Histoire
Gauthier est né sur les routes avoisinant La Volte un matin d’avril 959. Sa mère, Adrienne Coeurbois, héritière de la famille Coeurbois, en chemin pour rendre visite à une tante mal en point se retrouva fort mal quand les douleurs de l’accouchement se déclarèrent. Heureusement pour elle, sa soeur à ses côtés fut d’une grand aide. Et si Gauthier prit son temps, la délivrance se déroula sans mal, dans la chambre d’auberge réquisitionnée en urgence. Jamais Adrienne Coeurbois ne devrait révéler à son fils aîné la localisation exacte, préférant conserver une part d’histoire volontairement floue. Gauthier conserverait ainsi pour toujours la fierté d’être né dans le duché des moissons plus que dans une ville précise - enfant de Cibella, décidé à aimer cette terre qui l’avait vu naître.
Le fils aîné de la famille Coeurbois grandit sous la houlette protectrice et sévère de son père Anselme Coeurbois, né Folherbe, dans le village du Haut-Orge où la famille s’était installée plusieurs générations auparavant. Les Coeurbois y tenaient une apothicairerie plutôt renommée aux alentours ; Adrienne en était la véritable gérante, Anselme restant cantonné à la préparation des différents toniques et philtres demandés et à l’éducation de son fils.
Ce fut dans cette configuration, somme toute très traditionnelle pour la société cibellane, que Gauthier se développa. L’enfant était vif et agile, et ne tarda pas à manifester un intérêt débordant pour toutes les choses l’entourant, suivant son père dans les tâches quotidiennes afin de l’aider dès qu’il fut en âge.
C’était justement dans cette optique que son père, dès sa septième année, lui enseigna les rudiments de l’écriture et de la lecture : les préparations étaient bien trop minutieuses pour se contenter d’instructions orales. Gauthier s’imprégna également de la loyauté de son père : loyauté à sa famille, loyauté à son duché, aux serments donnés - valeurs qui deviendrait cardinale dans sa vie.
Il avait onze ans lorsque sa mère tomba à nouveau enceinte. À cet âge, il rêvait plus de sentir la magie se déclarer en lui que d’un autre membre de la fratrie, mais l’arrivée de Gisèle au sein de la famille eut tôt fait de le faire changer d’avis. La pouponne se révéla adorable et le grand frère se dévoua à sa protection. Il ne s’engageait jamais inutilement.
Les années passant, le brun Cibellan grandissant, il fut pris d’une soif de connaissances bien particulière. Résolument non-mage, sa curiosité naturelle le poussa à se tourner vers une des grandes questions du monde : le divin. Ses pensées et ses interrogations le poussèrent à quitter le domicile familial à ses quinze ans, pour un voyage autour de Faërie. Le but était simple : rassembler autant d’écrits et d’histoires, d’informations, de faits, de célébrations, de récits sur le Panthéon. Sur les dieux que les hommes craignaient, adoraient, oubliaient.
Cinq ans passèrent durant lesquels l’homme arpenta les terres de Faërie et recueillit toute information l’intéressant. Les vieilles comptines, les anciennes histoires, les rituels pour la moisson et ceux pour s’assurer un voyage calme ; les prières désespérées pour protéger les voyageurs de nuit, et celles pour que les morts trouvent le repos. Tout ça termina enfermé dans des carnets qu’il conserverait précieusement.
À ses vingt ans, il revint au village de son enfance : sa quête n’avait pas été vaine, mais le fier Cibellan avait réalisé que le travail entamé auprès de son père lui manquait terriblement. Aussi reprit-il son apprentissage auprès de celui-ci, vieillissant et plus qu’heureux que son fils soit là pour prendre la relève. Il lui fallut trois ans avant de prendre entièrement sa place.
Avec l'âge vinrent les premiers regards vers les demoiselles. Les premiers chuchotis, les sourires en coin et moments de tranquillité camouflés en rencontres fortuites. A aucune, cependant, le jeune homme ne fit d'avances ou de promesses. Il se contentait de réagir, sur le moment. De se laisser porter par ses sentiments. Aucune, cependant, ne le retint assez pour qu’il cherche à la courtiser - aucune qui ne souhaiterait d’un apothicaire pour la vie.
Sa vie bascula un soir de mai. Gisèle, sa mère et son père, étaient partis pour une semaine visiter la soeur d'Adrienne. Celle-ci venait de donner la vie à une jeune fille, sa seconde. Ils devaient rentrer avant la tombée de la nuit, et ce retard n'était pas des plus rassurants.
Anselme ne devrait jamais en revenir : sur le chemin du retour, un groupe de malandrins avait attaqué le convoi de voyageurs, et le patriarche s’était interposé. L’altercation - violente - résulta en la mort de l’homme. Si Adrienne et Gisèle parvinrent à en réchapper, ce ne fut pas sans conséquences pour la plus jeune : déshonorée, violentée, blessée dans son esprit à jamais.
Sa mère eut le temps de ramener sa fille à son frère en sécurité avant de succomber à son tour.
Gauthier, à 26 ans, se retrouva donc chef de famille officieux - Gisèle n’étant plus saine d’esprit. Un chef de famille endeuillé et plein d’une rage violente.. Quelque chose s'était glissé en lui. Quelque chose, à la vue de la jupe déchirée de sa soeur, était né. Quelque chose, à l'annonce de la mort de son père, avait grandi.
Quelque chose qui était devenu lui, en un claquement de doigts, quand sa mère avait succombé, à peine quelques jours plus tard, quand le cadavre de son père avait enfin été inhumé au cimetière.
On les enterra côte à côte, à deux jours d'intervalle.
Gauthier ne dormait plus. Gisèle ne souriait plus. Gauthier ne sortait plus, et Gisèle ne mangeait plus. Gauthier tournait comme un lion en cage, ruminant sa rage, et Gisèle restait là, des heures, à le regarder.
Depuis son retour, depuis le départ de leur mère, Gisèle ne s'exprimait plus qu'avec une candeur qu'il ne lui avait que rarement connue.
Les gens défilaient, chez eux, et Gauthier continuait de se demander à quoi cela servait. Seul, il n'avait pas de quoi tenir la boutique, et ils n'avaient pas assez pour vivre un an. Quelques mois, maximum.
Il ne pouvait pas protéger Gisèle. pas comme ça. Pas empli de cette fureur qui ne le quittait pas. Il s'arrangea avec sa tante, restée quelques jours après l'enterrement.
Elle repartirait, le lendemain matin, avec sa soeur. Une histoire d'argent. Le peu qu'il lui restait et qu'il ne conservait pas avait changé de main, ainsi que le titre de propriété. Officiellement, Gisèle le possédait. Mais officiellement, sa jeune soeur possédait beaucoup de choses dont elle ne savait que faire. Ce titre, des livres, son esprit...
Le marché se fit en toute discrétion, avant que Gauthier ne se glisse dans les rues, parmi les maisons endormies. Sa démarche était rapide, son souffle court, porté par la peine et la hargne.
Au fond de lui, quelque chose le poussait à avancer.
Quelque chose le poussait à aller formuler cette requête, dans l'ombre d'un sanctuaire à la Sombre Mère. A aller jurer sa fidélité, lui qui pesait ses serments, lui qui ne trahissait rien. A vouloir, vouloir si fort, cette mort qui ne vengerait pas celle de son père. A se vouer à son Consort tout autant qu'à elle. A offrir sa vie, en échange, son indéfectible loyauté, pour la mort de ces personnes dont il n'avait qu'un vague signalement.
Quelque chose, au fond de lui, s'insinuait en son être lentement. Et sa ferveur, toute nouvelle, ne commençait qu'à brûler.
Il ne se doutait pas qu'elle le consumerait tout entier.
Il trouva la marque emblématique de la Confrérie sur le bois de sa table, dans l'atelier. Une fois sa requête adressée, sa rage encore bouillonnante au fond de lui se transformant en quelque chose d'infiniment plus dangereux sans qu'il ne le sache, il s'était endormi dans cette pièce aux odeurs si familières.
Gauthier disparut, pour un temps, à Lorgol.
Quatre ans de formation suffirent pour faire de lui le parfait assassin. Sa dévotion et ses connaissances déjà pointues lui permirent d’asseoir rapidement son talent. En plus de cela, son côté naturellement ouvert et attaché à sa famille - même de coeur - lui permirent de se faire bien plus d’amis que d’ennemis au sein de la Confrérie. ( Et même plus, certaines fois, au coeur de la nuit. )
fois sa formation achevée, officiellement Assassin du Poison - un titre qu'il trouvait beau, il devait se l'avouer -, Gauthier réussit sans trop de mal à se faire embaucher par la garde civile de Lorgol, en tant qu'apothicaire. Il retrouvait l'ambiance de son enfance, en plus explosif et plus étrange. Plus grand, également, et plus conflictuel : il devait gérer des manières de procéder différentes de la sienne, des remèdes parfois à l'opposé.
Le grand nombre d'apothicaires lui permettait, par ailleurs, de s'absenter sans être remarqué. un jour par ci, un autre par là. Les missions qu'on lui confiait le lui permettait.
Jamais il n'en refusa une. Il était homme de parole, et, dans sa dévotion qui donnait à sa vie un sens nouveau - il ne pouvait pas trahir une déesse -, il considérait que refuser reviendrait à ne pas se donner entièrement.
Or, se refuser à la cause qu'il considérait juste le parjurerait.
Même lors de son apprentissage, il avait réussi à trouver le temps et à obtenir l'autorisation de s'éloigner suffisamment pour rejoindre La Volte, où désormais sa tante et Gisèle résidaient.
Le temps passa. Une sorte de routine sembla s'installer, mais Gauthier était heureux avec celle-ci. Ses contrats lui permettaient de gagner assez pour en reverser à sa tante, puis ses cousins lorsque celle-ci mourut. Il avait même assez, de temps à autre, pour s'offrir le luxe de voyager par portail jusqu'à sa soeur. Ces visites étaient cependant de plus en plus espacées, mais il continuait de la tenir informée par courriers.
Il comprit très vite, trop vite ? Qu'il était l'un des seuls liens qu'elle avait avec l'extérieur. Extérieur qu'elle voyait comme un immense terrain vierge de toute forme de danger.
Onze ans. Onze années, passées, avant que la routine ne soit brisée. Juillet de l'an mil, la nouvelle qui tombe.
Faërie assassina l'Oracle, et chercha la mise à mort de ses proches. Le sang coula, plus que Gauthier ne l'avait vu couler. Pris entre deux feux, il était à un carrefour de sa vie.
Enfant, il avait juré d'aimer cette terre sur laquelle il avait vu le jour, de tout faire pour elle.
Plus tard, il avait prêté allégeance à la Sombre Mère et son Consort, offrant sa vie dans une dévotion qu'il jugeait véritable.
Il n'hésita pas longtemps.
Une fois les tensions apaisées, il passa plusieurs nuits dans le sanctuaire, réitérant sa fidélité. Comme la Confrérie, désormais, il n'aurait de patrie. Il serait libre. Il ne prendrait que le parti de Lida et Sithis.
Le silence qui résulta de la perte de leur Oracle le déstabilisa, mais il avait foi : la Sombre Mère était toujours avec eux. Injoignable, mais avec eux. Il se concentra sur sa soeur et sur son travail civil.
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Pendant le livre I : L’an 1001 fut une année presque calme, pour le nouvellement Lorgois informel. Les contrats diminuant, la Confrérie tournait à un rythme réduit. Et, même sans Oracle, le retour à une forme de normalité en septembre le soulagea.
Point de vue familial, la révolution qu'il pressentait, en Faërie, lui faisait craindre le pire pour sa cadette. Avec l'aide de Jeanne, sa cousine, attachée tout autant que lui à la malade, ils mirent en place une fausse réalité. Aucune nouvelle des troubles du continent ne devait passer la porte décorée de fleurs de Gisèle. Pour elle, Gustave et l'Ordre du Jugement n'étaient que des personnes ayant légalement accédé au pouvoir, de plein droit.... En s'y reprenant à deux fois, et en causant dans l'empire des dommages considérables, mais légalement.
Tout était bon, pour elle. Lui-même n'en pensait pas grand chose, encore tout entier à sa rancoeur envers l'empire.
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Pendant le livre II : Tout cacher, réinventer pour Gisèle une autre réalité à laquelle elle croirait, enfant d'une trentaine d'années. Ne pas lui parler de ces magies de retour après des siècles de ban, non.
Tout lui cacher, faire d'elle une aveugle bienheureuse, perdue dans ce monde que, de toute manière, elle trouvait trop inquiétant. Angoissée, incapable de se débrouiller seule, sa soeur prendrait peur et ne survivrait pas au choc.
En août les tensions, malgré le fait qu'il ne sache pas comment demain pourrait être, il était décidé à la faire venir s'installer à Lorgol. Il avait déjà commencé à rechercher une chambre, autour de la Tour Noire, histoire de savoir si une personne accepterait de garder Gisèle. Ici, il saurait la protéger.
Ici, si sa Sombre Mère le voulait, il continuerait de veiller sur elle, car rien, désormais, ne pouvait se faire sans Son accord.
Il se préoccupa donc de ramener Gisèle à ses côtés, comme convenu, dès que les rumeurs d'une maladie commencèrent à circuler. Il la logea à la Taverne de la Rose, et passa tout son temps à jongler entre ses devoirs d'assassin, d'apothicaire submergé par des mages affolés, et la surveillance de la jeune qui s'est épanouie. Il n'avait pas spécialement eu le temps de se pencher sur la confection d'un antidote, ni d'étudier la composante de celui qui permettra d'endiguer l'épidémie.
En octobre 1002, sa vie changea. Tout d'abord, à la suite d'une seconde rencontre avec Gabrielle de la Volte, celle-ci prend à son service comme domestique Gisèle, lui assurant un toit et une protection. Gauthier, rasséréné, se plongea donc entièrement dans son travail.
Le 26 octobre, après un contrat exécuté avec brio, le quadragénaire se vit offrir la position d'Adepte au sein de la Confrérie. Il ne lui fallut pas plus de quelques instants pour accepter.
Il prit en main ses nouvelles responsabilités, lentement, dans le courant du mois suivant. Lorsque la Chasse Sauvage fut libérée, et qu'il entendit les nouvelles, il hésita grandement. Il s'inquiètait pour sa jeune soeur, mais n'avait pas d'autre endroit où la garder en sûreté. Il finit par décider de ne pas intervenir, et de la laisser chez Gabrielle.
La dissolution, ou mort, de la Rose ne lui fit pas grand-chose. Il s'agissait d'un organisme aux nobles desseins, certes, qui apportait une forme de justice. Cependant, ce n'était pas la justice ultime. Eternelle.
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TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée)
Il ne s'y est pas réveillé.
Dans cette version, ce n'est pas Gisèle, mais bel et bien Gauthier qui a été malmené sur les routes. Il s'est interposé entre les pillards et sa famille, évitant la mort de son père... Au prix de nombreuses blessures, qui lui ont coûté notamment son bras droit, rendu inutilisable, il survit. A 43 ans, il vit encore dans la maison de famille, famille qui s'est enrichie dans le commerce de substances illicites sur l'initiative de Gisèle, poisons principalement... Même si, officiellement, ils ne sont que de simples apothicaires. Gauthier aide comme il peut, endossant le rôle que son père avait auparavant.
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Pendant le livre III : 1003 fut une drôle d’année. Si elle avait commencé plutôt doucement et malgré la menace de la Chasse (véritable épine dans le pied des fils de la Nuit), très vite Gauthier se retrouva à fournir ses amis assassins en philtres de sommeil sans rêves. En effet, suite à une histoire étrange d’une d’entre eux, il s’était penché plus en détail sur leur confection et ce autant pour les employer que pour les détourner.
En février, il sauva in-extremis la Madame de Bellifère d’un fort mauvais pas. Après une nuit partagée, et une correspondance qui l’attacha à elle, ils se retrouvèrent en novembre. Chasteté désormais dauphine de Lorgol, elle lui proposa un arrangement que l’assassin ne put pas refuser : devenir son amoureux secret.
Il n’envisageait pas de se marier, un jour, et elle ne souhaitait pas quitter sa profession - et pourtant, leurs âmes étaient semblait-il liées d’une affection et d’une tendresse commune. Alors… C’était la meilleure solution.
En parallèle à sa tâche d’Adepte, il était toujours mandaté sur des missions, aux quatre coins de Faërie. En mai, il se retrouva au théâtre de l’Étincelle entouré de fantômes d’un massacre vengeur. Scandalisé, gorgé de ce besoin de justice qui était le sien, et définitivement curieux car il avait déjà entendu le nom de l’Accord, il ne se priva pas de partager son expérience avec des gens de confiance - et de le noter.
Juillet 1003, à la demande du sultan erebien, il se retrouva mandaté pour du gardiennage de momies relevées d’entre les morts. Une expérience désagréable, étrange somme toute : comme pour l’empereur relevé plus tôt dans l’année, il semblait que les morts ne voulaient plus le rester. Une pensée qui l’outrait grandement : qui étaient-ils, pour oser échapper au jugement implacable de ce dieu en lequel il croyait ?
Ce dieu qui finit par s’évanouir, avec la Sombre Mère, le 2 novembre, laissant Gauthier dans un désarroi palpable. Pour la première fois, les assassins étaient seuls. Vraiment seuls.
Chronologie
• 11 avril 959 — Naissance.
• 15 janvier 971 — Naissance de Gisèle.
• 20 avril 974 — Part pour explorer Arven et recueillir des contes, légendes, informations, rituels etc... sur le Panthéon d'Arven.
• 17 septembre 979 — Retour.
• 6 mai 985 — Mort d'Anselme.
• 1er juin 985 — Recrutement dans la Confrérie.
• 3 juillet 989 — Assassin confirmé.
• Octobre 989 — Rejoint la Garde Urbaine.
• Janvier 1000 — Mort de l'Oracle. Renie son origine faë et se revendique plus Lorgois. Ne participera pas à l'assassinat de l'impératrice.
• 8 août 1002 — Rapatrie Gisèle sur Lorgol.
• 26 octobre 1002 — devient Adepte.
• 11 février 1003 — Rencontre avec Chasteté.
• 29 mai 1003 — Participe aux événements du théâtre de l'Étincelle.
• 28 juillet 1003 — Membre de la mission côté Cibella chargée de rappatrier les momies erebiennes.
• 15 octobre 1003 — Quitte son rôle à la garde urbaine.
• 31 octobre 1003 — Devient "officiellement" l'amoureux secret de Chasteté.
• du 31 au 2 novembre — est contacté par un jeune noble cielsombrois, Judicaël des Comètes, enfermé à l'Académie. Celui-ci le tient plus oi moins au courant, lui demande d'avertir mais pas sa famille.
• 3 novembre — Se sent abandonné par Sithis et Lida, à l'instar de la Confrérie. Il se retrouve à un rythme réduit, puis au chômage.