Histoire
L'enfant au berceau est le plus fragile et les ondulations de celui-ci prédisent sa disparition.Les contes et légendes laissent toujours entendre combien la vie est magnifique dans les palais des grands, où on mange tous les mets les plus raffinés et où les corps sont couverts de soie et de pierreries brillantes. La peau des gens y est douce, leur ventre ferme et bien rempli. Elle était comme cela Zénaïde. Sa peau glissait sous les doigts comme du velours, ses cheveux avaient le touché délicat des plus beaux satins. D'elle se dégageait un parfum particulier, une odeur si réconfortante et rassurante. Elle brillait aussi, dans les prunelles d'enfant levées vers elle, ses délicats bijoux offerts par Charif décorant ses poignets fins, son cou élégant. Dans les bras de Zénaïde, c'était la sécurité et le confort. Enfoui dans son sein, les horreurs du monde extérieur n'avaient plus cours.
Car la vie au palais ducal d'Erebor n'avait rien de ce qu'on racontait dans les contes.En toute vérité, elle était terrifiante. Sous leurs dehors de douceur et de tendresse, les femmes du harem étaient les plus effrayantes qui soient. Et comme elles détestaient le petit Anwar, le fils aîné de leur époux commun, celui qui verrait un jour le pouvoir se glisser entre ses mains. Timoré, effrayé de tout, tu ne te sentais en sécurité que dans les bras de ta mère. Et pourtant, ni l'un ni l'autre n'étiez réellement à l'écart du danger depuis son ascension en tant que sultane.
Tout ce dont tu te souviens du harem où tu as passé les premières années de ta vie, ce sont les sourires horripilants des concubines de ton père, leur dents pointues et leurs ongles griffus qui cherchaient à t'arracher à ta mère pour te dévorer, te faire disparaître. Tu souffrais en silence, incapable de te défendre, toujours caché dans les jupes de Zénaïde, celle qui dansait avec autant d'élégance, qu'elle te protégeait avec ardeur et violence. Avant même d'être en âge de comprendre, avant même de savoir ce qu'était la mort, déjà l'on s'attaquait à toi et ta mère, cette précieuse mère que tu aimais tant. Cette mère dont le ventre s'arrondissait pour donner à nouveau la vie. Le liquide coloré de la vie avait beaucoup coulé. Le sien comme le tien. Il s'en était fallu de peu pour que la sultane ne meurre. Cependant, toi, tu étais bel et bien mort. Pour toujours.
Après cette énième tentative de vous assassiner, mère et toi, tes parents décidèrent, pour ton bien, qu'il valait mieux que tu ne disparaisses. Aux yeux du reste du monde, Anwar le prince héritier d'Erebor avait succombé à la tentative d'assassinat. Tu étais mort.
Parfois, s'éteindre permet de briller avec plus d'éclat qu'autrefois.La vie après la mort n'était pas aussi effrayante que tu aurais pu le croire. Laissé à une famille de guerriers du clan Sinhaj, les premiers temps de ton déracinement furent difficiles. Caché parmi ces parents éloignés de Roc-Épine, au commencement, tu passais tes journées recroquevillé sur toi-même, toujours dans la crainte de voir le sang couler. Ta mère n'était plus là pour te protéger, tu ne pourrais plus te cacher dans les jupes de Zénaïde, cette femme si forte. Le temps passa et tranquillement, tu sortis de ton cocon, intrigué par ce nouveau monde, ta curiosité pouvant enfin être libérée. Tu ne te sentais plus en danger et tu devenais peu à peu l'enfant que tu aurais toujours dû être.
Rapidement, tu fus reconnus comme petit chef parmi tes camarades. Si aux premiers abords, on te traitait comme un étranger, toi l'enfant apparu de nulle part, tes manières joviales et avenantes, ta hardiesse et ton côté un peu crâneur finirent par gagner les sympathies des autres enfants. Ça et ta tendance à te lancer dans des bêtises sans réfléchir, comme tenter de grimper en haut du pic et rester coincé à raz de falaise en attendant quelqu'un ne vienne te chercher. Ça les amusait aussi de te voir puni, jamais assez sévèrement pour te faire perdre ton sourire. L'enfant timoré qui était arrivé au Pic avait pris son envol. Et il ne voulait pas remettre les pieds sur terre.
La musique enlace l'âme torturée et la berce dans ses blessure, tandis que l'arme la guérit et la rend plus forte.Caché dans les terres hostiles de Roc-Épine, personne ne vint jamais réclamer ta vie à nouveau. Aux yeux du commun des mortels, celui que tu avais été était mort. Pour toi aussi, le petit Anwar caché dans les jupes de Zénaïde n'existait plus. Il n'était qu'un noir souvenir de ton passé auquel tu ne songeais presque plus. Il t'arrivait, même alors que tu grandissais et que tu devenais homme, de repenser à ta mère, celle qui t'avait toujours protégé de tous les dangers. Elle te manquait atrocement, elle et sa peau si satinée. C'est dans ces moments de mélancolie profonde que tu préférais sortir ta cithare. Tu n'as jamais trop su pourquoi tu t'étais mis à l'apprentissage de cet instrument de musique alors que les habitants du Pic n'était pas de grands amateurs de musique. Il n'y avait personne pour t'encourager dans un tel apprentissage. Peut-être était-ce la délicatesse de son son ou alors l'harmonie des différentes cordes qui représentait tes rêves d'enfance. Ça ou bien était-ce un moyen de ne pas oublier qui tu étais réellement : un prince en exil. La cithare te permettait de dévoiler ton âme sans réellement te mettre à nu. Le secret de ta naissance pesait encore sur ton coeur, ce lourd secret que tu ne pouvais pas effacer.
Un jour, lorsque ta mère quitterait le harem, quand l'un de tes frères hériterait du titre de sultan, quand elle reviendrait parmi les siens, tu lui jouerais l'un de ces mélodies. Elle danserait devant toi. Tu retrouverais la grâce de ses membres, la douceur de ses cheveux et le parfum de sa peau. Tu ne pourrais jamais l'appeler mère à nouveau, mais la revoir te suffirait. Comme elle te manquait, la féroce femme qui t'avais mis au monde! Mais même dans l'innocence de l'enfance, tu savais déjà que tu ne pourrais pas la revoir, la serrer dans tes bras.
C'est pour cette raison que lorsque que tu atteins l'âge de quinze ans, tu te décidas à entrer en apprentissage pour devenir un guerrier. Enfant, tu ne pouvais pas te protéger, on avait failli te tuer ta mère et toi. Si l'on n'avait plus porté atteinte à tes jours depuis ton départ du harem, tu savais que ce n'était peut-être pas définitif et plus tard tu voulais être en mesure de protéger ceux qui étaient chers à ton coeur.
Tu t'es rapidement fait à l'apprentissage de ce nouveau métier. C'était exigeant physiquement, mais tes jeux d'enfance te menant à courir dans toutes les directions et tous les sens entre les rocs t'avaient déjà donné le début d'endurance qu'il te fallait pour apprendre le métier. Piètre dans le lancer de couteaux, tu excellais toutefois dans le maniement du cimeterre. L'impatience te rongeait, tu espérais pouvoir rejoindre les rangs des Gardes de Roc-Épine dès que possible. Grâce à ta détermination et ton application, c'est à l'âge de 20 ans que l'on t'accepta officiellement dans leurs rangs.
Quand il est question d'amour, le coeur peut parfois se tromper et s'infliger involontairement les pires blessures.Elle avait le visage fin et des grands yeux expressifs. À chaque fois que tu passais devant elle, tu ralentissais le pas pour l'observer en silence. Ses gestes étaient précis et rapides sans perdre la moindre délicatesse tandis qu'elle maniait le verre pour lui donner forme. Parfois, elle levait les yeux vers toi et t'offrait l'un de ces sourires qui faisaient rater un bond à ton coeur et savaient te faire déguerpir à toute vitesse, un peu gêné, ce qui ne te ressemblait pas vraiment. Quelques autres gardes avaient remarqué ton comportement et ne se gênaient pas de te taquiner, ce qui ne manquait pas de te faire protester à haute voix : tu n'aimais pas que l'on s'amuse à tes dépends.
Pour les faire taire un jour, tu as décidé d'aller parler à la jeune femme. Il ne serait pas dit que tu craignais une femme. Aussi belle fusse-t-elle. Les choses se passèrent extrêmement bien. Si lors des premières phrases tu étais un peu plus hésitant, ton assurance naturelle et tes manières affables revinrent rapidement à toi. Sous les yeux tout de même amusés de tes amis, tu commenças à faire la cour à cette jeune dame. Zéphyra était une artiste sans pareil dans son domaine. Le verre se transformait entre ses mains comme par magie, bien que jamais tu ne l'aurais formulé de cette façon. Tu te plaisais à la regarder, préoccupée par son art, à un point tel qu'il lui arrivait parfois même d'oublier ta présence. Quelquefois, elle te demandait de jouer pour elle de la cithare. Elle disait que la musique faisait résonner le verre et lui donnait de plus jolies formes. Tu n'y as jamais vraiment cru.
C'est assez naturellement que vous avez annoncé que vous vous marierez : tout le monde s'y attendait. Tu n'avais pas de famille à inviter qui ne soit pas déjà parmi vous, mais vous respectiez la tradition et ne vous mariez qu'après un an de fiançailles. Comme de fait, quelques parents lointains vinrent pour les noces.
Certains disent que le mariage, c'est comme de s'enfermer dans un tombeau, toi tu dirais plutôt que c'était de faire un voyage dans le royaume de Sithis sans être mort. Si elle était aussi belle que les couleurs chatoyantes d'un serpent, elle avait une horrible langue de vipère que tu n'aurais jamais cru trouver chez elle. Elle qui semblait si délicate en soufflant le verre n'était en vérité qu'un monstre de tyrannie. Souvent insatisfaite, elle se disputait pour un oui ou un non avec toi. Il ne fallait pas se fier à sa frêle carrure et ses yeux brun velouté.
Pour certains, trois ans, ce n'est qu'un seconde d'une vie. Pour toi, ce fut une éternité. À la fin de votre contrat de mariage, tu la quittas sans plus de regrets, outre celui d'avoir un jour succomber à ses doux traits. Tu te décidas à ne plus jamais t'occuper à nouveau d'histoire de femme et de ne plus les laisser entrer dans ta vie.
Les peines s'oublient avec le temps, mais les cicatrices ne s'effacent jamais
Avec la fin de ton mariage, ta vie avait repris son cours normal. Ça avait été un échec cuisant, mais tu en ressortais plus grand. Tu ne cessais de penser à cela. Ça et au fait qu'heureusement vous n'aviez pas eu d'enfants. Ton existence était paisible et tu mettais tout ton temps et ton énergie sur ton rôle de garde. C'est au retour d'une patrouille de quelques jours que tu appris le décès de Zénaïde. Dévasté, tu fis semblant de prendre la nouvelle avec un détachement total, mais au fond de ton âme, tu sentais une brûlure vive qui ne voulait pas te quitter. Et tes pensées se tournaient vers Rejwaïde, ta soeur cadette. Tu ne craignais pas pour Alméïde, tu avais appris qu'Anthim l'avait prise en affection et tu étais reconnaissant à ce frère que tu ne connaissais pas tenir le rôle qui aurait dû être le tien à ta place. Mais qui protégerait Rejwaïde des horreurs du harem désormais? Tu ne connaissais pas le visage de cette soeur, mais le soir, tu te réveillais en sueur, les mauvais rêves où tu te figurais la benjamine sous des traits plus jeune de ta mère se multipliant.
Un jour, n'y tenant plus, tu te permis ta première escapade à Vivedune, dans l'espoir d'entr'apercevoir cette soeur laissée à elle-même. Tu savais le projet fou et dangereux, d'autant plus que les chances que tu ne la trouves étaient minces : tu ne pouvais pas t'introduire au harem. Néanmoins, si tu pouvais au moins entendre des nouvelles d'elle, savoir qu'elle était en sûreté...
Tu es revenu plus ou moins bredouille de ton voyage, on ne parlait plus vraiment d'attaques au harem et tu supposas qu'elle allait bien. C'est à ton retour que tu t'autorisas enfin à porter ton deuil, en ajoutant un nouveau tatouage près de ton coeur : une rose qui s'égraine en grains de sable. C'était pour laisser ta mère retourner à ses dunes. Elle était libérée de la prison où elle avait été enfermée pendant des années.
La mort de ton père, survenue à peine plus d'un an plus tard, te laissa te marbre. Tu n'as jamais vraiment connu ce sultan à qui tu devais la vie. Tu ne te manifestas pas en tant qu'héritier légitime du trône et tu laissas ton frère Anthim prendre cette place qui était la sienne. C'était lui qui avait été élevé dans cet objectif presque toute sa vie, pas toi. Il ferait un meilleur duc et sultan que toi, tu le savais et en échange de ce service qu'il te rendait inconsciemment, tu préservais ta liberté.
Les portes du harem ayant été ouvertes, Rejwaïde revint auprès de votre clan pour quelques temps. Tu étais loin d'elle, mais tu était soulagée de la savoir loin de ce palais dont tu ne gardais que des souvenirs effroyables. Tu n'avais plus moyen d'avoir des nouvelles d'elle, maintenant qu'elle était à l'extérieur, mais c'était pour le mieux.
Ta surprise fut joyeuse lorsqu'elle intégra la division de Voltigeurs de Roc-Épine pour sa formation. Tu étais fière d'elle, de ce qu'elle était devenue. Tu ne te fis toutefois pas connaître auprès d'elle, mais tu te plaisais à observer cette soeur au caractère bien trempé. Tes inquiétudes passées n'avaient pas raison d'être : c'était une véritable tigresse que cette enfant et elle faisait honneur à la famille. De loin, tu apprenais à l'aimer pour ce qu'elle était réellement et non plus cette chimère qui avait peuplé ton imagination par le passé. Ne t'étant jamais autorisé à lui parler directement les quelques fois que vos routes se sont croisées, de peur qu'elle ne découvre qui tu étais réellement, elle te manqua toutefois cruellement lorsqu'elle quitta Roc-Épine pour rejoindre Ibelin, quelques mois après que tu aies été nommée sentinelle à la tête d'une escouade. Elle est partie sans que tu ne la revois, tu étais parti accompagner une caravane jusqu'à Vivedune à ce moment-là. C'est à ton retour, après avoir volé un instant pour voir Alméïde, de loin, que tu appris la nouvelle.
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Pendant le livre I : Déterminé à mener une vie paisible, tu ne te mêles pas de ce qui se passe en-dehors de ton oasis que tu ne quittes que pour accompagner les caravanes qui traversent le désert. Sentinelle de Roc-Épine, tu t'occupes de garder les lieux qui t'ont été confiés, ceux-là même qui te protègent depuis toutes ces années.
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Pendant le livre II : Fin de l'an 1002, une énorme épidémie s'abattit sur le continent entier, causant à tous les mages des symptômes graves. Cela ne t'aurait pas particulièrement concerné s'il ne s'était s'agit des convois de malades affluants aux portes de Roc-Épine. N'ayant ni allégeance envers l'empire de Faërie, ni envers l'empire d'Ibelène, le Patriarche accepta d'accueillir les malades. Établis dans des grottes délaissées par vos habitants, ils représentaient une menace tout de même et ton escouade s'occupait de s'assurer qu'aucun des contaminés ne passeraient le point où ils étaient tolérés. Les pertes avaient été nombreuses au gouffre et il fallait s'assurer que ça ne recommence pas. Tu éprouvais de la pitié pour ces pauvres gens, qui attendaient de connaître leur dans l'angoisse, mais ta fidélité allait au patriarche et tu t'acquittas de ton travail sans dévier de ta mission. Tu as également contribué à aider les malades à rentrer chez eux, en les aidant à traverser les portails pour ceux qui se rendaient à Lorgol et en accompagnant un convoi pour traverser le désert.
Peu après cet incident d'envergure qui avait fini par se résorber grâce aux savoirs des gens de Roc-Épine, la panique fut semée à travers tout le continent avec le retour d'une vieille légende, celle de la Chasse Sauvage, libérée lors d'un souper organisé à l'Académie de la magie et du savoir. Une nouvelle menace en remplace toujours une autre...
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TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée)
Lorsqu'un des Sabliers du Temps fut actionné, ta vie repris son cours là où elle n'aurait jamais dû s'arrêter. Tu grandis au harem, destiné à devenir le prochain sultan des gitans. À la mort de Charif, tu pris la place qui te revenais de droit et constitua ton propre harem. C'est Astarté des Sables qui te donna ton premier fils, Aïssa et un autre Ahsan. Si une part de toi allait à ta sultane, une autre s'était attachée plus encore à ta soeur Rejwaïde. Tu avais dû renoncer à Alméïde et l'envoyer en Bellifère pour l'empêcher de comploter à nouveau contre toi avec votre frère Anthim. Néanmoins, les mesures que tu as prises pour te protéger de la malfaisance de ta cadette n'avait pas suffit, car elle réussi à revenir au palais et à t'assassiner le 26 avril. De ce fait, tu n'as aucun souvenir de cette réalité alternée, à tes yeux rien de tout cela ne s'est jamais produit, et il vaut sûrement que ce soit ainsi.
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Pendant le livre III : L'an 1003 a été remplie de surprises et de revirement de situations inattendues. Ta soeur Rejwaïde t'es revenue dans des circonstances dramatiques. Tu l'as sauvée des griffes de la mort, elle t'a reconnu et appelé, avant de disparaître sans laisser la moindre traces. Tu t'es joint à la délégation du Pic de Roc-Épine pour le couronnement du nouvel empereur Octave, accompagnant la couronne erebienne. Dans le tumulte de l'attentat, tu as été blessé grièvement en tentant d'attraper l'un des assassins qui d'un coup d'arbalète a tué le souverain d'Ibélène. Peu avant de partir, tu as reçu la visite de ta soeur Alméïde, ta soeur qui connaissait aussi ton identité. Tu n'étais pas au bout de tes surprise, au retour du voyage, intégré au cortège Erebien, ton frère Anthim t'avoua savoir ton identité et te proposa de prendre un poste de garde dans son palais, ce que tu acceptas malgré tes premières inquiétudes. Installé à Vivedune, tu appris qu'Astarté des Sables était pleine de vos ébats. Peu avant de partir en mission pour le compte d'Erebor, Rejwaïde réapparaît et tu demandes en mariage Astarté à qui tu veux offrir une famille et tout ton soutien.
Chronologie
12 janvier 965 : Naissance d'Anwar au harem ducal de Vivedune.
21 août 967 : Naissance d'Anthim, second fils du sultan.
De 965 à 970 : Plusieurs tentatives d'assassinat contre Zénaïde et/ou Anwar échouent.
Décembre 970 : Suite à une tentative d'assassinat contre Zénaïde, Anwar est envoyé à Roc-Épine et on annonce sa mort.
4 mars 971 : Naissance d'Alméïde, soeur cadette d'Anwar, fille de Charif et de Zénaïde.
11 août 973 : Naissance de Rejwaïde, soeur benjamine d'Anwar et Alméïde, fille de Charif et de Zénaïde.
980 : Âgé de 15 ans, Anwar entre en apprentissage auprès des guerriers de la Garde.
985 : A ses 20 ans, Anwar devient Garde de Roc-Épine.
986 : Anwar épouse pour une durée de 3 ans une souffleuse de verre, Zéphyra. Le mariage n'est pas reconduit.
Août 991 : Assassinat de Zénaïde
Septembre 992 : Mort de Charif. Anwar ne fait jamais valoir son droit de naissance.
Septembre 995 : Après deux ans de formation théorique, Reja est déployée en formation pratique auprès de la division de Voltigeurs qui protège Roc-Épine. Anwar reste à l'écart d'elle, mais veille sur elle de loin.
Juin 998 : Anwar devient Sentinelle de Roc-Épine : il dirige sa propre escouade de Gardes sur le Pic, et accompagne les caravanes jusqu'à Vivedune où il aperçoit parfois Alméïde.
Août et septembre 1002 : Une épidémie magique ravage le continent, et les alchimistes de Roc-Épine sont sollicités. Des convois de réfugiés affluent.
Novembre 1002 : La Chasse Sauvage est libérée. Anwar connaît de vieux contes et légendes d'Erebor faisant vaguement allusion à ce fléau, et s'inquiète pour l'avenir du continent.
4 janvier 1003 : Avec l'aide de Sifaï, il sauve Rejwaïde de la mort. Son identité est révélée à sa soeur.
29 mars 1003 : Anwar est présent au couronnement d'Octave. Il est blessé en tentant de retrouver le coupable de l'attentat. Il s'entretient avec sa soeur Alméïde qui sait qui il est.
9 avril 1003 : Anwar accepte un poste de garde au palais d'Erebor.
27 juillet 1003 : Anwar demande en mariage Astarté des Sables.
28 juillet 1003 : Anwar participe à l'expédition pour rapatrier les momies échappées en Cibella.
7 décembre 1003 : Naissance d'Aïssa, fils d'Anwar et Astarté