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| Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier | |
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Auteur | Message |
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PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mer 13 Fév 2019 - 18:24 | |
| Chroniques d'Arven Intrigue 4.2
L'Éternel Lendemain 31 mars 1004 Intrigue animée par Lemon Tart L'Inéluctable Brasier Lorgol la belle, Lorgol la libre, étincelante de lumières, enivrée de rires et de chants. Même les quelques flocons tombés la veille au soir n'empêchent pas les rues d'être envahies de badauds vêtus de mille couleurs éclatantes et de masques rocambolesques. Car c'est le dernier jour du Carnaval des Miracles et que chacun compte bien en profiter !
Oui, nobles et gueux, mages et savants, tous arpentent les ruelles, foulent les pavés, slaloment entre les tours pour profiter des festivités. Les étals des marchands sont emplis de merveilles qui ne demandent qu'à être achetées, les places accueillent les artistes en tout genre pour des spectacles grandioses et bien entendu, les Enfants des Miracles s'en donnent à coeur joie. Les doigts habiles décrochent les bourses rebondies et subtilisent les bijoux, les oreilles attentives surprennent les conversations d'apparence anodine, les yeux surveillent les allées et venues de ce beau monde qui parcourt leurs pavés, leur terrain de jeu. Leur domaine. Ces trois jours sont à eux, ces trois jours de fête qui, chaque année, ravissent les petits comme les grands.
Au coeur de la Ville Haute, la musique résonne alors que le soleil se couche. À la lueur des torches et des globes, une troupe de saltimbanques harangue la foule et attire le chaland. Il s'agit de la troupe de la Bohème, connue à travers le continent pour ses spectacles aux airs merveilleux. Parmi eux, des musiciens qui jouent de leurs instruments ; les percussions marquent le rythme, le violon cabriole, le luth vibre et la harpe flâne. Danseurs et équilibristes font leur numéro, s'en viennent à la rencontre du public et entraînent quelques curieux dans leur farandole.
La nuit est si belle, l'atmosphère chaleureuse réchauffe bien des coeurs assombris, mais des cris de panique ramènent à la réalité les esprits emportés par les festivités. « Au feu ! Au feu ! » Quelques personnes courent et bousculent des passants. Les notes de musique s'estompent et laissent place à la terreur qui vibre dans les voix. Des enfants pleurent dans la foule, quelques personnes tombent. Les regards se lèvent pour ne voir à l'horizon qu'un gigantesque mur de flammes qui dévore tout sur son passage dans un grondement sourd et terrifiant. Tout autour d'eux, le son d'une alarme stridente retentit, amplifiée par magie. Elle pousse à la fuite, elle avertit du danger. Le mur de flammes se rapproche et rien ne semble pouvoir l'arrêter ; il ne reste plus qu'à courir, courir aussi vite que possible.
Premier Tour Consignes IRL : du mercredi 13 février au mardi 19 février (20h). IRP : le 31 mars 1004, toute la journée, jusqu'à minuit
• Ce topic concerne les personnages inscrits à l’intrigue au préalable (Adonis, Agathe, Aubrée, Cassiopée, Éloïse, Gaëtane, Isabeau, Lancelot, Liselotte, Melbren, Sonjä & Tyr). Si ce n’est pas votre cas, un petit MP au Destin et nous verrons si vous pouvez intégrer le groupe en cours de route !
• Le tour couvre le troisième et dernier jour de fête du Carnaval des Miracles. À la nuit tombée, vos personnages se trouvent tous dans la Ville Haute, devant un spectacle joué par la troupe de la Bohème. Une alarme magique retentit et des cris vous avertissent du danger : un grand mur de flammes s'approche de votre position.
• Le Carnaval des Miracles est un grand événement qui se déroule chaque année à Lorgol et dure trois jours. Vous pouvez avoir plus d'informations dans l'annexe de la Cour des Miracles, onglet fonctionnement.
• Les flammes sont très hautes, plus hautes que les tours. Le feu ne peut être éteint à l'aide de magie ordinaire.
• On est en fin mars dans les terres du nord, il fait encore froid et il a neigé la veille (le feu vous réchauffe un peu, bon ).
• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.
• Coucou, la limite de mots est toujours là ! 700 mots maximum par message, pas un de plus, sinon je mords ! A titre exceptionnel, votre premier message, et uniquement lui, n'a pas de limite de mots.
• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.
• Consultez régulièrement le QG de l'intrigue, au cas où.
Bonne chance, dragonnets !
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| | | Peuple Eloïse Brûmagie Messages : 145 J'ai : 14 ans Je suis : Voleuse - Orpheline à la rue Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Moi-mêmeMes autres visages: | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Jeu 14 Fév 2019 - 19:43 | |
| La nuit était tombée sur la ville aux Mille Tours et rien ne semblait pourtant calmer la bonne humeur et l’ambiance festive dans laquelle la population était plongée. Ni le froid pourtant pénétrant, ni la fatigue après trois jours entiers de fête, ni la neige à moitié fondue qui crissait sous les semelles des passants. Non, l’heure était à la fête, aux réjouissances, aux boissons chaudes et aux bourses bien remplies pour le plus grand bonheur d’une petite rousse qui slalomait dans la foule, évitant les badauds sur son chemin, déliant avec efficacité les cordons des bourses bien trop facile d’accès. Les siens savent pourtant que les voleurs sont omniprésents dans ce genre d’événements, mais la fillette ne fut pas inquiétée une seule seconde et elle en profitait. Éloïse jubilait malgré le froid qui la frigorifiait et embuait son souffle. Elle était parvenue à amasser un joli petit magot ce soir-là et pourrait enfin acheter de nouvelles bottes, et peut-être des gants aussi. Elle était venue, poussée par la curiosité, et par une certaine volonté de faire quelques poches, et elle n’était pas déçue du résultat. Elle avait dépensé quelques pièces pour un masque enfantin et coloré pour se fondre dans le décor et avait largement remboursé cette dépense depuis. Achetant une friandise à un marchand, elle cacha soigneusement son butin sur elle et déambula un moment dans la ville haute en grignotant sa sucrerie. Personne ne semblait faire attention à elle et elle laissa ainsi libre cours à ses mains baladeuses lorsque l’occasion se présentait. La musique l’attira tel un papillon fascinée par une clarté soudaine et elle s’arrêta pour observer et apprécier le spectacle, souriant comme l’enfant qu’elle était, sensible à la bonne humeur autour d’elle, à la douce mélodie rythmée et invitée à profiter de la nuit. Elle se surprit à battre le rythme du pied, oubliant un instant le froid et sa quête. Elle vit quelques sourires se dessiner lorsqu’elle applaudit avec enthousiasme à la fin d’une chanson et répondit joyeusement à un signe de la main d’un des musiciens. Elle aimait la musique et trouvait fascinant la manière dont jouaient ménestrels et troubadours, transformant cela en un spectacle qu’elle trouvait malheureusement trop rare à son goût. - Au feu ! Au feu !Un cri retenti soudainement, dominant la musique et les rires, créant d’un coup un silence pesant. Le temps sembla se figer pendant une seconde qui parut des heures. Éloïse chercha du regard ce qui avait bien pu créer ce cri d’alerte empli d’effroi. Et elle posa ses yeux, comme de nombreux autres, sur ce gigantesque mur de flammes plus hautes que les tours de la ville et qui illuminait la nuit d’une lumière rougeoyante. Quelques badauds sortirent de leur léthargie en se mettant à courir, une femme cria, l’alarme magiquement amplifiée se déclencha et se fut le début de la panique. Trop lente à réagir car absorbée par la vision de ce brasier mouvant, Eloïse fut bousculée et tomba au sol, sa tête cognant sur les pavés. Elle manqua de se faire piétiner par la foule en fuite et roula sous la table proche d’un marchand où elle se redressa, se massant sa tête endolori par le choc sur le sol. Elle tenta de remettre de l’ordre dans ses idées, de comprendre ce qu’il se passait et son regard revint inexorablement vers le mur brûlant qui avançait inexorablement vers la ville. Elle resta clouée sur place, incapable de détacher son regard de ce feu roulant qui arrivait sur la ville. Pour la rouquine, tout cela ressemblait à un paysage de cauchemar, une fin du monde qui, lentement, allait tout dévorer, la ville, les tours, les habitants… elle. Cette certitude fut comme un choc électrique qui secoua le corps frêle d'Éloïse qui, instinctivement, chercha une solution pour fuir ce qui approchait. Mais tout n’était que chaos autour d’elle, les gens se bousculaient et se piétinaient pour s’échapper en premier. Elle entendait des enfants pleurer, des mères hurler le nom de leur fils ou de leur fille, des hommes qui criaient pour tenter de calmer tout ça, sans succès. Et dans tout ce chaos, la petite rouquine ne trouvait pas d’échappatoire sûre, certaine qu’elle était de se faire piétiner si elle fonçait dans la foule. Elle monta sur la table du marchand et chercha un moyen de se tirer de là. Il devait bien y avoir un moyen d’échapper à ce brasier ! - 765 mots:
Éloïse se balade dans la Ville Haute, chapardant quelques bourses sans se faire repérer. Attirée par la musique et fascinée par le spectacle, elle met un moment avant de comprendre ce qu'il se passe. Bousculée, elle manque de se faire piétiner et se réfugie près de l'étale d'un marchand avant de monter dessus en essayant de trouver un moyen d'éviter la foule fuyant le mur de flamme.
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| | | Les Savants Sonjä de Sylvamir Messages : 470 J'ai : 28 ans Je suis : Enseignante en Mécanique à l'Académie de Magie et du Savoir, à Lorgol Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Duché de Valkyrion ; Empire d'IbélèneMes autres visages: Olivier la Poutre | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Sam 16 Fév 2019 - 11:02 | |
| Le Carnaval des Miracles. Bonne idée ? Mauvaise idée ? Sonjä n’avait pas encore déterminé si judicieuse était sa décision d’aller fanfaronner dans les rues de la Ville Haute. D’autant qu’elle s’y rendait seule, prise de court par la rapidité à laquelle Mars s’était écoulé ; elle n’avait guère eu le temps d’écrire à sa chère sœur pour l’inviter à parcourir le Carnaval à son bras. Et pourtant, la voilà qui déambulait, goutte dans la marée qu'était la foule, un masque sombre aux délicats ornements posé sur le nez, révélant le rouge de ses lèvres qui se détachait sur sa peau blanche. S'approchant d'un stand dont les étoffes colorées lui avaient tapé dans l'œil, elle porta sa main à la petite bourse qui pendait à sa hanche, pour buter sur la fabrique du tissus de sa robe. Elle dut baisser les yeux pour le réaliser : son argent avait disparu ! Dans un hébétement presque stoïque, elle tourna sur elle-même, méthodiquement, posant un regard circonspect sur tous ceux qui l'entouraient ; des passants pris dans leurs achats, qui ne semblaient guère sensibles à son malheur, ni auteurs des méfaits. De nouveau, elle vérifia que sa bourse n'était pas cachée dans la pliure de son vêtement. Rien. Le voleur était déjà probablement loin avec le butin, noyé dans la foule. Peut-être même que son or n’était plus à sa ceinture depuis plusieurs heures. Sonjä n'était pas en colère, mais profondément déçue, moins concernée par la somme perdue - peu élevée, finalement - que par cette belle écharpe aux couleurs chatoyantes qui de fait ne serait jamais sienne. Le plafond nocturne s'illuminait déjà des étoiles - dont de nouvelles, d'après ses collègues astronomes, qu'elle croyait sur parole à défaut de savoir les distinguer - l'empêchant d'entreprendre un aller-retour jusqu'à l'Académie pour récupérer une nouvelle cagnotte. Elle resta engourdie plusieurs minutes devant le stand aux jolies parures, puis, après un dernier adieu à l'objet de sa convoitise, se dirigea vers la troupe qui avait commencé sa représentation quelques rues plus loin, dont la mélopée qui lui parvenait chatouillait ses oreilles. Alors qu’elle profitait des festivités, on cria au feu. Il n’était pas rare qu’un incendie se déclenche par ces températures qui incitaient les tisonnements dans les habitations. Les neiges de la veille ralentiraient la propagation du feu, et considérant le nombre de passants prêts à aider, le brasier serait vite sous contrôle. Il n’y avait pas de quoi perturber l’esprit de la fête. Mais les notes de la Bohème moururent. Une alarme les remplaça, vrillant les tympans. L’amusement des regards se mua en panique. Les visiteurs si lents qui s’arrêtaient tantôt à chaque broutille pour s’émerveiller d’un rien prirent leurs jambes à leur cou. Sonjä se retourna, sentant la peur que lui inspiraient toutes ces réactions s’agripper à sa gorge. Ce n’était pas un simple incendie, mais un mur de feu mouvant. Impossible. Du peu de surface qu’elle avait pu gratter des sciences de la transformation, de nombreuses années auparavant, elle savait une chose : le feu avait besoin d’un combustible, de quelque chose à brûler. Que brûlait-il ? Quel élément pouvait bien être présent dans l’air de Lorgol pour que des flammes si hautes avancent de la sorte ? Aucun. C’était impossible. Et pour Sonjä, tout ce qui relevait de l’impossible appartenait au domaine de la Magie, contre lequel elle était impuissante. Il ne restait plus qu’une chose à faire, alors : imiter les fuyards pour ne pas finir carbonisée. Les muscles de la savante refusèrent de s’éveiller, pourtant. Elle parvenait à peine à mettre un pied devant l’autre lorsqu’elle y était obligée, ballotée par la foule qui l’entraînait mètre après mètre, lorsque quelqu’un, dans sa fuite, la poussait vers l’avant. Du coin de l’œil, elle repéra une silhouette, debout sur une table, immobile. Un gamine à la chevelure flamboyante, la couleur même du danger qui la guettait si elle ne filait pas, postée au-dessus du torrent de panique. Sonjä tenta une brasse pour s’approcher d’elle, gesticula pour lui intimer de courir, au lieu de rester plantée là ! Le feu dévorait tout, ses flammes léchaient les plus hautes tours comme pour scander que rien n’était hors de leur portée. Elle parvint à portée de voix et lui tendit une main aussi chancelante qu’incertaine, pour l’inciter à descendre et courir. Dans son dos, Sonjä sentait les degrés s’élever. - Spoiler :
771 mots. Sonjä se balade dans les rues, se fait voler son argent et abandonne l'espoir de pouvoir s'acheter un petit quelque chose. Lorsque la panique survient, elle a du mal à avancer d'elle-même et se laisse entraîner par les mouvements de la foule. Elle repère Éloïse, lui fait signe de filer et lui tend la main pour la faire descendre.
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Fév 2019 - 12:51 | |
| Lorgol la mal-aimée. On pouvait bien dire ce que l’on voulait à Isabeau, son impression restait là-même. Elle détestait cette ville. Depuis les révélations du Manoir de la Rose il y a plusieurs mois de cela, la Compagne s’était retrouvée de nombreuses fois dans la Cité aux Mille Tours. Pour découvrir la vérité. Et pour sa Tour, aussi. Mais jamais par plaisir. De nombreux mauvais souvenirs flottaient dans les rues de Lorgol et elle ne souhaitait pas les côtoyer. En ce mois de mars, la demoiselle avait enfin retrouvé la force de s’y rendre à nouveau après une longue absence. Depuis sa presque-noyade, Isabeau avait retrouvé goût à la vie. Les Dieux n’étaient pas partis pour toujours et puis de toute façon, la vie continuait. Elle ne pouvait pas laisser sa Tour tomber dans l’oubli. Elle avait des projets, de très beaux projets pour ces ruines. La jeune femme n’avait pas pensé rester longtemps à Lorgol. Le temps de faire un peu de ménage, d’enlever les décombres jonchant sa propriété. C’était sans compter le Carnaval des Miracles qui battait son plein dans toute la ville depuis plusieurs jours. La Compagne aurait dû partir, ce soir-là, mais la curiosité avait eu raison de son intelligence. Était-ce le début d’une nouvelle ère ? Retrouverait-elle son amour perdu pour cette ville grâce à toutes ces attractions ?
Sans même s’en rendre compte, toute la journée s’était écoulée. Voilà qu’elle se retrouvait dans la Ville Haute, face à un spectacle plus qu’impressionnant. La troupe de la Bohème se démenait comme jamais pour divertir la foule. Isabeau n’avait jamais vraiment été intéressé par les numéros de rue, mais elle devait bien avouer que celui-ci était brillant. La musique était enivrante. Les danseurs surdoués. Les équilibristes capables de prouesses inhumaines. Incapable de détourner son regard du spectacle, la Compagne oublia pour un temps tous ses tracas. Seule au milieu de la foule, elle n’en perdait pas une miette. Comme tirer de sa réalité l’espace d’une chanson, Isabeau pouvait profiter de cet instant là sans plus penser à quoi que ce soit. Lorgol n’était peut-être pas un si terrible endroit que ça. La magie du divertissement était en œuvre. Elle offrait de l’espoir, du plaisir, de l’amour. Rien n’aurait pu présager les horreurs qui se profilaient à l’horizon. L’instant était trop grandiose pour cela. Mais Isabeau aurait dû savoir, dû deviner. Victime préférée du destin, un tel instant de joie ne pouvait être un bon signe. Et régler comme une horloge, le moment tant attendu vint, enfin. Le moment ou tout allait s’écrouler.
Des cris vinrent tirer Isabeau de ses rêveries. Ou était-ce l’arrêt soudain de la musique ? Au feu… Au feu. Se retournant instinctivement vers la source de tous ses bruits, la demoiselle tomba sur une vision d’horreur. Un mur de feu aussi haut que les bâtiments s’avançaient cruellement vers la foule. Cela n’avait rien de naturel, et c’était terrifiant. Une peur indescriptible s’engouffra presqu’aussitôt dans le creux du ventre de la jeune femme. Coincée dans la foule, Isabeau pouvait difficilement s’extraire de cette situation. Et elle ne voulait pas mourir. Pas maintenant. Pareillement, la panique gagna rapidement tous les gens qui s’étaient agglutinés pour observer les prouesses de la troupe de la Bohème. La violence qui se déchaina tout autour d’elle vint attiser encore plus les braises de sa peur. On la poussait, on la frappait. Isabeau était prise au piège au milieu d’une marée humaine qui était prête à tout pour survivre. Quitte à écraser quelqu’un au passage. Blessée et terrifiée, la Compagne était entrainée par la foule, utilisant toute la force qui sommeillait dans son corps fébrile pour ne pas tomber. Si elle se retrouvait au sol, ce serait la fin. Elle avait besoin d’aide. Ou bien d’un miracle. - Spoiler:
670 mots.
De passage à Lorgol, Isabeau se retrouve malgré tout à profiter des divertissements du Carnaval des Miracles. Alors qu'elle assiste à un numéro dans la Ville Haute, un feu tout sauf naturel vient semer la discorde dans la foule. Coincée au milieu de tous ces gens, Isabeau commence à prendre peur.
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| | | Les Mages Cassiopée Avirel Messages : 282 J'ai : 28 ans Je suis : Outreparleuse au service de Liam d'Outrevent. Mage du Printemps. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Liam d'Outrevent.Mes autres visages: Chimène de Faërie | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Fév 2019 - 13:58 | |
| Cassie ruminait un peu. La voilà au cœur du plus grand festival de Lorgol, le Carnaval des Miracles...Seule. Sans même un bras sur lequel s'appuyer... Elle soupira en s'offrant une douceur. Bon soit, Thomas avait des obligations, Maelys était partie loin d'ici et Tristan...Et bien était occupé avec sa femme et son futur bébé... Pour sa part, la jeune mage aurait pu faire l'impasse mais...depuis ses années a l'Académie, elle avait parcouru les rues de la ville durant ce festival. Diantre ! Elle ne lui serait donc pas infidèle cette année ! Ceci dit, elle avait beau ruminer, elle prenait grand soin d'acheter des cadeaux pour ses proches, tout en gardant sa bourse en sécurité. Certes, Lorgol était une ville magnifique, mais elle en connaissait les travers les plus sombres... Elle flânait donc, a droite et a gauche, retrouvant les senteurs de ses années scolaires. Chaque coins de rue avait ses propres souvenirs, c'était ici, par exemple, qu'elle avait fait la désagréable rencontre du père de Thomas. Ici encore où il lui avait fait boire sa première bière, autant dire qu'elle avait fini quelque peu pompette. Amusée malgré sa contrariété, Cassiopée était bien déterminée a faire de cette journée un autre souvenir ! Par contre, elle ne s'attendait certainement pas a ce que serait ce souvenir. Ce fut déjà une voix qui lui fit tourner la tête. Puis d'autre, puis encore d'autre et pour finir, un vrai concert de hurlement. Saisie d'anxiété, elle porta son regard vers les hautes tours...Ses iris s’agrandirent. Peur. Stupéfaction. Incrédulité, il y avait de tout cela dans ses yeux clairs. « Par les Dieux... » lâcha-t-elle en étreignant entre ses doigts la brioche qu'elle venait de s'offrir. Aussitôt, la foule reflua, comme une marée gigantesque. On lui marcha sur le pied, un coude lui coupa la respiration et sa pâtisserie tomba a terre, se faisant piétiner. Mais là était bien le dernier de ses soucis, si elle ne bougeait pas, elle se ferait piétiner par la foule ! Prenant par au mouvement, elle se laissa emportée, étouffant sous l'amas de ces corps en panique, cherchant malgré elle, une échappatoire. La sueur coula sur son front tandis que son cœur battait la chamade, que l'air lui manquait. Portée par la foule, elle percuta une jeune femme blonde ( Isabeau ) aussi perdue qu'elle. Elle se reconnu même dans la terreur qu'elle aperçu dans ces yeux. Mais Cassie était volontaire, déterminée et ne se laissait que très rarement abattre et ce n'était pas la chaleur presque cuisante qui lui brulait le dos qui allait changer ce fait. Elle devait encore se marier et offrir a Thomas une belle famille, hors de question de mourir ici donc ! CQFD. Pour l'heure, il fallait qu'elle se sorte de cet amas de corps paniqué. Agrippant la main de la jeune femme blonde, elle l'entraina avec elle en diagonale. La foule suivait la rue principale, il fallait donc s'enfiler dans les petites ruelles pour en sortir. « Suivez moi ! » lança-t-elle en tirant fermement les doigts gours de la femme et fendant comme elle le pouvait, la foule. Un coude lui percuta la tempe, faisant exploser un concert d'étoile devant ses yeux, mais Cassie tint bon...Du moins avant de trébucher sur un homme ( Tyr ), elle ne put réellement éviter la chute mais eu tôt fait de se redresser avant d'être littéralement piétinée. - Spoiler:
563 mots. Cassie se fait surprendre par le mouvement de panique et entraine Isabeau avec elle vers les flancs de la marée humaine. Elle fini par percuter Tyr et évite de justesse le piétinage en règle.
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| | | La Confrérie Noire Aubrée de Sombregemme Messages : 2266 J'ai : 21 ans Je suis : Apprentie Assassin de la Lame Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Grâce de Séverac et à la Confrérie NoireMes autres visages: Rhapsodie & Octave | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Fév 2019 - 19:20 | |
| Aujourd’hui, Lorgol est en fête ! C’est l’ultime jour du Carnaval des Miracles, et Aubrée compte bien en profiter un maximum. Vêtue d’une robe simple dans sa forme mais colorée d’un bleu vif, les yeux cachés derrière un masque assorti et serti de plumes noires, la blonde déambule seule dans les rues de la Ville Haute, un grand sourire aux lèvres. Aujourd’hui, elle n’est pas une apprentie assassin, ni la suivante d’une grande dame, encore moins une jeune femme de la petite noblesse erebienne ; elle n’est qu’une âme en fête parmi tant d’autres, et cet anonymat lui convient parfaitement. Elle a quitté Taliésin un peu plus tôt, en fin d’après-midi, après qu’il lui ait volé un discret baiser. Elle aurait dû rentrer à la Tour Noire directement, mais les festivités l’ont rattrapée, et elle a décidé de retarder un peu son retour pour se perdre entre les étals, les couleurs et la musique. Passant d’étal en étal, échangeant des sourires avec les marchands et les badauds, s’arrêtant un peu devant chaque musicien, elle se laisse émerveiller telle une enfant. Elle ne perd pas de vue, toutefois, que les Fils et Filles des Miracles doivent certainement s’en donner à coeur joie, en ce moment ; et l’Affranchie se garde bien de dévoiler sa bourse, si précieusement dissimulée entre les pans de ses vêtements, à quelques centimètres du poignard dont elle ne se sépare jamais. On ne sait jamais. Elle se laisse guider par ses sens, et ses pas s’arrêtent devant la représentation d’une troupe de saltimbanques. Elle reste en retrait des danses et de la musique, mais n’hésite pas à applaudir chaleureusement, telle une fillette ravie par le spectacle. C’est un cri, une bousculade, puis l’alarme magique qui la ramènent brutalement à la réalité. Au feu… ? Elle se retourne, s’attendant à trouver une tour en flammes, ou du moins quelque chose de facilement maîtrisable, mais pas… Pas ça. Pas un mur de flammes, plus haut même que les tours environnantes, qui semble se rapprocher doucement de leur position. Aussitôt, la musique et les rires sont remplacés par les pleurs des enfants et les hurlements d’effroi. Les yeux écarquillés, Aubrée recule d’un pas, puis deux, avant de se mettre à courir, elle aussi. Enfin… Autant qu’elle puisse le faire au milieu d’une foule paniquée. Inquiète, elle parcourt la foule des yeux, à la recherche d’un échappatoire… Avant de reconnaître une silhouette familière. « AGATHE ! » Elle ne l’a sûrement pas entendue. Et elle peine à rejoindre sa soeur dans la cohue et les bousculades. Elle veut la retrouver, s’assurer qu’elle ira bien et qu’elle ne se fera pas dévorer par les flammes. Si une telle chose devait arriver… Par tous les dieux, elle n’ose même pas l’imaginer. - Spoiler:
482 mots. Aubrée se promène seule et profite de la fête. Lorsqu'elle prend conscience du danger, elle cherche à fuir, mais repère Agathe dans la foule, l'appelle en hurlant et décide de la rejoindre.
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| | | Les Mages Adonis le Lys Messages : 254 J'ai : 16 Je suis : Etudiant en 4ème année à l'Académie - Mage de l'Automne - Illusion Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Envers sa famille, ses amis et l'AcadémieMes autres visages: Anaïs Belécu | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Fév 2019 - 21:06 | |
| Le carnaval, de la couleur, de la musique, des gens, partout ; autant dire qu’Adonis adore cette période de l’année à Lorgol. Il aime voir les troupes danser, chanter, ils aiment cette joie qui est présente sur chaque visage qu’il soit enfantin ou adulte. Adonis se laisse transporter par les groupes se surprend même à chanter si fichant bien d’être juste. Tout ce qu’il souhaite à l’instant présent est d’oublier ses soucis. Cette fête dure 3 jours et durant cette période Adonis a bien l’intention d’envoyer bien loin le stress quotidien qui est le sien. Les cours ont repris, certes, mais dans une ambiance ma foi quelque peu morose, il remarque bien que les visages sont un peu plus fermés. Au contraire de l’année précédente il n’est pas le centre des coups d’œil un peu mal à l’aise. Aujourd’hui ils sont tous touchés, il y en a pour tout le monde et toutes les spécialités des mages, des savants ont péri il y a maintenant près de 5 mois. La lourdeur est telle qu’il espère que les festivités en cours à Lorgol permettront de redonner un peu d’énergie à tous ceux qui sont encore là tout comme lui. La Chasse parcourt toujours les terres, cette menace est omniprésente comme le couperet prêt à fondre sur sa proie. Qu’importe, il danse et oublie les soucis ; il entend des gamins pleurer probablement dérangés par le bruit, il se laisse emporter par une troupe à danser et repart dans une autre riant aux éclats. Oui Adonis ce petit garçon si fervent adorateur de la verdure est subjugué par cette insouciance qui se fait si souvent absente ces derniers temps. Toutefois le jeune mage s’arrête sur un rebord de la foule comme interpellé par quelque chose. Une chevelure blonde un peu plus loin lui attire l’attention. Non cela ne peut pas être elle ; d’autres femmes blondes le bousculent et l’entraînent à nouveau dans la danse lui faisant oublier une vision ma foi probablement bien trompeuse. Puis l’alerte, la menace de feu fait cesser la musique la joie. Les cris d’amusement sont remplacés par ceux de terreur. Des enfants pleurent, des personnes se mettent à courir sans but précis. Il n’y a aucune organisation puisqu’au final il ne semble pas y avoir d’échappatoire clairement identifiée. Courir tous dans un seul sens pour échapper à ce feu qui gagne peu à peu du terrain. Adonis reste là bouche bée ; il se fait bousculer maintes et maintes fois ; il voit des femmes pleurer, un enfant est tombé à terre avant d’être récupéré par une femme vraisemblablement sa mère. Adonis ne voit que les flammes qui se rapprochent ; le rouge des flammes se voit dans ses prunelles alors que ses poings se referment « Quand est ce que ça va s’arrêter ? » oui quand est ce que le destin va cesser de les torturer encore et toujours ? Puis la bousculade de trop faisant qu’il se retrouve à terre sur le dos ; il avance à reculons avançant à quatre pattes. C’est à cet instant qu’il réalise qu’il doit sauver sa vie et qu’il joue des épaules et des coudes pour se remettre debout. Maintenant, il tourne le dos pour courir avec les inconnus. Il doit fuir devant cette nouvelle menace, se trouve inquiet réalisant que au final peut être que la foule se dirige vers un autre danger non identifié ; mais pourquoi tant de haine, pourquoi tant de morts et de danger ? Adonis a peur, lui qui a toujours décidé d’être maître de son Destin se demande s’il n’a pas fait une erreur quelque part dans son existence. Tous ces tracas qui le poursuivent ne peuvent pas être banaux, il doit forcément y avoir une explication rationnelle. En attendant Adonis court, seul ; il réfléchit cherchant une explication qu’il ne trouve pas. - Spoiler:
664 mots Adonis s'amuse seul jusqu'à ce que le danger apparaisse sous la forme de flammes Il bugue un court instant maudissant le destin Puis il se met à courir s'inquiétant du fait que toute la foule se dirige vers un seul et même lieu ; mode parano le mage
Dernière édition par Adonis le Lys le Dim 17 Fév 2019 - 21:08, édité 1 fois |
| | | La Cour des Miracles Tyr Parle-d'Or Messages : 813 J'ai : 42 ans Je suis : Second des Ombres Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : La Cour des MiraclesMes autres visages: Maelys Aigrépine, Liam d'Outrevent | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Fév 2019 - 21:07 | |
| Ah, le Carnaval des Miracles ! Voilà bien des festivités que je n’aurais raté pour rien au monde, donnant la part belle à la Cour des Miracles. Les dernières chutes de neige s’étaient taries, comme si toute la foule amassée là appelait le printemps, dans des éclats de rire et des chants, vêtus d’habits aux couleurs chaudes et vives. Je ne faisais pas exception, délaissant un temps le sinistre gris sombre dont je me revêtais en permanence, de par mes habitudes de voleur. J’avais voulu faire plaisir à Liselotte en me parant d’une de ses tenues raffinées dont elle seule avait le secret, mettant en valeur le bel homme que j’étais sans entraver mes mouvements. Un masque de renard, blanc et rouge, complétait ma tenue et dissimulait mon visage à la vue des badauds. Il ne laissait filtrer que ce fin sourire dont je ne me départais pas, la belle couturière à mon bras. Je lui caressai lentement le dos en lui adressant un signe de tête équivoque. Mon regard rieur valait toute parole. Elle savait très bien que de telles occasions faisaient vibrer mon âme de voleur… Si bien que je quittai ma chère amie un temps pour me fondre dans la foule amassée, ombre silencieuse parée de belles couleurs. Les marchands ne savaient plus où donner de la tête, hélant la foule pour les attirer sur leurs étals et multipliant les transactions. Je subtilisai une pomme sur le premier étal, croquant à pleines dents dans le fruit, avec la satisfaction d’avoir commis un larcin, aussi insignifiant soit-il. Je fus plus regardant sur les suivants, à attendre le moment propice pour fondre sur l’objet de convoitise. J’étais attiré par tout ce qui brillait ou était chatoyant, à l’image d’une pie voleuse. Je ne cherchais qu’à me faire plaisir. Le vol à la Tyr, ce n’était plus qu’un petit jeu auquel je me livrais durant quelques instants d’égarement. Oh et j’étais persuadé que cette écharpe de soie rouge pourrait plaire à Liselotte, même s’il n’était pas faite de sa main. Je me rapprochai d’une des grandes places de la Ville-Haute, où la musique battait son plein. La troupe de la Bohème savait tenir son public en haleine ! Tous les regards étaient levés vers eux, tandis que le mien était baissé sur la foule, ravi d’une telle opportunité. J’aperçus une jeune voleuse à la tignasse rousse, qui avait pensé à la même chose que moi. Un sourire ourla mes lèvres, plein de nostalgie, à la voir œuvrer anonymement. Voilà une petite dont l’avenir était prometteur… Mais la musique prit une tournure inattendue, ponctuée non plus de chants, mais de cris alarmés. L’ambiance changea du tout au tout en l’espace de quelques secondes. Je tournai vivement mon regard vers l’origine des cris, aux aguets. Au… Feu ? Je levai un regard ahuri vers l’horizon, où un mur de flammes, plus haut que les plus hautes tours de la cité, avançait en ravageant tout sur son passage. L’horreur se dépeignit sur mes traits, en comprenant bien rapidement que rien ne pourrait l’arrêter. Je fus bousculé à plusieurs reprises avant de reprendre mes esprits, le cœur battant dans ma poitrine. Je soulevai mon masque sur le côté pour y voir plus clair, criant aussitôt dans la foule : « Liselotte ?! LISELOTTE ! » Je repoussai ceux sur mon chemin, tentant de m’en frayer un en sens inverse, quand la fille des Miracles me tomba littéralement dessus. Je la récupérai par les épaules, ne cachant pas le soulagement qui étreignait mon cœur à la voir indemne. Ma main était déjà à la sienne, l’entraînant à ma suite à toute vitesse. Je déviai rapidement de ma trajectoire première, poussé et bousculé en tout sens, et l’entraînai finalement dans une ruelle parallèle pour éviter à Liselotte d’être ballotée davantage. La confusion était totale. Je me retournai vers elle pour lui intimer de passer devant, quand une petite blonde me heurta de plein fouet. Je fus repoussé contre le mur tandis qu’elle s’étalait de tout son long au sol. Je lui tendis ma main libre pour l’aider à se relever, ne prêtant qu’un œil à la femme qui l’accompagnait, pourtant d’une beauté époustouflante. Et bien, me voilà bien entouré, dans des circonstances singulières ! « Allez, allez ! On ne traîne pas ! » Je les poussai toutes trois devant moi, fermant la marche. « Prochaine à gauche, mesdames ! » Je sentais la caresse chaleureuse des flammes sur mon visage, qui se rapprochaient dangereusement de nous… Mais céder à la panique serait encore pire. Je connaissais cette cité comme ma poche, par Isil ! Je saurais trouver les recoins cachés et les raccourcis pour nous mettre à l’abri, la déesse y veillerait. - Spoiler:
805 mots. Tyr commet quelques petits larcins dans la foule rassemblée là. Il est habillée de beaux vêtements aux couleurs vives et d'un masque de renard. Quand le feu se déclare, il crie et fend la foule paniquée pour retrouver Liselotte puis s'engage avec elle dans une rue parallèle pour la contourner, manquant de tomber quand Cassiopée le percute de plein fouet. Laissant les trois femmes (Isabeau, Liselotte et Cassiopée) devant lui, il ferme la marche et leur indique le chemin qui lui paraît le plus sûr pour se mettre à l'abri des flammes.
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| | | La Cour des Miracles Agathe de Vigdir Messages : 3857 J'ai : 19 ans Je suis : morte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la cour des Miracles et Mélusine de Sylvamir.Mes autres visages: Astarté des Sables • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Fév 2019 - 22:28 | |
| Qu’elle aimait entendre le bruit de ses pas sur les pavés de Lorgol aux mille Tours, la jeune apprentie! Des petites merveilles enjolivées de passementeries qui avaient dû coûter une fortune à Melbren et dont l’unique but était de faire naître l’ombre d’un sourire sur son minois de porcelaine. Et pour sourire, elle souriait! Pour elle, le réputé Théodore Passefil avait déroulé des mètres et des mètres de tissus somptueux afin d’y créer une tenue d’une délicatesse exquise aux reflets aussi nacrés que les étoiles qui éclairaient à nouveau le ciel. C’est ainsi parée, sous son masque argenté, que l’apprentie avait mené à bien quelques menues missions en compagnie d’autres enfants des Miracles. Grisée de ne s’être fait prendre à chaparder un étal, fière du ravissement de Merle à son endroit, Agathe avait quitté ses obligations pour la dernière journée des festivités. Cette dernière nuit, elle la passerait auprès de ses proches et s’amuserait comme une jeune fille devait s’amuser. Ils s’étaient retrouvés à la tour de Vivessence, alors que la journée était bien entamée, déjà. Selon la rumeur - que seul Lancelot colportait -, Messire de Vivessence ne se levait jamais avant que le soleil ne soit au zénith. Agathe le savait très bien, que c’était faux, pour avoir cohabité avec le jeune Séverac quelques semaines durant. Ou peut-être avait-il fait un effort pour se lever à l’aube, comme elle, pour mieux prolonger la sieste, tout au long du jour? Suspicieuse, la mignonne avait inspecté son oncle -!- de pied en cap pour y dénicher quelques traces trompeuses de fatigue. Elle n’y avait vu que le ravissement de la voir porter ses présents. Somptueux, élégants et masqués, ils traversèrent ensemble la Ville Haute en quête de divertissement. De la danse, des chants, des marchands de rêve et des artistes incroyables, tout le jour durant. C’est toutefois devant la troupe de la Bohème qu’ils s’arrêtèrent, lorsque le soir arrive, pour admirer les danseurs et se laisser charmer par les mélodies entraînantes. Elle avait applaudi avec enthousiasme en voyant les équilibristes défier la gravité avec aisance, poussant des Oooh fébriles, et des Aaah estomaqués. Les yeux brillants, sous son masque incrusté de toutes petites gemmes, elle n’avait su s’empêcher de cueillir le regard de ses accompagnateurs pour les rassurer. Pour leur montrer que la vie continuait, malgré le petit drame qui avait tout ébranlé, chez-elle. Malgré le fait que c’était au bras de Mélusine qu’elle aurait dû assister à son premier Carnaval des Miracles. Tout allait bien. Ce soir, elle parvenait à apprivoiser un bonheur nouveau, un bonheur sans sa famille. Puis la musique s’était arrêtée en quelques notes désagréables. Puis des cris avaient éclos dans la foule qui s’agitait tout à coup. - Lancelot! Melbren!Un frisson d’horreur l’avait traversée toute entière, alors que devant elle se dressait un mur de flammes plus haut que les plus hautes tours de Lorgol. Le visage levé, livide, elle avait avait oublié tout instinct de survie. Le spectacle était immense, trop grand, trop dangereux, trop violent pour lui permettre de s’ébrouer et de fuir la première. Arsène aurait fuit le premier, elle le savait, Agathe. Et quelque part, au fond d’elle-même, la voix de son petit frère se faisait entendre. Pour peu, elle parvenait à l’entendre l’appeler, lui intimer de courir, de se cacher. De ne pas songer à la famille de Hallebarde, prisonnière du cinquième étage de la tour des Séverac. Il fallait penser à elle, à Melbren, à Lancelot. Il fallait... - Il faut…Ses mots s’étaient perdus quelque part entre les hurlements d’effroi et les pleurs d’enfant, sitôt sortis d’entre ses lèvres. Abasourdie, Agathe avait laissé Melbren ou Lancelot la presser entre les spectateurs épouvantés. Il fallait fuir. Tout de suite! Sa main droite agrippa fortement celle de Lancelot, car elle savait bien que la lâchait signifiait ne plus être en sécurité. La jeunette lança un regard par-dessus son épaule, dans son empressement de fuir, car il lui semblait bien avoir entendu son nom. Arsène..? Dans la foule dense, une silhouette petite et athlétique se détachait et fonçait vers elle. Toute blonde. - AUBRÉE!Sa main libre se tendait dans un mouvement désespéré vers son aînée, alors qu’Agathe se laissait entraînait par Lancelot et Melbren. - Spoiler:
739 mots. Agathe chaparde joyeusement les deux premiers jours. Elle retrouve Melbren et Lancelot pour la dernière journée et profite de la fête. Quand les flammes arrivent, elle fige et se laisse emporter par Melbren et Lancelot. Elle entend son nom et pense qu'il s'agit d'Arsène. C'est Aubrée. Elle tente de la ramener à elle pour ne pas la perdre dans la foule.
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| | | La Cour des Miracles • Admin Liselotte Passefil Messages : 560 J'ai : 31 ans Je suis : Couturière au service de la cour d'Ibélène, Espionne à la Cour des Miracles (infiltration), membre de l'Ordre du Jugement Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des Miracles, Sombreciel & l'empire d'IbélèneMes autres visages: Alméïde, Ilse, Aurore, Victorine, Teagan | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Fév 2019 - 22:48 | |
| Lorgol est en liesse, la ville ne désemplit pas de badauds, de chants, de rires et de merveilles à chaque coin de rue. C'est une fête haute en couleur où l'anonymat est roi et où les voleurs sont maîtres. Liselotte n'aurait manqué cela pour rien au monde. Revenue à Lorgol depuis deux mois à peine, elle profite de ses derniers jours dans la cité de tous les possibles avant de retourner à Ibelin ; elle ne s'est pas pressée, elle a repris ses marques, elle s'est informée des événements des derniers mois, de tout ce qu'il s'est passé durant son absence. Elle a écrit à Joséphine dès qu'elle l'a pu et elle a rencontré Tyr, ainsi que Césaire – son nouveau maître – pour leur faire part de ce qui lui était arrivé. Des souvenirs minces, flous, mais qu'elle s'est efforcée de partager avant de chercher à combler les lacunes qui sont siennes. Tout cela dans une atmosphère étrange, alors qu'elle parcourait les pavés de la Cour des Miracles, dans ce lieu qui lui paraissait alors familier et étranger. Elle le sent, son séjour dans la Chasse Sauvage a changé quelque chose en son sein, mais elle ne parvient pas réellement à en saisir la portée. D'ailleurs, elle ne s'y attarde pas outre mesure ; elle y songe parfois, comme on songe à un rêve qui a laissé une forte impression mais dont on ne peut saisir les images. C'est là, c'est présent, mais c'est inaccessible. La couturière a pourtant bien rapidement retrouvé ses habitudes. Elle a passé du temps avec son cousin, elle a flâné sur les pavés, elle a prêté l'oreille a bien des histoires et des potins, elle a renoué avec les plaisirs de la chair. Elle a beaucoup écrit également, pour renouer quelques contacts, pour se renseigner sur la situation à Ibelin depuis son absence. Une situation à laquelle il faudra remédier bien vite, mais c'est un problème pour un autre jour. Car aujourd'hui, c'est le troisième et dernier jour du Carnaval des Miracles et elle compte bien en profiter pour se perdre dans l'ivresse que procure un tel événement. Vêtue d'une robe chatoyante parée de plumes et d'un masque tout aussi ostentatoire, elle rayonne au bras du Second des Ombres avec qui elle a passé une partie de l'après-midi. Elle rit avec lui, elle se laisse guider à travers la foule ; ensemble, ils semblent régner sur ce petit monde qui n'appartient aujourd'hui qu'à eux. À eux les voleurs, les espions et les mendiants. À eux, les audacieux, ceux qui s'emparent des opportunités qu'on leur présente. C'est presque avec regret qu'elle laisse Tyr se perdre seul dans la foule pour commettre quelques menus larcins, mais elle y trouve bien vite son compte. L'oeil acéré et l'oreille aux aguets, elle observe le monde vivre sous ses yeux sans en perdre une miette. Comme ça lui avait manqué. La nuit a déjà installé son sombre manteau sur la ville quand son attention est attirée par les mélodies dansantes de la troupe de la Bohème. Ravie, la frêle Cielsombroise se fraie un passage parmi les curieux afin d'avoir une vue de choix sur le spectacle qui se déroule sous ses yeux ; elle râle franchement quand un homme un peu distrait lui marche sur le pied mais elle reprend bien vite son chemin. La performance un véritable régal et pourtant, elle peine à véritablement s'y attarder, son regard déviant sur la foule masquée, amassée autour d'elle. Des anonymes, des riches et des pauvres, des mages et des savants, tous réunis autour de cette musique entraînante. Marée d'inconnus, océan de visages dissimulés. Ses pensées se sont envolées très loin déjà quand les cris parviennent à ses oreilles. Les hurlements d'abord, puis l'alarme stridente portée par la magie des lieux, puis la terreur quand viennent les flammes. Liselotte se fige devant le spectacle, son visage se glace d'effroi. Bientôt, elle se fait bousculer, elle si menue, eux si nombreux. On piétine les pans de sa robe, on la pousse dans le dos, on hurle à ses oreilles. Puis quelqu'un crie son nom. L'espionne lève les yeux et retire son masque quand elle reconnaît Tyr qui s'avance vers elle. Soulagée, elle serre sa main et le suit à travers la foule, malgré la panique partagée, malgré l'urgence. Elle ne sait pas d'où vient ce feu, mais elle n'a pas très envie d'aller vérifier pour le moment. L'important, à présent, c'est de trouver un abri rapidement. « Prochaine à gauche, mesdames ! » Après quelques bousculades, ils parviennent à se remettre en route, entourés de jeunes femmes aussi affolées qu'ils doivent l'être. L'assurance de Tyr lui remet quelque peu les idées en place. « Par là, le port ! » Elle ne s'attarde pas plus pour expliquer le fond de sa pensée. Le port de la Ville Haute lui semble encore si loin, presque inatteignable, mais c'est aussi l'endroit qui lui paraît le plus sûr. Si les flammes ravagent réellement tout sur leur passage, le seul abri encore possible reste les eaux du port. Encore faut-il les atteindre. - Spoiler:
892 mots. Liselotte renoue avec Lorgol et profite des festivités. Elle passe une partie de cette dernière journée au bras de Tyr et savoure la performance de la troupe de la Bohème. Quand les cris retentissent, elle fuit comme tout le monde, guidée par Tyr. Puis elle propose le port de la Ville Haute, seul refuge qui lui vient en tête, même si c'est encore très loin d'eux.
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| | | Les Savants • Modo Melbren de Séverac Messages : 5419 J'ai : 27 ans Je suis : inventeur, baron de Vivessence, savant en mécanique (spé. engins) et mage de l’Été non diplômé (destruction) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme, sa famille et SombrecielMes autres visages: Géralt d'Orsang | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Lun 18 Fév 2019 - 4:48 | |
| Une patte griffue se pose sur ta joue et tu ouvres brusquement les yeux. Il leur faut quelques secondes pour se focaliser sur la face de Lichen. Ils clignent plusieurs fois avant qu'un sourire ne se forme sur tes lèvres. Il appuie sa patte à nouveau. Le soleil est au zénith. Ta main va se poser sur son dos. Valentin t'a envoyé ? Tu sens son amusement un peu narquois à travers votre lien et, pour te venger, tu l'enserres subitement entre tes bras et bascules sur ton flanc. Il émet des petits cris effrayés au début avant de te menacer d'égratignures sur ton visage. Tu le relâches instantanément dans un rire. Je viens de me réveiller, je suis celui qui devrait être grognon. Il t'adresse un regard intense de quelques secondes avant de filer sans un mot du lit. Ce n'est qu'une fois perché à l'abri sur une commode qu'il te répond. Si quelqu'un ne m'avait pas réveillé en pleine nuit parce qu'un certain Voltigeur était là, je serais peut-être dans de meilleures dispositions. Tu fermes les yeux alors que des aperçus brefs de ta précédente soirée en la compagnie de Bastien te reviennent. Ou de la nuit, aussi. Un sourire affectueux et fier se forme sur tes lèvres. Tu m'exaspères. Tu fronces les sourcils puis le fixes, confus. Si ton Familier avait pu lever les yeux au ciel, il l'aurait fait. On ne fait qu'un, toi et moi, mais je me demande parfois qui est l'humain et qui est la bête. Tu te redresses dans ton lit, appuyé sur tes mains, le drap s'amassant autour de ton bassin, encore plus confus. « Qu'est-ce que j'ai encore fait ? » Tu sens Lichen soupirer dans ton esprit ; tu soupires à ton tour. Ne triture pas trop ta tête dès le réveil. Il est l'heure de te préparer pour aller voir mademoiselle Agathe et Lancelot. La joie t'envahit à ce rappel. Tu n'as pas besoin de plus pour enfin trouver la motivation de quitter ton lit – et laisser votre échange saugrenu derrière toi. Frissonnant sous la différence de température, nu comme un ver, tu t'en vas ouvrir la porte avant de t'exclamer : « VALENTIN ! LICHEN A ACCOMPLI SA TÂCHE ! POURRIEZ-VOUS ME PREPARER UN BAIN, JE VOUS PRIE ? » Tu tends l'oreille et des bruits de pas résonnent quelques secondes plus tard. Un Valentin habillé avec sérieux et élégance apparaît dans les escaliers. Tu lui offres un grand sourire, mais il marque une pause au milieu de la volée. Tu hausses les sourcils, l'incompréhension te prenant, avant qu'il ne reprenne sa montée et t'adresse une inclinaison de la tête. « Votre bain sera bientôt prêt, messire. Peut-être souhaiteriez-vous couvrir vos épaules le temps d'une légère collation pour patienter ? » Oh. Tu fais claquer ton majeur et ton pouce, avant de pointer ton index sur Valentin. « Judicieuse idée, mon cher. Judicieuse idée. » Tandis que tu disparais dans tes appartements pour aller te couvrir et épargner toute sensibilité, Valentin esquisse un léger sourire avant de secouer la tête et de faire demi-tour pour aller chercher ladite collation. ***Lancelot et Agathe t'ont rejoint à la tour de Vivessence, ponctuels et élégamment habillés. Tu n'as pu t'empêcher quelques commentaires appréciateurs sur leur tenue. Tu penses même avoir fait rougir la jeune femme, parée de l'ensemble somptueux commandé à ce cher Théo. Après avoir précisé à Valentin qu'il était libre pour le reste de la journée, que tu ne le reverrais que le lendemain, vous avez rejoint les festivités sans tarder. Troisième jour ou non, tu ne t'es pas lassé de voir les démonstrations, d'observer les étals différents chaque jour. De danser en entraînant Agathe, Lancelot, les deux ou des inconnus réceptifs. De chanter au rythme de certaines chansons qui te sont connues. De profiter en la présence de tes amis, tout simplement. Ton masque de chat amélioré n'a jamais quitté ton visage, respectant l'une des traditions de la fête, tout comme ton manteau, protecteur en ces températures plus que frileuses. Ta tenue, simple dans son style mais élaborée dans ses détails, est dans les tons violet, doré et gris très foncé, rappelant subtilement ton duché d'origine. Deux personnes t'ont demandé quel était ton fournisseur de vêtements et tu t'es empressé de leur donner le nom du Passefil ainsi que l'emplacement de sa boutique. Vous êtes actuellement face à la troupe de la Bohème, musiciens, danseurs et équilibristes tous plus talentueux les uns que les autres. Tu regardes tout cela avec des yeux émerveillés, applaudissant aux moments les plus étonnants et chantonnant à d'autres. Ton regard a capté à plusieurs reprises celui d'Agathe et cela te fait plaisir de la voir sourire ainsi. Tu vois également combien cela ravit Lancelot et tu ne peux t'empêcher de les trouver attendrissants, tous les deux. Tu es heureux qu'ils puissent se retrouver un peu vu les temps difficiles. Tu as une pensée pour les autres membres de ta famille, où qu'ils soient. Tout dégénère très rapidement, cependant. Alors que tu es en train d'applaudir, des cris retentissent et tes sens se mettent en alerte instantanément. Tu tournes sur toi-même à l'exclamation d'Agathe et ouvres la bouche sous la stupeur. Tes sourcils montent haut sur ton front alors que tu constates le danger : un mur de feu, immense, plus grands que les plus hautes tours. Tu te fais la réflexion inutile qu'aucun mage ne pourra éteindre cela. La panique s'empare de toi alors que tu te fais bousculer une première fois par un homme. Tu n'as même pas le réflexe d'en être contrarié. Le barrage de feu avance bien trop vite pour que tes instincts ne s'affolent pas dans tous les sens. Ce sont les mots d'Agathe, à peine audibles, quelque part sur ta droite, qui te permettent d'enfin réagir. « Fuir, oui… » Te voilà qui pivotes sur toi-même, à la suite d'Agathe et de Lancelot, la peur au ventre, les pensées en chaos incohérent, incapable de réfléchir à quoi que ce soit. Une sonnerie magiquement amplifiée retentit soudain et tu as presque l'impression que tes oreilles vibrent sous le brouhaha ambiant. Tu réalises ensuite qu'Agathe se retourne et comprends ce qu'il se passe quand elle crie le nom de sa sœur. Tu tournes la tête à ton tour et vois la tête de la jeune femme entre plusieurs corps, quelques pas derrière vous. Tu déglutis mais ne prends pas le temps de réfléchir. Tu ralentis en bandant les muscles de ton dos et de tes épaules. Des corps entre en collision avec le tien mais tu pousses contre le mouvement. Tu rentres suffisamment dans les gens pour attraper la main d'Aubrée et la tirer en même temps que tu recommences à avancer. Fort, suffisamment pour te faire mal, à elle aussi, sûrement. Elle est cependant à tes côtés bien vite et vous retrouvez l'arrière de Lancelot et Agathe quelques instants après. Ton cerveau, qui ne doit clairement pas fonctionner correctement, trouve le moyen de te faire dire : « Les circonstances sont peu agréables, mais vous revoir est un plaisir, Aubrée. » Un faible sourire orne furtivement tes lèvres alors que vous devez continuer à vous battre contre les mouvements parfois trop puissants de la foule. « Il faut trouver où se mettre à l'abri, mais… » Tu es incapable de terminer ta phrase. Comment éviter un feu qui fait des dizaines de mètres de haut et qui avance sans faille, invincible ? - Spoiler:
1 289 mots – Melbren a profité de la veille avec Bastien et a rendez-vous avec Agathe et Lancelot plus tard dans l'après-midi. Ils profitent tous les trois des festivités et se retrouvent devant la troupe de la Bohème quand le soleil se couche. C'est à ce moment-là que le feu apparaît et ils fuient. Melbren aide Aubrée à les rejoindre et suggère de trouver un abri, mais il n'a aucune suggestion, vu le danger imminent et l'impossibilité de la situation.
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| | | La Cour des Miracles Lancelot l'Adroit Messages : 979 J'ai : 29 ans Je suis : fabricant d'automate et mage de l'invocation au service de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Séverine de Bellifère, Marjolaine du Lierre-Réal, Liry Mac Lir, Anwar Sinhaj et Antonin de Faërie | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 19 Fév 2019 - 18:11 | |
| Les festivités du Carnaval des Miracles se déroulaient en suivant leur cours normal et après tant de tumultes, il était réconfortant de retrouver une vieille tradition telle qu'elle l'avait toujours été. Peu enclin à sortir, j'étais resté à la boutique les deux premiers jours pour laisser la chance à Ygraine de profiter pleinement de la fête, mais j'avais priée Agathe de se joindre à moi pour le troisième jour. C'était son premier Carnaval et je ne doutais pas qu'elle s'amuserait gaiement pendant celui-ci malgré son humeur parfois encore un peu triste. J'étais allée la chercher pour que nous nous rendions tous les deux ensemble à la tour de Vivessence où nous rejoindrions Melbren pour les festivités. En voyant sa tenue, je regrettais presque de devoir partager sa compagnie avec mon vieil ami, cependant cela valait peut-être mieux pour la sécurité et l'intégrité d'Agathe. En aucun cas je ne me serais permis un geste déplacé à son égard, mais… la tentation de l'entraîner dans une ruelle inoccupée pour dévorer ses lèvres aurait été plus grande dussions-nous avoir été seuls. Peut-être le faisait-elle exprès, pour continuer d'alimenter les passions. Elle n'avait pas besoin de faire autant d'efforts pour complètement m'envoûter, elle me rendait déjà fou et l'abandon de Mélusine – je ne la condamnais pas, mais regrettais la situation plutôt – réveillait plus fort encore en mois mes envies de l'épouser rapidement pour l'avoir à ma charge. Peut-être aurais-je commis quelque folie instiguée par la passion n'eût été la présence de Melbren. Ou peut-être pas. Nous étions rassemblés pour regarder un spectacle de la troupe de la bohème. De formidables artistes, très certainement, et j'aurais certainement pris plus grand plaisir au spectacle si je n'avais pas l'impression de voir le bout du nez parsemé de taches de son de cette détestable Colombine. Peut-être n'était-ce que mon imagination. Alors que je croyais entr'apercevoir de nouveau sa tignasse flamboyante, les premières rumeurs d'un incendie se rendaient jusqu'à nous. Sans réfléchir, je pressai Agathe contre moi pour l'entraîner à l'écart des flammes qui se précipitaient sur nous tel une cavalcade de chevaux soulevant une nuage de sable dans le désert. Sa main trouva rapidement la mienne et d'un coup je m'assurai que Melbren restait auprès de nous. Ma priorité restait toutefois ma fiancée : Melbren était suffisamment débrouillard pour s'en tirer tout seul et nous nous retrouverions bien rapidement à la tour de Vivessence ou bien à celle de Vigdir, une fois hors de portée de l'incendie. Mon élan fut toutefois freiné par Agathe qui se tourna vers l'arrière pour tendre la main à sa sœur. L'espace d'un instant, j'eus envie de la gronder, il n'était pas temps de s'occuper des autres, mais je me rappelai rapidement que s'il s'était s'agit d'Ygraine ou de Viviane, j'aurais esquissé le même geste. Heureusement, Melbren s'élança au secours de l'aînée des sœurs Martel, aucune d'entre elles ne portant toutefois encore ce nom désormais. « Venez Agathe, votre sœur et Melbren nous rejoindront bien assez vite, » pressai-je ma fiancée en l'entraînant à ma suite. Les flammes qui léchaient les pavés de Lorgol n'avaient rien à voir avec les maigrelettes flammèches causées par mes élémentaires dans la demeure du marquis d'Automnal quand nous tentions d'échapper aux momies. Cette fois, le feu était notre ennemi et nous devions nous presser. Dès que j'en eus l'occasion, je retirai mon manteau pour le jeter sur les épaules d'Agathe je déchirai avec un pincement au cœur l'une des manches de ma chemise – elle était d'une excellente qualité, naturellement, puisque c'était une des créations de Liselotte – et je tendis le morceau de tissu à Agathe. « Couvrez votre nez et votre bouche. La fumée vous incommodera moins ainsi. » Mon bras se passa autour de la jeune fille désormais protégée des flammes par mon habit et par ce masque improvisé. Je remarquai que son masque tombait sur son visage et sans m'armer de la même délicatesse qui m'aurait normalement mû à agir, je le lui enlevai pour lui permettre de mieux voir. Le masque tomba derrière nous avant d'être piétiné par la foule en panique. Un coup d'oeil derrière moi me permit de constater que Melbren et Aubrée nous avaient bien rejoint. J'adressai simplement un signe de la tête à mon ami et pressai d'un geste rassurant le bras d'Agathe pour la rassurer. - Spoiler:
785 mots Lancelot s'amusait bien jusqu'à ce que le feu ne se déclenche. Il entraîne Agathe à sa suite et laisse le soin à Melbren d'aller sauver Aubrée. Il couvre Agathe de son manteau et déchire la manche de sa chemise pour qu'elle puisse respirer à travers le tissu. Il s'assure que Melbren est bien revenu pas trop loin d'eux.
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| | | La Noblesse Gaëtane de la Volte Messages : 1645 J'ai : 34 ans Je suis : Duchesse de Cibella, mage du Printemps (entrave), membre de l'Ordre du Jugement (responsable de la chancellerie de Cibella) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : À son duché Cibella et Faërie, à Gustave et Lauriane de Faërie, à l'Ordre du JugementMes autres visages: / | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 19 Fév 2019 - 18:41 | |
| Tu profites des festivités avec ta fille, Livia de la Volte. C’est la première fois, elle découvre les yeux émerveillés les festivités du Carnaval des Miracles dans la Ville Haute de Lorgol. Sous bonne garde, vous arpentez les rues, tu es plus en admiration devant ta fille que véritablement le spectacle qui se déroule devant toi. Vous êtes face à la troupe de la Bohème. Livia laisse échapper qu’elle aussi aimerait bien savoir danser au son des violons – et donc partiellement : faire partie d’une troupe itinérante vivre de rien ou presque. Tu ne réponds rien, tu ne veux pas briser son rêve du moment qui s’évanouira bien vite.
« Gaëtane » Eole est là aussi, affolé par ce qu’il voit au loin et entend tout près. En effet, les gardes en alerte, la foule commence à crier et à s’agiter. Un feu… Pas le temps de discuter, tu es choquée de la hauteur de ce mur de flammes. Livia reste ébahie, mais sans réfléchir, tu saisis sa main. Toutes deux emportées par la foule, les gardes à vos côtés collés à vous et même presque écrasés sur vous.
Une alarme magique retentit alors dans le ciel ; l’heure est grave et vous êtes au milieu de tout ça. L’espace d’un instant, tu te maudis Gaëtane, il était trop tôt, tu devais garder cette enfant cachée, le monde est bien trop dangereux pour elle. Ton coeur bat la chamade, tu serais presque paniquée, toi la mania du contrôle. Encore une fois la situation t’échappe totalement, mais pour la première fois depuis longtemps il ne s’agit plus de toi, vous êtes deux maintenant, tu n’es plus seule désormais et tu as un petit être sous ta responsabilité, sa vie entre tes mains et son coeur dans le tien.
Tout le monde court dans tous les sens, alors tu suis. Sur le moment, tu as beau regardé les tours, tu ne sais plus où tu es, où les gardes te mènent. Mais à bien regarder la situation finalement, eux non plus, n’ont plus l’air de savoir où aller… Ils suivent la foule, vous êtes entraînées à travers les rues de Lorgol, les tours défilent et la chaleur se fait de plus en plus ressortir. Vos manteaux et toilettes sont lourdes et vous ralentissent dans votre fuite.
Dans cette course folle, Livia montra des signes de faiblesses, elle était fatiguée, elle peinait à respirer prise de peur et essoufflée. Tu la prends dans tes bras en lui disant de bien s’accrocher à ton cou. Tu as des gardes, mais la réalité c’est que concernant Livia tu ne fais confiance à personne. Au passage, vous entraînez avec vous plusieurs personnes dont une petite fille plus âgée que Livia à la chevelure flamboyante, ainsi qu’une autre jeune fille qui se mettent à courir avec vous.
Le feu semble se rapprocher de plus en plus, tu ne pourras pas courir à ce rythme, chargée d’une enfant sur ton dos encore trop longtemps… L’activité physique n’est pas ton fort, et là tu sens déjà ton corps te faire défaut. Il faut trouver un abri et vite. - Spoiler:
535 mots; Gaëtane est avec sa fille Livia, Eole (son oiseau) et ses gardes, tous se mettent à courir (voler) quand le feu est déclaré. Elles entraînent avec elle Sonya et Eloïse (si ça vous embête vous me dites ^^ Je vous ai intégré à mon RP, j'espère que c'est bon vu qu'Elo n'est pas encore totalement sauvée dans vos RP), courent sans s'arrêter, elles commencent à fatiguer et cherchent un abri.
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| | | PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 19 Fév 2019 - 23:46 | |
| Chroniques d'Arven Intrigue 4.2
L'Éternel Lendemain 31 mars 1004 Intrigue animée par Lemon Tart L'Inéluctable Brasier Les flammes s'avancent, menace terrifiante à la sentence inéluctable. Une fumée noire s'élève déjà dans le ciel, masque les étoiles. La chaleur fait fuir les oiseaux et autres bêtes errantes qui se trouvaient dans la cité ; rats, reptiles, volatiles, chiens abandonnés, chats de gouttière. Tous détalent sur les pavés, précédant les hommes dans leur course folle et sans issue.
Quelques âmes désespérées se jettent dans les canaux et prient pour que les crocodiles les aient désertés afin d'échapper au brasier dont la chaleur étouffante poursuit les âmes égarées de Lorgol. Le feu s'engouffre partout, dans les moindres ruelles, dans les moindres demeures. Les plus chanceux perdent connaissance à cause de la fumée avant d'avoir été rattrapés par les flammes. Et les plus malchanceux...
Au plus noir de la nuit, toute la ville aux Mille Tours a été consumée. Lorgol n'est plus que cendres et amas de pierre fumeux. Débarrassée de l'éclat des flammes, la cité n'est plus que ténèbres sous un ciel sans lunes. Le silence est lourd. La mort est pesante.
*** Et soudain, plus rien. Le milieu de la nuit s'en vient et le temps se suspend. Un souffle se coupe, une fin de phrase se perd, un geste s'interrompt. Et tout repart en arrière. Les grains de sable remontent dans le sablier, le soleil inverse sa course, les cendres s'évaporent, les tours s'érigent une nouvelle fois. Et les morts se relèvent.
*** Au matin, alors que les habitants de la cité ouvrent les yeux, ils peuvent à nouveau voir les tours, entendre les rumeurs de la foule dans une ville qui devait être en liesse. Alors ils se questionnent. Simple cauchemar ? Peut-être pas, car tout semble si familier et si réel. Voilà que cet oiseau entonne la même mélodie que la veille, au même moment. Par là, une jeune femme fait à nouveau tomber son panier. Par ici, cet homme tente de vendre les mêmes babioles que le jour précédent. Il y a comme un air de déjà-vu qui flotte dans l'air et qui ne présage rien de bon.
Deuxième Tour Consignes IRL : du mardi 19 février au mardi 26 février (18h). IRP : le 31 mars 1004, toute la journée, jusqu'à minuit (1er retour)
• Ce topic concerne les personnages inscrits à l’intrigue au préalable (Adonis, Agathe, Aubrée, Cassiopée, Gaëtane, Isabeau, Lancelot, Liselotte, Melbren, Sonjä & Tyr). Si ce n’est pas votre cas, un petit MP au Destin et nous verrons si vous pouvez intégrer le groupe en cours de route !
• Vous l'avez bien compris, vous êtes morts. Mais pas de panique, vous êtes revenus. Eh oui, voilà que la journée a redémarré à zéro (de minuit à minuit) ! Pour l'expliquer plus simplement, Lorgol a brûlé entièrement et, à minuit, le temps s'est inversé et vous a tous ramenés 24h en arrière et vous vivez un jour sans fin (Vous voyez le film "Le Jour de la Marmotte" ou l'épisode du jour sans fin dans Supernatural ou dans Stargate ? Ben pareil. ).
• Le retour dans le temps concerne tout le continent. Vous en êtes tous conscients. Vous remarquerez donc très vite que des petites choses ne seront pas tout à fait les mêmes. Mais il y aura des événements qui auront tout de même lieu de la même manière, car c'est ainsi que se déroulent les choses. Pour pimenter un peu vos RP, vous pouvez mentionner un petit déboire qui arrive à votre personnage et qui, quoi qu'il fasse, surviendra à chaque fois. Par exemple, se cogner le petit orteil contre un meuble ou se faire voler sa bourse (dédicace à Sonjä ).
• Le tour couvre la journée du 31 mars (encore ), du moment où vous vous réveillez au moment où le jour va à nouveau redémarrer à zéro, en passant bien entendu par les flammes de l'enfer. Libre à vous d'agir comme bon vous semble, tant que le tout reste cohérent. Idéalement, tentez de retrouver d'autres personnages de l'intrigue pour interagir avec eux, le QG est là pour que vous puissiez vous arranger ! Et pour toute question, je suis évidemment disponible.
• Le Carnaval des Miracles est un grand événement qui se déroule chaque année à Lorgol et dure trois jours. Vous pouvez avoir plus d'informations dans l'annexe de la Cour des Miracles, onglet fonctionnement.
• Les flammes sont très hautes, plus hautes que les tours. Le feu ne peut être éteint à l'aide de magie ordinaire.
• On est en fin mars dans les terres du nord, il fait encore froid et il a neigé la veille (le feu vous réchauffe un peu, bon ).
• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.
• Coucou, la limite de mots est toujours là ! 700 mots maximum par message, pas un de plus, sinon je mords !
• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.
• Consultez régulièrement le QG de l'intrigue, au cas où.
Bonne chance, dragonnets !
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| | | La Cour des Miracles Agathe de Vigdir Messages : 3857 J'ai : 19 ans Je suis : morte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la cour des Miracles et Mélusine de Sylvamir.Mes autres visages: Astarté des Sables • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Jeu 21 Fév 2019 - 16:03 | |
| De son réveil troublé et horrifié à son petit déjeuner où rien ne parvenait à franchir ses lèvres, Agathe n’avait de cesse de songer à ses rêves de la veille. Les détails étaient si frais, à sa mémoire, qu’elle en venait à douter qu’une illusion ne se soit imposée à elle. Ou autre chose… Elle se souvenait bien, la jeune femme, de la Chasse Sauvage qui l’avait pourchassée toute une nuit durant, au sein même de ses rêveries, ou encore de cette fiole ouverte par Merle, où la réalité et l’onirisme s’étaient entremêlés. Puis il y avait eu de menus détails, ici et là, semblable aux miettes de pain de ce conte qu’elle aimait tant : son masque qui ne tenait pas bien sur sa chevelure soyeuse et qu’il avait fallu fixer à l’aide d’épingles, ou encore deux moineaux, à sa fenêtre, qui avait piaillé malgré le froid de mars. Il n’était pas neuf heures que la mignonne avait franchi le seuil de la boutique de Lancelot, semblable à une petite furie masquée. Au même instant que la veille, drapée des mêmes étoffes somptueux, si ce n’était l’affolement qui remplaçait sa douce quiétude. Elle avait refermé la porte d’un seul mouvement et s’était empressée de remettre l’affichette de fermeture en évidence, pour les clients potentiels. Si son fiancé la regardait d’un air incertain, Agathe n’en démordait pas : elle fonça jusqu’au comptoir, la mine sérieuse et grave sous son masque, pour se planter devant lui. Il lui semblait revoir la même scène, à quelques détails près où elle s’était sans doute inclinée pour l’embrasser, alors qu’à présent, elle plantait ses mains sur sa taille fine pour déverser son angoisse. - J’ai rêvé que je mourrais dans un… incendie immense, Lancelot. J’avais peur, j’étais horrifiée, tu étais là et… Ma domestique m’a dit avoir rêvé la même chose. Peut-être me croiras-tu fiévreuse, mais j’ai l’impression d’avoir déjà vécu certains instants, ou alors de les prédire. Comme le bruit sourd, à l’étage, d’Ygraine qui fera tomber son livre. Elle leva ses yeux clairs au plafond, quelques longues secondes, jusqu’à ce que le fameux bruit se fasse entendre, environ au-dessus de leur tête. Elle se rappelait d’un baiser volé, empressé, et arrêté brusquement par un son, et voilà qu’il se répétait. Agathe darda un regard angoissé à Lancelot. - Il faut rejoindre Melbren, tout de suite. Ce n’est pas normal, et si c’est une illusion, ou si c’est… Une vie éloignée de nous, comme l’autre fois? Il s’y connait, en étrangeté.Il n’était pas dix heures que l’apprentie faisait les cent pas dans le salon de Melbren. Elle avait expliqué ce rêve monstrueux avec tant de détails qu’il lui semblait impossible que l’affaire soit normale, puis elle s’était entêtée à relater cet air de déjà-vu, de son masque lâche ou du bruit à la boutique de Lancelot. L’influence de Mélusine se faisait particulièrement ressentir dans sa gestuelle bien plus théâtrale que d’ordinaire, dans sa voix empressée. - Spoiler:
535 mots. Agathe se souvient d'un rêve monstrueux. Elle constate que sa domestique a fait le même. Elle rejoint Lancelot et remarque que de petits événements se répètent, comme un air de déjà-vu. Elle décide de retrouver Melbren, comme il est expert en affaires bizarres.
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| | | Peuple Eloïse Brûmagie Messages : 145 J'ai : 14 ans Je suis : Voleuse - Orpheline à la rue Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Moi-mêmeMes autres visages: | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Ven 22 Fév 2019 - 1:03 | |
| Elle se réveilla en sursaut et se leva aussitôt, se tâtant le corps avec un empressement mû par la panique, mais rien, aucune trace. Elle se calma, ralentissant son palpitant qui menaçait de quitter sa poitrine. Un cauchemar ? C’était pourtant si réel… Elle s’habilla, sortit dans la rue, apercevant le soleil matinal pointer à l’horizon. Autour d’elle, des gens regardaient autour d’eux d’un air effaré, d’autres vaquaient à leurs occupations comme si de rien n’était. Elle hésita. Tout avait paru si réel, mais tout était comme avant, comme si la nuit d’avant n’avait pas existé. Elle entendit un chien aboyer et renverser un enfant qui rigola. Elle les observa. Cela paraissait familier, bien trop familier. Elle avait déjà vu ça, la même scène la veille. Normalement la mère devrait intervenir… là voilà qui relève son fils et qui l’emmène, le chient bondissant à leur côté. La jeune fille ne sait plus trop quoi penser de tout ça. Au fur et à mesure que la journée avance, elle voit des choses similaires se produire, avec une exactitude troublante et le doute, puis l’angoisse la prend aux tripes. Elle revoit les flammes, les cris, elle se rappelle la douleur… elle s’entoure de ses bras, cherchant à se calmer de nouveau. Elle se souvint de celle qu’elle avait aperçue là-bas, la jeune femme aux cheveux sombres, elle se souvint du masque, de sa main tendue, elle avait tenté de l’aider. Peut-être y sera-t-elle ce soir ? L’après-midi était à peine entamée mais elle décida de s’y rendre en avance. La Ville Haute était vaste, il lui faudrait probablement un moment avant de la retrouver. Elle retourna donc là où l’enfer s’était abattu. Elle vit des gens qui fuyaient, d’autre qui semblaient déboussolés, mais la vaste majorité continuait comme si de rien n’était. Les marchands étaient là, les voleurs aussi. Elle acheta le même masque que la veille, rechercha le chemin qu’elle avait parcouru, refit les poches des gens, plus par habitude qu’autre chose. Cela la rassura de pouvoir reprendre comme si de rien n’était. Elle repéra les bourses qu’elle avait déjà volées et fit la même chose, ne sachant pas si faire les choses différemment serait bénéfique ou non. Elle repéra une bourse attachée d’une manière dont elle se souvenait. Elle s’approcha. Une jeune femme, en conversation avec une autre qui ne portait pas de masque. Elle fit le tour, essayant de trouver un terrain d’approche, avant de voir le visage de la jeune femme. Visage caché par un masque, masque qu’elle reconnut, tout comme la chevelure. C’était elle, elle en était sûre. Alors elle laissa tomber son idée de voler et s’approcha avec empressement, se plantant devant les deux femmes et interrompant leur conversation. Elle releva son masque sur son front, ses yeux bleu-vert fixant celle qu’elle cherchait. - On s’est déjà croisées pas vrai ? Vous étiez là ! Le feu, la foule. Vous m’avez tendu la main, vous vous souvenez ? J’étais sur l’étal, vous m’avez dit de courir avec vous.Elle était légèrement hystérique la rouquine, parce qu’elle avait peur, elle ne voulait pas revivre ça et rien ne disait que cette fois, elle se réveillerait. Alors elle cherchait une solution, et pour ça, elle demandait de l’aide. Elle tritura nerveusement une mèche de ses cheveux roux, sa main tremblant légèrement tandis qu’elle essayait de ne pas céder à la panique. Mais débouler comme ça sans préambule était un peu osé, et elle le savait. - Dé…Désolée, je m’appelle Eloïse et je… je ne sais pas quoi faire, j’ai peur que ça recommence… Vous savez ce qu’il se passe ?L’arrivée d’un garçon un peu plus veux qu’elle la coupa dans son élan. Elle lui jeta un œil rapide et se tut avant de reporter son attention sur celle qui, elle espérait, saurait quoi faire. - 675 mots:
Eloïse prend conscience de ce qu'il se produit et cherche à comprendre. Elle retourne dans la Ville Haute en début d'après midi et finit par tomber sur Sonja et Isabeau. Reconnaissant la première, elle va vers elles, leur demande de l'aide avant qu'Adonis ne les rejoignent.
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Ven 22 Fév 2019 - 20:19 | |
| Et c’est en criant qu’Isabeau se réveilla, ce matin-là. La demoiselle venait de vivre le pire moment de toute sa vie. Les flammes dévorant son corps. Le sentiment de ne rien pouvoir faire. La mort, venant finalement comme une libération. Troublée, elle l’était sans aucun doute. S’il lui arrivait de se rappeler de certains de ses songes, ce cauchemar était différent. Comme si tout cela avait été réel. Beaucoup trop réel. Malgré cette étrange impression qui sommeillait au fond de ses entrailles, la Compagne décida de mettre de côté son inquiétude et de profiter pleinement de sa journée.
Après une matinée de dur labeur, ce cauchemar semblait désormais bien loin derrière elle. Après avoir passé presqu’une semaine entière à nettoyer son horripilante Tour, tous les matins finissaient par se ressembler. Pas une seule de ses actions, bien que cruellement identique à celles de son rêve, ne lui mit la puce à l’oreille. Ce ne fût qu’en début d’après-midi qu’Isabeau retrouva enfin la délicate caresse de son amie Inquiétude. Au détour d’une des rues de la Ville Basse, la jeune femme percuta malencontreusement un marchand qui s’était approché un peu trop hâtivement d’elle. Pour lui vendre un masque, encore.
-Encore vous bougresse ? Vous m’avez déjà… dans mon rêve ?
Le visage terrifié de son interlocuteur glaça le sang de la pauvre demoiselle. Elle se rappelait de lui. Dans son cauchemar de la nuit précédente. Il lui était apparu de la même manière. Bougon et presque violent. Ne prenant même pas le temps de s’expliquer, Isabeau détala à toute vitesse, paniquée. Terrée dans sa Tour pendant quelques heures, la Compagne fit les cent pas, incapable de se décider. Si tout cela était vrai, si elle était bien piégée dans cet affreux sortilège, le feu finirait inévitablement par revenir. Et elle mourrait, encore. Etait-il préférable de s’enfuir ? Sa tête lui disait que oui mais son cœur… sa curiosité maladive…
Et son désir de découvrir ce qu’il se tramait vraiment dans la ville prit le dessus sur la raison. Il n’y avait alors plus qu’un seul endroit qui comptait : cette fameuse place dans la ville haute. L’après-midi s’achevait d’ores et déjà. Il n’y avait pas un seul instant à perdre. Le plus tôt elle arrivait avant l’incident, le plus facile ce serait pour elle. Isabeau était bien décidée à survivre, mais surtout sauver tous les autres habitants de Lorgol qui n’avaient pas encore la présence d’esprit de s’enfuir. Sur la place, déjà, quelques visages qu’elles reconnaissaient firent leur apparition. Il était difficile de différencier certains masques, mais dans le lot, certaines œuvres finement ouvragées ne laissaient pas la place au doute.
-Excusez moi.. J’ai déjà vu votre masque… au beau milieu d’un rêve. Je ne saurais dire si je suis folle mais dites moi… le feu. Vous l’avez vécu également ?
Sönja, voilà le nom de l’étrangère qu’Isabeau venait d’arrêter sur un coup de tête parmi la foule qui s’agglutinait un peu partout sur la place. La demoiselle voulait être sûre, mais plus que ça, elle avait besoin d’aide. Il fallait trouver la source de ce feu infernal. Empêcher tout prix qu’un tel drame ne secoue tout Arven. L’irruption soudaine d’une enfant à la chevelure rousse, suivie de près par son… amoureux ?, vint confirmer tous les soupçons de la Compagne. Leurs destins étaient liés.
-Nous devons suivre la propagation de l’incendie. La suivre jusqu’à l’étincelle initiale.
Et il fallait faire vite. - Spoiler:
604 mots.
Isabeau se réveille en panique mais oublie vite son cauchemar. Une rencontre malencontreuse finit toutefois par la mettre sur la piste de cet étrange incident. Elle retrouve dans la Ville Haute Sonja, Eloïse et Adonis.
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| | | Les Savants Sonjä de Sylvamir Messages : 470 J'ai : 28 ans Je suis : Enseignante en Mécanique à l'Académie de Magie et du Savoir, à Lorgol Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Duché de Valkyrion ; Empire d'IbélèneMes autres visages: Olivier la Poutre | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Sam 23 Fév 2019 - 8:19 | |
| Sonjä s'éveilla en sursaut, mais surtout en sueur, la douleur à peine reléguée au rang de souvenir. Sous sa peau palpitaient ses veines, excitées par sa chair à vif, qui pourtant ne l'était pas ; les brûlures n'existaient guère, tout n'était que songe. Son anxiété nocturne retarda son planning pour la journée d'une heure volée à ses couvertures. Ce léger décalage l'éloigna de ses soupçons jusqu'à la fin de l'après midi. Si par rapport à sa vision, le troisième jour du Carnaval s'écoulait dans une similitude plate, il était rehaussé ça et là de nouveaux rebondissements qu'elle avait manqués en passant plus tôt la première fois. Tout était pourtant couvert d'un voile d'inquiétude, un murmure dans la foule qu'on entendait sans savoir en distinguer les mots. Quand certains détails devinrent redites, elle chercha un point d'accroche dans la foule. Quoi que ce soit, quelque chose de connu, de familier, de rassurant. Quelqu'un l'arrêta alors qu'elle descendait vers la place où la Bohème devait jouer un peu plus tard. Une femme au visage découvert, l'air inquiet - le même arboré par chacun, caché sous les masques. Sonjä l'écouta à peine évoquer le sien ; elle était convaincue d'avoir déjà vu cette personne, son parler et sa manière gracieuse de bouger ; pas dans son rêve, néanmoins. Dans un songe plus ancien, qui avait lui aussi cette texture de réalité. Feu ? Elle coupa court à sa réflexion lorsque la femme évoqua ce terme. Sur sa droite, la chevelure flamboyante de la petite de son propre rêve apparut, et celle-ci parla également du brasier. Sonjä peinait à définir ce qui avait bien pu leur arriver, et la frontière mal dessinée entre songe et réalité, entre folie et vérité, la frustrait au possible. « Je m'appelle Sonjä de Sylvamir, » finit-elle par articuler. « Comme vous, je pense me souvenir d'un feu, mais je suis bien incapable de savoir ce qui était réel. Certaines choses se sont avérées correctes, d'autres non. Je ne vous ai pas précédemment rencontrées en de telles circonstances, par exemple. Peut-être que le feu ne se déclarera pas ? » Non, ce serait jouer le sort de tout Lorgol aux dés avec Omen. Elle soupira. « Je pense que vous avez raison. Nous devrions quand même aller voir. »Sonjä retira son masque qui bouchait sa vue périphérique. Derrière Éloïse s'était avancé un garçon qui l’imita, et elle identifia sans peine le visage du mage qui lui avait fait une frayeur sans nom à l'Académie. Ada, Adi… « Adonis ? »Elle lui fit signe de s'approcher. Un visage connu - vraiment connu - la rassurait, malgré les circonstances dans lesquelles ils s'étaient quittés. Le petit groupe nouvellement formé ne disposait que de peu de temps, s'il voulait retrouver la source du feu avant que celui-ci n'avale les tours. « Sommes-nous d'accord sur la direction de laquelle venaient les flammes ? »Elle pointa du doigt la rue qu'elle venait de descendre, pas encore convaincue qu'elle ait pu rêver de la même chose que d'autres et que cela annonçait un futur inévitable. - Spoiler :
531 mots.Sonjä est arrêtée par Isabeau et tique lorsque celle-ci évoque le feu. Éloïse les rejoint, ainsi qu'Adonis [j'ai pris la liberté de lui faire retirer son masque comme proposé dans le QG pour qu'ils se reconnaissent, dis-moi s'il faut que je change quelque chose ]. Elle est d'accord avec Isabeau et tente de vérifier que tout le monde a bien vu le feu débarquer du même coin.
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| | | Les Mages Adonis le Lys Messages : 254 J'ai : 16 Je suis : Etudiant en 4ème année à l'Académie - Mage de l'Automne - Illusion Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Envers sa famille, ses amis et l'AcadémieMes autres visages: Anaïs Belécu | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Sam 23 Fév 2019 - 13:27 | |
| La chaleur se rapproche, immuable danger, symbole de la mort imminente et Adonis s’arrête comprenant que de toute manière il n’y a rien à faire qu’abandonner. Il se fait bousculer et il sourit car il va la rejoindre… « Ortie » un dernier mot au moment où il ferme les yeux, le vide se saisit de lui, l’horloge tourne il ne se rend absolument compte de rien…. ***************************************** Adonis qui est allongé dans son lit chez sa soeur, se réveille en sueur. Ce rêve était si réel. Il se met debout décidé à profiter de sa journée. Après tout aujourd’hui c’est le dernier jour de Carnaval. C’est pour cette raison qu’hier il est parti de l’Académie pour être sur place le plus tôt possible. La neige tombait la veille et il ne voulait pas être en retard pour le début du dernier jour de festivités. Adonis s’empare de son masque trônant sur ses habits. Il peste contre lui-même quand il se tape le pied contre le mur et marque un temps de pause « J’ai déjà fait ça » une impression de déjà vu qui le surprend. Il se dirige vers la cuisine, salue sa sœur et son beau frère. Il avale de quoi tenir au moins la matinée. Le regard des adultes est inquiet. Eux aussi semblent bizarres mais Adonis enchaîne prenant son pardessus faisant tomber une chaise au passage. C’est ce geste qui plonge la maison dans le silence. « On a déjà vécu cet instant non ? » le silence seul lui répond alors que Braham sort de la maison pour se diriger fort probablement à l’Antenne. Ca aussi Adonis l’a vu mais l’homme ne part pas pour la même raison. Avec un signe de tête entendu envers sa sœur, Adonis se précipite dehors. Il faut qu’il trouve d’autres personnes comme lui. Il doit y avoir une explication rationnelle à cela. La ville est toujours parcourue de musique et de danses. Certains ne semblent pas perturbés et continuent leurs activités. Adonis se décide à se rapprocher de la place où il a vu le mur de flammes. Cette fois-ci il court échappant de justesse à un groupe de danseurs qui voulait l’embarquer. A mesure qu’il avance il remarque que certains événements se reproduisent. La course du jeune mage se ralentit devant l’évidence. Il secoue la tête alors qu’une personne déguisée de la tête au pied veut l’embarquer dans la troupe « NON » qu’il hurle en se débattant. Il s’éloigne et tente de percevoir des cris, des regards tout comme lui inquiets et voit un groupe qui semble discuter. Elles sont trois et l’une d’entre elle ne lui est pas inconnue. L’enseignante qui a eu peur de lui. Il sourit mais a peur. S’il va la voir et qu’il évoque son impression de déjà vu elle va définitivement le haïr non ? Soupirant et haussant les épaules il enlève son masque en se rapprochant dudit groupe et approuve à la question de Sonja « Lui-même en chair et en os » il sourit à l’enfant à ses côtés. Elle est mignonne celle-là se dit-il au passage et salue l’inconnue qui vient compléter le groupe. Il écoute l’enseignante et approuve la direction pointée du doigt « Ouais c’est bien de là qu’ça venait et j’ai pas trop envie d’aller voir » ; il a bien entendu en se rapprochant que l’autre femme proposait d’aller voir l’origine du feu mais il est inquiet. Qu’est ce qu’ils pourraient faire eux contre ce feu si destructeur ? Il regarde l’enfant à ses côtés les trois femmes « En gros soit on fuit vers le port soit on essaie d’aller là bas où ça commencé mais si ça r’commence on s’retrouve ici d’accord ? Quand on ouvrira les yeux à nouveau » ouais il confirme par ses dires que la journée recommence indéfiniment et que c’est en tentant plusieurs choses qu’ils parviendront à bout de ce cauchemar qui n’en est pas du tout un au final puisque c’est la triste réalité. - Spoiler:
700 mots Adonis se réveille en sueur dans son lit Il réalise que son cauchemar au fur et à mesure de la journée n'en est pas vraiment un Il se rapproche du groupe de Sonja, Eloïse, Isabeau Il verbalise ses inquiétudes réelles et propose les deux seuls choix qui lui viennent à l'esprit : fuir ou comprendre Si ça recommence il propose qu'ils se retrouvent sur la place
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| | | Les Savants • Modo Melbren de Séverac Messages : 5419 J'ai : 27 ans Je suis : inventeur, baron de Vivessence, savant en mécanique (spé. engins) et mage de l’Été non diplômé (destruction) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme, sa famille et SombrecielMes autres visages: Géralt d'Orsang | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Sam 23 Fév 2019 - 18:33 | |
| Tu n'oses te retourner pour voir la progression du feu. Tu veilles simplement à ne pas perdre les trois autres. Pourtant, tu te déconcentres quand une douleur aveuglante te transperce. Tu perds l'équilibre et roules au sol. Une personne te piétine, d'autres trébuchent sur toi, mais tu n'as conscience que ta souffrance. Pas physique, mais tellement insupportable. Tu respires mal, avec l'impression qu'on t'ouvre le torse pour y jeter de l'acide. Tu gémis de douleur continuellement et n'as plus aucune prise sur rien. Tu te traînes misérablement jusqu'à une ruelle. Là, tu comprends : le trou béant dans ton torse, c'est Lichen qui vient de mourir. Ta main se pose sur ton cœur ; les larmes coulent sur tes joues. Tu hyperventiles dangereusement sous l'angoisse, la peur, le chagrin, la douleur. Tu ne réalises donc pas la fumée étouffante, la chaleur grandissante puis, finalement, le feu qui revête le rôle de délivrance plutôt que celui de bourreau. ***Tu ouvres les yeux brusquement. Inspires une grande bouffée d'air qui te brûle la gorge. Le feu. Lichen. Le Carnaval. Tu es paralysé, incapable de faire la différence entre le cauchemar, trop vivace, et la réalité. Du mouvement sur ta gauche. Tu sursautes, mais parviens finalement à bouger. Bastien. Tu cherches Lichen dans ton esprit et le trouves. En vie. Tu inspires, expires lentement. Tu te concentres sur ta main, posée sur le ventre de Bastien. Tes doigts, contre sa peau, familière et synonyme de sûreté. Tu t'en imprègnes durant plusieurs minutes, puis pivotes sur ton flanc. Le visage enfoui dans son cou, ton bras va enserrer sa taille pour te raccrocher à la réalité. La vraie. Pas celle du cauchemar. Tu inspires, les senteurs caractérisant Bastien t'envahissant. C'est ce qui te permet de te rendormir malgré la peur panique d'un monde sans Lichen, d'un brasier, qui persiste. ***Tu t'éveilles, Lichen en gros plan, sa patte sur ta joue. Tu fronces les sourcils, l'impression de déjà-vu violente. Le jour, pourtant, est moins avancé, contrairement à ta fatigue. Bastien n'est plus là. Ton cauchemar te revient. Je l'ai vu. Le feu. Tu déglutis. Je suis là. Tu ne dis rien, perturbé par la vivacité de tes souvenirs. Tu te rappelles de trop de détails ; ça ne fait aucun sens. Alors tu te lèves, t'habilles sommairement. Tu sors ensuite de ta chambre, Lichen dans tes bras, et croises Valentin dans les escaliers. Il s'arrête, surpris. « Vous n'êtes pas nu, messire. » A ton tour d'être surpris alors qu'il rougit à ses paroles. Tu le rejoins. « Vous aussi, vous m'avez vu nu ? Tu juges bon de spécifier : Au réveil. Dans le rêve. Le cauchemar ? Tu fronces les sourcils ; tu n'es pas certain de faire sens, mais Valentin hoche la tête. Oui. Et ce grand feu, messire... Tu écarquilles les yeux alors que ta main va agripper son bras. Immense ? Dévastateur ? » Il acquiesce et tes pensées sont déjà en train d'envisager toute sorte de possibilités. ***Tu as rarement vu Agathe dans cet état. Pourtant, tu comprends vite pourquoi quand elle évoque son rêve. De feu immense. Tu confies donc à tes deux amis un cauchemar trop similaire et ta mort. Rêvée. Mais peut-être pas, au final ? La coïncidence est trop grande ; tu jurerais avoir vécu tout cela. Finalement, tu te lèves, ton agitation égale à celle d'Agathe. « Il nous faut retourner là où tout a tourné au drame. » La place où vous avez vu la troupe. Rien ne fait sens, mais il faut commencer quelque part. Comprendre si le Temps vous joue des tours. Si le feu va revenir. ***Sur le chemin, un étal s'effondre ; l'impression de déjà-vu revient. Dans le cauchemar, tu y assistais et… Tu percutes soudain un homme plus grand que toi et jures. Tu portes une main à ton front. Oui, voilà, comme dans le rêve. Tu t'excuses alors qu'il te fixe, confus. Tu rejoins sans tarder Agathe et Lancelot, Lichen dans tes bras, et la troupe d'hier apparaît. Tu tournes sur toi-même, les souvenirs revenant avec une acuité déstabilisante. « Le feu venait… de là-bas. » Tu pointes la direction générale d'un coin de la Ville Haute. Ou bien est-ce la Ville Basse ? - Spoiler:
727 mots – Melbren se retrouve paralysé par la douleur car Lichen meurt. Il meurt à son tour dans les flammes. Il se réveille en pleine nuit, auprès de Bastien, mais il est en vie, Lichen aussi. Il se rendort, agité. Lichen le réveil et le malaise du cauchemar persiste. Valentin lui révèle qu'il a rêvé d'un feu. Agathe également quand elle et Lancelot le rejoignent à la tour. Il propose de retourner à la place où la troupe de la Bohème se trouvait. Il croit de moins en moins à un cauchemar. Plusieurs faits se répètent, notamment le fait qu'il percute un homme en chemin. Précision : il n'a pas de masque sur lui.
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| | | La Cour des Miracles • Admin Liselotte Passefil Messages : 560 J'ai : 31 ans Je suis : Couturière au service de la cour d'Ibélène, Espionne à la Cour des Miracles (infiltration), membre de l'Ordre du Jugement Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des Miracles, Sombreciel & l'empire d'IbélèneMes autres visages: Alméïde, Ilse, Aurore, Victorine, Teagan | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Sam 23 Fév 2019 - 18:51 | |
| Ses yeux s'ouvrent subitement, puis se referment tout aussi vite. Les rayons d'un soleil matinal traversent les rideaux mal fermés et l'aveuglent, alors qu'elle sort doucement de la torpeur du réveil. Son crâne est douloureux, sa bouche pâteuse – tous les symptômes d'un lendemain de soirée ordinaire. Et pourtant, quelque chose dans ce rêve qu'elle a fait lui semble terriblement réel, au point d'ajouter la confusion à sa gueule de bois lancinante. Elle bascule légèrement pour tourner le dos à la fenêtre quand sa peau se heurte à celle d'une autre présence. Liselotte rouvre les yeux, remarque les longs cheveux blonds, le galbe d'un sein dépassant de la couverture, les lèvres qu'elle a pris plaisir à goûter au cours de la nuit. Jusque là, rien de bien anormal. Ni même dans le fait que de l'autre côté du lit, un homme émet un léger ronflement. Dans des gestes précautionneux, la couturière se dégage des draps et s'empare d'une robe de chambre – si fine qu'elle semble bien inutile – pour aller jusqu'à la porte. Sur la table, bouteilles et verres trônent toujours tandis qu'un homme inconnu, fort peu habillé, est en train de couper un morceau de pain. Cette fois-ci, elle a une étrange sensation de déjà-vu. « Je vous ai déjà vu, non ? » L'homme se retourne, la dévisage. Il paraît lui aussi perplexe. « Oui, je... Théo est dans sa- » « Dans sa chambre. Vous me l'avez déjà dit. » Il acquiesce, incertain. Liselotte file jusqu'à la chambre de son cousin qu'elle réveille sans la moindre douceur. Le tailleur balbutie quelques paroles affolées et quand il reconnaît Liselotte, il se calme un peu. « Bouge-toi, y'a urgence. Il se passe quelque chose de pas net, il va falloir que tu m'aides. » Si la couturière a un grand réseau de contacts, son roublard de cousin n'est pas en reste. De toute manière, elle avait prévu de retrouver Tyr à la Cour des Miracles ce jour-ci – ou elle l'a déjà fait ? – alors autant en profiter pour éclaircir cette histoire. Liselotte retourne s'habiller, en profitant pour remercier – et congédier – ses invités de la veille sans plus de cérémonie. Elle fait une toilette très brève ce matin et revêt le merveilleux costume confectionné pour l'occasion. Elle l'examine tout d'abord sous toutes les coutures ; nulle trace de brûlure, ni de déchirure. Aurait-elle réellement rêvé tout cela ? Quelles sont les chances pour que Théo s'en souvienne également ? Les cousins Passefil ne perdent pas de temps à se rendre à la Cour où les pavés où l'effervescence est maîtresse – non plus celle de la fête, mais celle de la panique et de la confusion. Quelque chose n'est décidément pas normal. « Ma chère cousine, je m'en vais trouver des réponses. Rendez-vous ce soir à la maison pour discuter de tout ça. » Et il l'embrasse sur la joue avant de filer de son côté. Liselotte, quant à elle, se rend là où elle sait qu'elle trouvera Tyr, même si elle est un peu en avance cette fois-ci. Elle met un peu de temps à l'atteindre. En chemin, un homme pressé lui marche sur le pied et la même douleur que la veille l'assaille. Puis quand enfin elle parvient devant lui, elle s'exclame de toute sa – minuscule – hauteur. « Dis-moi, est-ce que t'as la moindre idée de pourquoi toute la ville semble se souvenir d'avoir été carbonisée hier soir ? » Au diable la politesse, il y a comme une urgence. - Spoiler:
609 mots. Liselotte se réveille et comprend que quelque chose ne va pas. Elle va réveiller son cousin en trombes et tous les deux se rendent à la Cour pour obtenir des réponses. Ils se séparent ensuite et Liselotte se rend directement vers Tyr.
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| | | La Confrérie Noire Aubrée de Sombregemme Messages : 2266 J'ai : 21 ans Je suis : Apprentie Assassin de la Lame Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Grâce de Séverac et à la Confrérie NoireMes autres visages: Rhapsodie & Octave | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 24 Fév 2019 - 15:21 | |
| Le réveil est difficile. Aubrée entrouvre les yeux, et se redresse d’un coup lorsque les souvenirs lui reviennent. Cette nuit… Elle a fait un rêve terrible, mais qui paraissait si réel, d'autant que les détails qu'elle en garde sont si précis qu'elle en est troublée. Enfin, ce n’est sûrement pas nécessaire d’y penser plus. Aujourd’hui est le dernier jour du Carnaval, et elle souhaite en profiter pleinement. Elle s’habille de sa robe bleue sans se poser trop de questions, et sort de la Tour Noire pour se diriger vers le port. Sur son chemin, plusieurs détails lui font froncer les sourcils. Elle a déjà vu tout ça. L’enfant qui se met à pleurer alors qu’elle passe devant sa maison. Le chat qui s’élance soudain en manquant de la faire trébucher. L’homme pressé qu’elle percute à un coin de rue. Leurs regards inquiets se croisent, et elle ne parvient qu’à murmurer une vague excuse avant de presser le pas. Mais ce n’est pas tout. Là, un marchand l’interpelle pour lui vendre un masque. Leurs regards se croisent, et elle sent que l’homme est troublé. Tout autant qu’elle. Elle s’approche, pourtant. Et en baissant les yeux, elle retient une exclamation de surprise. Pointant du doigt le masque bleu serti de plumes, elle relève les yeux vers le marchand. « Ce masque… Je vous l’ai acheté, déjà. Dans un rêve... N’est-ce pas ? » Il acquiesce, mal à l’aise, et elle s'enfuit sans demander son reste. Elle ne comprend pas ce qu’il se passe, cette impression de déjà-vu devenant oppressante. Elle ne tarde pas à rejoindre la Symphonie. Après avoir salué Harmonie, elle s’invite sur le pont, et se dirige instinctivement vers l’endroit où elle a trouvé l’Accordé de son coeur la veille. C’est dans ses bras qu’elle se jette pour tenter de se calmer, avant de lui expliquer ce dont elle a rêvé et de lui poser une foule de questions inquiètes. Mais il ne sait pas. Pire, il lui confirme qu’elle n’est pas la seule à vivre la même chose. « Est-ce que tout ce qu’il s’est passé dans ce rêve se reproduira ? Le feu… ? » Il ne sait pas, mais Aubrée croit avoir visé juste, et cela ne la rassure pas. Doivent-ils prendre ce rêve comme un avertissement ? Elle suppose que oui. Elle se souvient d’Agathe, dans son rêve. Si elle doit fuir, l’Affranchie doit s’assurer que sa cadette se mettra à l’abri aussi. C’est sur cette pensée qu’elle quitte Taliésin, lui promettant de faire attention, tout en lui conseillant de lever l’ancre avant que le feu ne l’atteigne, si une telle chose se produit. Elle tâchera de le rejoindre avant qu’il ne soit trop tard, mais elle veut trouver sa soeur avant. Décidée, elle traverse les rues en fête sans s’arrêter pour finalement déboucher sur la place, qu’elle parcourt rapidement des yeux. L’inquiétude se fait de plus en plus présente chez tous, elle le sent. Elle espère avoir visé juste, et qu’Agathe aura eu, elle aussi, l’idée de revenir par là. Aubrée finit par la repérer, justement, entourée de Melbren et Lancelot, qu’elle appelle d’un geste de la main avant de les rejoindre et de les saluer, un sourire inquiet aux lèvres. « Vous aussi, vous avez rêvé… pas vrai ? » C'est sûr, au vu de leurs mines inquiètes. « J’ai peur que ça n'arrive pour de vrai. On devrait partir, tous, au cas-où. J’ai des amis au port, ils pourront nous aider à nous mettre à l’abri. » Vouloir fuir plutôt que d’affronter une situation… Cela ne lui ressemble pas. Mais que pourrait-elle faire contre un mur de flammes ? - Spoiler:
648 mots. Aubrée est persuadée d'avoir fait un rêve prémonitoire, et se rend compte en questionnant Taliésin que c'est probablement le cas de tout le monde. Elle y voit un avertissement. Voulant protéger Agathe, elle la trouve en compagnie de Melbren et Lancelot, et leur propose de s'enfuir en bateau au cas-où, avant qu'il ne soit trop tard
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| | | La Cour des Miracles Lancelot l'Adroit Messages : 979 J'ai : 29 ans Je suis : fabricant d'automate et mage de l'invocation au service de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Séverine de Bellifère, Marjolaine du Lierre-Réal, Liry Mac Lir, Anwar Sinhaj et Antonin de Faërie | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 24 Fév 2019 - 23:54 | |
| Je n'avais jamais vu pareil feu dévorer tout ce qui se trouvait sur son passage. La chaleur derrière nous qui ne cessait de se rapprocher était brûlante. Quelque chose d'étrange se passait, ce feu n'était pas normal. Je tenais Agathe contre moi, l'entraînant dans ma course. Malheureusement, nos jambes n'étaient pas assez rapidement pour échapper aux flammes. Trop vite, elles nous rattrapèrent et nous dévorèrent, ne laissant derrière elles que mort et cendres… Mais peut-être tout ceci n'était-il qu'un mauvais rêve? Peut-être rien de cela n'était-il jamais arrivé, car je me réveillai dans mon lit, sans trace de brûlure outre que la douleur que ma mémoire avait enregistré. Quel rêve poignant. Je me levai, plutôt soucieux avant d'aller m'occuper dans l'atelier. À l'étage, je pouvait entendre Ygraine se préparer en chantonnant. Me questionnant encore beaucoup, je me préparai néanmoins pour la journée : je rasai les mêmes trois poils sur mon menton, dressés là comme me pour me rappeler mon absence de pilosité faciale. L'inquiétude montait en moi. Alors même que je terminais de me préparer, il ne me restait plus qu'à ajuster mes boutons de manchettes, Agathe entra essoufflée dans la boutique, comme si elle était venue en courant. L'alarme que je pouvais lire dans ces yeux accentua la mienne. Visiblement, je n'étais pas le seul à être tendu et ses propos me confirmèrent que je n'étais pas fou, cette journée était exactement la même que celle vécue la veille. À quelques détails près. Cela ne me disait rien qui vaille. « Oui, allons trouver Melbren. Attendez-moi seulement un instant. » J'allai dans l'atelier et récupérai l'abeille dans sa boîte que je glissai avec précaution dans mes poches : peut-être pourrait-elle éventuellement servir à quelque chose. Je n'avais pas l'intention de mourir à nouveau. En vérité, s'il n'en tenait qu'à moi, même aller rejoindre Melbren était une bêtise. Il aurait mieux valu fuir, prendre un portail vers Sombreciel dès que possible pour éviter les flammes, quitte à ce qu'elles ne se reproduisent pas et que nous nous soyons déplacés pour rien. Quand à mon vieil ami… comme le disait si bien mon aimée, il s'y connaissait suffisamment bien en étrangeté pour ne pas avoir une machine capable de lui permettre de s'échapper. Néanmoins, je la suivis jusqu'à la tour de Vivessence, comme ce qu'il me semblait être la veille. Alors retourner exactement à la source du feu me semblait être la pire idée qu'il soit, néanmoins, je me tus pour ne pas vexer mon ami, peut-être aussi pour me faire pardonner d'avoir songé le laisser se débrouiller tout seul. Et tout semble se dérouler exactement de la même manière. C'était définitivement une mauvaise idée et j'allais demander à fuir rapidement, quand nous fûmes rattrapés par Aubrée. J'étais soulagée de la voir, en un seul morceau, mais en vérité, le drame n'avait encore commencé et nous ne trouverions rien de plus en fouinant dans les alentours. L'idée de l'aînée des deux sœurs me sembla alors la plus judicieuse de toute cette folle journée. « Nous ne trouverons pas plus d'informations ici sur les origines de cet étrange feu. Mademoiselle Aubrée n'a pas tort de nous suggérer de nous éloigner, en espérant que l'eau soit suffisante pour repousser le feu. » Je ne dis pas un mot sur l'abeille que je sentais contre ta cuisse dans ma poche. Il y a trop de monde aux alentours, je ne voulais pas qu'on ne nous l'arrache des mains. Il fallait que j'essaies d'attirer l'attention de Melbren pour lui signifier la présence du précieux paquet que je transportais et qui pourrait certainement nous aider à fuir le danger. Sans ne rien laisser savoir ni à Agathe, ni à Aubrée. J'avais confiance en ma fiancée, mais je ne voulais pas la mettre en danger, quant à Aubrée… je ne savais point où allaient ses allégeances et préférais ne pas prendre de risques. - Spoiler:
693 mots Lancelot meurt. Il se réveille et est un peu confus quant à ses souvenirs. L'arrivée d'Agathe lui confirme ce qu'il s'est passé. Il songe à fuir, mais la suit quand elle propose d'aller rejoindre Melbren. Il trouve que de retourner sur les lieux du drame est complètement fou. Il est bien d'accord avec Aubrée et appuie sa proposition d'aller rejoindre l'eau. Il essaie d'attirer l'attention de Melbren pour lui parler de l'abeille.
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| | | La Cour des Miracles Agathe de Vigdir Messages : 3857 J'ai : 19 ans Je suis : morte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la cour des Miracles et Mélusine de Sylvamir.Mes autres visages: Astarté des Sables • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Lun 25 Fév 2019 - 4:44 | |
| Elle se tenait bien droite au milieu de la place, faisant face à la scène où la veille au soir - ou était-ce ce soir? - la troupe de la Bohème l’émerveillait encore. Il ne semblait rien y avoir pour trahir le spectacle meurtrier à venir. Aucune étincelle, aucun visage inquiétant, sous les masques nombreux, aucune ombre difforme pour deviner la raison de ce mur de feu qui avait balayé la ville aux Milles tours. Les musiciens et danseurs investiguaient peu à peu la place et, loin d’être rassurants, inquiétaient Agathe par leur simple présence. Elle empoigna le bras de Lancelot, cherchant soudainement son regard pour y déverser toute son angoisse. - Est-ce que nous sommes morts, Lancelot? Sommes-nous décédés dans l’incendie, et … Et Sithis n’est pas là pour nous accueillir au Purgatoire? Le crois-tu…? L’envie de pleurer lui serrait la gorge et la poitrine. Ce devait être la seule explication plausible, pour rendre leur histoire cohérente. Ce fut l’arrivée abrupte de son aînée et sa proposition de fuite qui évita le flot de larmes. La jeunette plongea entre les bras d’Aubrée, comme elle le faisait, petite fille, lorsque la réalité devenait trop difficile. - Mais Aubrée… Il y a Hallebarde et ses petits, à la tour de Séverac… Et mon amie Aurore. Elle est cadette, elle est souvent à Lorgol! Et les domestiques, et Valentin, et Ygraine. Il y a Ygraine, à la boutique, Lancelot! Nous ne pouvons pas partir comme ça et les laisser là!Son attention passait d’Aubrée à Lancelot, cherchant à deviner si ses craintes pour la survie de Hallebarde allaient peser dans la balance. Ou peut-être celles concernant Ygraine et Aurore auraient raison de leur idée pleine de sagesse. Car cette volonté farouche et primitive de prendre le premier portail venu, de sauter sur le pont de l’Audacia ou encore de fuir au-delà de l’enceinte était grande, pour Agathe. Mais il y avait les autres, tous les autres, les enfants des Miracles, les Épines, leur famille, leurs amis, tous perdraient sans doute la vie, si ce qu’ils vivaient et devinaient était bien réel. Elle avait peur, terriblement, de souffrir à nouveau consumée par les flammes, mais elle avait davantage peur de perdre tous les siens sans au moins essayer. - Oui, c’était environ par-là, je crois bien. Nous étions placés ici, et le feu était si grand… La source pourrait provenir de plusieurs endroits. Elle abandonna les bras d’Aubrée pour suivre Melbren, environ convaincue que son Lancelot et sa soeurette accepteraient de les aider pour cette tâche laborieuse. Après tout, les flammes n’étaient apparues que tardivement, en soirée, dans son souvenir. Il leur restait encore assez de temps pour mener leur enquête, récupérer Hallebarde et Ygraine et fuir la ville, si les recherches ne menaient à rien. - Spoiler:
474 mots Agathe se demande si elle est morte pendant que Sithis fait la grève. Elle désire sauver Hallebarde (et accessoirement Aurore) plutôt que de fuir. Elle décide de suivre l'idée de Melbren et de chercher la source des flammes.
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| | | La Noblesse Gaëtane de la Volte Messages : 1645 J'ai : 34 ans Je suis : Duchesse de Cibella, mage du Printemps (entrave), membre de l'Ordre du Jugement (responsable de la chancellerie de Cibella) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : À son duché Cibella et Faërie, à Gustave et Lauriane de Faërie, à l'Ordre du JugementMes autres visages: / | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Lun 25 Fév 2019 - 20:07 | |
| - « LIVIA ! »
Tu cours partout dans ta tour à Lorgol en hurlant – malgré tes années d’éloignement et ce temps que tu as eu pour réfléchir au sens de ta vie certaines choses n’avaient pas changé. Finalement, Livia est là où elle était la veille. La servante en te réveillant a dit les mêmes choses que la veille. Tu as la même tête, à priori tu es toujours vivante, mais tu as une drôle de sensation. Tu as bien conscience du retour en arrière, tu le sais car toute ta journée est planifiée et c’est exactement le même programme que la veille…
Aux questions de Livia malheureusement tu ne peux rien répondre, tu lui assures que vous êtes bien vivantes, mais pour le reste… Tu ne sais pas ce qu’il vient de se passer. Tu es dans le déni. Vous étiez mortes. Lorgol avait brûlé. Tu allais faire appeler un mage des portails pour quitter Lorgol dans l’heure, mais Livia voulait revoir les masques. Et par-dessus tout, elle insistait – appuyée par Eole – pour aller enquêter sur ce mystérieux incendie. Tu ne peux pas refuser alors c’est ainsi que vous sortez pour voir d’où provient ce feu. Tu es prudente malgré tout… Si la journée a recommencé, alors l’incendie reprendra. Et tu verras une nouvelle fois, ta fille mourir sous tes yeux. Celle que tu t’es assurée de protéger pendant cinq longues années. Tu as vu tous tes efforts réduits en fumée en un instant. La vie est trop courte et trop fragile.
Pendant toutes ces années, tu as eu raison d’être paranoïaque et surprotectrice envers ta fille. Tu te demandes encore si tu n’aurais pas dû la garder cacher encore quelques années… Les évènements de la veille confronte cette pensée qui ne cesse de ronger ton esprit.
Tu retournes sur tes pas, tenant la main de ta fille, ton dernier souvenir remonte à la place où allait se produire un peu plus tard la troupe de la Bohème. « C’est la Dame d’hier » dit Livia. Tu lèves les sourcils en l’air, tu n’en as absolument aucune idée… La mémoire des visages et des noms ce n’est pas ta force, tu as des serviteurs et des accompagnants pour ça… Tu interpelles donc Isabeau, manquant un peu de délicatesse.« Excusez-moi, est-ce vous que j’ai bousculé…hier ? »
Tu as entendu une partie de leur conversation. Vous n’êtes pas les seuls à vous poser une multitude de questions. Un jeune homme proposa une stratégie que tu mis quelques instants à comprendre. Vous avez vu Sonjä montrait les rues vers la ville basse. « Le feu proviendrait de la Ville Basse ? » Vous êtes accompagnées de ta garde personnelle. Tu peux bien faire quelques pas dans la Ville Basse… Tu es persuadée que le feu va reprendre à la nuit tombée, autant en profiter pendant qu’il est encore temps. Ta garde passe devant et forme un cercle autour de vous.
Tu descends la ruelle que Sonjä a montré du doigt dans le but d’en savoir plus. « Si vous souhaitez me suivre. » Mourir plus tôt, mais peut-être avant cela glaner des informations. Être témoin du départ de feu. Trouver un indice qui peut permettre d’arrêter le feu.
- Spoiler:
548 mots. Gaëtane rejoint le groupe d'Isabeau, Eloïse, Adonis et Sonjä. Elle interpelle Isabeau, écoute les autres. Et elle prend la tête du groupe et se dirige vers la Ville Basse pour en savoir plus
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