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| [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous | |
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Auteur | Message |
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PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Sam 6 Avr 2019 - 21:47 | |
| Chroniques d'Arven Intrigue 4.3
Au Fer Rouge Intrigue animée par Aura· L'Arme des Fous La prière est l’arme des fous… oui, des fous ; et des condamnés Savait-il, le rusé Voleur, que perturber le fonctionnement de son Sablier ferait exploser le Temps ? Savait-il, Tyr Parle-d’Or, que ses expérimentations hasardeuses anéantiraient le cycle perpétuel de la roue qui jamais n’est censée s’arrêter ? Peut-être. Peut-être l’ignorait-il complètement, peut-être s’en fichait-il tout à fait. Seules les conséquences importent : la Tapisserie emmêlée à jamais, les fils entortillés là où naguère la trame filait droit. Le Temps a cessé d’exister : tout arrive en même temps, sans jamais s’arrêter, perpétuellement, et le passé percute le présent dans un chaos terrifiant. En conséquence, nombreux sont ceux qui disparaissent purement et simplement de la Tapisserie ; tandis que d’autres se trouvent projetés dans des bulles temporelles fragiles. Consciences et corps se trouvent brutalement dissociés, certains s’incarnant dans une enveloppe charnelle qui n’est pas la leur, forcés de cohabiter avec un autre esprit… et d’affronter des événements inattendus.
C’est à une époque terriblement reculée que vous vous trouvez projetés, alors que les empires n’existaient pas encore, qu’il n’était pas question de royaumes ; dans cette période sombre et trouble où la loi était édictée par les forts, appuyés par le pouvoir des dieux qu’ils vénèrent. Vous êtes dans des corps qui ne sont pas les vôtres, influencés par une personnalité qui n’est pas la vôtre ; mais vous connaissez cet univers, instinctivement, et vous savez qui vous êtes - et qui est la personne dont vous habitez le corps, ainsi que ce qu’elle est supposée faire. Ces actes pourraient vous rebuter d’ordinaire ; mais voilà, la personnalité résiduelle de ces individus vient influencer les vôtres.
Ce qui se joue à présent pourrait bien influencer profondément la nature de la réalité que vous retrouverez, une fois le Temps réparé…
Vous voilà dans un amphithéâtre en plein air, qui est l’endroit où siège le tribunal religieux aux commandes de la justice. Les condamnés attendent dans un enclos gardé, et sont liés à un pilier central pendant leur jugement. Ils peuvent être mis à mort, mais jamais ici - cela se fait au temple, sous le regard des dieux. Les punitions courantes sont le fouet et la lapidation, sur l’ordre d’un dieu et d’une déesse bien précis qui déterminent le châtiment adéquat. Chaque condamné, une fois jugé, peut participer au châtiment des suivants !
Tour 1 Consignes IRL : du lundi 8 au dimanche 13 avril. IRP : le 1er avril 1004, mais à une époque très reculée.
• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement :
- Maximilien, tu es l’oracle : prophète auto-proclamé et juge suprême, tu désignes le dieu et la déesse concernés par chaque procès, et tu prononces chaque sentence après que les dieux concernés se soient exprimés.
- Denys, tu es le grand prêtre : c’est par toi qui s’exprime le dieu appelé par l’oracle.
- Liselotte, tu es la grande prêtresse : c’est par toi que s’exprime la déesse appelée par l’oracle.
- Tristan, tu es le noble : riche seigneur, tu as surpris une de tes domestiques à te voler pour rembourser des dettes de jeu, et tu es venu solliciter le jugement divin pour elle.
- Maelys, tu es la voleuse : largement sous-payée et exploitée par un père ivrogne, tu as pris sur toi de rembourser des dettes, et tu t’es fait prendre…
- Ewen, tu es l’hérétique : tu es accusé de relations homosexuelles avec l’un de tes amis (↓), et c’est terriblement contre-nature dans cette société autoritaire.
- Aaron, tu es l’hérétique : tu es accusé de relations homosexuelles avec l’un de tes amis (↑), et c’est terriblement contre-nature dans cette société autoritaire.
- Rhapsodie, tu es la menteuse : tu as prétendu être muette pour éviter un contrat d’une personne que tu ne voulais pas fréquenter, et tu as été dénoncée.
- Bertin, tu es le dévot : fervent croyant et sans pitié pour les mécréants et les impies, tu excites la foule en jetant la première pierre ou le premier œuf pourri.
• Ce sujet va déterminer le caractère des dieux du Panthéon, et la nature du culte qui leur sera rendu. Si vous suivez le fil des événements, les dieux seront impliqués et plutôt sanguinaires ; si vous vous révoltez, les dieux seront très distants et plutôt neutres, comme c’est le cas actuellement. L’existence ou non d’un culte organisé avec prêtres et prêtresses sera déterminée par vos petits camarades dans l’autre sujet !
• Pour ce premier tour, vous avez quitté vos domiciles et cellules respectifs et vous rassemblez pour le tribunal du jour. Il n’y a pas de procès pour le moment, vous rejoignez simplement la foule venue assister au spectacle ! Le Destin est à votre disposition dans votre QG pour toute question. Vous pouvez inventer un nom et une personnalité au malheureux dont vous avez volé le corps, si vous le souhaitez, ce n’est pas obligatoire. ATTENTION : Le corps que vous occupez n’étant pas le vôtre, vos petits camarades ne peuvent pas vous reconnaître. Pas d’exception à cette règle !
• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.
• Coucou, la limite de mots est toujours là ! 700 mots maximum par message, pas un de plus, sinon je mords ! A titre exceptionnel, votre premier message, et uniquement lui, n'a pas de limite de mots.
• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.
• Consultez régulièrement le QG de l'intrigue, au cas où.
Bonne chance, dragonnets !
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| | | Les Chevaucheurs Ewen Treflet Messages : 1359 J'ai : 28 ans Je suis : Chevaucheur au Vol d'Outrevent (à Souffleciel) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Lionel de Rivepierre, Liam d'Outrevent, Chimène d'OutreventMes autres visages: | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Mer 10 Avr 2019 - 22:40 | |
| Jeté en cage, réduit à néant. Lui, pourtant si bien placé, si apprécié. Comment avait-il pu finir là, jeté en prison comme un malpropre, faisant fi de sa stature. Il n’aime pas l’idée de s’être fait avoir comme ça, aussi bêtement. Des années, des années pourtant qu’ils se débrouillent pour se tenir éloignés des regards, pour vivre dans l’ombre ce sentiment qui pourtant les tient dans une lumière perpétuelle au fond de leur cœur. Il s’en veut désormais, il s’en veut d’avoir traîné son amant dans cet ennui qui est le leur. L’homme tourne en rond, jetant des regards furtifs vers l’unique lucarne qui laisse passer un soleil rayonnant. Comble de l’horreur il fallait qu’il fasse beau aujourd’hui. L’orage aurait dû gronder, le toner éclater pour aller avec ses sentiments tourmentés. Ils savaient pourtant que c’était risqué, que c’était mal vu. Mais à quoi bon lutter lorsque finalement les sentiments étaient partagés ? C’était injuste. Il détestait l’injustice. Anatole, Ewen. Ewen, Anatole. Leurs sentiments étaient mêlés, partagés pour cet homme dont le minois s’affichait derrière leurs paupières closes. Une tendresse mêlée de regrets. Ils en avaient encore des années à vivre comme ça, à l’ombre des regards là où enfin ils pouvaient mêler passion et délicatesse. Un sourire nait sur les traits fins du noble bien vite effacé par le bruit des clés qui cherchent leur chemin dans la serrure. Son visage redevient impassible, froid. Ne pas montrer ses émotions, ne pas montrer qu’il a peur, qu’au fond de son estomac une boule s’est logée et semble ne pas vouloir se déloger. Il affrontera. Ils affronteront les conséquences. Peut-il lire dans ses yeux la crainte qui l’habite, ce garde si jeune qui va le mener en pâture ? Sait-il combien il tremble de se voir lapider, tuer sous les yeux de l’homme qu’il a aimé ? Combien en a-t-il emmené d’ailleurs, de condamnés, lui l’homme qui ne doit pas avoir plus de vingt ans ? Lui a souvent rêvé d’ailleurs, d’horizons divers, de vivre sans avoir à se cacher. De dragons et d’autres créatures. Dans ses mémoires les souvenirs se mélangent un peu, incertains de leur appartenance. Des rêves de dragon mêlés à des courses dans la distillerie familiale. Alors que la grille s’ouvre enfin, Anatole rit. Il rit à s’en brûler la gorge, à en faire couler les larmes devant l’incompréhension des autres prisonniers. Qu’ils le prennent pour un fou. Qu’ils le prennent pour un fou ces enfants qui ont encore tout à découvrir. Qu’ils le prennent pour un fou, il n’en a plus rien à faire. Il le sent au fond de ses tripes que de toute manière son avenir est joué. Alors, calmant les soubresauts de son corps il s’avance, serein. Le garde l’emmène d’un pas pressé tandis que le noble traîne derrière lui. La foule rassemblée pour le procès le regarde passer, le pointant du doigt, murmurant lorsqu’il arrive à leur hauteur. Qu’ont-ils de si importants à dire, ces bourreaux venus se délecter de la souffrance des autres. Pauvres lâches qui ne savent pas ce que c’est de prendre des risques pour vivre heureux. Pauvres lâches qui viennent se repaître de cette souffrance pour se sentir importants. Serein il ne le reste pourtant pas longtemps. Bientôt il est poussé dans l’enclos où il attendra son jugement. Et son cœur se serre à nouveau de voir son amant patientant lui aussi. Dans quoi a-t-il pu bien emmener ce bel homme ? Il devra être fort, tenir pour lui. Il a encore tant à vivre. Il affrontera les conséquences. Ils affronteront les conséquences. Anatole, Ewen. Ewen, Anatole. - Spoiler:
647 motsAnatole (le condamné) attend dans sa cellule qu'on l'emmène. Ses sentiments sont partagés, il a peur, il regrette, il est prêt à assumer. Puis il rit on sait pas pourquoi avant de vouloir cracher sur les gens qui se foutent de lui. Et finalement est pas très serein quand il voit son cher et tendre patienter aussi
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| | | La Cour des Miracles • Admin Liselotte Passefil Messages : 560 J'ai : 31 ans Je suis : Couturière au service de la cour d'Ibélène, Espionne à la Cour des Miracles (infiltration), membre de l'Ordre du Jugement Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des Miracles, Sombreciel & l'empire d'IbélèneMes autres visages: Alméïde, Ilse, Aurore, Victorine, Teagan | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Jeu 11 Avr 2019 - 21:45 | |
| Tu es déjà là, fidèle au poste, comme toujours. Ton regard aiguisé parcourt la salle alors que tu patientes sur ton siège, droite comme un i, les mains jointes sur ton giron. Tu as étrangement conscience de ton corps à cet instant, alors que deux esprits s'entremêlent en lui, comme si c'était la chose la plus naturelle. Tu es plus grande, ton corps est plus sec, tu n'as que la peau sur les os. Tes cheveux roux, parsemés de gris, sont relevés en un chignon très serré sur le sommet de ton crâne, tes articulations semblent légèrement douloureuses, ton genou t'élance par moments. Tu ne vois pas les rides sur ton front, mais tu sens que l'âge t'a rattrapée dans cet enchevêtrement du Temps. Ton rôle est important aujourd'hui, comme toujours. Tu ressens de la fierté pour tout ce que tu as accompli durant des années et tu es presque impatiente d'accomplir à nouveau ton devoir. L'oracle a toute confiance en toi, tu ne veux pas le décevoir, tu sais à quel point ce serait honteux, déshonorant. Et tu sais à quel point ta voix compte. Car c'est par elle que sera donnée sa décision. Un frémissement agite le coin de tes lèvres quand l'un des accusés est amené dans l'amphithéâtre. Tu poses sur lui un regard curieux, très hautain. Comme si l'on te présentait un animal étrange et exotique. Malgré des années à prêter ta voix dans des procès similaires, tu es toujours intriguée par celles et ceux que l'on amène sous tes yeux. S'ils sont là, c'est qu'ils le méritent, forcément. Seuls les dieux, désormais, pourront décider de leur sort. Tu espère pour eux qu'ils prient avec ferveur. - Spoiler:
298 mots. Liselotte se prend très facilement à son rôle (comme c'est étonnant ). Elle prend tout cela avec calme et pragmatisme.
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| | | La Noblesse Maximilien de Séverac Messages : 357 J'ai : 56 ans Je suis : Premier Conseiller du Duc Castiel de Sombreflamme, ancien régent de Sombreciel, Comte de Séverac. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme et à IbélèneMes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Arsène Albe | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Sam 13 Avr 2019 - 14:19 | |
| Toujours les mêmes gestes. Toujours. Comme un rituel privé qui attirerait la faveur des Dieux, encore un peu plus, au cas où. L'homme le sait : les Dieux sont changeants, tout autant que la faveur du peuple. Il possède les deux pour le moment et s'il ne s'attend pas à ce que cela change, il sait être réaliste : un jour, tout peut s'arrêter. En attendant, il se dévoue entièrement à sa tâche. S'il accumule richesse et pouvoir en passant, ce n'est qu'un utile bonus. Les Dieux ont parlé, aujourd'hui, et de nouveaux condamnés vont subir le jugement divin. Le prophète n'éprouve que peu d'intérêt à leur égard : s'ils ont fauté, ils sont coupable, qu'importe leurs motivations. S'ils sont innocents... est-ce seulement déjà arrivé ? En vérité, ce qui intrigue le prophète aujourd'hui, c'est l'étrange présence qu'il sent au fond de lui. Comme s'il était deux personnes différentes, mais pas vraiment. Ce n'est pas désagréable, juste une présence inconnue qui semble aussi intriguée que lui. Ils savent, tous les deux, que le temps avance et que bientôt, il leur faudra se mettre en route. Bien peu de temps leur est donné pour s'interroger, mais ce n'est pas nécessaire, de toute façon. Les Dieux prennent, les Dieux donnent, Ils décident. Et s'ils ont décidés, aujourd'hui, il n'y peut pas grand chose. La foule s'assemble, déjà, attentive. Envieuse. Excité. Il plane dans l'air un air familier, une atmosphère d'attente et d'anticipation qu'il connaît bien. Bientôt, il aura son rôle à jouer : pour le moment, il se contente d'être là, présent, imposant sa présence. Il a l'habitude d'être regardé, d'être craint, presque. De posséder un pouvoir de décision, d'être celui qui impose sa volonté. Aujourd'hui n'est pas un jour grandement différent, qu'importe l'époque, qu'importe le procès. Qu'importe les condamnés. Il les jugera comme il le faut. Sous le regard des Dieux, sous le regard des hommes, à nouveau, cela n'a que peu d'importance. Il fera ce qui doit être fait. Comme toujours. - Spoiler:
369 mots. Maximilien est intrigué plus que réellement anxieux. Il attend de voir, bien décidé à faire ce qu'il doit faire.
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| | | Les Compagnes Rhapsodie Épi-d'Or Messages : 1275 J'ai : 28 ans Je suis : Compagne en Cibella et Mage de l'Eté (prédiction) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : La Guilde des Compagnes et à Gaëtane de La VolteMes autres visages: Aubrée & Octave | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Sam 13 Avr 2019 - 19:05 | |
| Elle est nerveuse, la Compagne. Assise dans un coin de sa cellule, ses doigts jouent fébrilement avec le tissu de sa robe. Elle est en piteux état, et ne ressemble en rien à la jeune femme distinguée qu’elle paraît être aux yeux du monde. Elle sait que bientôt, on va venir la chercher pour la juger et la condamner, peut-être, à un châtiment indigne d’une Compagne comme elle. Comme elles, plutôt. Car ce sont deux esprits qui s’entremêlent dans ce corps à la fois si étranger et familier, unis dans la peur de se faire violemment punir. C’est de sa faute, pourtant. Elle n’aurait pas dû mentir, et se faire passer pour ce qu’elle n’est pas, afin de refuser ce fichu contrat. Se prétendre muette au lieu d’affronter son devoir, était peut-être la pire des idées à avoir. Cette pensée la trouble, pourtant, alors qu’elle réalise qu’elle peut parler, pour de vrai ; paradoxalement, elle n’en a aucune envie et reste silencieuse, par crainte qu’un mot de sa part joue en sa défaveur. On vient la chercher. Docile, elle se lève aussitôt, et suit le garde venu l’emmener. Elle pourrait essayer de fuir, mais elle aurait bien trop peur des conséquences. Et puis, ce n’est pas digne d’une femme comme elle. Une mèche brune vient entraver son champ de vision, qu’elle remet en place comme elle peut. Cette impression de familiarité teintée de surprise de se savoir changée ne fait qu’accroître le malaise et l’anxiété de la jeune femme, consciente que quelque chose ne va pas, en plus du procès à venir. Elle est conduite dans un enclos, près d’autres prisonniers. Elle ne veut pas les voir, encore moins les parler. Elle hésite à se détourner d’eux, pourtant, peu désireuse de voir la foule venue assister au procès se moquer d’elle ou la huer, et encore moins l’oracle, le grand prêtre et la grande prêtresse. Elle craint la réaction des dieux, et elle a peur des mots qu’ils pourraient prononcer à son égard. Alors, elle ferme les yeux, et murmure une prière silencieuse adressée à tous les dieux du panthéon qu’elle a pu offenser, en espérant qu’ils se montrent cléments. - Spoiler:
386 mots. Rhapsodie est stressée x1000, et toute la situation la rend mal à l'aise. Elle se montre docile, reste silencieuse et prie les dieux pour qu'ils soient gentils avec elle.
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| | | Les Chevaucheurs Bertin Vif-Envol Messages : 2689 J'ai : 38 ans Je suis : Chevaucheur dans le Vol de Lorgol, mage de l'Hiver (protection) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : FaërieMes autres visages: Zacharie de Sombrétoile | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Dim 14 Avr 2019 - 5:43 | |
| Inattendu sentiment que celui qui l’habite alors qu’il s’éveille. Ses premiers gestes, ses premières pensées lui semblent si étranges et pourtant si naturels. Prier, dès le réveil, comme tous les jours. Prier à n’en plus sentir ses genoux avant de se relever dans une série de gestes raides pour démarrer sa journée. La routine, mais avec ce petit sourire aussi ravi que cruel sur les lèvres. Aujourd’hui est jour de tribunal. Il a prié dès le matin pour que les dieux punissent les coupables et il lui tarde de se rendre sur place. Bien vite il y est. Chassées les distractions de ses tâches quotidiennes. Il est ici pour voir les dieux punir ces infidèles, ces moins qu’humains. Il leur lance d’ailleurs sans gêne un regard mauvais de sa place dans les estrades. Sa main se lève pour abriter ses yeux du soleil et mieux observer les coupables – les suspects – du jour. Une main bien ronde, grasse pour accompagner le ventre rondouillet, et l’allure relâché de cet inconnu. Inconnu. Si familier, pourtant. Il n’y comprend guère, si ce n’est que les gestes de l’homme lui sembleraient aussi naturels que les siens si ça n’était pas du début d’embonpoint de son hôte. Et tous les deux attendent, le regard s’attardant sur les futures victimes – voilà un mot sur lequel ils s’entendent sans pourtant y accorder tout à fait la même définition. Bertin ne peut s’empêcher de douter de toute cette mascarade. Il a trop vu de procès truqués pour y croire. - Spoiler:
266 mots. Bertin rejoint son hôte au réveil et se surprend à prier. L'hôte poursuit sa journée avec Bertin en observateur avant de se diriger vers le lieu des 'procès'. L'hôte n'attend que les punitions des dieux qu'il apprécie tandis que Bertin se questionne sur ce qu'il adviendra des prisonniers, et sur la justesse d'un telle procès.
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| | | Dragonnet du Chapitre • Version 4.3 Aaron de Sombreval Messages : 937 J'ai : 34 ans Je suis : mage de l'Automne et chevaucheur ; fils du comte de Sombreval. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Liam d'OutreventMes autres visages: | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Dim 14 Avr 2019 - 12:30 | |
| La nuit avait été courte et entrecoupée de mauvais rêves pour Elias. Recroquevillé dans un coin de sa cellule, il vit pointer l'aube avec une angoisse grandissante. Il savait que la journée serait longue et difficile, et qu'il n'en verrait sans doute pas le bout. Et il était terrifié à cette idée. Lui n'avait jamais voulu faire de mal à personne ; il s'était toujours bien occupé des chevaux de son maître, comme il lui en incombait. Et pourtant, il s'était laissé avoir et il était tombé dans les filets de ce dernier. Oh, il ne regrettait pas cela, il l'aimait vraiment, mais il n'aurait jamais songé que cela le mènerait directement au tribunal. Trop naïf, sans doute. Les heures passées dans la cellule avait été longues et inconfortables. D'étranges rêves avaient peuplé la nuit d'Elias; des songes emplis de dragons, de paysages côtiers et de bien d'autres choses qu'il ne situait pas. Il avait ressassé encore et encore tout ce qu'il avait déjà entendu sur les sentences et les peines prononcées ici, et il en frissonnait d'avance. Il n'était ni courageux, ni fier. Or, ce qui l'attendait lui demanderait sans doute bien plus que cela.
Quand des bruits de pas se firent entendre non loin de là, une terreur grandissante l'envahit tandis que ses geôliers approchaient. Tremblant de tous ses membres, il les regarda approcher, ouvrir sa cellule et entrer. « Non, s'il vous plaît ...» Incapable de se lever pour marcher lui même vers son procès, il se laissa balloter entre leurs bras tandis qu'ils le soulevaient avec brutalité. Ils le menèrent hors de sa cellule, longeant plusieurs couloirs et cellules où d'autres condamnés attendaient leur jugement. Le jeune palefrenier était animé par un mélange d'émotion qu'il ne parvenait pas à saisir. Loin au fond de lui, il avait l'impression d'être bien plus fragile et bien plus peureux, comme s'il lui manquait quelque chose. Pour autant, il ne parvenait pas à se raisonner et à affronter courageusement la journée qui l'attendait.
Malgré tout, en puisant au plus profond de lui, il parvînt à trouver une infime parcelle de courage. Anatole n'y était sans doute pas étranger. Elias l'aimait, et il ne voulait pas lui montrer à quel point il était terrifié. Bien sur, il ne regrettait pas les longues nuits passées ensemble, mais s'il avait su où cela le mènerait ... Non, il l'aimait. C'était tout. Les choses ne changeraient pas en ressassant de vaines hypothèses. Les jambes toujours flageolantes mais un brin de courage en plus, Elias suivi donc les gardes jusqu'à un enclos où plusieurs autres prisonniers avaient été emmenés. Poussé dedans sans délicatesse, il alla s'asseoir un peu à l'écart des autres, dans un coin, en espérant qu'on le laisserait tranquille. Quelques minutes plus tard, d'autres accusés furent amenés. Parmi eux, il y avait Anatole. Elias croisa son regard, et cela lui donna du courage. Il l'aimait.
- Spoiler:
515 mots ─ Elias est effrayé et à peur de ce qui l'attend. En sortant de sa cellule, il va s'asseoir dans un coin de l'enclos où il attend d'être jugé.
Dernière édition par Aaron de Sombreval le Lun 15 Avr 2019 - 16:46, édité 2 fois |
| | | La Noblesse Denys du Lierre-Réal Messages : 6155 J'ai : 34 ans Je suis : le duc de Lagrance, marquis du Lierre-Réal Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Lagrance avant tout, à l'Ordre du Jugement et dans une moindre mesure à l'empire de FaërieMes autres visages: Hiémain ◊ Anthim ◊ Rackham ◊ Shahryar ◊ Nicolas | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Dim 14 Avr 2019 - 17:55 | |
| Lorsque tu ouvres les paupières, tu sais que quelque chose est différent. Ce ne sont pas vraiment tes yeux qui observent ce visage inconnu dans le miroir d’une chambre qui t’es toute aussi inconnue. Et pourtant, tu as cette sensation familière, comme si tout ceci n’était pas si étranger à ta personne. Comme si, fondu dans cette vie qui n’est pas tienne, tu ajuste chacune de tes pensée à celle de ton hôte, qui étrangement correspondent si bien. Tu apprécies les sensations, l’ambition frémissante et la fermeté d’un devoir à accomplir, aujourd’hui encore. Ce sourire qui étire tes lèvres est commun aux deux esprits qui s'enchevêtrent dans ce corps, et l’idée de faire une fois encore la bonne chose en ce jour te comble d’une satisfaction anticipée. Le tribunal attend ta présence, et une fois bien préparé, tu presses le pas jusque là où se trouve ta place. Accompagné d’une garde, tu avances, sous les regards respectueux et soumis d’une population qui t’es indubitablement inférieur. N’es-tu pas le porteur des paroles des dieux ? N’es-tu pas celui qui répond de l’Oracle, de lui seul ? Alors tu méprises sur ton passage ces gens, tu les observes à peine car tu devines dans chaque regard un pêché que les dieux eux même réprouveraient. Un jour, ils passeront sous votre jugement, tu en es persuadé. Comme elle est plaisante, cette sensation du supériorité que tu possèdes déjà, mélangée en deux entités qui s’abreuvent d’une même expérience. Tu congédis d’un geste impérieux tous ces misérables qui pourraient vouloir te parler, plaidant la cause des accusés. Tu n’as pas le temps pour ces idioties. Et une fois assit sur ton siège, apercevant ton homologue féminin déjà arrivée, tu ne peux empêcher à nouveau ce sourire de grandir sur ton visage, d’une mesquinerie frappante, d’un plaisir à peine caché. Aujourd’hui encore, justice serait rendu comme il le fallait. Et tu serais, comme toujours, la voix décisionnaire, porteur du jugement divin. - Spoiler:
348 mots. Denys semble se fondre à merveille dans le rôle de son hôte (étonnant je sais ), ils partagent cette même supériorité ressentie, et il à hâte, d'une certaine manière, que les choses commencent pour en voir plus et faire son devoir.
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| | | Les Chevaucheurs Tristan d'Amar Messages : 4809 J'ai : 33 ans Je suis : Capitaine de Vol de l'Escadron de Chevaucheurs de Lagrance
Marquis d'Amar Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Fluctuante. S'il était fidèle à l'impératrice, il l'est nettement moins à l'empereur, bien qu'il se soit éloigné de Chimène de son vivant, par son attitude envers les mages du Sang. Il est malgré tout toujours fidèle à son duc, à son duché, et à Faërie.Mes autres visages: Grâce de Sombregemme | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Dim 14 Avr 2019 - 19:19 | |
| Tristan se sentait parfaitement à sa place, à attendre que justice soit rendue. Il lui avait fallu plusieurs secondes pour réaliser qu’il n’était pas Camille, tant les lieux et de voir dans le miroir des traits qui n’étaient pas les siens. Pourtant, le souvenir d’une scène similaire lui revenait. Il devait avoir six ou sept ans, pas davantage, à l’époque. Les doléances des sujets de son père se faisaient de plus en plus nombreuses, si bien qu’il avait décidé de soumettre les jugements à un tribunal spécialement constitué, dans le dos de son duc, et de ses pairs. Principalement car il voyait cela comme un divertissement. Rhododendron de l’Épine avait été durement châtié, quand les exactions qu’il commettait avaient commencé à se faire connaître au sein du duché.
Il cherchait à fouiller dans la mémoire qu’il partageait le souvenir d’un tribunal comme celui auquel il allait assister, sans succès. Que des on-dits. Camille n’y assistait lui-même pas, n’ayant jamais été directement concerné, et n’ayant que peu de goût pour cela. La barbarie ambiante ne lui sied guère, à dire vrai. Il avait pourtant, ce matin-là, revêtu ses plus beaux autours, pour que personne ne puisse manquer de remarquer sa présence et sa prestance.
Il n’était pas soumis au jugement du peuple, mais à celui des Dieux. Ou du moins, la voleuse le serait. Il frémissait à l’idée que ce procès se retourne contre lui, qui considérait avoir hérité de malchance à sa naissance – ses parents, volages, avaient traité leurs domestiques avec insouciance, sans aucun intérêt pour eux, attirant leur ire et le laissant avec un héritage indésirable. C’était probablement ce qui avait conduit la domestique à le voler – il n’était seigneur que depuis peu, quelques mois, et chez les plus jeunes domestiques, vif était l’affront commis par ses parents. Qu’importe qu’il essaye de lutter contre cela. Mais il se devait d’être ferme. Il ne pouvait tolérer le vol, même s’il cherchait à trouver un terrain d’entente avec ses domestiques. Secouant la tête, il se concentra sur les éminences qui venaient d’arriver. L’oracle, le prêtre et la prêtresse… Beaucoup de choses dépendaient d’eux. - Spoiler:
380 mots. Tristan/Camille attend.
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| | | | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Dim 14 Avr 2019 - 21:38 | |
| Je me figeai, le souffle court. Mes mains agrippaient des barreaux froids, dans un geste désespéré. Cette terreur sourde qui envahissait chaque fibre de mon être m’était étrangement familière. J’avais prié, hurlé et supplié la veille, dans l’espoir que quelqu’un m’entende et s’inquiète de mon sort, mais personne ne le fera. Car dans cette vie-là, si éloignée de la mienne, aucune magie n’aurait pu briser ces barreaux, aucun dragon n’aurait volé à mon secours ni aucun guerrier ne partageait ma vie. J’étais seule, atrocement seule. Une si petite souris qui s’était faite prendre, au premier écart. Mes souvenirs étaient flous et embrouillés, dans cette existence partagée bien malgré moi. Tout me paraissait étrangement normal, comme à sa place, alors même que ce n’était pas mon univers, ni mon propre corps. Elle était si frêle, si faible et encore si jeune, même si sa force mentale lui avait permis de tenir jusque là. Je ressentais la faim et la soif assez vivement, alors que mes geôliers n’avaient pas songé utile de m’apporter quoi que ce soit. Je ne leur avais arraché que quelques mots, pour m’entendre dire que le tribunal aurait lieu ce jour, et qu’ils seraient bientôt débarrassés de moi. Ca les faisait rire, et une part de moi rêvait de leur enfoncer leurs orbites dans le crâne en représailles, pour ne plus avoir à supporter leurs regards sardoniques. Je n’avais cessé de plaider ma cause, alors qu’on me traînait avec d’autres dans un enclos, faisant face au pilier central où se déroulait le jugement dernier. Ils n’en avaient cure. Il fallait absolument que je puisse m’expliquer devant mon employeur, ce riche seigneur qui s’était senti floué. Que devrais-je lui dire exactement ? Que je n’étais pas assez payée ? Que je n’avais pas eu le choix, si je voulais pouvoir rembourser les dettes contractées par mon ivrogne de père ? Tout cela, il devait bien s’en moquer. Qu’étions-nous, face aux grands de ce monde ? Un tremblement me parcourut l’échine. J’attrapai, muée par le même réflexe que la veille, ces barreaux froids qui me séparaient de ma liberté. Mon regard, lui, s’échappait vers le ciel où j’aurais espéré voir une ombre verte se dessiner pour pouvoir m’échapper. Mais ce n’était qu’un mirage, dans cette existence-ci. Rien ne me permettrait d’éviter la foule venue réclamer la violence, le sang et la mort, au Tribunal des Dieux. - Spoiler:
429 mots. Maelys attend dans l'enclos avec les autres condamnés, désespérant sur son sort.
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| | | PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Lun 15 Avr 2019 - 23:32 | |
| Chroniques d'Arven Intrigue 4.3
Au Fer Rouge Intrigue animée par Aura· L'Arme des Fous La prière est l’arme des fous… oui, des fous ; et des condamnés « Première accusée, présentez-vous ! » La main péremptoire de l'oracle désigne la menteuse, et c'est sans ménagement que les gardes viennent se saisir d'elle pour venir la lier au pilier central, les deux mains retenues au-dessus de sa tête par deux bracelets de métal enserrant fermement ses poignets.
L'oracle décrit le crime dont elle s'est rendue coupable, et appelle un dieu et une déesse à juger. L'accusée peut s'exprimer pour présenter sa défense. Puis c'est au tour du grand-prêtre et de la grande-prêtresse d'exprimer la verdict des dieux. Coupable, ou innocente ? C'est à l'oracle ensuite de prononcer une sentence... et à la foule, de l'exécuter.
Tour 2 Consignes IRL : du lundi 15 au dimanche 21 avril (tant qu'il est dimanche sur votre fuseau horaire). Le Destin passera le lundi 22. IRP : le 1er avril 1004, mais à une époque très reculée.
• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement :
- Maximilien, tu es l’oracle : quand tes deux acolytes auront parlé pour les dieux, à toi de décider si la mécréante est innocente (et de la libérer), ou coupable (et de la condamner). Les sentences à ta disposition : le pilori (coupable attaché au pilori et bombardé par la foule de substances diverses et variées), le fouet (on dénude le dos et shlaaac, autant de fois que décidé, 10 c'est déjà beaucoup et à 20 et plus il y a des séquelles musculaires), la lapidation (là, on meurt, à coups de cailloux. )
- Denys, tu es le grand prêtre : ton dieu estime-t-il la menteuse coupable, ou innocente ?
- Liselotte, tu es la grande prêtresse : ta déesse estime-t-elle la menteuse coupable, ou innocente ?
- Tristan, tu es le noble : tu attends ton tour en prenant la température de la foule.
- Maelys, tu es la voleuse : tu attends ton tour et plusieurs possibilités s'offrent à toi (prier le dieu ou la déesse qui seront selon toi appelés à te juger, échafauder un plan de fuite, préparer ta défense...)
- Ewen, tu es l’hérétique : tu attends ton tour et plusieurs possibilités s'offrent à toi (prier le dieu ou la déesse qui seront selon toi appelés à te juger, échafauder un plan de fuite, préparer ta défense...)
- Aaron, tu es l’hérétique : tu attends ton tour et plusieurs possibilités s'offrent à toi (prier le dieu ou la déesse qui seront selon toi appelés à te juger, échafauder un plan de fuite, préparer ta défense...)
- Rhapsodie, tu es la menteuse : tâche d'être convaincante !
- Bertin, tu es le dévot : lorsque la sentence sera prononcée, si une punition est décidée, c'est sûrement toi qui te précipiteras en avant pour l'appliquer !
• Ce sujet va déterminer le caractère des dieux du Panthéon, et la nature du culte qui leur sera rendu. Si vous suivez le fil des événements, les dieux seront impliqués et plutôt sanguinaires ; si vous vous révoltez, les dieux seront très distants et plutôt neutres, comme c’est le cas actuellement. L’existence ou non d’un culte organisé avec prêtres et prêtresses sera déterminée par vos petits camarades dans l’autre sujet !
• Pour ce second tour, vous participez au premier jugement : celui de la menteuse. Des missions ont été envoyées ! Le Destin est à votre disposition dans votre QG pour toute question. Vous pouvez inventer un nom et une personnalité au malheureux dont vous avez volé le corps, si vous le souhaitez, ce n’est pas obligatoire. ATTENTION : Le corps que vous occupez n’étant pas le vôtre, vos petits camarades ne peuvent pas vous reconnaître. Pas d’exception à cette règle !
• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.
• Coucou, la limite de mots est toujours là ! 700 mots maximum par message, pas un de plus, sinon je mords ! A titre exceptionnel, votre premier message, et uniquement lui, n'a pas de limite de mots.
• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.
• Consultez régulièrement le QG de l'intrigue, au cas où.
Bonne chance, dragonnets !
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| | | La Noblesse Maximilien de Séverac Messages : 357 J'ai : 56 ans Je suis : Premier Conseiller du Duc Castiel de Sombreflamme, ancien régent de Sombreciel, Comte de Séverac. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme et à IbélèneMes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Arsène Albe | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Mar 16 Avr 2019 - 21:57 | |
| Un signe, un mot de sa part, et l'accusée est amenée sans ménagement face à l'assemblée. La foule frémit, la tension s'alourdit et chacun est suspendu aux lèvres de l'oracle. A ses lèvres à lui. Maximilien le sait, distraitement : en lui, en ses mots, repose la vie de la jeune femme. Peu importe qu'elle soit coupable ou non : il lui appartient de décider. La piété de l'homme dont il partage l'esprit, ses convictions, son intransigeance... tout ça, mais bien d'autres sentiments l'envahissent et noient ses propres doutes. Coupable, innocente : pour lui, pour le moment, quelle importance. Maximilien s'en serait préoccupé. Mais il n'est pas Maximilien, tout comme il n'est pas l'homme qui possède ce corps à l'origine. La violence des sentiments le porte, ceux de son hôte, ceux de la foule, et il s'avance d'un pas, braquant la main sur la jeune accusée. "Tu es accusée d'avoir menti. Par peur, par lâcheté ou par stupidité, tu as usurpée un rôle, méprisant ainsi ceux qui se sont voués au silence." Il marque un temps d'arrêt, laissant la foule s'agiter avant de reprendre la parole d'une voix forte. "Existe-t-il un crime plus grand que de celui de se moquer des protégés des Dieux ?" Le rugissement de la foule monte, et il laisse monter la colère et la haine. Manipuler, façonner à son image, utiliser les mots comme autant d'armes, autant de choses que Maximilien partage avec l'oracle. C'est aux plus dévots de cette foule qu'il s'adresse, ceux qui sont venus tôt dans l'unique but de voir les Dieux punir les mécréants. Lorsque le bruit de fond retombe, il abat sa dernière carte. "Bramir, le Muet, sera l'un de tes juges !" Désignant le grand-prêtre à ses côtés, Maximilien reprend son souffle, laissant la foule hurler. "Tu es également accusé d'avoir trahi votre devoir. Les cadeaux divins sont précieux et rares, et tu t'es révélée en être indigne." Maximilien harangue la foule, mais c'est vers l'enclos des prisonniers qu'il se tourne. "L'indignité, le mépris des Dieux, est quelque chose qui ne saurait être toléré !" Une partie de l'esprit de Maximilien s'offusque à cette idée, mais ce n'est qu'une pensée fugace. Il ignore si l'oracle est un vrai dévot, ou s'il joue seulement un rôle : à nouveau, cela n'a que peu d'importance. Seule compte la foule, ses attentes, ses aspirations. Ce pouvoir qu'il maîtrise, qu'il peut manipuler à sa guise. Maximilien n'a jamais été particulièrement assoiffé de pouvoir mais le sentiment est grisant. Perturbant. Intoxiquant. Délicieux, trop peut-être. Se tournant vers la grande prêtresse, il prononce d'une voix forte : "Pour te juger, c'est Aïda, la Muse, qui parlera !"Il fait un pas en arrière, trébuchant presque. La tension est palpable, la foule excitée et de nombreux sentiments se bousculent dans sa tête. Il n'est pas réellement sûr, Maximilien, de ce qu'il veut, ou de ce qu'il a fait. Il n'est même pas réellement sûr de qui il est, après tout. - Spoiler:
540 mots, Maximilien ne sait pas trop où il en est et le pouvoir est grisant, sans nul doute. Il se laisse porter par la foule, par son rôle, par ces mots que l'oracle connaît par cœur et finit par désigner Bramir et Aïda pour juger l'accusée. Il harangue la foule pour l'exciter davantage (Bertin, hurle ta colère ) et il interpelle les autres accusés en leur disant que bouh, être méchant avec les Dieux c'est mal. Repentez-vous. )
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| | | Les Chevaucheurs Tristan d'Amar Messages : 4809 J'ai : 33 ans Je suis : Capitaine de Vol de l'Escadron de Chevaucheurs de Lagrance
Marquis d'Amar Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Fluctuante. S'il était fidèle à l'impératrice, il l'est nettement moins à l'empereur, bien qu'il se soit éloigné de Chimène de son vivant, par son attitude envers les mages du Sang. Il est malgré tout toujours fidèle à son duc, à son duché, et à Faërie.Mes autres visages: Grâce de Sombregemme | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Jeu 18 Avr 2019 - 20:28 | |
| Camille sent l’attente l’agacer très légèrement, alors que la placidité de Tristan apaise ses réflexes généralement bien plus tumultueux – même si ni l’un ni l’autre n’en a conscience, estimant que leur temps n’est pas encore venu. Il dévisagea un instant la jeune femme, élégante malgré les privations suite à ce temps passé en cellule – ses membres fins, ses gestes qui trahissent un certain raffinement, malgré quelques mouvements saccadés qui semblent impromptus. Il détourne pourtant bien vite le regard, pour le placer sur le corps de la petite voleuse – cette jeune femme dont il connaissait bien la lignée de femmes, bien que les hommes n’aient jamais été employés dans son domaine.
Il fronça les sourcils, de la voir ainsi saisir les barreaux de sa prison, qu’elle partageait maintenant avec les autres accusés. Craignait-elle la mort, et s’accrochait-elle ainsi à la vie ? Son châtiment serait-il si excessif, ou conviendrait-il de la priver d’une main, comme à bien des voleurs, pour leur passer l’envie de recommencer ? Les dieux en décideraient, mais Camille ne voulait pas que la vie lui soit ôtée – bien qu’il ne la connaisse pas, ses servantes et servants décideraient plutôt de quitter son service, selon lui, si elle perdait la vie.
Secouant la tête, c’est la foule qu’il observe maintenant. Une foule calme, se dit-il, en comparaison à l’excitation de certains procès, qui lui revient. Une foule qui ne le reste guère, alors que la présumée menteuse est attachée au pilier central, que l’Oracle prend la parole. La foule s’anime, à qui adresse une prière à Bramir ou à Aïda, à qui vilipende la menteuse, encouragé par les paroles de l’oracle. À qui, encore, dévisage le grand prêtre et la grande prêtresse, pendus à leurs lèvres, désireux de savoir ce que vont leur dire les dieu et déesse nommés.
Camille, pourtant, se détourne bien vite de tout cela, guère inquiet pour le moment – la foule attend son moment, pour exprimer sa haine réelle, ou sa liesse si les dieux se montraient cléments, probablement, et elle n’accorde pas d’attention à son employée. Il ne sait guère ce qui le pousse à se mettre à genoux, à proximité des autres nobles présents, pour accorder une prière à son tour. Une prière qui le surprend légèrement, comme une réminiscence du passé dont il ne se souvient guère. C’est Sithis qu’il prie, lui demandant de lui accorder justice, de décider sans parti pris ce qui attend son accusée, de la rédemption ou de la condamnation. - Spoiler:
438 mots. Camille/Tristan analyse la situation, observant et écoutant les murmures qui lui parviennent, essayant de poser ses yeux partout. Il se désintéresse plutôt de la menteuse, cherchant à obtenir le meilleur pour lui, et pour ses relations futures avec ses employés. Il finit par prier Sithis de lui accorder un procès juste, quand ce sera son tour.
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| | | | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Ven 19 Avr 2019 - 11:54 | |
| Je m’immobilisai, le souffle court, tandis que l’oracle demanda d’une voix véhémente à la première accusée de se présenter. Qui… ? Je vis sa main en désigner une autre, juste derrière moi, et le soulagement qui me submergea me laissa chancelante. Je tombai à genoux, mes mains glissant le long des barreaux froids de la cage. Pas encore… Mais mon tour viendrait. L’accalmie ne serait que de courte durée. L’oracle s’exprima d’une voix forte et audible par tous, tandis qu’il énumérait les accusations dont la jeune femme s’était rendue coupable. Mensonge, trahison. Quel serait son jugement, pour avoir menti ? Le mien serait bien pire, pour avoir volé mon employeur. Et si les Dieux seuls étaient juges, alors l’une d’elle devrait entendre le désarroi de cette petite voleuse. Oui, une seule d’entre elle serait prête à me tendre la main, malgré les crimes dont je m’étais rendue coupable, soucieuse de mon sort. « Isil… Déesse de l’Entre-Deux. »Je fermai les yeux en prenant une longue inspiration, un peu tremblante. Qu’adviendrait-il de moi, de nous, si je n’en réchappais pas ? La petite voleuse pourrait bien mourir, et moi, Maelys Fer-Vaillant ? Nous partageons toutes deux une même existence, entremêlée. Il me faudrait tout faire pour la sauver, pour me sauver également. Et ici, nulle Aura pour se pencher sur moi et m’offrir son souffle de magie. Le Destin, lui, devait s’amuser de mon désarroi. Mais isil… Faites qu’elle entende nos suppliques. Ma voix ne se résumait qu’à un fin murmure, quand je lâchai au vent : « Isil, toi, la Gardienne des Ombres, me permettrais-tu d’échapper au funeste sort que les Dieux me réservent ? Je suis une bien piètre voleuse qui ne te rend pas honneur, mais si tu me permets d’y réchapper, je te promets une chose… » Je levai le regard vers le ciel, comme cherchant quelque chose qui n’y était pas, quelque chose de… Caché. « Il suffit d’une faille, d’une seule échappatoire, et ma liberté te sera ensuite vouée. Je briserai les chaînes de cette existence que je ne désire pas. J’ai été flouée, exploitée. J’ai subi la pression de mon père, de mon employeur, jusqu’à être dos au mur… Si je m’échappe, jamais plus je ne regarderais derrière moi. Je serais une paria, une voleuse, mais je serais enfin libre d’être moi-même. »Je souris doucement, à personne en particulier. J’avais trouvé le courage de me relever, dans cette prière, cette supplique à la déesse voilée. Je me retournais ensuite vers mes compagnons d’infortune. Il ne restait plus que ces deux hommes qui semblaient très proches l’un de l’autre. Je m’avançai vers eux, résolue. « On doit trouver un moyen de s’échapper. On ne peut pas rester ici les bras croisés, à attendre qu’on nous juge. Aidez-moi. » Je levai le regard vers le haut de l’enclos, avant de revenir à eux. Dans cette réalité-là, je n’étais qu’un petit brin de femme aux bras trop fins, à l’allure chétive… Je ne pourrais sans doute pas me battre, mais je pouvais passer aisément inaperçue. Je n’étais qu’une petite souris, jugée insignifiante par tous. Je n’étais rien, et c’était là ma force. « Vous pourriez m’aider à passer par-dessus ? Je me glisserai pour venir vous ouvrir, et on se mêlera ensuite à la foule, pendant qu’ils sont tous concentrés sur l’accusée. On a peu de temps pour agir, est-ce que vous êtes avec moi ? »- Spoiler:
603. La Voleuse prie Isil de lui venir en aide et de lui fournir une échappatoire. En échange, elle vouera sa liberté retrouvée à la servir. Elle se tourne ensuite vers ces deux compagnons de cellule (Ewen et Aaron) et les incite à l'aider à franchir l'enclos. Elle promet ensuite de revenir leur ouvrir avant de se fondre dans la foule et de se dérober à ce tribunal.
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| | | La Cour des Miracles • Admin Liselotte Passefil Messages : 560 J'ai : 31 ans Je suis : Couturière au service de la cour d'Ibélène, Espionne à la Cour des Miracles (infiltration), membre de l'Ordre du Jugement Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des Miracles, Sombreciel & l'empire d'IbélèneMes autres visages: Alméïde, Ilse, Aurore, Victorine, Teagan | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Ven 19 Avr 2019 - 14:51 | |
| L'accusée est amenée devant vous et tu jettes sur elle un regard peu amène. Ta posture droite et coincée reflète une personnalité stricte et intransigeante, mais néanmoins fière d'oeuvrer pour les divinités qui te font l'honneur de parler à travers toi. Tu y prends même plaisir, parfois, sans oser l'admettre, de voir la terreur dans les yeux de ceux qui attendent ton jugement. Les deux esprits qui partagent ton corps aujourd'hui partagent cette même pensée, cette même impatience. Et quand l'oracle t'interpelle, tu te redresses aux côtés de ton homologue. Aïda. La Muse. Le choix te semble évident et tu portes sur la jeune femme un regard méprisant. Renier le don d'une telle déesse pour échapper à son devoir, quelle ignominie, quelle hérésie. Tu laisses cependant tes propres réflexions de côté, car ce n'est pas ton jugement qui fera foi ici, ce sera le sien. Les mains levées vers le ciel, tu prononces quelques mots d'une voix tranquille. « Ô Aïda, j'en appelle à toi. Porte sur cette femme le jugement qui lui est dû, fais entendre ta voix. » Tu fermes les yeux, tu inspires profondément. Ce moment, tu l'attends toujours avec impatience. Le frisson d'excitation qui te parcourt est vif lorsque le murmure s'élève à ton oreille. Un chuchotement discret, comme une brise légère qui souffle sans discontinuer. Les mots sont pourtant clairs, limpides. Tu ouvres les yeux, masques vaguement le sourire mauvais qui se peint sur ton visage. « La Muse a parlé. Elle est indignée, son nom a été bafoué, sa générosité a été moquée. Et tout cela pour quoi ? » Tu marques une pause, fixes l'accusée d'un regard dur. « Pour échapper au devoir ? » Tu relèves les yeux, prends à parti la foule d'un mouvement de bras. « La question ne se pose pas, cette femme doit être punie. » Sur le dernier mot, tu te tournes vers l'oracle puis passe la parole à ton homologue. L'esprit plus jeune qui se partage ce corps est intrigué, curieux même, de savoir comment le procès va se terminer. L'ancienne montre la voie et la nouvelle profite du spectacle. - Spoiler:
364 mots. La prêtresse fait appel à Aïda. Pour elle, le message est clair, la menteuse doit être punie. Liselotte enjoy le show. Elle est tellement dans son truc qu'elle ne voit pas les prisonniers qui préparent leur évasion.
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| | | Les Compagnes Rhapsodie Épi-d'Or Messages : 1275 J'ai : 28 ans Je suis : Compagne en Cibella et Mage de l'Eté (prédiction) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : La Guilde des Compagnes et à Gaëtane de La VolteMes autres visages: Aubrée & Octave | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Ven 19 Avr 2019 - 23:48 | |
| Ton souffle se coupe alors que l’on te désigne du bout du doigt. La panique s’empare de toi, mais tu n’as pas le temps d’esquisser le moindre geste de recul que tu es empoignée sans ménagement par les gardes. Tremblante, tu ne te débats pas, et te laisse attacher au poteau central. Tu sens les larmes monter, mais tu les refoule du mieux possible. Tu dois garder l’air digne. Tu sais que prendre un air pitoyable ne fera qu’exciter la foule, qui se fera un plaisir d’écraser la faible victime au centre de l’amphithéâtre, et tu te retiens d’éclater en sanglots, alors que la Cibellane qui partage ton corps n’aspire qu’à s’évader de ce cauchemar. Elle ne veut pas mourir. Tu ne veux pas mourir. L’oracle prend la parole, et ton ventre se noue violemment. Tu ne sais même pas comment te défendre. Avouer, et espérer que ta peine ne soit pas trop grande ? Tenter de nier, et risquer d’offenser davantage les dieux tout en signant ton arrêt de mort ? Tu es perdue. Tu regrettes, bien sûr, d’avoir choisi de te taire au lieu d’assumer ton rôle. Surtout au vu des dieux choisis pour te juger… Tu fermes les yeux, comme pour encaisser la nouvelle et oublier la foule en furie. Bramir, et Aïda. Tu ne t’attendais pas à te faire juger par ta déesse tutélaire. Tu as vu comment la grande prêtresse te regarde, et tu fais de ton mieux pour ne pas y prêter attention. Tu inspires, une fois, deux fois, et tu prends la parole. - Je…
Prononcer ce seul mot te laisse une impression étrange, comme si tu parlais pour la première fois – totalement absurde pour la Compagne que tu es, maniant habituellement les mots comme personne d’autre. Pourtant, aujourd’hui, la panique a eu raison de toi, et tu ne parviens pas à inventer un mensonge construit et crédible. Alors, tu choisis de jouer l’honnêteté. Tu ne seras pas libérée, mais tu ne mourras peut-être pas. - J’ai menti, je l’avoue. J’ai voulu passer pour muette alors que je ne le suis pas, et j’ai cherché à échapper à mes devoirs. Mais… Je ne pensais pas à mal, et ne voulais offenser personne – encore moins les dieux. Je voulais juste… Pour exercer correctement, j’ai besoin de me sentir en confiance ; ce n’était pas le cas. J’ai simplement voulu… Rompre ce contrat, sans que la décision ne vienne de moi, parce que je n’en ai pas le droit.
Tu marques une pause. La muette en toi, malgré sa terreur, est fascinée par la manière dont les mots naissent et sont prononcés. C’est… étrange, comme sensation. Mais tu te recentres sur le procès. Ce n’est pas le moment. - J’ai trahi sans m’en rendre compte la confiance des dieux, et je regrette profondément mes actes et les conséquences qu’ils ont pu avoir. Je sais que j’ai pêché, maintenant ; et j’implore la clémence des dieux dans leur jugement, alors que je jure devant eux que plus jamais je ne commettrai de crime aussi odieux que celui-ci.Tu te tais, tremblante. Tu ne sais pas si tu as convaincu ; à en croire les paroles de la grande prêtresse, ce n’est pas le cas. Inquiète, tu tournes la tête en direction de son homologue. Bramir sera-t-il plus doux envers toi ? Tu l’espères tant ; et ta moitié muette prie avec ferveur le dieu dont elle est la protégée, pour peu que cela change quelque sort. - Spoiler:
605 mots. Je suis passée au "tu" sans faire gaffe, on a rien vu Rhapsodie/la dame dont elle a piqué le corps (appelons-la Lucie, c'est bien Lucie) est paniquée. Elle résiste pas quand on l'attache à son poteau, meurt de stress pendant le blabla de l'oracle, choisit d'avouer qu'elle a menti en insistant sur les circonstances atténuantes pour espérer obtenir la clémence des dieux. (pour contre elle parle, et elle trouve que c'est quand même vachement bien) La réponse de la grande prêtresse l'inquiète, et elle espère que Bramir sera un peu plus gentil
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| | | La Noblesse Denys du Lierre-Réal Messages : 6155 J'ai : 34 ans Je suis : le duc de Lagrance, marquis du Lierre-Réal Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Lagrance avant tout, à l'Ordre du Jugement et dans une moindre mesure à l'empire de FaërieMes autres visages: Hiémain ◊ Anthim ◊ Rackham ◊ Shahryar ◊ Nicolas | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Sam 20 Avr 2019 - 13:57 | |
| La voix de l’Oracle s’élève et ton attention est toute à lui, car tu attends avec impatience que commence le procès. En toi, l’envie grandissante d’entendre les voix divines chuchoter à ton oreille et exprimer par ta voix leurs saintes décisions. Lorsque l’accusée est appelée, cette menteuse à l’aspect pourtant bien fragile, il y a une part de toi, qui juste un instant, semble s’indigner, ne trouvant pas en ce mensonge aussi simple un motif à condamner. Une part de toi qui te sembles étrangère, à approuver qu’en certaine occasion il soit autorisé à faire utilisation des tromperies de Syned. Mais ta volonté est forte, ta conviction aussi et tu balayes cette sensation impie d’un geste mental, l’écrasant sous la force du devoir qui t’attend, et surtout l’honneur qui sera le tien dans quelques instants. Ta collègue est la première à se lever, lorsque l’Oracle invoque les dieux qui seront juges de ce procès. Tu ne peux t’empêcher d’approuver la colère de la déesse, et de trouver les suppliques de l’accusée bien fades. Echapper à son devoir, être en confiance… et tromper son entourage ! Evidemment que le subterfuge finirait par être découvert. Quand enfin c’est ton tour, tu te lèves de ton siège, lançant un regard à cette assemblée qui s’était déjà mise à huer la jeune femme. Mais quand ta voix résonne, elle se tait pour mieux entendre ce que le dieu aura à dire, par tes mots. « Ô Bramir, cette femme devant nous attend ton jugement. Dis moi quelle est ta décision. »On ne l’appelle pas le Muet pour rien, car tu t’attendais à percevoir les chuchotements à ton oreille, aussi léger qu’une brise dans le vent. Mais c’est un contact, fugace, sur ton épaule, qui déverse en toi une foule de sensation dont tu ne retiens qu’une chose : l’offense. Tu sais ce que cela signifie, et sans un mot, ton visage semble acquiescer à un murmure qui n’existe pas. « Le silencieux mais néanmoins grand et puissant Bramir ne peut me parler, mais il m’a communiqué toute sa rage et sa colère, à l’encontre de cette menteuse qui a osé se prétendre sa fille. Comment a-t-elle pu penser, ne fusse qu’une seule seconde, que le divin ne verrait pas en son jeu la honteuse machination ! Elle a attiré sur elle la pitié des regards pour une fille dénuée de voix et la compassion de ceux qui comprennent le fardeau… mais tout ça pour mieux les tromper en ne se vouant qu’au rusée Syned ! » Tu pointes un doigt vif et accusateur sur la jeune femme, déversant sur elle un regard empli d’une brutale colère, soutenu d’un mépris incendiaire. « Tout ça pour quoi ? Pour échapper au devoir ! Pour échapper à sa tâche. Le divin Bramir est outré que le don qu’il a offert à certain soient ainsi bafoué pour le simple désir personnel. » Tu te tournes vers la foule, attendant que des huées contre la jeune femme se lèvent, ce qui ne tarda pas à arriver. Puis tu reprends une nouvelle fois. « Le divin Bramir a posé sur mon épaule une main tremblante de colère. Et sa décision m’est apparue, limpide. Au Tribunal des Dieux, le mensonge se paye. » Un instant, un silence de plus avant que la sentence divine ne tombe. « Elle doit être punie. » Telle est la décision des dieux. Mais c’est à l’Oracle d’en donner la sentence finale. - Spoiler:
597 mots. Denys trouve ça un peu gros que l'on condamne quelqu'un pour un mensonge de cette faible envergure, mais il se laisse porter par la force des convictions de son hôte et le plaisir d'être supérieur à cette assemblée. Lorsque c'est à lui de parler, il n'entend pas vraiment Bramir (qui est Muet ) mais perçoit toute sa colère face à l'accusée et donc la condamne a être punie
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| | | Dragonnet du Chapitre • Version 4.3 Aaron de Sombreval Messages : 937 J'ai : 34 ans Je suis : mage de l'Automne et chevaucheur ; fils du comte de Sombreval. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Liam d'OutreventMes autres visages: | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Sam 20 Avr 2019 - 20:11 | |
| Assit dans un coin, Elias sursaute quand la voix de l'oracle résonne au sein du tribunal, faisant taire les bavardages pendant un temps. C'est une jeune femme au milieu des accusés qui est désignée. Sans qu'elle ait eut le temps de réagir, figée par la peur, deux soldats viennent la saisir par le bras pour la trainer jusque devant les prêtres et l'attacher au poteau où elle attendra son jugement. La foule s'anime, hurle et jette ce qui lui passe sous la main. L'oracle énonce le méfait puis en appelle aux dieux, tandis que le Grand Prêtre et la Grande Prêtresse reçoive le souhait des divinités. Et le verdict est sans appel ; les dieux sont en colère.
Recroquevillé dans un coin, le jeune palefrenier tremble. Il redoute le moment où son tour viendra de faire face aux juges, car s'il n'est pas aussi instruit qu'Anatole, il sait bien que le tribunal n'est guère clément, et que les dieux réclament souvent le sang. Une pensée éphémère lui traverse l'esprit et lui clame que ce n'est guère la volonté des dieux qui est exaucée, mais celle de l'oracle et des prêtres. Pourtant, à peine Elias y a t-il songé que cette idée s'est déjà éloignée, comme diffuse. Qu'en était-il réellement ?
Se sentant soudainement bien seul au milieu de cette ambiance angoissante, Elias se décala maladroitement sur le côté, jusqu'à se retrouver non loin d'Anatole. Evidemment, en restant côte à côte, les deux jeunes hommes ne plaideraient pas en leur faveur, mais qui ne les avaient pas déjà condamnés ? Plongeant son regard dans celui de son amant, le jeune homme souffla d'une voix basse : « Que vont-ils faire de nous ?» Et tandis qu'il se posait la question -bien qu'en connaissant en partie la réponse - Elias laissa son regard retomber sur le sol tandis qu'il se tordait doucement les mains.
- Spoiler:
329 mots ─ Elias attend, assis dans un coin. Il entend le procès de la menteuse se dérouler, et finit par se rapprocher de son amant (Anatole) car il se sent trop seul.
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| | | La Noblesse Maximilien de Séverac Messages : 357 J'ai : 56 ans Je suis : Premier Conseiller du Duc Castiel de Sombreflamme, ancien régent de Sombreciel, Comte de Séverac. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme et à IbélèneMes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Arsène Albe | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Dim 21 Avr 2019 - 9:49 | |
| Les Dieux ont parlé, par l'intermédiaire de ceux qui se trouvent à ses côtés. Maximilien ne se préoccupe guère de l'agitation des prisonniers, un peu plus loin dans l'enclos : il y reviendra, il a tout le temps pour ça. C'est pour ça qu'il est là, malgré l'étrangeté de cette pensée. La jeune femme a pris la parole, s'excusant, s'expliquant. Est-ce que cela a seulement une importance ? Oui. Cela doit en avoir une. La foule s'agite au gré des paroles de chacun des protagonistes et Maximilien la laisse faire. Il sait comment conquérir une foule, il l'a toujours su, et ses deux identités se mêlent dans cette connaissance. Il sait comment la faire vibrer, comment la convaincre, comment la manipuler. Et si Maximilien n'a jamais recherché le pouvoir, ce dernier a toujours été à portée de main. Il comprend pourtant ce qui motive l'Oracle, et ce n'est pas si facile. Rien n'est blanc ou noir, il le sait depuis longtemps : tout n'est qu'un moyen de survivre, de protéger les siens. Oracle, accusé, même le dernier des mendiants dans cette foule compacte n'a qu'un seul et même but, au fond. Exister. Préserver les siens, leur donner ce qu'il faut pour survivre dans ce monde. La foule hurle sa colère et Maximilien se reconcentre sur le moment présent. Il lui appartient de juger et de châtier la coupable. Il n'a pas le droit à l'erreur, et il le sait : face à une foule survolté, un mauvais mot, une mauvaise interprétation se retournera contre lui. L'esprit de l'oracle s'agite, mais Maximilien sait ce qu'il a à faire : la foule hurle sa soif de sang, et il ne peut la décevoir. "Les Dieux ont jugé cette femme." Prononce-t-il d'une voix forte, capturant à nouveau l'attention de chacun de ceux qui sont présent. "Elle est coupable." La foule s'emporte, et il lève doucement la main pour rétablir le calme. Sa voix ne tremble pas, pas une seule fois alors qu'il prononce la sentence en regardant l'accusée. Il ne se réjouit pas, en aucun cas, mais il fait ce qui doit être fait. Il fait son devoir, et les deux esprits qui se mêlent en lui ne peuvent qu'être d'accord. "Pour avoir bafoué le don offert par Aïda, la sentence est de cinq coups de fouet. Pour avoir menti, cinq coups de fouet supplémentaire." Il ne peut pas se permettre d'être désolé pour la jeune femme : elle est coupable, et il lui appartient de la punir. "Mais l'accusée a fait preuve de repentir, et il ne sera pas dit que sa demande de rédemption est passé inaperçue." Chacun est aux aguets, Maximilien le sait, et il ferme les yeux un bref moment, s'armant mentalement contre ses prochaines paroles. "Pour lui permettre d'expier sa faute auprès de Bramir, sa langue sera coupée. Toute une vie à se consacrer au Dieu permettra de racheter sa faute auprès des hommes." D'un geste, Maximilien désigne la jeune femme. "Emmenez là." Il a fait ce qu'il faut, n'est-ce pas, pour préserver la paix de ce monde. L'oracle se réjouit, les Dieux se réjouissent, la foule semble ravie. Alors pourquoi au fond de lui, tout au fond, Maximilien a-t-il envie de vomir ? - Spoiler:
576 mots. Pardon Rhaps'. Maximilien a écouté Denys et Liselotte, il a entendu la plaidoirie de l'accusé aussi. Il fait ce qui doit être fait : faire son devoir, Maximilien sait ce que sa veut dire. Il condamne l'accusée à dix coups de fouet et à avoir la langue coupée, histoire qu'elle puisse expier ses fautes et se repentir correctement. Qui d'autre veut réclamer la clémence ?
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| | | Les Chevaucheurs Ewen Treflet Messages : 1359 J'ai : 28 ans Je suis : Chevaucheur au Vol d'Outrevent (à Souffleciel) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Lionel de Rivepierre, Liam d'Outrevent, Chimène d'OutreventMes autres visages: | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Dim 21 Avr 2019 - 16:21 | |
| Le jugement commence. Heureusement, ce n’est pas son nom qui est appelé, ce n’est pas encore son tour. Pourtant son palpitant heurte douloureusement sa cage thoracique. Le soleil éblouit la foule présente. Combien sont-ils, là, à attendre en hurlant un jugement qu'il sait déjà entièrement en leur défaveur ? Combien sont-ils, avides de souffrance qui ne sera pas la leur. Intérieurement, le noble tremble. Il n'a pas l'habitude de prier, en général. Pourtant sa propre voix résonne dans sa tête. Pardonne-nous, Levor, oh dieu de la droiture. Ne nous condamne pas pour un amour qu'aucun de nous deux n'a réussi à contrôler. Je sais qu'il n'est peut-être pas digne d'un amour traditionnel, mais nos cœurs sont purs. Sois clément, oh Levor. Ils avaient toujours été droits dans leurs bottes les deux hommes. Uni par un amusement simple avant d'y mêler regards doux et sentiments. Ils n'avaient pas choisi, ils étaient tombés amoureux comme on tombe dans le sommeil. Lentement puis complètement. Mirta, je sais que tu nous écoute. Écoute la passion qui nous unis, écoute le cœur d'Elias, aussi pur qu'à sa naissance. Oh déesse de la Passion, protège-nous. Protège-le. Avant tout il aimerait le sauver lui. Il y parviendrait, Anatole en était sûr. Le jugement se déroulait sous ses yeux et pourtant il ne l'entendait pas. Seul l'écho de son cœur rythmait ses pensées. Personne ne leur prêtait attention, là où ils étaient. Comme si un simple enclos à bétail aller réussir à les garder là sagement. La colère. Après la tristesse c'est la colère qui habite tout son cœur. Il sortira. Du coin de l'œil, Anatole voit son amant s'approcher. Qu'est-ce qu'il ferait pour chasser la peur de son si doux regard. Tendrement il passe un bras autour de ses épaules. Tant pis si ce geste joue en leur défaveur, il sent que leur jugement est déjà assez fait. « Je ne sais pas, Elias, je ne sais pas. Mais on s'en sortira, je te le promets. On va sortir de là. » Sa gorge est nouée sur les derniers mots, les larmes proches tandis qu'il dépose un léger baiser sur sa tempe. Pourtant il les retient, il doit se montrer solide. Une jeune femme les rejoint bientôt, le pas décidé. Qu'a-t-elle pu faire pour se retrouver avec eux, à attendre son jugement. Après l'avoir écouté, le noble hésite. Elle n'est pas décidée à se laisser faire. Lui non plus, mais ce n'est pas que son sort qui se joue. S'ils l'attrapent à nouveau, Anatole risque d'être sévèrement condamné aussi bien pour son crime initial que pour avoir aidé la prisonnière. « Ne bouge pas Elias, tout ira bien. » Il ne sait pas s'il lui dit pour le rassurer ou se rassurer. Mais il doit le faire, il doit se lancer. L'homme se lève faisant face à la femme. Elle est plus petite que lui et ne paraît pas bien lourde, il devrait s'en sortir. Attrapant son poignet il les emmène vers l'arrière, plus à l'ombre. « Faites vite s'il-vous-plait. Je ne veux pas le laisser seul. » Inspirant un bon coup il croise ses mains, prêt à l'aider à escalader. Elle est véritablement légère. Peu d'efforts lui sont nécessaires pour la faire passer de l'autre côté. Son cœur menace de sortir de sa poitrine, comme la femme est sortie de l'enclos. Ses mains s'agrippent aux barreaux. « Revenez-vite, je vous en supplie. » Leur destin est peut-être entre ses mains désormais. Elle n'a pas été une bonne criminelle, peut-être sera-t-elle une meilleure fugitive. Le noble retrouve alors sa place à côté d'Elias, le reprenant contre lui. « On va sortir de là. »- Spoiler:
655 mots Anatole s'excuse auprès de Levor et demande à Mirta de les protéger. Sait-on jamais, sur un malentendu ça peut marcher. C'est pas qu'il s'en fout du jugement de la muette mais il n'écoute pas vraiment. Il rassure Elias (Aaron) avant d'aider la Voleuse (Maëlys) à passer par-dessus la barrière. Puis il revient à sa place en attendant de voir ce qu'il va se passer
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| | | Les Chevaucheurs Bertin Vif-Envol Messages : 2689 J'ai : 38 ans Je suis : Chevaucheur dans le Vol de Lorgol, mage de l'Hiver (protection) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : FaërieMes autres visages: Zacharie de Sombrétoile | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Dim 21 Avr 2019 - 17:21 | |
| Ils frétillent, l’hôte d’impatience, le visiteur… d’un trop plein d’émotions opposées. Il faut dire que la joie de l’hôte est particulièrement perceptible. Tout son corps est tendu dans l’attente des sentences à venir. La main lui démange déjà ! La première vient, les dieux parlent à travers les grands prêtres. L’attente est interminable. Puis le verdict tombe. Coupable. Des deux côtés. L’hôte peine à se contrôler et déjà il crie pour manifester son bonheur face à la décision de l’oracle. Qu’elle soit punie pour ses méfaits ! Même ses mots de regrets viennent trop tard aux yeux de l’hôte. Les regrets n’effacent pas les crimes, surtout les crimes contre les dieux ! Et Bertin de sentir ces vagues d’émotions l’effleurer, encore et encore, comme une tempête sur les côtes ansemariennes. Insistance, certitude, alors que le Chevaucheur est empli de doutes, de malaise. - Spoiler:
152 mots. L'hôte frétille d'impatience et crie avec la foule quand la sentence tombe. Bertin lui se sent inconfortable face au constant flot d'émotions de l'hôte qui sont bien contradictoires avec sa façon d'être et de penser.
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| | | PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Lun 22 Avr 2019 - 16:49 | |
| Chroniques d'Arven Intrigue 4.3
Au Fer Rouge Intrigue animée par Aura· L'Arme des Fous La prière est l’arme des fous… oui, des fous ; et des condamnés La sentence est exécutée, et c'est le dos en sang que l'on décroche l'accusée du poteau, une fois sa faute expiée, avant de la déposer sans considération à l'extérieur de l'enclos. La punition a été appliquée, la voilà libre et lavée de ses crimes !
« Que l'on amène les hérétiques ! » La main autoritaire de l'oracle désigne les deux hommes, et plusieurs gardes les sortent de l'enclos pour les attacher à la place laissée vacante par la menteuse.
L'oracle décrit le crime dont on les accuse, faute inacceptable, impardonnable, contre-nature, et appelle un dieu et une déesse à juger. Les accusés peuvent s'exprimer pour présenter leur défense. Puis c'est au tour du grand-prêtre et de la grande-prêtresse d'exprimer la verdict des dieux. Coupables, ou innocents ? C'est à l'oracle ensuite de prononcer une sentence... et à la foule, de l'exécuter.
Tour 3 Consignes IRL : du lundi 22 au dimanche 28 avril (tant qu'il est dimanche sur votre fuseau horaire). Le Destin passera le lundi 29. IRP : le 1er avril 1004, mais à une époque très reculée.
• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement :
- Maximilien, tu es l’oracle : quand tes deux acolytes auront parlé pour les dieux, à toi de décider si la mécréante est innocente (et de la libérer), ou coupable (et de la condamner). Les sentences à ta disposition : le pilori (coupable attaché au pilori et bombardé par la foule de substances diverses et variées), le fouet (on dénude le dos et shlaaac, autant de fois que décidé, 10 c'est déjà beaucoup et à 20 et plus il y a des séquelles musculaires), la lapidation (là, on meurt, à coups de cailloux. )
- Denys, tu es le grand prêtre : ton dieu estime-t-il les hérétiques coupables, ou innocents ?
- Liselotte, tu es la grande prêtresse : ta déesse estime-t-elle les hérétiques coupables, ou innocents ?
- Tristan, tu es le noble : tu t'es rendu compte que ta coupable a pris le large et tu dois régler cet épineux problème.
- Maelys, tu es la voleuse : tu es partie hors script, le Destin n'a pas de mission pour toi et a hâte de voir ce que tu comptes faire, improvise avec ton brio habituel !
- Ewen, tu es l’hérétique : tu présentes ta défense !
- Aaron, tu es l’hérétique : tu présentes ta défense !
- Rhapsodie, tu es la menteuse : ton jugement est terminé, tu peux participer au châtiment des autres !
- Bertin, tu es le dévot : une coupable a pris le large, la foule va-t-elle accepter cela ?
• Ce sujet va déterminer le caractère des dieux du Panthéon, et la nature du culte qui leur sera rendu. Si vous suivez le fil des événements, les dieux seront impliqués et plutôt sanguinaires ; si vous vous révoltez, les dieux seront très distants et plutôt neutres, comme c’est le cas actuellement. L’existence ou non d’un culte organisé avec prêtres et prêtresses sera déterminée par vos petits camarades dans l’autre sujet !
• Pour ce second tour, vous participez au second jugement : celui des deux amants hérétiques. Des missions ont été envoyées ! Le Destin est à votre disposition dans votre QG pour toute question. Vous pouvez inventer un nom et une personnalité au malheureux dont vous avez volé le corps, si vous le souhaitez, ce n’est pas obligatoire. ATTENTION : Le corps que vous occupez n’étant pas le vôtre, vos petits camarades ne peuvent pas vous reconnaître. Pas d’exception à cette règle !
• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.
• Coucou, la limite de mots est toujours là ! 700 mots maximum par message, pas un de plus, sinon je mords ! A titre exceptionnel, votre premier message, et uniquement lui, n'a pas de limite de mots.
• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.
• Consultez régulièrement le QG de l'intrigue, au cas où.
Bonne chance, dragonnets !
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| | | La Cour des Miracles • Admin Liselotte Passefil Messages : 560 J'ai : 31 ans Je suis : Couturière au service de la cour d'Ibélène, Espionne à la Cour des Miracles (infiltration), membre de l'Ordre du Jugement Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des Miracles, Sombreciel & l'empire d'IbélèneMes autres visages: Alméïde, Ilse, Aurore, Victorine, Teagan | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Jeu 25 Avr 2019 - 20:25 | |
| Tu approuves silencieusement la sentence énoncée. Tu observes avec dignité alors que la jeune femme paie le prix de ses péchés. Tu ne flanches pas lorsque le fouet claque, lorsque la langue est coupée. Tu estimes que tu as fait ton devoir et que le châtiment est juste, mérité. Ton office est accompli, tu peux te concentrer sur les prochains préjudices commis. Et c'est alors qu'on amène devant vous les deux hérétiques. Tu suis leur mouvement avec du jugement dans ton regard, mais une part de toi éprouves une simple curiosité polie face à ceux qui doivent être jugés. Tu ne les quittes pas des yeux quand l'oracle prend la parole, tu ne détournes pas plus le regard quand la déesse choisie t'est annoncée. Maari. Bien sûr. Qui mieux que la Mère peut juger ces deux criminels ? Elle que l'on prive d'une descendance par cet acte contre nature, elle qui s'indigne certainement de ne pouvoir oeuvrer puisque ces hommes l'en empêchent. Tu as sur tes traits un air de dédain avant de fermer les yeux, de prier silencieusement pour qu'elle vienne à toi et qu'elle t'énonce sa décision. Et les murmures ne tardent guère au creux de ton oreille. Tu les entends s'élever, tu en ressens presque la colère. Tu peux pratiquement palper l'outrage qui flotte dans l'air. C'est un nouveau regard sévère que tu portes sur les deux accusés. « La Mère a émis son jugement. » Tu marques une pause pour que les hérétiques prennent la mesure des mots qui vont suivre. « Par leurs actes, ces hommes dédaignent les bénédictions de Maari. Par leurs actes, ils privent une Mère de futurs enfants à choyer. Par leurs actes, ces hommes bafouent... » Tu t'interromps soudainement, la perplexité peinte sur ton visage. De nouveau murmures pressés se sont élevés. Mais cette fois-ci, ce ne sont pas ceux de Maari. Mirta. Choquée que l'on puisse s'en prendre à ses protégés. Indignée à son tour que l'on puisse les juger. La surprise est réelle en ton sein, mais une part de toi trouve un écho en ces paroles. C'est infime, ça ne dure qu'une fraction de secondes, puis ça s'évapore alors que les murmures s'estompent. La scène n'a guère duré longtemps, mais certainement assez pour que des regards curieux se lèvent vers ta silhouette sérieuse. Tu lèves les yeux vers l'oracle, tu sembles hésiter. Puis tu estimes qu'il sait ce qu'il fait en appelant la Mère à parler, à juger. C'est elle qui se doit de décider, non l'Ardente. Si chacun des dieux se mêlait des affaires des autres... Tu t'éclaircis la gorge. « Par leurs actes, ces hommes bafouent l'ordre naturel des choses et insultent la nature même de la femme, née pour porter la vie. » Tu as tout à fait repris contenance, ainsi que ton regard sévère. « Que ces hommes soient punis, qu'ils tirent des leçons de ce qu'ils ont fait. » Conclus-tu avec fermeté. - Spoiler:
515 mots. La prêtresse fait appel à Maari, comme l'oracle le lui demande. Elle commence à faire passer le message, quand Mirta s'en mêle. Mais la prêtresse l'ignore, car c'est à Maari de s'exprimer, non mais. (pas de bol les gars )
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| | | La Noblesse Maximilien de Séverac Messages : 357 J'ai : 56 ans Je suis : Premier Conseiller du Duc Castiel de Sombreflamme, ancien régent de Sombreciel, Comte de Séverac. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme et à IbélèneMes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Arsène Albe | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Ven 26 Avr 2019 - 22:08 | |
| Chaque coup de fouet semble résonner dans le soudain silence, et l'oracle contemple le châtiment sans réellement s'y intéresser. La coupable a payé pour son crime, elle redevient désormais une jeune femme ordinaire, sans réellement de valeur. Sa piété, tout au moins, semble assurée... qu'elle soit réelle ou simulée, nul ne le sait, et ce n'est pas à lui de s'en préoccuper. Car déjà, il est temps d'appeler un autre accusé. Des autres accusés, en réalité, et l'oracle attend en silence qu'ils soient emmenés devant la foule. Maximilien attend son moment, laissant le murmure de la foule grandir : rien ne lui sert d'être impatient et d'élever la voix, il lui faut juste attendre. Là. L'oracle parle, et les gens se taisent. Sa voix s'élève pour indiquer ce qui attend les accusés. "Vous êtes accusés d'avoir rompu l'équilibre de notre monde, en ayant une relation contre nature. L'équilibre suprême de la nature a été corrompu, par votre faute !" Une brève pause, et l'oracle reprend. "Javaï, l'Essor, jugera votre crime !" Désignant le grand-prêtre d'une main, l'oracle prend une longue inspiration avant de reprendre. "Par votre relation perverse et égoïste, vous niez la déroulement de la vie en elle-même. Marii, la Mère, jugera votre acte." C'est au tour de la grande-prêtresse d'être le réceptacle de la déesse, et Maximilien recule d'un pas, laissant ses acolytes prendre la parole. Ses paroles sont accusatrices mais quelque chose le dérange fortement. Un souvenir flou, une impression diffuse qu'il ressent mais n'arrive pas à réellement définir. La relation entre ces deux hommes, si l'on peut seulement les qualifier ainsi, est terriblement contre-nature, alors pourquoi a-t-il l'impression que quelque chose sonne faux dans ses paroles ? Il n'est pas le seul à être hésitant, même s'il le dissimule bien mieux que la jeune femme à ses côtés. La grande-prêtresse semble trébucher sur ses mots, s'interrompt même avant de reprendre la parole. L'oracle la regarde avec désapprobation : son hésitation est un grain de sable dans ce procès parfaitement huilé et il ne peut accepter de gaieté de cœur que quelque chose cloche. La foule peut se montrer sans pitié et il n'a guère envie de devoir calmer une foule en colère. La manipuler ne lui pose pas particulièrement de problème mais la colère, il le sait, peut être une émotion dangereuse si elle est mal contrôlée. - Spoiler:
424 mots, Maximilien est dérangé par le crime des accusés, même s'il ne comprend pas vraiment pourquoi. Visiblement, il n'est pas le seul à se sentir un peu bizarre, mais que la grande-prêtresse casse toute la cérémonie bien proprette en hésitant l'agace quelque peu. Il n'a pas encore remarqué la fuite d'une accusée, mais ça ne saurait tarder. Tic Tac
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| | | | Sujet: Re: [INTRIGUE 4.3] • Au Fer Rouge : L'Arme des Fous Sam 27 Avr 2019 - 11:24 | |
| Le premier était dans un état catatonique et me laissa craindre une réponse négative. Mais le second, lui, croyait en ma réussite. Je lui offris mon plus beau sourire alors qu’il acceptait de m’aider. « Je vais faire tout mon possible. » Et c’était vrai. Nous nous dirigeâmes tous deux vers le fond de l’enclos, pendant que la foule était captivée par le spectacle morbide qui se déroulait sous ses yeux. J’entendais clairement les coups de fouet porter. Je pouvais presque sentir mon dos brûler d’une douleur fantôme… Voilà quel sort me serait réservé, si j’échouais, ou peut-être même pire. Ils avaient évoqué l’idée de lui couper la langue, pourquoi ne me priveraient-ils pas d’une main, en plus de subir le fouet ? Je frissonnai, bien malgré moi. J’étais plus résolue que jamais à m’échapper, avec la bénédiction d’Isil. Je posai un pied dans les mains de mon compagnon d’infortune qui me propulsa sur le haut de l’enclos avec une rare aisance. J’attrapai les barreaux et me hissai de l’autre côté, agile et légère, avant de retomber de l’autre côté sans bruit. Je retenais ma respiration, balayant les alentours directs du regard, craignant que la foule ait remarquée notre combine… Mais l’ombre était mon alliée. Isil me protégerait. Deux mains attrapèrent les barreaux juste devant moi, tandis que je me relevai. Le prisonnier qui m’avait aidé me suppliait de revenir les aider. Je m’apprêtai à faire discrètement le tour de la cage, quand je me figeai complètement. Le dernier coup de fouet venait de porter et on décrochait la menteuse du pilori, prêt à amener les suivants. C’était trop tard pour eux, mais pas encore pour moi. J’entendis un cri dans la foule, tandis que les regards se portaient tous sur l’enclos après la fin de la sentence. J’étais capable de reconnaître cette voix parmi mille autres : Mon employeur. Il venait de lancer l’alerte ! Bien entendu, il se savait maintenant lui-même en danger s’il ne présentait pas l’accusé devant les Dieux. Tant pis pour lui, ne l’avait-il pas mérité ? J’avais promis, devant Isil, de reconquérir ma liberté en brisant mes chaînes, et lui-même en était une, ce fils de riche, qui m’avait exploitée, bafouée et accusée sans chercher à comprendre. Voilà que toute la foule murmurait subitement, cherchant dans leurs rangs la petite souris qui se cachait parmi eux. Je me faufilai entre eux, la tête basse, pour me faire encore plus petite que je ne l’étais. J’étais si quelconque… C’était mon atout. Feraient-ils attention à cette petite silhouette qui évoluait naturellement parmi eux, sans charme et si discrète qu’on oubliait sa présence ? J’avais travaillé suffisamment longtemps pour mon employeur, exploitée et mésestimée, à subir les coups de mon père ivrogne, pour savoir très exactement comment éviter d’attirer les regards sur moi. Mais la peur était maîtresse, tandis que certains haranguaient la foule et que d’autres la bousculaient pour me retrouver, à renfort de cris indignés. Si ma position était trahie… Il me faudrait courir, le plus vite possible, pour m’enfuir et sauver ma peau. Je murmurai, presque à moi-même : « Je t’en supplie, gardienne de l’ombre, protège-moi… »- Spoiler:
557 mots. Maelys décide d'abandonner les deux amants à leur sort, quand on vient les chercher pour les mettre au pilori. Son absence est remarquée par son employeur, et bientôt toute la foule la cherche en son sein, si bien qu'elle compte sur son habituelle discrétion pour ne pas se faire remarquer, priant Isil dans un murmure, de la protéger. Si quiconque la désigne, elle se mettra aussitôt à courir et à se faufiler dans les ombres pour s'échapper au plus vite.
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