Ewen Treflet

Maître de mon destin

Les Chevaucheurs

️ Willma Even

Ewen Treflet ft. Chai Romruen « N’aie pas peur, un jour ils comprendront. Ils comprendront que chaque existence à une importance, que chaque être à une raison de vivre. Que chacun de tes rêves est fait pour être réalisé »

Introduction Histoire Questions Test RP

En bref ️ Willma Even

Âge : 27 ans Date et lieu de naissance : 29 août 976, à Souffleciel (Outrevent) Statut/profession : Chevaucheur à Souffleciel (Outrevent) Allégeance : Lionel de Rivepierre, capitaine du Vol d’Outrevent, Liam et Chimène d’Outrevent, duc et duchesse d’Outrevent Dieux tutélaires : Il est placé à la naissance sous la protection de Levor. Désormais il ne prie plus aucun dieu.

Ewen a énormément évolué tout au long de sa vie. Enfant il était timide et renfermé, se croyant toujours inférieur aux autres. Mais il est devenu un homme désormais. Un homme qui, tout en étant calme reste déterminé. Déterminé jusqu’à en être parfois borné. Personne ne lui dictera sa conduite, hormis ses supérieurs lorsqu’il est en fonction. D’ailleurs, lorsqu’il se donne corps et âme dans son travail, il en devient susceptible. Qui aime lorsque quelqu’un critique votre labeur dans lequel vous avez mis tout ce que vous aviez ? Ça ne l’empêche pour autant pas d’être altruiste et curieux même si les évènements récents l’ont rendu bien plus méfiant qu’auparavant. Les endroits sécurisés se font de plus en plus rares pour lui, d’autant plus avec l’absence de dieux pour veiller sur lui et ses semblables. Il est devenu un homme assez contradictoire dans ses arbitrages. Il passe certes énormément de temps à douter de la portée de chacun de ses actes sur les gens et l’avenir, à peser le pour et le contre dans le choix de ses mots, le rendant plus silencieux, à craindre le moindre faux pas, lorsqu’il doit prendre des décisions le concernant, il est imprudent. Il agit souvent sur des coups de tête pour ne pas avoir à tergiverser. La vie est trop courte pour regretter ses choix. Non, un vol de nuit en plein orage n’est pas une bonne idée même si elle sert d’entraînement. Non, la confrontation avec un homme bien plus fort que soit n’est pas une solution acceptable. Mais si ce plein d’adrénaline soulage, pourquoi s’en priver ? Malgré tout, le Chevaucheur fait toujours honneur à ses valeurs : le courage, l’altruisme. Car il faut savoir avoir besoin des autres pour rendre une vie intéressante.

Caractère ️ Willma Even

Derrière l'écran

Dans la vie, je m'appelle Laëtitia et j'ai toujours 18 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Willma Even. J'ai découvert le forum via un top site et voici ce que j'en pense : il est toujours aussi trop bien et toufab
Je vous autorise à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé.  

Histoire

Les hommes sont des êtres fascinants. Ils ont une vie tellement courte et pourtant ils sont capables de tant de choses. Ces deux-là étaient différents et pourtant si semblables. Je ne les ai pas connus à cette époque, mais il m’en a souvent parlé. Elle était jeune, belle, travailleuse, déterminée, téméraire et tellement sûre d’elle. Il était charmeur, calme, effacé, tout aussi travailleur et jeune qu’elle. Elle était outreventoise, il était lagran. Elle était couturière, il était tisserand. Le Destin les avait rapprochés et ils avaient tous les deux cédés aux appels de leurs cœurs pour se réunir et fonder une famille ensemble à Souffleciel. C’est dans ce contexte calme et aimant qu’il est né. Ce petit homme. Mon Petit Homme. Ewen Treflet est son nom. À Souffleciel se trouvent ses racines. Blanche et Ambroise Treflet sont ses parents. Théodore Aquilin est son oncle maternel et son parrain, son mentor, son guide.

De lui, je n’ai entendu que du bien de sa part. Avec le temps je n’ai pu que confirmer ses dires. Théodore est un homme fort, sérieux, aimant. Il a cette force tranquille qui manque à de nombreux hommes. Il a fait du mien un être fascinant. Ewen était timide, solitaire, enfermé dans les valeurs de son père qui ne correspondaient pas toujours aux mœurs outreventoises. Les brimades, je sais qu’il les a vécues et qu’il a eu du mal à s’en relever. Il n’en parle pas, mais je le sais. Je le sens. Théodore le maître d’armes a fait de lui un véritable homme en lui donnant les armes dont il avait besoin pour se forger. Savoir se tenir droit, soutenir un regard, parler. Muscler son corps, faire face à un adversaire Tenir une arme et avoir l’allure d’un guerrier. Mon petit guerrier. Il avait eu durant cette période sa première dague qu’il arborait toujours fièrement, comme une relique, un précieux présent d’un passé révolu. Il ne serait plus la victime. Désormais il serait un homme. Nous savons tous les deux que sans cet homme il ne serait pas ce qu’il est devenu. Il représente comme un père pour lui, il suffit de voir la lueur qui brille dans son regard lorsqu’il parle de lui pour le comprendre.

Et puis il y a eu ce jour, ce moment qui a permis que nous nous rencontrions des années plus tard. Il avait quinze ans. Son corps devenait celui d’un homme, d’un vrai. Son caractère ne l’était pas encore tout à fait. Seul il levait les yeux pour observer le ciel, les dragons qui planaient ou tout simplement admirer les paysages lorsqu’il était hors de la capitale. Le reste du temps son regard était au sol, évitant celui des autres. Il l’avait évité ce regard ce jour-là. Certains diront qu’il n’aurait peut-être pas du. Moi je pense qu’il eut raison. Une collision, des moqueries, des voix qui se haussent, une colère sourde qui monte. Et puis des bottes qui s’enflamment, un regard doux qui se pose sur lui de l’autre côté d’une vitre. Ewen est devenu mage. Ou tout du moins possesseur d’une magie élémentaire qui ne demande qu’à être contrôlée. Cette découverte n’a pas fait l’unanimité dans la famille. Mais pour autant qui étaient-ils pour juger de ce qu’il devait faire ? L’adolescent le voulait au plus profond de son être. Oui, il voulait être mage, et même bien plus.

Ewen avait lutté la première année à l’Académie pour rattraper son retard. Mais il avait su trouver du soutien auprès de quelques amis d’enfance, dirigé par ses rêves et ses espoirs. Et il avait réussi, il était mage élémentaire de l’Été. Mais pas uniquement. Dans son cœur il était bien plus. Il nourrissait bien plus que l’envie d’utiliser sa magie dans sa vie quotidienne. Que cette idée avait fait scandale chez le géniteur du petit homme ! Sa mère l’avait soutenu, son oncle aussi. Et il l’avait fait. Ce jour là il était arrivé, tremblant, hésitant. Je sentais que mille questions et plus de doutes encore lui trottaient en tête. Mais je savais que son cœur était pur, qu’il le pouvait. Qu’il le méritait. Mes aînés trouvaient leur partenaire et moi je patientais. Il avait venir, il allait trouver mon regard. Enfin je pourrais lui faire comprendre que nous étions liés, que nous pouvions construire quelque chose ensemble. C’est ce qui s’était passé. Nous nous sommes rencontrés et plus jamais nous nous sommes quittés. Moi, Patience, et lui Ewen, étions liés.

Nous formions un duo incroyable, lui et moi. Nous le formons toujours d’ailleurs. Il était prometteur dans sa façon de se comporter, par son endurance et par sa force d’esprit qui évoluait encore. C’est avec une joie immense que nous avons rejoint, mon Petit Homme et moi, les rangs du Vol d’Outrevent pour le reste de notre formation.

• Pendant le livre I :

L’année fut relativement calme, hormis nos entraînements. Petit à petit nous nous découvrions pour mieux nous lier. La politique humaine me paraissait complexe et je sentais que mon Chevaucheur n’était pas véritablement un passionné du sujet. Pourtant j’ai senti la crainte naître en lui lorsqu’il apprit l’accession au pouvoir de Gustave de la Rive, désormais Gustave de Faërie, par la mort de Chimène de Faërie. Selon lui, les problèmes ne faisaient que commencer et Arven risquait de sombrer dans les ennuis dans les mois à venir. Jamais je n’aurai pensé qu’il avait autant raison.

• Pendant le livre II :

La guerre éclata quelques mois plus tard. Ewen en était à sa dernière année de formation. Nous étions plus robustes, nous étions prêts. Je l’étais. Mais l’était-il véritablement, lui ? Lorsque la mort ne frappe pas à votre porte, c’était difficile de le déterminer. Elle a fini par frapper et alors, comme deux guerriers fiers, nous sommes partis rejoindre nos camarades sur le front. Ewen est devenu un véritable guerrier. Bien que les premiers humains tombés sous ses sorts l’aient affecté particulièrement, il a su mettre de côté ses sentiments pour ne se concentrer que sur son objectif : défendre son empire. Et il l’a fait avec brio. Longtemps je crains qu’il n’eût perdu l’usage de sentiments lorsque son regard se fermait devant la mort. Mais nos longues discussions me prouvaient le contraire.

Une étrange maladie finit par frapper les mages. Ewen ne fut par épargné. Je l’ai vu tenté de me prouver qu’il était encore vaillant, que ses forces ne le quittaient pas. Mais je le ressentais. Je ressentais sa magie l’affecter et c’est ainsi que nous regagnâmes Souffleciel pour qu’il puisse y trouver le repos. Une fois ses forces reprises, nous y sommes retournés, mais je le sentais bien moins fougueux. Avait-il perdu trop de force physique pour que son mental suive ? Toujours est-il que la permission qu’il eut ensuite finit de l’abattre moralement. Moi je retrouvais mes amis dragons, lui ses camarades d’étude. Le Jour des Anciens, c’est comme cela qu’il appelait ce jour. Il était si heureux d’y aller, de plonger dans la joie des retrouvailles et d’oublier pour un temps les horreurs que nous vivions au quotidien loin là-bas, sur le front. Mais la Chasse fut libérée ce soir-là, et tétanisé par la peur il ne put rien faire. La honte l’a longtemps habitée. Celle de ne pas avoir sur aider, réconforter. D’avoir pensé à sa survie avant celle de ses semblables. Je ne lui en veux pas, je n’aurai pas supporter sa perte. Revenu parmi ses frères d’armes il avait reprit sa position de soldat. Obéissant, borné, aveugle de toute souffrance. Je m’inquiétais pour lui, même si je savais qu’au fond le véritable Ewen était là, sensible et protégé par cette façade de tueur sans remords. Il avait alors rejoint son foyer, son chez lui lorsque la Trêve avait été signée, réagissant sur le coup très peu aux actualités politiques notamment celle de cet empereur revenu des morts.

▬ TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée)

Le 6 avril 1002, Ewen s’éveille dans la trame alternée. Patience n’est qu’un dragon parmi d’autre qu’il ne connaît absolument pas. Il est né dans la baronnie de la Roseraie et la boutique de tisserand qu’il a repris de ses parents fait son bonheur. Après un temps certain à courtiser la fille du baron, Garance de la Roseraie, elle a accepté de l’épouser. Une petite fille nait de leur union, une petite Capucine. Il a goûté à la famille et il a décidé de se souvenir de cette période.

• Pendant le livre III :

La Trêve avait apaisé mon Chevaucheur. Je le voyais sourire à nouveau, reprendre goût à la vie et s’ouvrir aux autres. Les peuples ne s’entretuaient plus, il y avait bien assez de ces monstres qui emportaient des innocents. C’est avec une joie non feinte que je l’emmenais au mariage du duc du duché voisin. Aucun de nous deux ne se doutait du drame qui se produirait et du dévouement sans faille dont ferait preuve l’Outreventois pour protéger les passagers du navire. Ewen le Dévoué. Ewen mon dévoué. J’étais si fière du Petit Homme. Le continent continua de plonger pourtant dans le chaos. L’Académie était touchée le mois suivant. Ce havre de paix n’était plus. Les hommes avaient décidé de jouer à un jeu sordide et de faire s’entretuer des enfants. L’un d’entre eux avait pris contact avec mon Chevaucheur et je le sais très attristé par sa mort et celles de tous ces adolescents innocents. Ses dieux ne répondent plus, il se sent seul et abandonné. Mais ensemble nous arriveront à surmonter ça, car nous sommes liés. Ewen, Patience. Patience, Ewen. Nous sommes un.

Chronologie

29 août 976 : Naissance à Souffleciel (Outrevent)
14 juillet 991 : Déclaration de sa magie (été)
15 septembre 991 : Entrée à l’Académie
Juin 997 : Fin de son cursus à l’académie. Il est désormais mage élémentaire de l’Été
18 juin 997 : Présentation aux dragons et entrée à la Caserne de Flamme
25 juin 999 : Intégration comme cadet au Vol d’Outrevent, à Souffleciel
3 novembre 1001 : Gustave de Faërie a pris le pouvoir sur Faërie, c’est le début d’une angoisse grandissante
17 février 1002 : Rejoint le front
6 avril 1002 : S’éveille tisserand en Lagrance, marié à la fille du baron de la Roseraie, Garance, avec une fille, Capucine
17 août 1002 : Rapatriement à Souffleciel à cause de l’Épidémie
27 novembre 1002 : Assiste à la libération de la Chasse Sauvage
15 décembre 1002 : Rentre à Souffleciel pour cause de Trêve et reprend son poste tranquille de Chevaucheur à Souffleciel
30 septembre 1003 : Est présent lors du mariage de Bartholomé d’Ansemer et de Vanessa l’Atone au large de Port-Liberté
5 novembre 1003 : Apprend la mort de Benjamin, l’enfant qui l’a contacté de l’Académie ainsi que de tous ses camarades

Questions

Questions du Livre III :

Les dieux majeurs ont visiblement déserté le Panthéon. Es-tu croyant ? Qu'est-ce que cette disparition implique pour toi ?
• À l’époque, Ewen était croyant. Pas de ceux qui priaient à longueur de journée, ni de ceux qui les oubliaient entièrement. Il aimait à leur adresser une ou deux prières dans les moments importants de sa vie ou lorsqu’il en ressentait l’envie. Mais ils sont partis, ils ont abandonné les hommes. Ils sont donc seuls. Il leur en a beaucoup voulu, avant de se décider à avancer par lui-même. Si les dieux n’étaient plus là pour le guider alors il avancerait seul. Il ferait face.

La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?
• Le temps où la honte de ne pas avoir pu aider à protéger les personnes lors de sa libération est révolu. Les temps sont durs en Arven, mais il n’a plus peur. Il sait que le continent risque de plonger de plus en plus dans le chaos. Qu’elle passe, la Chasse. Qu’elle le prenne s’il le fallait, il n’en tremblera pas.

Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
• Il aimait à se promener librement, il y a quelques années. Mais les temps ont changé, et son avis aussi. Surtout depuis les récents évènements à l’Académie toute proche. Il pensait que Lorgol était inatteignable par sa diversité, son accueil. Il la voyait comme une terre sereine, où tout un chacun pouvait vivre paisiblement. Bien sûr il savait que des affaires plus noires se passaient dans la Ville Basse, mais malgré tout il se pensait en sécurité à l’ombre de ces hautes tours qui déchiraient le ciel. Il n’en est plus aussi sûr à présent.

Les naissances sont toujours des moments de rencontre

Astrée Aubétoile & Ewen Treflet

2 juin 1003

La journée était déjà bien avancée lorsque le Chevaucheur entra dans Souffleciel. Un léger sourire naquit sur ses lèvres. Il avait passé une majeure partie de la journée à s'entraîner à l'escalade avec un camarade de son escadron. Ses muscles étaient endoloris mais il était paisible. Il aimait ces moment de d'amusement et de travail. Le soleil allait commencer à descendre dans quelques heures donnant une allure agréable à la capitale dans ces lueurs-là. Les maisons de pierres qui se suivaient à perte de vue paraissaient jouer avec la lumière et le vent soufflait toujours aussi fort. L'air qui faisait se mouvoir ses tresses le détendait.

Il était impatient. De voir son oncle et sa tante bien sûr, cela faisait quelques temps qu'il n’était pas allé les voir par manque de temps. Mais pas seulement. Un petit être avait rejoint la famille quelques semaines plus tôt. Une petite Hermine Aquilin, troisième des enfants. Il se demandait à quoi elle pouvait ressembler. Avait-elle le même nez que son frère aîné Gringoire, un peu plus âgé que Ewen, ou alors les mêmes yeux que sa sœur Odile, légèrement plus jeune que lui ? Il s'était toujours mieux entendu avec sa cousine que son cousin, sûrement grâce à leur faible différence d'âge. Elle était désormais serveuse et son frère palefrenier. Il ne les avait pas vu depuis longtemps ces deux-là. Peut-être que la naissance de leur petite sœur les ferait revenir pour un temps, qui sait ? Odile lui manquait principalement. Ils appréciaient passer leurs journées à courir entre les chèvres dans les longues prairies avant de s'asseoir pour qu'elle lui fasse des tresses. Il les portait d'ailleurs toujours, ces fameuses tresses. Elle devait avoir bien changé, cette jeune femme. Un peu nostalgique, il se souvenait du jour où on lui a annoncé la naissance de la deuxième enfant Aquilin. Le jeune Chevaucheur avait passé des semaines à bougonner, pensant que son parrain ne l'aimerait plus autant, maintenant qu'il avait un autre enfant. Qu'il était naïf.

Perdu dans ses pensées, la sacoche qu'il portait contenant les linges que ses parents avaient tissés suivant chacun de ses pas, il bifurqua dans une ruelle sur la gauche. La maison que Théodore occupait avec sa femme Albertine n'était pas différente des autres, si ce n'est le nombre d'impacts qui ornaient la porte, souvenirs de ses débuts à la dague, lorsqu'il rentrait en faisant sauter la lame dans sa main et qu'elle rebondissait contre le bois. Il aurait pensé que depuis le temps, son oncle les auraient fait disparaître. Il se souvenait des nombreuses fois où sa tante était sortie en entendant le bruit, maugréant contre les dégâts occasionnés. Souriant, il s'était penché à la seule fenêtre, appuyant ses bras sur le rebord. La vision à l'intérieur l'attendrit. Son parrain était debout, adossé au mur. Ses tempes étaient grisonnantes mais son sourire et son regard restaient intacts, à son grand soulagement. L'âge l'avait légèrement aminci mais il ne perdait en rien de son charisme. Sa tante était quant à elle assise autour de l'unique table, tenant entre ses bras un petit corps emmitouflé. Légèrement nerveux, il finit par entrer. La joie sur les visages ne mit pas de temps à se faire ressentir. Théodore le prit un instant dans ses bras, gardant tout de même une distance, par pudeur. Albertine lui offrit un tendre sourire tandis qu'il se penchait par-dessus son épaule pour voir la petite tête.

C'est en relevant la sienne qu'il vit enfin qu'ils n'étaient pas seulement trois avant son arrivée mais bien quatre. La jeune femme qui se tenait non loin lui paraissait jeune. Cherchant dans sa mémoire, il en conclut que ce visage lui était inconnu. Un aussi joli visage, il l'aurait sans aucun doute retenu. Il risqua un coup d’œil vers son oncle qui haussa simplement les épaules, un léger sourire aux lèvres. Merci pour les renseignement, pensa-t-il. Reportant son attention sur la jeune femme, laissant sa timidité de côté, il s'inclina légèrement.

« Il ne me semble pas vous avoir déjà croisé par le passé. Je me présente, Ewen Treflet, Chevaucheur et neveu de M. Aquilin. Vous êtes ? »

Chai Romruen
Compte principal : Oui
Groupes secondaires : Le peuple / Les mages / Les Chevaucheurs

Magie : Été / Élémentaire
Dragon : Patience / Améthyste / Femelle / 81 ans