Wulfric Hurlenfer, ou l'art de beugler bien fort.

Qualités : (1) Téméraire. Pour dire les choses franchement, Wulfric a autant conscience du danger qu’une petite tortue courant sur la plage ignorant complètement que ses amis les mouettes viennent pour lui béqueter la bedaine. (2) Simple. Du fait de son « éducation » bellifériennes (et de sa très menue intelligence) Wulfric n’est pas le genre d’homme à s’embarrasser de forme de courtoisie, de perfidie, de duperie et de pleins d’autres mots qui finissent en « ie ». (Sauf pour une pratique qui relèverait d’un humour aussi gras que ledit personnage.)  (3) Honnête et franc. Qu’importe la personne en face de lui, un miséreux de la cour des miracles, un empoisonneur de la confrérie noire, un noble guindé d’une couronne impériale, son capitaine ou ce bon Manann, le barbu dira toujours, en tout état de cause, ce qu’il pense. (4) Formidablement créatif en matière d’injures et autres coquetteries de langages propre aux miséreux de ce monde. On raconte qu’avec une certaine quantité de rhum dans la panse il est capable de débiter plus d’une cinquantaine d’insultes à un rythme effréné toutes plus imaginatives et écœurantes que peuvent l’être les expériences des vieilles catins. (5) Loyal. L’Hurlenfer est incapable d’imaginer ne serait-ce qu’une seule seconde de trahir son supérieur hiérarchique, manie notamment héritée de son expérience dans l’armée Belliférienne. (6) Jovial. Malgré son lugubre passé, ce colosse respire la joie de vivre et l’accomplissement. Il a enfin trouvé sa place, il se sent heureux et en vie et c’est pour cela qu’il est toujours celui à pousser la chantonette le plus fort, du fait de ses inconparables cordes vocales qui lui ont valu, au combat, le surnom d’« Hurlenfer ».
Défauts : (1) Mysogine refoulé. Malgré ses efforts (motivé par la force époustouflante de ses supérieurs féminine sur l’Audacia) l’enseignement du duché de la guerre est tenace, d’autant plus qu’il a pour lui la très mauvaise expérience de son ex-femme. Il voit la plupart des femmes comme des petites choses cruelles et perfides qui doivent si montrer aussi, sinon plus franche et farouches que Wulfric lui-même. Aux yeux du guerrier, seule compte la force et la capacité à s’imposer. (2) Colérique. Ce monstre de gras, de muscle et de poils démarre vraiment au quart de tour. Non pas face aux insultes ou injures, dont il est un friand admirateur ; mais bien lorsqu’il assiste à des tromperies, un irrespect véritable ou une conduite contraire à son code d’honneur qu’il estime universel à tout homme digne de ce nom. (3) Ivrogne. Chaque être Humain survit aux terribles coups de sa vie en se réfugiant derrière d’épaisse murailles. L’alcool est pour l’Hurlenfer son plus vieux refuge, la bouteille sa plus vieille amie. Quand on vit de sales trucs, on a tendance à vouloir aller chercher du réconfort dans le fond d’un verre. Même s’il essaye progressivement de se contenir, son addiction lui mène la vie dure. (4) Idiot. Ou du moins considéré comme « moins intelligent que la moyenne ». Les dieux ont cru bon d’accorder à Wulfric un corps massif fort pratique pour le combat, mais au détriment de sa réflexion. Pour faire simple, cet ours préfère d’avantage se contenter de simplicité plutôt que de finesse intellectuelle. (5) Violent. On l’a déjà abordé avec son tempérament rageur, mais le roux est, du fait de sa musculature et de son intellect, plus enclin à régler ses problèmes à mains nues qu’avec sa langue, qu’il juge souvent bien moins pertinente qu’une « Calotte dans la babine ». Son estime et son respect passe d’ailleurs bien souvent par les compétences martiales de son interlocuteur. (6) Brusque. Forcément, Wulfric ne sait pas mâcher ses mots. Il ne sait pas être doux, ou manier suffisamment les mots pour remonter le moral à qui que ce soit. Il a vision du monde bien propre, et pour lui il s’agit d’avancer ou de mourir. Alors il cherchera toujours à pousser les gens à se surpasser, faisant fi de toute forme de délicatesse.