nouvelle vie auprès du prince Antonin et de toutes les aventures que vous avez pu vivre. Je ne tarirai pas de mon côté à ce propos ; à la fin de notre entrevue, vous verrez, ce sera comme si l'éloignement n'avait jamais existé.

Le début du mois de mai vous conviendrait-il ? Cette chère Alméïde m'a confirmé que je serai plus qu'en bon état à ce moment-là et j'ai grand hâte de retrouver votre élégance et votre intelligence, Gabrielle.

En attendant de vos nouvelles, je vous souhaite santé et joie. Qu'Aura veille sur vous et sur les êtres qui vous sont chers.

Melbren



Valentin s'y reprend à deux fois quant à la vérification de ta tenue, tenant absolument à ce que tu sois à ton avantage pour la rencontre qui va avoir lieu. Les mains sûres et habiles, délicates mais fermes, comme à son habitude, il s'assure qu'aucun pli ne vient perturber ta chemise ou ta veste à boutonnage. Tu ne quittes pas des yeux son visage concentré, pas même lorsqu'un subtil rosissement s'installe sur ses joues et son front sous l'insistance de ton regard.
Tu as remarqué de légers changements dans son comportement depuis les événements de Valkyrion. Tu te doutes qu'il a eu peur pour toi, que les événements ont dû le secouer, comme ils ont secoué tout Ibélène. Tu vas mieux depuis, plus que mieux, même, mais Valentin semble ne pas s'être départi de cette légère nervosité qui le prend par moments. Tu ne sais pas comment le rassurer autrement qu'en montrant ta bonne santé, en le taquinant, en reprenant le cours de ta vie d'avant.

Aujourd'hui encore, tu peux sentir cette nervosité dans l'air, entre vous. Tu es prêt à tenter une nouvelle fois de le rassurer. Avec des mots, cette fois. Peut-être cela fera-t-il une différence ? « Vous savez, Valentin, je vais rencontrer Gabrielle de la Volte, il est vrai, mais une troisième vérification de ma tenue est-elle réellement nécessaire ? Ne secouez pas la tête, je sens qu'elle démange vos mains si perfectionnistes. » Un sourire apparaît sur tes lèvres alors que les traits de son visage semblent se détendre légèrement. « Si j'allais rencontrer l'empereur, encore, je comprendrais… »

Ce n'est qu'une façon de parler, mais, à peine les mots ont-ils quitté ta bouche que tu les regrettes. Son expression se ferme à nouveau et ses lèvres se plissent jusqu'à blanchir aux coins. Tu soupires avant de suivre tes instincts et de saisir ses deux mains, le forçant ainsi à délaisser le tissu. Son regard se retrouve obstinément fixé sur un point par-dessus ton épaule, quelque peu troublé. « Monsieur ? » Tu exerces une pression sur ses mains. « Je vais bien, Valentin. La plaie est guérie. L'empereur est revenu à la vie. Et, le plus important, mes cheveux sont de nouveau aussi soyeux sur l'entièreté de mon crâne qu'avant. » Tu peux lire le trouble qui l'habite sur son visage, peut-être même un peu d'embarras, mais un léger sourire finir par apparaître sur ses lèvres. Après tout, de l'incident ne reste visible qu'une partie de la cicatrice qui s'avance sur tes tempes. Rien d'important, donc. « Bien. Merci, Messire. »

Tu hoches la tête et relâches finalement ses mains. Tu te doutes que tout n'es pas résolu d'un claquement de doigts, mais, pour l'heure, son visage semble se détendre alors qu'il se dirige vers ton coffre à bijoux – tu devras t'en contenter. Tu fais un geste vague de la main. « Je vous en prie, Valentin. Je n'aime pas vous savoir inquiet. » Ton sourire se fait taquin. « Et j'ai entendu dire que l'inquiétude continue apportait rides et pattes d'oies de manière prématurée. Il est de mon devoir de vous épargner un tel sort. » Ton expression se fait faussement soucieuse, la main posée sur le cœur. Sa seule réaction est de te fixer d'un air imperturbable, un sourcil haussé, alors qu'il te tend différentes bagues. « Une préférence, monsieur le baron ? »

Tu laisses échapper un rire, ravi.

***

« Je vous remercie. » L'homme s'incline vers toi avant de s'éclipser de la pièce tandis que ton regard se met à parcourir la pièce. Elle est décorée somptueusement et le doux parfum des fleurs embaume l'air délicieusement. Tu inspires pleinement et un sourire apparaît sur tes lèvres au bien-être qui t'envahit. Il faut dire que tout ce que tu as pu voir de la tour de ton amie depuis ton arrivée n'a fait que rassasier tes pupilles, tant l'élégance et le bon goût sont présents. Tes yeux s'attardent sur une peinture colorée représentant une paysage somptueux et tu restes émerveillé devant.

C'est peut-être pour cela que tu n'entends pas la princesse entrer dans la pièce. Ce n'est qu'à ton nom que tu te retournes et réalises qu'elle se trouve là, magnifique dans sa tenue, coiffée et maquillée à la perfection. Tout en te rapprochant d'elle, tu réponds tout sourire : « Gabrielle de la Volte. » Elle ouvre les bras pour te souhaiter la bienvenue et tu inclines la tête à son attention pour la remercier.

Alors qu'elle prend la parole, tu en profites pour tendre l'une de tes mains afin de pouvoir lui offrir un baise-main chaste et respectueux. « - Vous semblez en si bonne santé et si bonne humeur, mon ami. C’est un ravissement de vous voir ici, en santé. Mais dites-moi… Votre apparence trahit-elle quelques malaises persistants? La peur que j’ai eu en apprenant la nouvelle, même farouche, doit être bien pâle devant la vôtre ou celle de votre famille. » Ta main, qui est depuis revenue se poser le long de ton flanc, se place instinctivement sur ton ventre, alors que les mots te viennent pour l'apaiser. « Je vous en prie, rassurez-vous, mon amie. Je vais bien, à présent, ma famille est rassérénée, il ne s'agit plus que d'une plaie sur mon cuir chevelu. Alméïde m'a simplement recommandé de veiller à mon activité pendant quelque temps encore, rien de plus. Et je suis ce conseil avec application, même si cela m'en coûte parfois. » Tu glousses doucement : tu n'as jamais été le genre de personne à économiser ses forces ou à se ménager, mais, pour une fois, tu fais tout ton possible pour respecter les ordres de ta belle-sœur.

Un domestique s'affaire à servir vos boissons alors que vous achevez de vous installer confortablement. Tu hoches la tête à l'attention de l'employé avant de reprendre la parole. « Ma présence ici prouve que tout est pour le mieux. J'en profite pour vous exprimer ma gratitude. C'est un honneur d'être reçu en votre demeure et en votre si précieuse compagnie, princesse. Je me réjouis d'avance de ces quelques moments que nous allons partager. »


Dernière édition par Melbren de Séverac le Dim 13 Jan 2019 - 4:39, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Rappelons-nous nos vieilles histoires   Rappelons-nous nos vieilles histoires EmptyVen 2 Nov 2018 - 20:57

Il lui semblait être à nouveau étudiante, simple Cibellane avide d’apprendre et de repousser ses limites, alors que Melbren gloussait, enthousiaste comme toujours. Un éternel enfant. Gabrielle partageait son amusement alors qu’elle récupérait sa main fraîchement baisée. Qu’il lui avait manqué, cet ami. Émerveillée de le voir aussi vivant, aussi authentique que ses souvenirs de jeune fille, elle restait là, le regard brillant, à l’écouter lui raconter les horreurs de ses blessures avec légèreté. Le nom d’Alméïde la fit réagir, car la noble dame d’Erebor ressuscitait soudainement d’une souvenance. Elles s’étaient visitées à plusieurs reprises, avant cette guerre. Cette terrible guerre. Elles s’étaient croisées sans que Gabrielle ne le sache, au coeur de la Tour de la Rose, elle, Épine dévouée depuis si longtemps, déjà, et la charmante Alméïde sous les traits d’une Tour immuable. Entendre son prénom lui rappelait combien elle lui manquait. Combien tous ces gens, toutes ces personnes, lui manquaient, alors que la guerre séparait Faërie et Ibélène.

- Seriez-vous confortable à l'idée qu'une mage de guérison vous rencontre? Suite au Jour des Anciens, j'ai essuyé quelques blessures et cette femme, spécialiste et passionnée, s'est fait un devoir qu'aucune cicatrice ne marque ma peau.

Elle replaçait soigneusement ses jupons, distraitement, alors que le domestique terminait le service. Le vin était clair et sa fraîcheur promettait déjà mille délices. La Cibellane leva sa coupelle vers le Cielsombrois, un sourire timide, sans doute, mais également amusé, comme si la précision de son titre de princesse, sur les lèvres de Melbren, agissait comme la plus douce des plaisanteries. Songeait-il parfois à Gabin en tant que prince de Cibella, ou était-elle la seule, soeur effacée, à l’être à ses yeux? Son amusement s’estompa sous une première gorgée, et l’évocation du Jour des Anciens amena avec lui le spectre de la Chasse Sauvage.

- Étiez-vous présent, mon ami, lors de cette soirée de deuil?

Ses trois amants s’y trouvaient. L’héroïque Lionel, à son bras. Sylvain, dans son ombre. Antonin, séparée d’elle par l’attribution des sièges. Elle aurait aimé les garder tous avec elle, autant pour les protéger - même maladroitement, Sylvain en était sans doute conscient - que pour s’assurer de leur état. Les événements défilèrent si rapidement, ce soir là... Les banshees. Les molosses. Le dévoilement des écrins. Melsant de Séverac était l’un d’eux. Castiel de Sombreflamme et la jolie Alméïde aussi. Elle détourna le regard un bref instant tout en retenant un maigre gloussement d’embarras. Gabrielle sentait bien les larmes picoter ses yeux, bouleversée par les sentiments qui déferlaient en elle. La joie sincère des retrouvailles, mais également tout ce temps de silence, ces amitiés brisés, ces rêves distordus par l’Ordre.

- Pardonnez-moi, ces souvenirs me rendent émotive… Le continent n’est plus le même, depuis ce soir-là. Nous ne sommes plus les mêmes, non plus, en quelque sorte. Ou peut-être est-ce depuis le début de la guerre? ...Vous me saviez près de la Rose, n’est-ce pas? Mon nom fut associé aux Épines, lors de l’épidémie. Ce fut éprouvant pour moi, comme ce dut l’être pour votre frère… Pour Alméïde, également.

Elle plissa son museau d’un sourire navré puis tendit la main vers la sienne. Comme pour lui faire oublier son trouble. Comme pour lui rappeler combien ils avaient pu être amis, avant toute cette tragédie.

- Rappelons-nous nos vieilles histoires, plutôt, Melbren. Celles qui nous ont fait sourire tant de fois. Voulez-vous?...
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Message Sujet: Re: Rappelons-nous nos vieilles histoires   Rappelons-nous nos vieilles histoires EmptyDim 13 Jan 2019 - 6:08

« Seriez-vous confortable à l'idée qu'une mage de guérison vous rencontre? Suite au Jour des Anciens, j'ai essuyé quelques blessures et cette femme, spécialiste et passionnée, s'est fait un devoir qu'aucune cicatrice ne marque ma peau. » Tu patientes l'instant qu'il faut au domestique pour se retirer avant de saisir le verre qui t'est destiné. Il repose tranquillement entre tes mains pour le moment. Tu lèves le visage vers la princesse avant de lui répondre : « Je vous suis très reconnaissant de votre sollicitude, Gabrielle, soyez-en assurée. Je ne doute pas des compétences de la mage en question, mais la plaie cicatrise de manière saine. » Tu retiens le réflexe qui te vient, celui d'ébouriffer légèrement tes cheveux dans la zone environnante. Tu serres plus fort le verre entre tes doigts. « Je préfère garder la marque de l'épreuve traversée. Comme un rappel de ce qui a été vécu, surmonté et qui ne m'a pas achevé. Si cela fait sens ? » Un sourire amusé traverse tes lèvres et tu secoues légèrement la tête. Tu ne parles pas réellement de trophée, mais plutôt d'un rappel cuisant de ce que la vie réserve, des forces dans lesquelles tu as puisé pour en être là où tu en es aujourd'hui. Cette marque fait partie de ton histoire et l'effacer serait nier son existence. Or, tu as besoin de ce mémento, celui que la vie ne tient qu'à un fil, que tu dois la vivre en l'état et avec l'énergie de quinze vies.

Tu l'imites lorsqu'elle lève sa coupelle, ton sourire retrouvant toute sa chaleur précédente. « A l'avenir, mon amie. » Tu suis son exemple et bois une gorgée du vin. Un délice. Tu apprécies le goût sur ton palais, fort comme certaines des meilleures liqueurs de Sombreciel, mais fin comme les mets les plus délicats.

Gabrielle te sort de ta contemplation mentale avec une question qui donne un air de suite plus sérieux à la conversation. « Étiez-vous présent, mon ami, lors de cette soirée de deuil? » Tu prends le temps d'avaler ta deuxième gorgée avec soin afin de ne pas t'étouffer. Ta voix se fait plus calme, affectée. « J'étais présent, malheureusement, oui. Je me trouvais à… » Tu ne termines cependant pas ta phrase car tu remarques l'émotion qui traverse la jeune femme. Ton cœur se serre et tu te demandes si elle a perdu des proches durant la tragédie. Tu te morigènes à l'idée de ne pas t'être renseigné au préalable sur la manière dont elle avait vécu tout cela, si elle avait, elle aussi, été présente. Le temps passe bien trop vite et tu réalises que vous n'avez pas échangé suffisamment de courriers ces derniers temps pour vous tenir exactement au courant des vos nouvelles respectives.

Tu hésites un instant sur ce que tu pourrais dire ou faire, mais elle prend les devants. « Pardonnez-moi, ces souvenirs me rendent émotive… Tu lui adresses un geste de la main et un sourire qui expriment combien elle n'a pas à être embarrassée. Le continent n’est plus le même, depuis ce soir-là. Nous ne sommes plus les mêmes, non plus, en quelque sorte. Ou peut-être est-ce depuis le début de la guerre? ...Vous me saviez près de la Rose, n’est-ce pas? » Tu acquiesces. Le mot a couru après l'épidémie, mais, surtout, l'information t'était connue depuis un certain temps déjà. Tu l'as croisée lors de tes passages dans la tour de le Rose, sous les voiles d'Iseult. Tu ne fais aucun commentaire, cependant, tu attends la suite. « Mon nom fut associé aux Épines, lors de l’épidémie. Ce fut éprouvant pour moi, comme ce dut l’être pour votre frère… Pour Alméïde, également. » Tu hoches à nouveau simplement la tête à ces souvenirs, à défaut d'avoir les mots adéquats pour espérer apaiser sa peine. Tu espères que ce comportement si inhabituel venant de toi ne fera naître aucune suspicion chez elle.
Tu n'as cependant pas le temps d'y réfléchir réellement que Gabrielle tend la main adorablement vers toi. Tu te détends imperceptiblement et la saisis, la serres dans la tienne pour lui montrer que tout va bien. Que vous êtes là, ensemble. Pour l'instant, c'est tout ce qui compte.

Tu la laisses changer le sujet de votre conversation sans mal. « Rappelons-nous nos vieilles histoires, plutôt, Melbren. Celles qui nous ont fait sourire tant de fois. Voulez-vous? » Tu laisses échapper un léger rire avant d'exercer une dernière pression sur sa main et de la délaisser délicatement. Tu attrapes à nouveau ton verre et en bois une grande gorgée. Vous aurez le temps d'aborder les affaires actuelles plus tard. « Le tout accompagné d'un des meilleurs vins que j'ai pu goûter. Mes compliments. » Tu t'installes plus confortablement à ta place, dos contre le dossier, jambes à présent croisées. « Par quoi voulez-vous commencer, ma chère ? Il y a tant à dire. » Tu réfléchis un bref instant avant qu'un sourire malicieux ne prenne place sur tes lèvres. « Il y a plusieurs années de cela. C'était sur votre domaine, lors d'une fête que vous aviez organisée. Ce cher Gabin était là, entouré comme à son habitude de ce halo aussi charmant que borné. » Pour rester poli, clairement. Gabrielle sait quels sont tes sentiments à l'égard de son frère, mais mieux vaut ne pas mettre d'huile sur le feu. Tu ne le détestes pas. Tu pourrais même l'apprécier dans un autre contexte. Il a simplement le don de trouver comment t'irriter une bonne majorité du temps. Tout le temps, à vrai dire. « Nous étions tous dans les jardins. Forcément, lui et moi nous sommes trouvés en désaccord sur un sujet dont je ne me souviens même plus. Une chose en entraînant une autre, inévitablement, les choses ont dégénéré et nous nous sommes retrouvés postérieur le premier dans la somme toute magnifique fontaine que vous possédez. Je revois encore votre visage à cette constatation. Vous rappelez-vous, Gabrielle ? » La malice est toujours présente dans tes yeux, sur tes lèvres, alors que tu bois une nouvelle gorgée, pleinement à l'aise.
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Message Sujet: Re: Rappelons-nous nos vieilles histoires   Rappelons-nous nos vieilles histoires EmptyMar 19 Fév 2019 - 4:16

Il avait cette manière tout à fait charmante de décliner son offre, et Gabrielle ne put que sourire devant tant d’élégance et d’entêtement entremêlés en quelques phrases à peine. Si la situation avait été inversée, jamais les mages de guérison n’auraient pu la laisser partir sans que l’annonce de son rétablissement le plus complet soit confirmée, et qu’aucune cicatrice ne couvre plus sa peau satinée. Il était né au coeur de l’une des familles les plus influentes d’Ibélène, il était vrai, mais Gabrielle demeurait princesse de la magie. Une simple distinction qui faisait beaucoup, visiblement, en matière de liberté et d’obligation. Alors elle acquiesçait d’un généreux hochement de tête pour lui signaler qu’il n’y avait aucune rancoeur devant son refus de prendre cette main tendue.

Si le vin était léger et délicieux, la conversation, elle, empruntait quelques notes tragiques à l’évocation de la Chasse Sauvage. Melbren affirmait y avoir été présent, et Gabrielle ferma les yeux, quelques instants, pour absorber la vision troublante de son ancien ami aux prises avec les molosses. Il s’en était sorti, vraisemblablement, tout comme elle. Malgré cette idée réconfortante, la Cibellane ne pouvait s’empêcher de se questionner : Melbren revisitait-il les événements au détour de rêves cruels, lui aussi? Craignait-il plus que les autres, encore, de voir la Chasse arriver pour ses proches, désormais qu’il avait assisté à sa libération? Étrangement, son invité gardait silence, lui d’ordinaire si bavard. L’idée que le sujet de conversation l’embarrassait semblait crédible, pour quiconque ne connaissait pas Melbren. Le plus jeune des Séverac était bien des choses, mais il n’était définitivement pas de ceux pouvant s’effaroucher en entendant le nom d’une institution aussi vieille que noble. Gabrielle chassa ses questionnements au loin, tout comme ses émotions devant tant de mauvais souvenirs, se promettant toutefois de questionner Melbren lorsque le moment serait plus opportun.

La requête d’alléger l’ambiance de quelques anecdotes semblait lui plaire autant qu’à elle, et Gabrielle s’enfonça confortablement sur son siège capitonné pour entendre le récit qu’il lui choisirait. Serait-ce les histoires d’amour nées au sein de l’Académie, ou encore les soirées mondaines où l’un était trop extravagant et l’autre trop sage? Son sourire se faisait espiègle, en réponse au sien, et la princesse opina à quelques reprises pour l’encourager à se lancer, sa coupelle toujours à la main. Une fête. Sur ses terres. Elle plissa les yeux, cherchant à voir où cette introduction bien trop brève pouvait les mener. À son puiné, bien sûr. Elle dénia à quelques reprises en entendant les insultes, la mine toujours amusée toutefois, prouvant bien qu’elle ne cautionnait pas tant de méchancetés mais qu’elle ne prenait pas ombrage à une telle description de Gabin. Puis la chute, dans la fontaine, et la princesse laissa entendre un rire léger. Oui, bien sûr, la fontaine. La fameuse fontaine où Gabin et Melbren avaient jugé bon de plonger leur noble postérieur.

- Oh…! Je me rappelle parfaitement, oui. L'adage circulait déjà sur mes terres, pourtant, qu’il ne fallait pas nourrir les Cielsombrois passé minuit, lorsque nous les recevons. Encore moins les asperger d'eau. ...Vous avez toujours été si cruel avec mon pauvre Gabin.

Elle le gourmandait d’une voix bien douce, entre deux gorgées de vin, partageant toujours un air malicieux avec son invité.

- N’a-t-il pas déjà assez souffert d’avoir une poule nègre-soie comme Familier?

La Cibellane détourna son attention vers l’âtre où Silvère les dévisageait toujours, de ses adorables petits yeux noirs. Tu es intenable avec ce Cielsombrois, Gabrielle. Oh, Silvère… Gabin n’ignore rien de mes plaisanteries au sujet de Sumaelle, ni de toute l’affection que je leur porte, à l’un comme à l’autre. Le regard brillant d’amusement, les épaules légèrement sautillantes d’un fou-rire qu’elle peinait à étouffer, Gabrielle s’efforçait en tout point de ne pas croiser le regard de Melbren, bien trop consciente de l’hilarité qui la prendrait si une telle chose se produisait. Le jeune baron avait tenu le pari, toutefois, celui de lui faire oublier les tristes histoires pour une autre, plus douce, plus légère.
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Melbren de Séverac
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Je suis : inventeur, baron de Vivessence, savant en mécanique (spé. engins) et mage de l’Été non diplômé (destruction)

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Message Sujet: Re: Rappelons-nous nos vieilles histoires   Rappelons-nous nos vieilles histoires EmptyDim 21 Avr 2019 - 23:11

Ton sourire s'agrandit quand tu constates que celui de Gabrielle réapparaît. La satisfaction t'envahit, même lorsqu'un rire lui échappe. Ton propre sourire s'élargit et tu bois une gorgée pour tenter de le contrôler. Définitivement, ce vin est excellent sur ton palais. « Oh…! Je me rappelle parfaitement, oui. L'adage circulait déjà sur mes terres, pourtant, qu’il ne fallait pas nourrir les Cielsombrois passé minuit, lorsque nous les recevons. Encore moins les asperger d'eau. A ton tour de laisser échapper un rire, ravi. Nous sommes une espèce à part, je vous le concède. » Tu hoches la tête à plusieurs reprises pour appuyer tes dires. Impossible de démentir le fait que les gens de ton duché peuvent être assez particuliers.  

« Vous avez toujours été si cruel avec mon pauvre Gabin. » Tu t'apprêtes déjà à rétorquer qu'il ne s'agit pas là de cruauté, plutôt d'une taquinerie un peu trop poussée, un peu trop vivante, mais elle continue sans attendre. « N’a-t-il pas déjà assez souffert d’avoir une poule nègre-soie comme Familier? » Tu ne contrôles pas le rire qui t'échappe à nouveau, plus fort, plus naturel, plus libre, faisant écho au sien, qu'elle maîtrise bien mieux. Tu places immédiatement une main devant tes lèvres, ton éducation reprenant le dessus inconsciemment. « Gabrielle, ma chère Gabrielle, comment voulez-vous que je me retienne quand vous faites une si parfaite complice face à votre frère ? » Tes yeux pétillent de malice alors que tu continues. « Cependant, vous avez raison. L'orientation n'est probablement pas la fort de son Familier et j'aurais tendance à dire que cela rassemble sensiblement à Gabin : il a beau savoir manier son épée – du moins, je l'espère pour lui –, quand il s'agit des mots, il donne davantage l'impression de battre des ailes dans tous les sens sans trop savoir ce qu'il fait. » Ton expression, que tu voulais pensive, est trahie par le sourire en coin que tu ne peux dissimuler.

Aaaah, ce cher Gabin a toujours été un sujet qui t'amusait au plus au point – ou t'énervait comme pas possible, au choix. « Vous avez également raison sur un autre point : j'ai toujours eu tendance à taquiner votre frère au-delà du nécessaire. Comment m'en vouloir, cependant, quand celui-ci me le rendait avec une précision délectable ? » Tu hausses les sourcils durant quelques instants, comme pour prouver ton point, avant de lever ton verre à nouveau, un sourire réapparaissant sur tes lèvres. « Comme vous l'avez si bien dit : à nos vieilles histoires, ma chère amie ! »

La suite de l'entrevue se passe tout aussi agréablement. Certains sujets sont plus sérieux, mais vous les abordez avec calme et recul. Vous êtes des adultes, après tout. Des adultes se connaissant depuis de nombreuses années. C'est pour cela que tu finis par lui révéler que tu as été le Fou Blanc pendant un temps, quand le sujet revient sur la Rose Ecarlate. Les discussions prennent un ton plus grave, mais vous avez de quoi boire, manger et sustenter vos corps, tandis que vos esprit s'échauffent.

Tu ressortiras de là presque vidé mentalement, mais ô combien satisfait d'avoir pu te livrer à ta vieille amie. Qu'elle ait pu se livrer en retour aussi. Cela fait longtemps que tu ne t'étais plus senti si proche d'elle et cela te rend heureux, malgré les circonstances de votre entrevue. Tu te fais la promesse de lui écrire à la fin du mois, pour lui donner de tes nouvelles, pour en prendre d'elle.

Pour l'instant, cependant, tu retournes jusqu'à ta tour et la vie doit continuer.
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