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 Tout acte de création est d’abord un acte de destruction

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La Noblesse
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Denys du Lierre-Réal
Denys du Lierre-Réal

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Je suis : le duc de Lagrance, marquis du Lierre-Réal

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J'ai fait allégeance à : Lagrance avant tout, à l'Ordre du Jugement et dans une moindre mesure à l'empire de Faërie
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Message Sujet: Tout acte de création est d’abord un acte de destruction   Tout acte de création est d’abord un acte de destruction EmptyLun 28 Jan 2019 - 14:52


Livre IV, Chapitre 1 • Les Labyrinthes de Sithis
Octave Main-de-Velours & Liselotte Passefil & Denys du Lierre-Réal

Tout acte de création est d’abord un acte de destruction



• Date : 8 janvier 1004
• Météo (optionnel) : Jour et pas trop moche :sisi:
• Statut du RP : Privé
• Résumé : La Chasse Sauvage est passée dans la nuit au dessus du palais ducal de Lagrance et a commencé à s'en prendre aux habitants à proximité en ville. Les Accordés et Taliésin, appelés par Denys parviennent à repousser la Chasse grâce à l'orgue découvert dans les fondations du palais. Si celui-ci est en parti détruit après avoir utilisé l'orgue, les pertes restes minimes. Denys apprend que parmi les chasseurs échappés se trouvent Liselotte et Octave.
• Recensement :
Code:
• [b]8 janvier 1004 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t4522-tout-acte-de-creation-est-dabord-un-acte-de-destruction#174563]Tout acte de création est d’abord un acte de destruction[/url] - [i]Octave Main-de-Velours & Liselotte Passefil & Denys du Lierre-Réal[/i]
La Chasse Sauvage est passée dans la nuit au dessus du palais ducal de Lagrance et a commencé à s'en prendre aux habitants à proximité en ville. Les Accordés et Taliésin, appelés par Denys parviennent à repousser la Chasse grâce à l'orgue découvert dans les fondations du palais. Si celui-ci est en parti détruit après avoir utilisé l'orgue, les pertes restes minimes. Denys apprend que parmi les chasseurs échappés se trouvent Liselotte et Octave.

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Message Sujet: Re: Tout acte de création est d’abord un acte de destruction   Tout acte de création est d’abord un acte de destruction EmptyLun 28 Jan 2019 - 14:54

L’aube s’en vient, et il ne reste plus que les échos d’une nuit terrible. Les premiers rayons du soleil caressent l’horizon, emportant dans leur lumière les derniers murmures de crainte. La nuit est terminée et la Chasse Sauvage s’en est allée. Loin, très loin, dépossédée de certains de ses chasseurs mais surtout de son Innocent. Mais malgré cette victoire, il règne sur Edenia ce malaise dormant, cette peur qui s’en est prise à chacun ici bas. Et les pertes, loin d’être catastrophiques, sont néanmoins notables. Eveillé depuis l’arrivée de la Chasse, au cœur de la nuit, l’aurore n’apporte à Denys qu’une vague chaleur, tandis que conseillers, gardes, serviteurs ou nobles s’en viennent le trouver pour lui faire un état des lieux. Moins grave qu’il ne l’avait craint, mais préoccupant malgré tout. Les souvenirs de cette nuit agitée hantent encore sa mémoire, et le duc est fatigué. Mais ils comptent tous sur lui, pour gérer l’incident. Ils comptent tous sur lui, et sur ces Accordés qu’il a fait appeler et qui cette nuit ont fait fuir la Chasse Sauvage. A ses côtés se tient Taliésin, fatigué mais sans doute non moins préoccupé que lui par ce qu’il vient de se passer. Sans lui, les choses auraient pu être bien plus graves, bien plus tragiques. Sans les dieux pour veiller, la Chasse s’est choisi nombre de victime en Lagrance. Mais heureusement, le mal avait été écarté.

Non sans de lourds dommages.

« Une partie de l’aile ouest et deux tours se sont effondrés cette nuit votre altesse. Nous avons dénombrés plusieurs victimes. »

Elles ne cessent d’affluer, les nouvelles de ce genre, depuis la disparition des dieux. Des morts, des blessés, des victimes. Et cette nuit plus encore, avec la Chasse qui s’en est venue. Mais heureusement, elle a pu être repoussée.

« L’orgue est toujours en état ?
-Oui. Il semblerait que les tours écroulées ont été construite en partie sur lui, pour le cacher. En tout cas il ne semble pas avoir été endommagé et les destructions matérielles ont même pu permettre de le rendre plus accessible.
-Bien. Très bien. »

L’orgue sous le palais, trouvé il y a de cela plusieurs mois grâce aux investigations qu’il a pu lancer avec ses contacts de l’Ordre. Les recherches les avaient mené jusque dans les tréfonds du palais de Lagrance, où les travaux avaient permis de découvrir cet orgue immense, vieux de plusieurs siècles et pourtant toujours en état de marche. Une découverte sans précédent, mais que le duc ne pensait pas utile de si tôt. Cet orgue, il en avait parlé à l’Accordé qu’il avait rencontré dans les rues de Lorgol et qui lui avait permis de monter sur la Symphonie. De cette nuit passée sur le navire, il en avait apprit beaucoup sur l’Accord, magie perdue depuis bien longtemps et qui pourtant détenait nombres de secrets et ressources. Il avait autorisé les détenteurs de cette magie à venir dans son duché, les avait accueilli au palais. Et après cette nuit, Denys ne regrettait aucunement cette décision, tant elle avait servi à sauver de nombreuses vies. Les Accordés avaient agi, et Taliésin le premier, en usant de leur magie sur la Chasse Sauvage. Prévenu en urgence par le duc lorsque la situation l’avait exigé, sur recommandation de l’Accordé lagran lui même, ce dernier était venu expressément depuis Lorgol. Puis il avait utilisé l’orgue qui avait résonné dans toute la cité d’Edenia. L’Innocent était tombé et la Chasse avait disparue.

« Votre grâce nous avons retrouvé plusieurs chasseurs libérés de la Chasse Sauvage. La dame Passefil, que sa grâce connaît et… »

Et le chuchotement du garde malin et loyal vient à l'oreille de Denys. Une révélation qui ne manque pas de faire s’écarquiller, l’espace de quelques secondes, le regard du duc. Puis un sourire.

« Voilà qui est intéressant. Vous avez fait le nécessaire j’espère ?
-Ils sont en lieu sûr et seul des gens de confiance de votre grâce sont au courant. » Un sourire entendu de la part du garde. Il sait fort bien comment pense son duc. Dans la cohue, personne n’avait dû remarquer la présence de ce jeune homme qui, il y a quelques mois, était couronné empereur d’Ibélène. Un jeune homme sans couronne aujourd’hui mais qui était loin d’être inutile.

« Bien. Gardez les au chaud, nous avons à faire. »

Un palais à faire reconstruire. Des Accordés à remercier. Des prisonniers de marque à interroger.
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Liselotte Passefil
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Message Sujet: Re: Tout acte de création est d’abord un acte de destruction   Tout acte de création est d’abord un acte de destruction EmptyDim 3 Fév 2019 - 12:54

Il y a soudain le froid. Il agresse sa peau, il pénètre son corps, il l'envahit tout entière. Il y a ses pieds dans la neige, ses cheveux au vent, son regard qui se pose sur la nuit sans étoiles. Et elle frissonne violemment, les jambes tremblantes peinant à supporter son poids.

C'est un brouillard de confusion qui l'enveloppe, alors qu'elle se rappelle tout d'abord un soir d'été, le chant d'un ruisseau, les lèvres délicates de Joséphine, son corps sous ses doigts et ses soupirs mêlés aux siens dans la chaleur douce de la nuit. Puis les souvenirs remontent lentement, comme ralentis par le froid glacial. Il y a eu les plaintes et les aboiements, il y a eu la peur, puis il y a eu l'évidence. Il y a eu cette mission qui occupait tout son corps et tout son esprit, il y a eu ce besoin impérieux de suivre les ordres de l'Innocent, de marcher sur les pas des Cavaliers et particulièrement de Conquête. Il y a eu les cris et le sang, la mort semée sur leur passage. Rien de clair, rien de précis, que des impressions vagues qui la figent autant que la neige dans ce lieu qu'elle ne reconnaît pas.

Alors enfin, Liselotte avance péniblement. Son corps entier tremble, sa peau nue la cible du vent. Elle n'a plus que sur elle son porte-jarretelles et les jarretelles en question, alors que la Chasse l'a enlevée lors de ce moment intime puis relâchée de la même manière. Non, pas relâchée. Le fil de sa pensée la guide lentement à travers le brouillard. Elle a senti quelque chose, elle s'est sentie reprendre le contrôle, juste assez pour refuser, juste assez pour s'en aller. Son regard se lève vers le ciel, elle tend l'oreille, mais il n'y au plus aucun signe de la Chasse Sauvage. Envolée, disparue. Sans elle.

La neige jusqu'aux genoux l'empêche d'avancer rapidement, elle n'a pourtant pas besoin de faire beaucoup de pas avant d'apercevoir des silhouettes tout autour d'elle, puis d'autres qui avancent à leur rencontre. Arrivé à sa hauteur, un homme retire son manteau pour le poser sur ses épaules et il l'entraîne en direction d'un grand bâtiment qu'elle ne reconnaît pas immédiatement dans l'obscurité. À l'intérieur, ses pieds nus laissent des traces humides sur le sol dallé, la lumière des lieux lui semble vive désormais. La décoration lui paraît familière, son esprit commence à relier les éléments entre eux alors qu'on l'invite à entrer dans une pièce sobre, mais plus accueillante que l'extérieur. On lui donne des vêtements chauds, on lui apporte un plateau de thé et de quoi se sustenter un peu. Puis on la laisse. Liselotte entend parfaitement le cliquetis de la porte qui indique qu'elle ne peut en sortir.

Alors elle s'habille, se contente d'enfiler la robe de laine et de laisser traîner le reste des affaires sur le fauteuil. D'un geste précautionneux, elle se verse un peu de thé et ceint la tasse de ses doigts gelés pour les réchauffer. Et de quelques pas, elle atteint la fenêtre où elle observe longtemps la nuit s'estomper pour laisser place à la lueur de l'aube. Le thé a refroidi depuis longtemps entre ses mains quand elle reçoit enfin de la visite.
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Octave Main-de-Velours
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Message Sujet: Re: Tout acte de création est d’abord un acte de destruction   Tout acte de création est d’abord un acte de destruction EmptyJeu 7 Fév 2019 - 22:32

Comme d’habitude, tu as ressenti l’appel. Comme d’habitude, tu as envoyé les Mâtins, puis les Cavaliers suivis par leurs chasseurs vers le visage qui t’a été révélé ; un simple mouvement du bras, une simple pensée leur suffit pour suivre tes ordres silencieux. Et comme d’habitude depuis plusieurs semaines, tu ne te contentes plus d’une seule cible. Tant que la nuit dure, les victimes s’enchaînent, puisque plus rien ne vous en empêche.

Il n’y avait aucune raison pour que tout change, ce soir. Et pourtant, il se passe quelque chose d’étrange. Une gêne, d’abord ; comme une entrave qui vient te bloquer pour t’empêcher d’accomplir ton rôle d’Innocent.
Et soudain, l’orgue résonne. Dans la ville, dans ton corps, dans ton crâne.
Si tu avais été toi-même, tu aurais trouvé cet air puissant et majestueux, et tu aurais admiré l’organiste capable de jouer aussi bien de son instrument. Mais tu n’est plus qu’Innocent, et tout ce que tu sens, c’est une attaque contre la Chasse toute entière. Contre toi, l’Innocent qui marche devant.
Tu n’étais pas préparé à lutter ; mais tu résistes, tant que tu peux, contre cette magie qui cherche à te faire plier. A te faire tomber, même. Tu luttes, parce qu’il ne peut en être autrement. Tu es l’Innocent, tu ne peux faiblir.
Et pourtant, tu ploies, face à cette volonté plus forte que la tienne.
Non.
C’est ta propre volonté.
C'est ton humanité qui reprend le dessus.

C’est un coup monumental que tu reçois, et tu crois être brisé en deux. Car il y a cette part de toi, celle liée à la Chasse, qui refuse ce qu’il est en train de se passer ; et il y a ta part d’humanité, portée disparue depuis des mois, qui refait violemment surface.

Soudain tu chutes au sol, face contre terre. Tu ne bouges plus ; mais tu respires.
Tu sens.
Tu ressens.
Tu es vivant.

Tu ne sais pas combien de temps tu restes là, immobile, dans la neige, à reprendre possession de ce qui autrefois était ton corps. Il te fait souffrir de toute part, mais tu t’en moques. Tu es toi, et c’est tout ce qui compte.
Tu finis par te redresser tout doucement pour t’asseoir au sol. Tu as froid. Forcément, tu es en chemise de nuit, dans la neige. Tu ne sais pas où tu es, tu ne sais pas quand on est. Tu sais juste que tu es vivant.
Les souvenirs te reviennent. D’abord, cette nuit si sombre, celle durant laquelle la Chasse est venue te chercher. Et puis… La suite est floue. Tu te souviens avoir été l’Innocent, d’avoir guidé la Chasse. D’avoir conduit des pauvres innocents vers la mort. Tu te souviens d’un changement, aussi.
Tes idées ne sont pas très claires. Tu ne bouges toujours pas. Le froid te mord la peau, les jambes, les bras, le visage. Tu ressens à nouveau. Tu es vivant. Tu te rappelles.
Sixtine.

Des crissements de pas dans la neige. Tu redresses doucement le menton. Tu entends qu’on te parle,  on t’aide à te relever, on te recouvre d’un manteau. Tu crois que tu dis ton nom, à voix basse, la voix enrouée, mais tu n’en es même pas sûr. Tu ne sais pas si on t’a reconnu. Tu t’en moques. Tu es vivant.

Tu ne sais pas combien de temps tu marches. Tu te laisse conduire sans difficulté jusqu’à un palais, puis une chambre confortable. On allume la cheminée, ont t’apporte à manger, on te montre le lit sur lequel tu t’effondres sans un mot, complètement épuisé.  
Tu entends vaguement le bruit caractéristique d’une serrure que l’on ferme. Tu es prisonnier, certes ; mais de nouveau vivant.
Et c’est tout ce qui compte.
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