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 I believe I can fly [Alméïde]

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Melbren de Séverac
Melbren de Séverac

Messages : 5419
J'ai : 27 ans
Je suis : inventeur, baron de Vivessence, savant en mécanique (spé. engins) et mage de l’Été non diplômé (destruction)

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme, sa famille et Sombreciel
Mes autres visages: Géralt d'Orsang
Message Sujet: I believe I can fly [Alméïde]   I believe I can fly [Alméïde] EmptyJeu 22 Aoû 2019 - 20:13


Alméïde de Sombreflamme & Melbren de Séverac

I believe I can fly

Ou presque.



• Date : 10 mars 1004
• Météo (optionnel) : Froide, mais le soleil aide à réchauffer un peu
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Melbren s'apprête à mettre dans les airs, à quelques mètres du sol, le prototype de ce qui sera plus tard la montgolfière. Alméïde arrive sur les lieux avant le lancement.
• Recensement :
Code:
• [b]10 mars 1004 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t4841-i-believe-i-can-fly-almeide#184434]I believe I can fly[/url] - [i]Alméïde de Sombreflamme & Melbren de Séverac[/i]
Melbren s'apprête à mettre dans les airs, à quelques mètres du sol, le prototype de ce qui sera plus tard la montgolfière. Alméïde arrive sur les lieux avant le lancement.



Dernière édition par Melbren de Séverac le Jeu 22 Aoû 2019 - 20:14, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: I believe I can fly [Alméïde]   I believe I can fly [Alméïde] EmptyJeu 22 Aoû 2019 - 20:13

Tu passes le dos de ta main sur ton front pour empêcher la sueur de te tomber dans les yeux. C'est à moitié efficace, mais tu n'y prêtes pas attention. Tu es bien trop concentré sur la corde, à vérifier que les nœuds sont serrés au maximum. Tout doit tenir. Tout doit être exactement comme tu l'as pensé.
Un coup d'œil au domestique auquel tu as demandé de l'aide t'indique qu'il a déposé tout ce qui manquait non loin. Tu lui adresses un signe de tête en remerciement, puis il s'en va vérifier à son tour la solidité des attaches. Vu ce que tu vas tenter, ce n'est pas de trop et tu lui fais entièrement confiance. « J'apprécie votre aide, Raphaël. » Une fois qu'il a terminé, l'homme hoche la tête en s'époussetant les mains puis s'éloigne pour retourner au domaine non sans te jeter des coups d'œil un brin inquiets. Tu n'y prêtes pas attention et continues tes affaires – tu n'as jamais eu besoin de surveillance durant tes explorations, cela ne va pas commencer aujourd'hui.

Tu parcoures rapidement du regard tout le nécessaire pour l'expérience. Tu inspires un grand coup avant de te saisir de la torche et de la planter dans le sol avec précaution. Un petit élémentaire de feu et la voilà qui s'embrase, faisant danser ses flammes sur tes yeux. Tu te diriges ensuite vers l'appareil à pas calmes malgré l'adrénaline qui parcourt actuellement tes veines. Tu espères vraiment faire voler l'appareil, même si pas longtemps, il te faut donc être prudent.
Tu mets un pied sur la plateforme posée au sol et tu ne peux empêcher un sourire d'étirer tes lèvres, tant tu as hâte de commencer. Tu t'agenouilles au centre et enflammes les matériaux que tu as rassemblés dans une construction protectrice, au centre. Elle permettra d'empêcher le feu de se répandre au reste et d'alimenter sagement l'intérieur de la toile de cette matière invisible qui la fera gonfler.

Une fois cela fait, tu te recules, le sourire toujours accroché aux lèvres, même si tu n'en as plus conscience. Tu te laisses un instant pour admirer tout ces mois, toutes ces années de travail.
La nacelle, en osier renforcé, est d'une solidité sans faille ; l'artisan qui l'a confectionnée a passé plusieurs heures avec toi pour s'assurer de ce que tu voulais. La toile, rattachée à la nacelle, est aussi résistante et spécialement commandée à l'un des Passefil du coin ; elle repose au sol, disposée de façon à se soulever sans mal plus tard. La construction protectrice a été pensée longuement ; tu as même fait appel à des connaissances à toi pour être sûre qu'elle ne te ferait pas défaut le moment venu. Le feu est en train de prendre gentiment mais devrait finir par s'éteindre après un temps raisonnable. Les cordages permettant de maintenir l'appareil au sol sont solides et largement enfoncés dans la terre.

Tu en reculant lentement, tu fais un récapitulatif mental des différentes étapes à venir, mais également des étapes que tu viens de passer. Ce serait bête de réaliser au dernier moment que tu as oublié quelque chose ; tu ne dois manquer aucune étape, même si c'est probablement la quinzième fois de la journée que tu passes mentalement en revue tout cela. Tu prépares cette expérience depuis trop longtemps pour te rater. Au final, tout a l'air en place. Maintenant… Maintenant, tu dois te calmer. Tu es dans un état d'excitation bien trop avancé pour être au maximum de tes capacités.

Tu inspires brusquement tout en fermant les yeux, tout en secouant les épaules, les mains. Tu expires alors que tu te concentres sur le chemin que l'air semble faire dans ton corps. Des images paisibles et des sensations de sérénité qui ne viennent pas de toi envahissent doucement ton esprit. Ton sourire s'agrandit alors que tu laisses l'air t'échapper. Tu rouvres les yeux pour trouver Naphte approchant et Lichen la suivant. D'autres images, caractéristiques de ta griffonne, s'invitent à toi et tu lèves immédiatement la main pour caresser délicatement son bec une fois qu'elle est à portée. Tu sens sa confusion aussi. Tu lui transmets du mieux que tu peux le plan, à travers votre lien limité, possible seulement grâce à la proximité. Elle secoue son corps en réponse et émet un bruit que tu interprètes comme de la perplexité. « C'est une expérimentation, cela ne fonctionnera peut-être pas, de tout manière. » Clairement, tu espères le contraire et tu ne dupes personne, mais prononcer ses paroles t'aideront peut-être à ne pas être trop déçu en cas d'échec – on peut toujours espérer.

Ta main descend sur les plumes dans son cou et Lichen en profite pour se planter à tes pieds. Je te le dis à chaque fois, mais évite de mourir, je te prie. Tu laisses échapper un rire peu gracieux et un brin sarcastique, avant de te pencher pour le prendre dans tes bras. « Merci du vote de confiance. » Tu le laisses prendre place sur tes épaules puis tu sens une pression sur ton bras. Dans un sourire, tu recommences à caresser Naphte, qui demande ton attention. Elle t'envoie une image d'un gros oiseau s'envolant au loin. Tu laisses échapper un rire, sentant le calme s'insinuer peu à peu en toi. « Presque. Si, déjà, je reste au-dessus du sol quelques minutes, ce sera fabuleux. » Ta main passe à nouveau sur son bec et elle fait mine de te mordiller en t'envoyant une image d'un griffon pas content puis celle de son dos. « Bien, Madame. » L'affection est audible dans le rire qui t'échappe et tu t'exécutes. Tu prends simplement garde à ne pas cogner son aile atrophiée.

Le silence s'installe dans les minutes qui suivent jusqu'à ce que tu t'estimes suffisamment calme et concentré pour passer à l'action. Tu appréhendes autant que tu as hâte de voir le résultat. Des mois, des années de recherches, de travail et d'échecs, dont l'issue va se jouer en quelques minutes décisives. Tu n'abandonneras pas si cela s'avère plus une débâcle qu'autre chose, mais ce sera un coup dur, tu le sens.
Tu déglutis, un sourire aux lèvres alors que tu sens des vagues de soutien provenant de tes deux compagnons. Tu inspires brusquement. « Restez à l'écart, d'accord ? Mieux vaut être trop prudent que pas assez. » Tu te diriges ensuite vers ton atelier pour aller chercher de quoi te couvrir davantage. Tu vas récupérer une écharpe, des gants que tu mets directement dans ta poche. Tu échanges ta veste pour un manteau bien chaud – il faut dire que les rayons du soleil voient leur influence limitée. Si, en plus, tu ressors de là avec une pneumonie…

Tu es en train d'enrouler l'écharpe autour de ton cou quand tu entends des bruits de sabots, de carrosse. Tu fronces les sourcils en terminant ton geste, puis tu sors la tête par l'ouverture du bâtiment. Tu reconnais ton cocher, mais tu n'étais pas censé recevoir des gens aujourd'hui ? Tu ne sais plus, en tout cas, tant tu étais préoccupé par le lancement de ta machine. Tu cherches un instant dans ta mémoire et il ne te faut pas longtemps pour réaliser de qui il s'agit. Alméïde ! Bon sang, quel abruti ! Valentin te l'a rappelé récemment, même si tu ne sais plus quand exactement non plus. Tes pensées sont toujours chaotiques quand tu travailles sur tes inventions, c'est presque frustrant. Tu ne te laisses pas démonter par ton étourderie, cependant. Tu sors bien vite de ton atelier et t'avances jusqu'au carrosse qui est en train de ralentir.

Un sourire immense aux lèvres, tu t'approches de la porte que le valet va ouvrir, puis ouvres les bras dans un geste d'invitation dès tu aperçois une tête familière par la fenêtre. « Ma chère amie, quel hôte déplorable je fais. J'espère que vous saurez me pardonner de ne pas vous avoir accueilli à la demeure. » Tu te charges de lui offrir ta main pour l'aider à descendre les marches de manière sécurisée. Une fois ses pieds à terre, tu vas déposer un baiser délicat mais plein d'affection sur le dos de la main que tu tiens encore. « Avez-vous fait bon voyage, Alméïde ? Avez-vous besoin d'un rafraîchissement ou de vous reposer quelques instants ? » Il est quasiment certain qu'elle a marqué un arrêt à la demeure avant de te rejoindre – tu n'embauches pas n'importe qui dans ta domesticité –, mais tu préfères t'en assurer. Tu demanderas à ton domestique d'amener ce qu'il faut ici, si besoin. Ou alors tu remettras le lancement de ton appareil à plus tard, même si cela t'en couterait. Cela t'en couterait cependant davantage que ta belle-sœur éprouve un quelconque inconfort.
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Message Sujet: Re: I believe I can fly [Alméïde]   I believe I can fly [Alméïde] EmptyDim 8 Sep 2019 - 11:49

Elle est chaudement emmitouflée dans un large manteau de laine, son cou également recouvert d'une écharpe aux motifs étoilés, ses mains protégées par des gants épais, son visage élégamment entouré d'un voile qui la tient au chaud. Les hivers humides de Sombreciel sont encore parfois trop rudes pour l'Erebienne habituée à la mer de sable, au vent chaud et au soleil qui caresse la peau. Celui-ci se trouve majoritairement masqué par les nuages et la brume par ici, et quand il est visible, que la neige n'est plus qu'un manteau scintillant sur les prés et les champs, les températures semblent encore chuter de plus belle et elle-même pense geler sur place. Raison pour laquelle son époux a fait l'acquisition de probablement la moitié des manteaux du duché, afin qu'elle ait l'embarras du choix durant ses sorties officielles – plus encore maintenant qu'il la sait enceinte, même si la nouvelle n'a pas encore été annoncée officiellement. L'impatience grandit dans le regard de Castiel, mais pas uniquement le sien. Elle espère que tout continuera à bien se passer, qu'elle pourra bientôt l'annoncer fièrement à ses proches.

Mais en attendant, elle a promis une visite au plus jeune des Séverac, avec qui elle correspond parfois – quand il ne vient pas simplement au palais pour leur rendre visite et partager avec elle une soirée au coin du feu en commérant telle une pie. Des soirées qu'elle apprécie grandement car elle ne peut nier la complicité grandissante entre elle et le frère de son époux – qui après discussion, sera le parrain de leur enfant à venir, sans hésitation. Il tarde à Alméïde de le rencontrer à Vivessence et d'observer l'avancement de ses recherches dont il lui a tant parlé.

Pourtant, au moment de traverser le portail, on l'accueille avec une moue embarrassée en lui annonçant que le maître des lieux a déjà pris de l'avance et s'est terré dans son atelier. Le majordome semble réellement gêné, mais Alméïde lui répond par un sourire chaleureux. Les domestiques transportent toutes ses affaires jusqu'à ses appartements, on l'invite à entrer se réchauffer et boire un thé. Tous s'affairent comme si elle venait de faire trois jours de voyage alors qu'elle vient seulement de passer un portail. Elle accepte pourtant le thé, qu'elle boit tranquillement en choisissant son manteau, puis elle redescend, parée à affronter le froid afin d'aller à la rencontre de son hôte.

Le voyage n'est pas bien long jusqu'à l'atelier, assez éloigné semble-t-il pour éviter que tout incident, disons incendiaire, ne se propage jusqu'à la demeure. C'est donc toute emmitouflée qu'Alméïde observe avec plaisir la forêt enneigée, les branches de pin couvertes de givre, les champs immaculés. Elle aperçoit le bâtiment un peu plus loin, déjà visité à de nombreuses reprises, théâtre d'innovations en tout genre. Elle voit une silhouette en passer la porte et ne manque pas l'air affligé du baron quand la carriole s'arrête enfin et qu'on lui ouvre la porte. « Ma chère amie, quel hôte déplorable je fais. J'espère que vous saurez me pardonner de ne pas vous avoir accueilli à la demeure. » Elle sourit franchement et accepte son aide pour descendre. « Je vais essayer. » répond-elle, rusée, avant de lui adresser un signe de tête poli après son baise-main. « Avez-vous fait bon voyage, Alméïde ? Avez-vous besoin d'un rafraîchissement ou de vous reposer quelques instants ? » Elle secoue la tête, sans se départir de son sourire. « Tout s'est très bien passé, ne vous en faites pas. On m'a accueillie comme il se doit. » le rassure-t-elle.

Elle s'avance légèrement et adresse un signe de tête au cocher pour le remercier. Délicatement, elle pose sa main sur le bras offert de Melbren. « Mais maintenant que je suis là, j'ai très envie que vous me montriez vos avancées. Nous aurons tout le temps de nous reposer plus tard. » à la chaleur d'un bon feu de cheminée. Elle sait que Castiel désapprouverait qu'elle reste ainsi dehors, dans le froid. Il est si anxieux depuis la nouvelle, il n'a accepté de la voir s'éloigner que parce qu'il savait qu'elle se retrouverait au chaud dans le manoir de Melbren, entre de bonnes mains, tandis qu'il avait des affaires à régler au palais. Mieux vaut donc éviter de mentionner tout cela à son retour.
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