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| Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier | |
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Peuple Eloïse Brûmagie Messages : 145 J'ai : 14 ans Je suis : Voleuse - Orpheline à la rue Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Moi-mêmeMes autres visages: | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Sam 9 Mar 2019 - 16:01 | |
| Le réveil fut moins brutal cette fois. Pas de vision de feu roulant, de douleur incommensurable ou de peur sourde. Eloïse se dépêcha de se lever et de s’habiller avant de sortir en courant, affrontant le chaos qui régnait une fois de plus en ville. Mais cette fois, elle connaissait un moyen d’arrêter tout ça. Tout s’était enchaîné la « veille », d’abord le garçon blond, puis la fiole, le marchand, tout avait été très vite et son groupe en avait croisé un autre avec les mêmes informations. Mais le marchand avait hélas vendu son stock et Eloïse avait craint de mourir une nouvelle fois. Ce ne fut pas le cas. Un des autres chercheurs de vérité avait proposé d’embarquer sur un bateau et d’attendre la nouvelle boucle pour retrouver le marchand. Tout le monde avait accepté mais Eloïse avait tiqué sur le mot bateau et, une fois au port, elle avait failli rebrousser chemin au dernier moment et il avait fallu la pousser à l’intérieur pour l’empêcher de filer. Elle avait une peur bleue de tomber à l’eau. C’était tout. Elle n’en voyait pas le fond, donc elle imaginait les pires horreurs qui pouvaient s’y cacher et elle avait passé le reste de la nuit au centre du bateau, refusant catégoriquement de s’approcher du bastingage. Elle n’avait pas été désagréable pour autant, se présentant lorsqu’on lui demandait, discutant avec qui le souhaitait. Lorsque les flammes avaient de nouveau dévoré Lorgol, elle n’avait pas bougé et avait patiemment attendu que tout redevienne comme avant. Et elle était là, courant à travers la foule des fuyards pour retrouver le marchand. Elle savait précisément où chercher donc elle l’atteignit rapidement, avant même qu’il n’ouvre. Elle frappa mais rien, pas de réponse. Soupirant de frustration, elle s’adossa au mur et attendit impatiemment que le marchand ne daigner sortir de sa tanière. Elle vit arriver d’autres membres du groupe qu’elle salua d’un hochement de tête poli, pas bien encline à faire la conversation vu l’urgence de la situation, échangeant néanmoins quelques mots avec le premier arrivé. Lorsque le marchand daigna enfin sortir, elle laissa les adultes poser leurs questions, expliquant la situation en décrivant la fiole. Elle fronça les sourcils. Pourquoi ne pas informer purement et simplement le marchand de la dangerosité de sa possession ? Elle ne comprenait pas pourquoi ils prenaient autant de pincettes alors que leurs vies étaient en jeu. - Vous l’avez vendu à un jeune homme blond, boutonneux et à l’air un peu vantard peu avant que la ville ne sombre dans ces fichues flammes pour la première fois. Si vous avez encore cette fiole, ne la vendez pas, nous sommes sûrs que c’est la responsable ! Et si vous l’avez, ne l’ouvrez surtout pas… qui vous l’a vendu ?Elle était persuadée que le marchand ignorait ce qu’il vendait et que donc le responsable était celui qui lui avait donné ou vendu la fiole et elle avait deux mots à dire à cette personne. Non pas qu’elle soit d’un naturel violent la rouquine, mais brûler une ville et tous ses habitants, seul un monstre pouvait faire ça et il fallait l’arrêter. En espérant que ce ne soit qu’un simple apprenti ayant fait une erreur de dosage. Elle songea cependant que les choses s’enchaînaient étrangement. Cette boucle temporelle arrivait à point nommé pour leur permettre de survivre… Les deux étaient-ils liés, ou est-ce que son esprit bien trop imaginatif inventait des choses là encore ? Elle laissa les autres ajouter ce qu’ils voulaient, croisant les bras sans lâcher le marchand du regard. Elle était prête à camper pendant longtemps s’il refusait de leur dire ce qu’il savait. - 640 mots:
Après avoir trouver des informations utiles et passé la nuit bon gré mal gré sur le bateau, Éloïse se rue chez le marchand. Elle attend patiemment, saluant Melbren et les autres au fur et à mesure avant de les laisser poser leurs questions. Elle ajoute la description du garçon blond de la première nuit aux informations, indique clairement la dangerosité de la fiole et se renseigne sur sa provenance si le marchand voit de quoi ils parlent.
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| | | PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Sam 9 Mar 2019 - 20:58 | |
| Le Destin intervient On demande un PNJ à l'allée n°3 ! Il n'a pas compris, le marchand, à quel point cette fiole est importante. Il a pourtant entendu parler de cet objet qui cause tant de soucis dans la ville, mais il ne se doute pas une seconde que c'est sa marchandise à lui qui est à l'origine des flammes qui ravagent tout sur leur passage. Chaque matin, il est allé chercher ses caisses de babioles à revendre et chaque jour, il a tenté d'écouler son stock, objet après objet.
Ce matin-là ne fait d'ailleurs pas exception. Il a récupéré quelques caisses pleines à l'endroit habituel et le voilà présent à son étal, prêt à effectuer son travail malgré le sort inéluctable qui les attend tous, jour après jour. Il les voit bien, les passants qui se déplacent avec précipitation, la frénésie dans leur course et dans leurs gestes, la panique dans leurs yeux. Ils savent pourtant comme lui que tout recommencera à nouveau, n'est-ce pas ? Il semble s'être fait à cette idée. Ils devraient en faire de même.
Il sifflote sereinement derrière son étal quand les visiteurs de la veille reviennent vers lui. Il reconnaît quelques visages et n'est pas si surpris quand les questions sont posées. « Bien le bonjour messieurs, dames. » Il prend un instant de réflexion, sourcils froncés. « Des fioles, j'en ai tout l'tour du ventre, regardez donc. » D'un geste de la main, il montre lesdites fioles alignées sur son étal, au milieu de divers articles hétéroclites. De petite ou grande taille, reluisantes ou usées, fines ou évasées ; il y en a ainsi une quinzaine.
« J'me rappelle avoir vendu quelque chose à ces gens, mais vous savez combien de clients j'ai chaque jour, quand c'est l'Carnaval des Miracles ? J'saurais pas vous dire la quelle c'est. J'en ai déjà vendu quelques unes tout à l'heure, d'ailleurs. L'une à un parfumeur qui veut l'utiliser pour un de ses produits, une autre à, à une apothicaire de la Ville Basse, je crois. Et une troisième à une petite bourgeoise qui parlait d'aller prendre un portail pour partir d'ici. » Il se gratte la tête. Il commence vraiment à s'interroger sur sa propre marchandise. « Mais c'qui m'étonne, c'est que j'en ai moins qu'hier. Ce matin. Enfin... vous avez compris. » Faisant mine de remettre de l'ordre sur son étal, il fait un geste de la main reconnaissable par les Enfants des Miracles. Le Signe, destiné uniquement à ces visages qu'il reconnaît pour les avoir vus arpenter les pavés protégés par Isil. Par ce geste, il indique que cette marchandise est celle des voleurs, butin amassé au fil des larcins, raison pour laquelle il ne peut dévoiler le fournisseur.
« Vraiment désolé d'pas pouvoir vous aider plus, braves gens. J'reprends le reste de mes fioles pour la journée, je vous jure de pas les vendre. » Il a un petit sourire contrit. Si c'est vraiment l'une de ses fioles qui a causé tous ces problèmes, il ne comprend vraiment pas comment elle a pu atterrir dans ses affaires.
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| | | La Cour des Miracles Lancelot l'Adroit Messages : 979 J'ai : 29 ans Je suis : fabricant d'automate et mage de l'invocation au service de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Séverine de Bellifère, Marjolaine du Lierre-Réal, Liry Mac Lir, Anwar Sinhaj et Antonin de Faërie | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 10 Mar 2019 - 2:04 | |
| J’en voulais à Agathe de prendre tous ces risques, mais je pouvais le lui dire. Elle devait sentir mon mécontentement, je m’en doutais, mais je restais muet, accoudé au bastingage de la vivenef, les yeux rivés sur ma Lorgol qui s’enflammerait une fois de plus, songeant à mes automates tordus sous la chaleur intenable des flammes. Ne se souvenait-elle pas de ce jour peu après le désastre à Svaljärd pendant les festivités de Lughnasadh? Ce jour où je l’avais suppliée de ne pas mettre sa vie en danger inutilement? Elle avait oublié. Elle avait oublié et mon coeur saignait de toute part. Elle n’était plus cette petite souris que j’avais sauvée à la Cour des Miracles, elle était devenue une nouvelle Agathe et peut-être… peut-être n’avait-elle plus autant besoin de moi. Les flammes brûlèrent tout sur le passage, ne laissant plus que des cendres. Au réveil, plus aucune émotion. Ygraine était déjà debout et préparait ses effets pour fuir. Nous n’avions pas besoin de parler pour planifier. Je la laissai à ses occupations pour aller chercher l’abeille : elle avait été utile la veille, elle le serait certainement à nouveau. Fuir me semblait toujours la même option, mais à ce sujet, Agathe et moi différions totalement d’avis. Aussi stupide cette décision paraissait-elle, je ne me voyais pas faire autrement que d’aller à sa poursuite, d’aller la rejoindre. Je n’avais nulle envie de mourir, mais à quoi bon vivre si elle ne faisait plus partie de mon quotidien. Un futur sans elle était impossible à envisager, bien qu’elle m’eût blessé profondément. J’embrassai ma soeur une dernière fois avant de partir : sans avoir participé aux discussions à bord du navire, j’avais écouté, j’avais retenu. Je savais où aller cette fois. Melbren et Agathe étaient déjà auprès du marchand quand j’arrivai à son étal à mon tour. Je restai d’abord légèrement à l’écart jusqu’à ce que je ne reconnaisse le Signe. Mes yeux se posèrent sur Agathe : elle l’aurait certainement reconnu elle aussi. Bien qu’animé par des sentiments partagés, je m’approchai d’elle et serrai doucement son bras. Nous étions fiancés, personne ne s’interrogerait à propos d’un tel contact et j’avais l’occasion d’attirer son attention sur ce détail. Quelqu’un a dû mettre délibérément ces fioles entre les mains de la Cour, sachant qu’on ne pourrait remonter le chemin aisément jusqu’à sa trace. « Merci de votre aide, nous ne pourrons jamais trop l’apprécier. Vous dites toutefois compter moins de fioles. Combien en manque-t-il, le savez-vous? » J’esquissai à mon tour le même geste pour lui montrer que je l’avais reconnu comme des nôtres. L’absence de ces fioles ne me disaient rien qui vaille. Pour autant que nous en sachions, celle à l’origine de ce feu pourrait en faire partie. Les trois autres personnes à qui il en avait vendu depuis l’aube ne valaient peut-être pas la peine qu’on s’y attarde. C’était préoccupant. « Si quelqu’un se cache derrière tout ceci, il est bien possible que le responsable ait fait disparaître les preuves. Ça ne me dit rien qui vaille… » Pour le moment, l’abeille restait bien cachée dans ma poche. Je verrais si cette fois nous nous en servirions à nouveau. Les pistes devenaient subitement infinies et nous n’aurions pas d’autres choix que de nous diviser. Cette idée ne me rassurait guère… - Spoiler:
596 mots Lancelot est troublé dans ses sentiments pour Agathe et a l'impression qu'elle s'éloigne de lui et n'a plus besoin de lui. Quand tout recommence, il rejoint les autres à l'étal du marchand et l'interroge sur le nombre de fioles qui ont disparu.
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| | | La Cour des Miracles Tyr Parle-d'Or Messages : 813 J'ai : 42 ans Je suis : Second des Ombres Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : La Cour des MiraclesMes autres visages: Maelys Aigrépine, Liam d'Outrevent | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 10 Mar 2019 - 19:11 | |
| C’était la panique à bord, encore une fois, et les rats quittaient le navire. Cette fois, dès que nous fûmes certains que nous ne parviendrons pas à mettre la main sur cette fameuse fiole à temps, tout le monde avait gagné le port ou passer un portail, dans une cacophonie maintes et maintes fois répétées… A croire que nous n’apprenions pas de nos erreurs ! Je me réveillai à nouveau dans mes quartiers, posant deux mains sur mon visage, toujours plus dépité que la veille, ou pardon, le jour précédent pour être exact. Je me soufflai à moi-même, au bord de la crise de nerfs : « Il faut vraiment que ça s’arrête… » Au moins, cette fois-ci, je n’avais pas brûlé vif, n’est-ce pas ? Il y avait du progrès ! Je lâchai un rire presque hystérique, à deux doigts de saluer ma santé mentale de la main, pour lui dire adieu, tandis que je m’extrayais de ma couche avec la sensation des mauvais lendemains. J’allais reprendre encore une fois mes cuirs de voleur, pour distribuer à nouveau mes consignes matinales, quand je m’arrêtai subitement en plein mouvement, pris d’une pensée toujours plus folle que la veille. Et si… ? Et après tout, qu’est-ce que j’avais à perdre ? On mourrait ce soir, encore une fois, alors autant tenter l’impossible ! J’attrapai au passage le collier, dont le pendentif en forme de sablier contenant des vrais grains de sable du Temps. Je savais ne pas avoir vraiment rêvé, suite à la renaissance de l’Accord. Ce rêve-là était bien trop tangible, et contenait bien trop d’éléments qui s’étaient ensuite ancrés dans notre réalité, pour que j’ignore tout simplement ce que j’avais entraperçu dans les souterrains de la Cour des Miracles. J’en avais assez de brûlé. Le Temps devait retrouver son emprise, et si le Destin ne comptait – ou ne pouvait – plus nous venir en aide… Alors c’était à nous d’agir, à nous de prendre notre destinée en main. Je délaissai rapidement les voleurs dans la cour, avec leurs consignes. Ils savaient déjà exactement ce qu’ils devaient faire, à savoir, retrouver ces satanés fioles pour s’assurer qu’un désastre ne se reproduise pas encore et encore… Quant à moi, je pris un tout autre chemin. Je négociai rapidement quelques explosifs à même d’abattre un pan de mur entier, auprès de quelques-uns de nos voleurs expérimentés en la matière, avant de m’engager sans tarder dans les sous-sols de la Cour des Miracles, sans leur donner plus d’explications. Je reconnaissais que ma méthode d’infiltration manquait grandement de finesse et de discrétion, mais le temps jouait contre nous… Et le Fils des Ombres ne s’était pas montré. Alors autant mettre en œuvre mon plan fou, et aviser ensuite, n’est-ce pas ? Je me souvenais très exactement du chemin, pour l’avoir emprunté dans des circonstances forts similaires, à courir avec un ennemi invincible derrière moi. Là, j’y étais enfin. Je plaçai les explosifs, en espérant que cela suffise, sans même trop y croire. Ce ne pouvait pas être aussi facile, n’est-ce pas ? Je priai Isil de me venir en aide, en attendant d’entendre l’explosion retentir, à l’intersection du couloir. Si ça fonctionnait, je pourrais m’engouffrer dans cette fameuse salle qui devait contenir un Sablier du Temps, intact, et prêt à l’emploi. Je pourrais utiliser le sable dans ce pendentif pour le faire fonctionner et arrêter que cette journée maudite ne se reproduise, empêcher l’inévitable de recommencer. Tout, peu importe quoi, tant que nous ne revivions pas encore et encore cet interminable cauchemar. - Spoiler:
618 mots. Tyr ne va pas rechercher la fiole avec les voleurs, même s'ils les incitent tous à poursuivre leurs efforts. Il se rend plutôt auprès de voleurs spécialisés en explosifs, pour avoir de quoi faire exploser un pan de mur entier, puis vers les souterrains de la Cour des Miracles. Il les met en place pour faire sauter l'entrée de la salle secrète, au sous-sol, qui renferme un Sablier du Temps - il en est convaincu depuis son rêve de l'Accord - et pouvoir s'en servir pour mettre fin à ce jour maudit, avec le sable du temps que contient son pendentif (objet dans mon inventaire).
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| | | Les Mages Adonis le Lys Messages : 254 J'ai : 16 Je suis : Etudiant en 4ème année à l'Académie - Mage de l'Automne - Illusion Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Envers sa famille, ses amis et l'AcadémieMes autres visages: Anaïs Belécu | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Lun 11 Mar 2019 - 19:00 | |
| Il n’est pas rassuré le jeune mage avec l’épaule douloureuse. L’attention que lui porte Eloïse le touche mais c’est un peu inconvenant. C'est lui qui devrait plutôt prendre soin d’elle. De plus les paroles de l’adulte soulignant une maîtrise de magie bien plus importante que la sienne le vexe mais il n’en laisse rien paraître. Il suit son groupe à distance et c’est ainsi qu’ils se retrouvent au milieu d’un autre. Il écoute les échanges, enregistre chaque information et suit docilement les autres jusqu’au bateau. Il a d’ailleurs cravaché dur pour inciter la jolie rousse à les rejoindre. A son tour de la protéger qu’elle ait peur de l’eau… ou pas. Cette fois-ci pas de mort mais un triste constat, la journée va recommencer… encore Ce qu’il y a de sûr au réveil de cette nouvelle journée c’est qu’Adonis est content il n’a plus mal à l’épaule ; c’est qu’il finirait par s’habituer à tenter tout et n’importe quoi. De toute manière tout va être effacé non ? Le gamin ne se perd pas dans des pensées pour le moins inutiles. Il n’a qu’un seul but retrouver le groupe perdu de la veille. Il passe tout droit devant la place. Les gens hurlent, des étals se trouvent à même le sol. Il regarde la Taverne qui cette fois ci est indemne et se dit que leur méfait de la veille est bien vite disparu. Il y a de forte chance que les personnes s’en souviennent mais le fait est là, la porte est intacte. Il court jusqu’à reconnaître quelques rues empruntées la veille. Il est bien seul lorsqu’il voit Eloïse au bout de la rue. Il se fait bousculer, comme la veille et peste encore une fois mais la douleur n’est plus. A son tour il fait tomber un étal qui semblait jusque là se la jouer résistant et s’excuse auprès d’un marchand qui a déguerpi depuis belle lurette. Il doit y arriver, la rattraper. C’est à bout de souffle qu’il réussit à la rejoindre. Cette fois-ci à l’inverse de la veille il reconnaît la jolie blonde du groupe. Etait-il si mal pour ne pas l’avoir reconnue ? Son cœur bat la chamade au point qu’il n’aperçoit que du coin de l’œil le geste étrange du marchand. Le gamin fronce les sourcils paumé, troublé par Eloise et Agathe. Il voit le geste de Lancelot pour la jolie blonde et se trouve presque animé d’une jalousie nouvelle. Il réalise, de plus, que les personnes ne semblent pas du tout surprises du geste du marchand. Qui sont-ils tous ? Dans quel groupe se trouve-t-il perdu ? La confiance qu’il avait en eux s’altère alors que Lancelot prend la parole pour questionner un peu plus leur cible. Adonis ne prend pas la parole pour l’instant tout à son trouble de cette impression qu’il n’est qu’un étranger au milieu d'eux. Dans quel pétrin s’est-il encore fourré ? Il ne sait pas si celui-ci est plus grave que la journée qui semble recommencer pour une éternité. Pire il s’interroge sur le fait si ce n’est pas tout simplement eux qui jouent avec ce temps. Le jeune mage a peur mais tente de dissimuler cette sensation qu’il a n'a pas pour habitude de ressentir. Sa main se pose sur l’épaule d’Eloise lui signifiant sa présence. Elle est bien trop jeune, qui qu’elle soit, elle a besoin de lui… Quant à Agathe c’est une autre affaire. Prenant son courage à deux mains il se rapproche du marchand pour inspecter un peu plus le reste de ces fioles « Lesquelles vous manquent-ils et surtout que contenaient-elles ? Celles qui manquent à l’appel servaient à quoi ? Si vous le savez bien entendu ? » car oui il lui semble bien que ce monde dans lequel il a mis les pieds lui échappe complètement quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse. - Spoiler:
697 mots Fin : Adonis suit le groupe et embarque Eloise sur le bateau décidé à la protéger coûte que coûte 3ème répétition : il se réveille bien décidé à retrouver le marchand il court dans les rues, fait tomber un étal et aperçoit Eloise. Il la suit et arrive à bout de souffle devant le marchand. ll reconnait Agathe et le geste de Lancelot aiguise sa jalousie Il a l'impression d'être un peu étranger au milieu des autres mais en rajoute une couche niveau question au marchand
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| | | La Confrérie Noire Aubrée de Sombregemme Messages : 2266 J'ai : 21 ans Je suis : Apprentie Assassin de la Lame Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Grâce de Séverac et à la Confrérie NoireMes autres visages: Rhapsodie & Octave | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Lun 11 Mar 2019 - 22:25 | |
| Elle a suivi le groupe, la veille, désireuse de comprendre. Par contre, elle ne pensait pas, sincèrement, qu’ils puissent retrouver le garçon et remonter jusqu’au marchand, qui leur annonce qu’il a tout vendu. Ils ne sont pas seuls, par contre, à l’avoir retrouvé. Et la’Affranchie détourne le regard, faisant mine de ne pas avoir vu sa sœur. Elle voudrait détaler discrètement pour ne pas avoir à s’expliquer avec elle ou à s’excuser pour ce qu’elle a pu lui dire, mais il est bien trop tard pour rejoindre le port pirate. Alors, elle suit les autres, étrangement silencieuse, se sentant coupable de laisser Taliésin sans nouvelles, rejoignant le pont d’un bateau inconnu. Et elle s’isole pour se faire oublier des autres. D’Agathe, surtout. Au réveil, elle pousse un soupir de lassitude. Elle commence à en avoir assez, de cette journée. Enfin, elle sait où aller, maintenant. S’habillant prestement, elle se dirige cette fois vers la Ville Haute. Mais elle ralentit visiblement le pas an s’apercevant qu’il y a déjà du monde devant l’étal. Melbren, Agathe, et ses compagnons de la veille, notamment. Et s’ils s’interrogent sur la diminution du stock de fioles à sa disposition, elle a l’impression d’être la seule à avoir relevé une information qui lui paraît bien plus importante. Elevant la voix pour que chacun l’entende, elle s’arrange quand même pour éviter les regards des gens qu’elle connaît – celui de sa sœur en particulier – et se concentre sur le marchand. « Savez-vous à quelle adresse nous pouvons retrouver les personnes à qui vous avez vendu ces fioles ? Si jamais l’une d’elle est capable de déclencher un incendie, il faudrait les retrouver avant qu’il ne soit trop tard. » Elle songe à Gauthier, l’Adepte du Poison. Elle sait qu’il était apothicaire, avant. Peut-être qu’il connaît le client du marchand. Si elle en a une description plus précise, elle pourrait le retrouver pour le convaincre de mettre sa potion de côté, au cas-où. - Spoiler:
352 mots. Aubrée se fait discrète, mais suit les copains pour essayer de trouver le coupable. Elle reste avec eux lorsqu'ils rejoignent le bateau, mais s'isole pour ne pas avoir à s'expliquer avec Agathe parce qu'elle sait pas comment s'y prendre. Le "lendemain", elle retrouve le marchand et tous les copains, et suggère d'aller retrouver les personnes à qui il a vendu les fioles pour les empêcher de les ouvrir, en prévention des risques
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Lun 11 Mar 2019 - 22:47 | |
| Faisaient-ils fausse route ? Vraisemblablement. Mais l’ingéniosité du jeune Adonis les sauva, pour cette fois-là au moins. Qui était-il, précisément ? Un enfant des rues ? Un étudiant de l’Académie ? Isabeau ne s’était pas intéressée à la vie de ses compagnons. Cela ne comptait pas de toute façon, pas vraiment. Il y avait bien d’autres choses à faire. Sauver Lorgol. Tout Arven ? De nombreuses personnes, aux horizons tous plus improbables les uns que les autres, finirent par se retrouver ensembles face à l’étal d’un marchand. Le marchand. Celui qui était à la source de tous ces incendies. Si la Compagne restait suspicieuse, elle doutait franchement que ce dernier ait planifié tout cela. Un pion dans un jeu bien plus grand, bien plus inquiétant, voilà ce qu’il était. Pour ce jour-là, il était déjà trop tard. Mais ils savaient tous quoi faire, le lendemain, quand la journée recommencerait à nouveau.
Et elle recommença, tout naturellement. Isabeau ne s’était ni maquillée ni tressée les cheveux. Une couette hâtive, une tenue de ville peu réfléchie. Qu’importe. Il fallait retrouver ce marchand avant qu’il ne soit trop tard. Se pensant extrêmement rapide ce jour-là, la demoiselle fût plus que déçue en remarquant qu’elle était probablement la dernière à rejoindre l’étal du marchand. Les nouvelles auraient dû être bonnes. Mais elles ne l’étaient pas. Des fioles avaient déjà été vendues. Il fallait agir, et agir vite. Les paroles fusaient tout autour d’elle, mais la Compagne restait silencieuse. Elle réfléchissait. Quelque chose ne semblait pas faire sens. Les fioles étaient la source des incendies mais elles représentaient aussi… les chances du groupe pour sauver Lorgol. Chaque jour, une fiole disparaissait, un feu se déclarait. Isabeau n’était pas sûr, mais elle avait la sinistre impression qu’après l’ouverture de la dernière fiole, Lorgol ne pourrait être sauvé.
-Je ne saurais dire si la disparition de certaines fioles est le signe que quelqu’un se joue de nous ou bien si elles représentent nos chances de démêler ce mystère. A chaque jour sa fiole. Et quand il n’y en a plus… c’est fini ?
Était-elle folle ? Peut-être. Son hypothèse ne faisait pas vraiment sens et il était plus que probable que le coupable avait voulu dissimuler son implication dans cette sinistre affaire. Mais quand Isabeau était persuadée de quelqu’un chose, on pouvait difficilement l’arrêter. Est-ce que cela changeait quoi que ce soit, au fond ?
-Qu’importe, de toute façon. Nous devons retrouver les personnes qui se sont déjà procurées les fioles. Je vais suivre la piste de la bourgeoise. Je ne suis pas étrangère au cercle restreint des mages de portail à Lorgol. Si je suis ici, c’est grâce à eux.
Inclinant par simple formalité la tête, Isabeau fit volteface et s’élança en direction de la Ville Haute. Une jeune bourgeoise à la recherche d’un mage de portail s’y rendait forcément. La Compagne ne savait pas vraiment comme procéder, après tout elle n’était pas enquêtrice, mais elle trouverait bien une solution. S’il fallait rendre visite à tous les habitants de Lorgol, alors elle le ferait. Elle ne savait pas vraiment si des membres du groupe la suivaient, mais elle ne s’en préoccupait pas vraiment. Il fallait se diviser pour conquérir… ou diviser pour conquérir ? - Spoiler:
564 mots.
Isabeau se rend dès le matin à l'étal du marchand pour élucider ce mystère. Elle développe une hypothèse un peu étrange sur la symbolique des fioles, qu'elle partage aux autres. Elle finit par se diriger en direction de la Ville Haute pour poursuivre la jeune bourgeoise ayant acheté l'une des fioles.
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| | | Les Savants • Modo Melbren de Séverac Messages : 5419 J'ai : 27 ans Je suis : inventeur, baron de Vivessence, savant en mécanique (spé. engins) et mage de l’Été non diplômé (destruction) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme, sa famille et SombrecielMes autres visages: Géralt d'Orsang | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 12 Mar 2019 - 4:48 | |
| → En italique sont placées des informations communiquées par le Destin qui n'a pas eu le temps de faire l'intervention qu'il escomptait pour répondre aux quelques questions posées plus haut !***Tu écoutes Agathe et une jeune fille ajouter des informations, puis ton attention retourne sur le marchand. Il n'a malheureusement aucun souvenir de la fiole en question. Il vous offre cependant quelques piste, vagues mais qui sont toujours mieux que de piétiner sur place. Tu fronces les sourcils quand il annonce en avoir moins ce matin que les jours-répétitions précédents. Ton ventre se noue quelque peu. Et si la fiole faisait partie de celles manquantes ? Si les pistes ne menaient à rien ? Si la fiole était encore dans son étal ? Dans ce dernier cas, il faudra que l'homme envoie les fioles restantes être examinées. Cependant, vous avez d'abord les pistes à voir : vous pourrez toujours aviser en fin de journée, selon les résultats. Tu l'espères en tout cas. Aux questions posées par les deux jeunes hommes, le marchand prend un instant pour contempler ses stocks et calculer. « J'dirais… une dizaine de fioles. J'saurais pas vous les décrire, mais elles contenaient des décoctions assez basiques : du parfum, des potions de soins, des énergisants, ce genre de choses. Certaines étaient vides, plus décoratives qu'aut' chose. » A celle posée par la jeune femme blonde, il secoue la tête. « J'vous ai vraiment dit toutes les informations que j'avais, ma p'tite dame, désolé. J'espère que vous trouverez c'que vous cherchez. » Il espère sincèrement que ce sera suffisant, que les différentes pistes, dans les Villes Haute et Basse ainsi qu'à la Cour, ne seront pas des impasses. En attendant, il fera bien attention aux fioles restantes.Tu remercies l'homme pour son aide précieuse, même si le travail qui vous attend est énorme. Cela devient presque votre lot quotidien. Tu ne sais combien de kilomètres vous avez parcourus, mais, sans les répétitions, vous seriez sûrement sur les rotules. Tu te tournes vers les autres et hoches la tête aux mots d'Aubrée. Tu n'est pas sûr de comprendre exactement où veut en venir la dame qui prend la parole ensuite, avec l'épuisement des fioles, mais elle semble d'avis aussi de se répartir les tâches. C'est ce qui compte. Tu hoches donc à nouveau la tête et enchaînes : « Je me lance sur la piste du parfumeur. Ceux qui veulent en faire de même sont les bienvenus. Avec un peu de chance, visiter les parfumeries environnantes sera suffisant. » S'il faut aller plus loin, vous devrez aviser et peut-être vous partager davantage les zones. Tu ne sais pas si l'abeille sera en ta possession. Tu verras ce qu'il en est de la décision de Lancelot, ainsi que d'Agathe. ***Une fois en route vers une adresse assez connue, tu ne peux empêcher tes pensées de retourner au début de cette répétition. Au réveil brusque dans les bras de Bastien. Aux tremblements que tu as pu sentir chez lui. A la force de son étreinte que tu lui as rendue sans une once d'hésitation. Au baiser que tu as longuement appuyé sur son crâne. A son déni conscient et assumé qui a noué ta gorge tant il a fait écho à tes non-dits. A la confiance qu'il a placée en toi pour résoudre des choses qui t'échappent malgré ta volonté. Au tous les deux qui a autant fait s'emballer ton cœur qu'il l'a alourdi. Tu as serré Bastien encore plus fort, lui as promis que tu ferais ton maximum. Tu lui demandé d'en faire de même. Un baiser simple et tu l'as laissé partir malgré tes mains qui fourmillaient de le garder contre toi, malgré la situation désespérante. Tu sors de tes pensées quand on s'adresse à toi. Tu réalises que vous arrivez à destination. Tu pries les dieux pour que vous trouviez rapidement quelque chose. Tout pour éviter une nouvelle hécatombe. Le souci du Temps perdurera probablement dans tous les cas, mais aucun des contacts qui t'ont répondu n'a d'informations à ce propos – ou n'a voulu les partager, tu ne sais pas. Tu soupires avant de retrouver ton visage de façade et de circonstances : vous avez fort à faire. - Spoiler:
695 mots – Informations fournies par le Destin placées en italique dans mon post ! 3ème répétition : Melbren écoute les réponses du marchand. Il approuve certains des dires d'Aubrée et d'Isabeau, puis annonce qu'il suivra la piste du parfumeur avant d'inviter qui veut à en faire de même. Son groupe, nouvellement formé, rejoint ensuite la parfumerie la plus proche. Ils visiteront les environnantes d'abord puis élargiront leurs recherches au fur et à mesure.
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| | | Les Savants Sonjä de Sylvamir Messages : 470 J'ai : 28 ans Je suis : Enseignante en Mécanique à l'Académie de Magie et du Savoir, à Lorgol Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Duché de Valkyrion ; Empire d'IbélèneMes autres visages: Olivier la Poutre | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 12 Mar 2019 - 8:45 | |
| Tout recommença, irrémédiablement. Sonjä s'éveilla avec la lumière du jour. Cette fois-ci, pas de grand brasier pour elle et ses compères, qui avaient fui Lorgol avant que celle-ci ne s'embrase. Ou bien était-ce la fois d'avant ? La savante commençait à perdre ses repères dans ce tourbillon de 31 mars qui se répétaient encore et encore. Les indices rassemblés auraient voulu qu'elle accoure à l'étal de ce marchand pour l'empêcher de vendre sa maudite fiole, mais une fatigue de l'esprit la ralentissait dans ses mouvements et volait son enthousiasme. Elle ne se souvenait plus exactement des raisons qui l’avaient poussée à vouloir sauver les habitants de l’enfer des flammes, et un court instant l’envie égoïste de rester cachée sous ses couvertures la traversa. Elle finit pourtant par se lever, et après avoir jeté un dernier regard au masque noir posé sur sa table de chevet, souvenir d’un lendemain effacé, elle se mit en quête du fameux étal. Elle se perdit dans les rues de la Ville Basse qu’elle ne connaissait pas, n’ayant pas prêté suffisamment d’importance au trajet effectué à l’itération précédente. Soudain, elle aperçut une silhouette familière se glisser parmi la foule. Elle identifia Adonis et s’élança sur ses pas, suivant à grand peine le petit mage sans jamais réussir à réduire les dizaines de mètres qui les séparaient. A chaque coin de rue où il tournait, elle craignait de le perdre de vue mais le retrouvait après avoir tourné à son tour. Lorsqu’elle le rattrapa enfin, essoufflée, il avait atteint le point de vente du marchand, celui-ci déjà entouré des nombreuses personnes qu’elle avait vues la veille. Elle en salua certains du regard, et sans piper mot, laissa ses yeux suspicieux se promener sur l’étal de babioles. Le marchand s’expliquait, répondant probablement à une question que Sonjä n’avait pas entendue, mais elle tiqua lorsqu’il évoqua des fioles disparues. « Moins qu’hier ? » Répéta-t-elle pour s’assurer d’avoir bien compris. « Hier-hier, ou hier-aujourd’hui ? » Elle inspira lentement. « Vous voudriez dire qu’elles ne reviennent pas à leur place, contrairement à tout le reste ? »Depuis le début de leur cauchemar, à chaque nouveau tour de ce manège sans fin, tout rentrait dans l’ordre, chaque chose reprenait la place qu’elle avait la veille - la véritable veille. D’après les dires du marchand, ce n’était donc pas le cas de certains de ses articles. Elle jongla mentalement avec cette nouvelle donnée. Cela confirmait-il le lien entre le mur de feu et les répétitions ? Sonjä acquiesça lorsque certains proposèrent de suivre les pistes données par le marchand - que pouvaient ils faire d'autre ? Elle était sur le point de partir pour la parfumerie mais Melbren la devança et elle se retracta. Sonjä avait du mal à apprécier la présence de l'ancien mage, prodige de la mécanique dont elle jalousait les compétences depuis qu'elle le connaissait, et préférait qu'ils partent chacun sur une voie différente : tout autant parce qu'elle n'avait pas de bons souvenirs de leurs projets en commun à l'Académie que parce qu'elle estimait, sans réellement vouloir se l'admettre, qu’elle avait confiance dans ses capacités. Ce fut donc Isabeau qu’elle suivit. Sonjä n’y connaissait pas grand-chose en portails, les évitant d’ordinaire au possible, cependant elle n’était pas prête à réitérer une nouvelle déambulation vaine dans les rues de la Ville Basse et elle supposait que cette piste les ramènerait du côté de Lorgol qu’elle connaissait. - Spoiler :
609 mots. Sonjä se perd dans la Ville Basse et arrive après les autres. Elle s'étonne que les fioles ne reviennent pas à leur place comme le reste lors des "réinitialisations". Elle n'aime pas Melbren alors elle part avec Isabeau sur la piste de la bourgeoise au portail.
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| | | Peuple Eloïse Brûmagie Messages : 145 J'ai : 14 ans Je suis : Voleuse - Orpheline à la rue Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Moi-mêmeMes autres visages: | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 12 Mar 2019 - 17:26 | |
| Finalement le marchand se mit à parler, à répondre aux questions, donnant de nouvelles pistes, encore plus nombreuses. Éloïse soupira devant la multitude de pistes qui s’ouvraient sans savoir si aucune d’entre elle aboutirait à quoi que ce soit. Le geste du marchand, elle le connaissait, sans réussir à mettre la main dessus. Elle vit nettement d’autres lui répondre et elle comprit. La Cour était en train d’agir également, elle espérait qu’elle serait plus efficace qu’eux à trouver une solution. Tandis qu’elle réfléchissait, une main se posa sur son épaule, la faisant sursauter. Elle se retourna, la main sur le manche de sa dague dissimulée avant de reconnaître Adonis qui la salua. L’air agressif de la jeune rouquine disparut et un large sourire s’étala sur son visage soudainement rehaussé d’une couleur rosée. Elle remit imperceptiblement sa dague à sa place et afficha une moue désolée, s’excusant par la même pour son comportement de la veille. Lorsqu’il devint clair qu’il allait de nouveau falloir se séparer, la jeune fille écouta chacun, l’un voulait aller voir les parfumeurs, une autre la bourgeoise qui devait se trouver dans la Ville Haute. Pour sa part, elle ne connaissait que le Ville Basse, aussi elle décida de fouiller à la recherche de l’apothicaire. Elle se dit que c’était la seule chance qu’elle avait de trouver quelque chose. Elle ne connaissait pas vraiment d’adresse en particulier, mais en demandant aux bonnes personnes, elle finirait par trouver, elle en était sûre. - Je connais mieux la Ville Basse, je vais chercher l’apothicaire, ils ne doivent pas être nombreux à être restés en ville.Du moins l’espérait-elle. Elle jeta un œil à ceux qui venaient de la Cour mais se résigna à fouiller sans demander leur aide, elle n’avait pas le temps pour ses problèmes personnels. Elle s’assura juste une sortie de secours. - Euhm… Si on ne trouve rien, rendez-vous au port à la tombée de la nuit comme hier ?Elle espérait ne pas avoir à en arriver là, mais elle ne voulait pas revivre sa propre mort une nouvelle fois. Elle préférait affronter la mer plutôt que les flammes, au moins l’une des deux ne l’avaient pas encore tué. Elle serra brièvement le bras d’Adonis pour attirer son attention. - Merci pour hier soir et désolée d’avoir été si insupportable… si tu pouvais faire pareil ce soir ce serait parfait. Oui, je sais, c’est bizarre de demander ça, mais je ne suis pas sûre d’y arriver seule alors… Je te revaudrai ça quand tout sera fini, juste… me laisse pas retourner en ville, s’il te plaît, quitte à m’assommer.Elle lui offrit un sourire rassurant au jeune homme, puis s’élança dans les rues de la Ville Basse. Elle chercha des visages connus, interceptant les mendiants et gamins qu’elle reconnaissait, demandant à chaque fois où se trouvaient les différents apothicaires du coin. Elle était prête à tous les visiter, posant à chaque fois la même question sur cette fameuse fiole avec la ferme intention de la confisquer immédiatement s’il y avait la moindre chance que ce soit celle qu’elle cherchait, après avoir expliqué la situation en détail. Et, qui sait, avec un peu de chance un apothicaire aurait une révélation et pourrait savoir de quoi il s’agissait réellement, alors elle demanderait à chacun d’eux s’ils avaient la moindre idée de ce que cette fameuse fiole pouvait contenir. Si cela pouvait aider à percer le mystère, elle n’allait pas faire dans la finesse et les sous-entendu cette fois. - 611 mots:
Éloïse écoute les différentes pistes et choisit de suivre celle de l'apothicaire, sans tenir compte des autres. Elle s'assure juste une échappatoire le cas échéant une fois le soir venu. Elle demande à Adonis de faire comme la veille pour ne pas la laisser en ville et pars trouver l'apothicaire en se renseignant auprès de tout ceux qu'elle croise. Elle a dans l'idée d'expliquer la situation aux apothicaires encore présents et de leur demander de lui donner la fiole tout en les interrogeant sur ce qui peut causer ce phénomène de mur de flammes.
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| | | PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 12 Mar 2019 - 22:55 | |
| Chroniques d'Arven Intrigue 4.2
L'Éternel Lendemain 31 mars 1004 Intrigue animée par Lemon Tart L'Inéluctable Brasier Le marchand répond patiemment aux questions, penaud de ne pouvoir apporter son aide autant qu'il le voudrait. Il cherche pourtant à se rappeler autant de détails que possible sur cette fiole particulière qui semble causer tant de malheurs, mais il ne se souvient pas d'un élément qui sortait de l'ordinaire. Et pourquoi aurait-elle été dans ses caisses le matin ? L'un des Enfants des Miracles aurait-il fait une erreur ? Ou était-ce volontaire ? Avait-on simplement oublié de réapprovisionner sa marchandise, cette fois-ci ? Lorgol est devenu un tel chaos, beaucoup ont pris un autre chemin que celui qu'ils avaient parcouru la toute première fois.
Il est songeur, le marchand, quand il regarde le petit groupe se disperser. Il range soigneusement le reste de ses fioles dans une caisse en bois. Au cas où.
Et tout s'arrête soudainement. Au coeur de la Cité au Mille Tours, le Temps cesse de s'écouler, les êtres et les choses se font immobiles. Quelques minutes, une heure tout au plus. Et dans les profondeurs de la Cour des Miracles, un seul homme est encore en mouvement.
Tyr Parle-d'Or, déterminé à faire cesser cette mascarade, s'est rendu près du Sablier du Temps présent dans l'enceinte même de la Cour des Miracles. Ce Savoir lui est inconnu, il est un mystère qui n'est pas encore résolu. Tentant le tout pour le tout, il touche tout de même au mécanisme, utilise le peu de sable qu'il possède et prie les dieux. Malheureusement, ça n'a pas tout a fait l'effet escompté. Sa main est posée sur un cristal quand le sablier s'active, secouant le Second des Ombres par une décharge électrique. Et c'est là qu'il réalise. Plutôt que de remettre le Temps dans sa course, il l'a immobilisé et il est seul à en avoir conscience. Tout n'est que silence, autour de lui, les hommes qui l'ont accompagné dans les souterrains sont immobiles, la souris qui s'apprêtait à rentrer dans son trou s'est arrêtée en plein milieu. Sur les pavés, les Enfants des Miracles semblent n'être que statues de pierre, l'eau des canaux a cessé de couler et un oiseau s'est figé en plein vol. Tout cela ne dure guère longtemps, mais l'effet est bien là.
Puis le sable cesse de faire son office et le Temps s'écoule à nouveau normalement.
Il n'a pas réussi à faire ce qu'il voulait, mais il sait qu'il est possible d'agir.
Dans les rues de Lorgol, la recherche de la fiole se poursuit. Mais là encore, les choses ne se déroulent pas comme prévues. Les fioles vendues par le marchand ne contiennent que des produits ordinaires, rien d'exceptionnel et certainement pas d'incendie prêt à embraser toute la ville.
Alors sans personne pour les arrêter, les flammes s'élèvent et se répandent partout. De nouvelles vies sont fauchées.
*** Et tout recommence.
Cette fois, pourtant, quelque chose a changé. Les flammes sont nées au coeur de la Cour des Miracles, et il leur est possible de découvrir où !
En revanche, dans les rues, c'est le chaos le plus total. La panique s'est emparée des habitants, les agressions et les pillages s'accumulent. De pauvres marchands se font dévaliser, de pauvres innocents sont frappés et dépouillés. La folie est née des flammes et, comme elles, elle dévore tout sur son passage.
Cinquième Tour Consignes IRL : du mardi 12 au mardi 19 mars (18h). IRP : le 31 mars 1004, toute la journée, jusqu'à minuit (4ème retour)
• Ce topic concerne les personnages inscrits à l’intrigue au préalable (Adonis, Agathe, Aubrée, Cassiopée, Gaëtane, Isabeau, Lancelot, Liselotte, Melbren, Sonjä & Tyr). Si ce n’est pas votre cas, un petit MP au Destin et nous verrons si vous pouvez intégrer le groupe en cours de route !
• Vous l'avez bien compris, vous êtes morts. (au moins la plupart d'entre vous ) Mais pas de panique, vous êtes revenus. La journée a encore redémarré à zéro (de minuit à minuit) ! Pour l'expliquer plus simplement, Lorgol a brûlé entièrement et, à minuit, le temps s'est inversé et vous a tous ramenés 24h en arrière et vous vivez un jour sans fin (Vous voyez le film "Le Jour de la Marmotte" ou l'épisode du jour sans fin dans Supernatural ou dans Stargate ? Ben pareil. ).
• Le retour dans le temps concerne tout le continent. Vous en êtes tous conscients. Vous remarquerez donc très vite que des petites choses ne seront pas tout à fait les mêmes. Mais il y aura des événements qui auront tout de même lieu de la même manière, car c'est ainsi que se déroulent les choses. Pour pimenter un peu vos RP, vous pouvez mentionner un petit déboire qui arrive à votre personnage et qui, quoi qu'il fasse, surviendra à chaque fois. Par exemple, se cogner le petit orteil contre un meuble ou se faire voler sa bourse (dédicace à Sonjä ).
• Le tour couvre la journée du 31 mars (encore, encore, encore, encore ), du moment où vous vous réveillez au moment où le jour va à nouveau redémarrer à zéro, en passant bien entendu par les flammes de l'enfer. Libre à vous d'agir comme bon vous semble, tant que le tout reste cohérent. Pour toute question, je suis évidemment disponible.
• Les fioles vendues par le marchand n'étaient pas les bonnes. Le feu a quand même eu lieu.
• Le dernier feu a démarré au sein même de la Cour des Miracles. Cette information ne sera connue que des gens affiliés à la Cour.
• Au cinquième matin, les gens paniquent, c'est le chaos dans les rues. Les étals sont pratiquement abandonnés, sauf par quelques courageux. Il y a de plus en plus d'agressions et de vols un peu partout.
• Il n'y a que les personnes de la Cour des Miracles qui puissent retrouver la fiole, une mission sera envoyée en ce sens.
• Pour tous les autres, votre mission ce tour-ci est de venir en aide à de pauvres innocents en danger dans les rues de Lorgol (des gens de la Cour des Miracles peuvent également aider en ce sens). Coordonnez-vous dans le QG pour être efficaces ! Il y a trois situations dans lesquelles votre aide est requise :
- Dans la Ville Haute, une vieille dame qui se fait détrousser.
- Dans la Ville Basse, un marchand qui se fait dévaliser.
- Dans la Ville Basse, un jeune couple menacé par des bandits armés.
• Si le Destin ne vous donne pas une information spécifique concernant cette fiole (ou tout autre indice), merci de ne pas inventer. Ca pourrait amener vos camarades sur une fausse piste.
• Pour Tyr : le temps s'est arrêté, mais uniquement pour toi, juste une heure. Tu t'es chopé un coup de jus en touchant l'un des cristaux et tu as pu te balader librement partout sans que rien ni personne n'ait pu t'en empêcher.
• Le Carnaval des Miracles est un grand événement qui se déroule chaque année à Lorgol et dure trois jours. Vous pouvez avoir plus d'informations dans l'annexe de la Cour des Miracles, onglet fonctionnement.
• Les flammes sont très hautes, plus hautes que les tours. Le feu ne peut être éteint à l'aide de magie ordinaire.
• On est en fin mars dans les terres du nord, il fait encore froid et il a neigé la veille (le feu vous réchauffe un peu, bon ).
• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.
• Coucou, la limite de mots est toujours là ! 700 mots maximum par message, pas un de plus, sinon je mords !
• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.
• Consultez régulièrement le QG de l'intrigue, au cas où.
Bonne chance, dragonnets !
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| | | Les Mages Adonis le Lys Messages : 254 J'ai : 16 Je suis : Etudiant en 4ème année à l'Académie - Mage de l'Automne - Illusion Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Envers sa famille, ses amis et l'AcadémieMes autres visages: Anaïs Belécu | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mer 13 Mar 2019 - 22:22 | |
| Le temps s’écoule trop vite et trop lentement à la fois. Il se doute le jeune mage que l’issue sera la même que hier ou encore avant-hier. La main sur l’épaule d’Eloïse il opine de la tête à sa demande et sourit pour toute réponse. Nul besoin de lui demander il agira comme il se doit pour la protéger. Il ne sait pas à proprement parler ce qui le pousse vers elle alors qu’elle semble si différente de lui. Mais ses réflexions sont une fois de plus inachevées par le feu qui vient prendre leurs vies. Je suis désolé se dit-il alors qu’une fois de plus tout recommence. Le réveil se fait similaire aux autres, la rue ressemble à une scène de chaos. Il marque un temps d’arrêt et hésite un court instant à rester sous ses couvertures jusqu’à ce que d’autres, plus doués, plus connaisseurs ne trouvent la solution à cette gigantesque mascarade. C’est peut- être cela la solution après tout, patienter jusqu’à ce qu’une personne bien plus douée qu’eux tous ne trouve la solution à cette énigme. Il marche, ne court plus et regarde des personnes en bousculer d’autres. Il passe traînant des pieds devant la Taverne de la Rose secouant la tête. Il cherche à trouver le groupe de la veille sans y parvenir. Adonis se trouve bien seul dans une ville de Lorgol livrée à elle-même. Il n’y a plus de règles, plus de normalité, tout n’est que survie. Il pourrait retourner voir le marchand mais ce dernier leur a tout dit. Preuve en est quand ils sont trouvé leur cible hier au final la fiole était on ne peut plus ordinaire. Adonis regarde un mur cherchant des réponses lui donnant un coup de pied attitude se faisant le témoin de son exaspération. Puis son regard au bout de la rue accroche la chevelure de la jeune fille rousse qu’il côtoie depuis le début de cet éternel recommencement. C’est le signal pour qu’Adonis se remette en chemin. Il arrête Eloïse dans ce qui semble être une errance sans fin. Son regard perdu lui confirme qu’elle est à peu de chose près au même point que lui-même. « Viens avec moi » trois mots pour la rassurer alors qu’il lui sourit « J’sais pas ce qu’on peut bien faire pour éviter que ça recommence mais avec toi je me sens moins seul autant passer le reste de la journée ensemble non ? » un petit clin d’œil alors qu’un cri se fait entendre. Sans lâcher la main de sa nouvelle amie il se dirige vers l’origine de ce brouhaha supplantant le bruit ambiant. Un marchand est aux prises avec des voleurs ; comme tous les jours des malfrats profitent du désordre ambiant. Il se moque de sa jeunesse et de sa petite taille par rapport au groupe de voleurs et il bouscule l’un d’eux se jetant sur eux se fichant éperdument bien d’avoir mal, une fois de plus, à son épaule « Laissez le donc ; de toute façon ça sert à rien de lui voler quoi que ce soit vous ne l’aurez pas toute à l’heure quand on se réveillera ; rendez-vous donc utile au lieu de semer plus le bazar que cela ne l’est déjà non ? » Il est prêt à en venir aux mains au besoin alors qu’il protège Eloise derrière lui ; il manquerait plus qu'ils s’en prennent à lui alors que le mage s’est clairement positionné entre le marchand et les voleurs. - Spoiler:
610 mots Adonis suit Eloïse et meurt une fois de plus Nouvelle répétition : il est un peu hébété au réveil et se demande bien quoi faire alors que tout n'est que chaos Quand il aperçoit Eloïse il décide de passer le reste de la journée avec elle jusqu'à ce qu'il entende un marchand se faire détrousser Haut comme 3 pommes il s'interpose entre les voleurs et le marchand
Dernière édition par Adonis le Lys le Mer 13 Mar 2019 - 23:18, édité 1 fois |
| | | La Cour des Miracles Lancelot l'Adroit Messages : 979 J'ai : 29 ans Je suis : fabricant d'automate et mage de l'invocation au service de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Séverine de Bellifère, Marjolaine du Lierre-Réal, Liry Mac Lir, Anwar Sinhaj et Antonin de Faërie | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mer 13 Mar 2019 - 23:09 | |
| Il ne servait à rien de perdre plus de temps à interroger le marchand : il ne nous en apprendrait pas plus. Agacé, mais surtout coincé, je ne pris pas vraiment le temps de réfléchir avant de prendre la suite de Melbren en entraînant Agathe avec moi. Je préférais rester auprès de mon ami, même si je le trouvais bien imprudent depuis le début de cette journée sans fin, au moins ses connaissances en mécaniques s’avéreraient plus utiles qu’un enfant. Puis en utilisant l’abeille, nous aurions peut-être le temps de retrouver les autres. Mais je songeais plus à m’enfuir dès que possible : rien ne garantissait que la boucle recommencerait une fois de plus si Lorgol devait s’enflammer à nouveau, ce qui ne manqua pas d’arriver. Dès mon réveil, il n’était plus question de prendre le temps de me préparer. Nous savions désormais d’où venait la marchandise en cause et il ne fallait plus tarder pour arrêter ce cycle. J’étais mort beaucoup trop de fois en l’espace d’une même journée, je ne supporterais pas de repasser à travers cette épreuve une fois de plus, je ne supporterais pas de voir à nouveau mon aimée périr dans les flammes. Sans cette lueur d’espoir, probablement n’aurais-je rien fait de plus que d’attendre. Attendre la mort et espérer que ce soit la dernière. À peine tiré du lit, je ne pris que le temps d’enfiler mes chausses avant de me précipiter dans l’atelier. Ygraine saurait quoi faire, elle comprendrait que je ne sois pas resté, je lui expliquerais tout plus tard. Pour l’heure, je devais agir sans tarder. Je déboulai les escaliers, attrapai l’abeille que j’activai pour ralentir le temps et me dépêcher de me rendre à la tour de Vigdir où j’espérais trouver Agathe. J’aurais besoin d’aide pour trouver la fiole maudite. Elle était voleuse, agile, personne mieux qu’elle ne pourrait s’acquitter de cette tâche et je préférais la savoir à mes côtés plutôt qu’à errer dans la ville, fusse cela aux côté de Melbren. Melbren qui devrait se débrouiller seul puisqu’il ne pouvait nous suivre la où nous irions. Lorsque j’arrivai, la porte était battante, nulle odeur de cuisine ne s’échappait. Mon coeur se serra de panique. Agathe! Sans toucher au mécanisme de l’abeille, je me précipitai à l’intérieur sans cogner, l’heure n’était pas à l’élégance et à la politesse. L’idée que j’ignorais exactement l’emplacement de la chambre d’Agathe me percuta de plein fouet après quelques pas à l’intérieur : naturellement, elle ne m’y avait jamais admis. J’aurais préféré que ma première visite en ces lieux se fasse avec son consentement, mais nous n’avions pas le temps pour ce genre de considération. Après avoir ouvert ce qui me semblait un nombre incommensurable de porte, j’arrivai finalement là où je le désirais. Elle était là, encore endormie dans son lit. Laissant la porte ouverte derrière moi, je me précipitai à son chevet pour l’enlacer. La terreur que j’avais eue à l’idée qu’elle ne soit plus là avait effacer de mon esprit mon mécontentement. « Alior soit louée, tu es là! » m’exclamai-je. Le réveil était peut-être un peu surprenant, mais les circonstances m’excuseraient certainement. La pressant toujours contre moi, je poursuivis : « Agathe, il faut que nous allions à la Cour des Miracles. Maintenant. J’ai besoin de tes mains pour retrouver cette fiole et empêcher que quiconque s’en empare. J’ai… » Je m’arrêtai, réalisant soudainement qu’elle n’était vêtue qu’une légère chemise de nuit, entourée de soyeuses fourrures kyréennes. Je la relâchai, légèrement hébété avant de me retourner : ce spectacle faisait naître en moi des idées qui ne convenaient pas à l’urgence de la situation et dont elle s’offusquerait certainement. Ou peut-être pas. Après tout, l’usage de l’abeille nous offrait encore un peu de temps… Par Mirta, elle me rendait fou! - Spoiler:
683 mots Lancelot suit Melbren sur la piste du parfumeur et il meurt. Encore Quand il se réveille, il utilise l'abeille pour aller rejoindre Agathe. Ensemble, ils pourront s'emparer de la fiole avant qu'on ne la prenne puisqu'il a ralentit le temps pour se balader plus rapidement! Il trouve sa fiancée en tenue de nuit et ça le déconcentre un peu
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| | | Peuple Eloïse Brûmagie Messages : 145 J'ai : 14 ans Je suis : Voleuse - Orpheline à la rue Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Moi-mêmeMes autres visages: | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Jeu 14 Mar 2019 - 13:50 | |
| Tout cela n’avait servi à rien. Elle n’avait rien appris et les flammes l’avaient de nouveau emporté. Le réveil fut douloureux pour la jeune Éloïse qui resta un moment cachée sous ses couvertures à essayer de se calmer, de penser à autre chose qu’à la vue des flammes jaillissant soudainement pour venir la happer. Elle n’avait rien pu faire, tout ce qu’elle et les autres avaient fait lui semblait si futile. Mais elle ne pouvait décemment pas rester là, elle devait faire quelque chose, elle ne voulait pas revivre ça une fois de plus. Elle s’habilla et sortit, se faisant bousculer à peine le pied dehors. Le chaos régnait dans la Ville Basse. Fini l’entraide et la coopération, c’était chacun pour soi, et Éloïse n’était certainement pas faite pour survivre dans une situation où nombreux étaient ceux plus grands, forts et malveillants qu’elle. Elle échappa de justesse à quelques malfrats visiblement intéressés pour passer du bon temps sur la première venue, les menaçant de sa dague avant de s’enfuir. Puis elle erra dans les rues, sans réel but. Elle alla machinalement à la Taverne de la Rose, espérant y croiser Adonis ou quelqu’un qu’elle connaissait, mais personne, tout était désert. Les yeux dans le vague, elle ne savait plus trop quoi faire à présent. Elle ignorait les cris et les gens qui courraient autour d’elle et ne sentit donc pas arriver un garçon bien connu qui posa une main réconfortante sur son épaule. Elle tourna la tête, découvrant Adonis à qui elle offrit un timide sourire. Ses joues rosirent lorsqu’il lui proposa de passer la journée avec lui et elle accepta, son sourire s’élargissant devant les paroles du jeune mage. - J’adorerais… Je me sens bien avec toi.Alors qu’il lui répondait par un clin d’œil en prenant sa main, une couleur proche de celle de sa chevelure embrasant les joues de la rouquine, un cri retentit non loin. Adonis l’entraina avec lui et elle suivit, ne voulant pas lâcher sa main. Devant eux, un marchand était aux prises avec des voleurs et, alors qu’Éloïse ralentissait pour éviter de s’en mêler, Adonis la lâcha et couru vers eux, les percutant sous l’œil horrifié de la rouquine. Elle le rejoignit et Adonis essaya de raisonner les malfrats. Se plaçant entre le marchand et les voleurs, le jeune mage ne vit pas la main Éloïse sortir sa dague, prête à s’en servir au moindre signe d’agression. Elle posa sa main sur le bras d’Adonis. - Ce n’est pas vraiment ce que j’avais en tête quand tu m’as proposé de passer la journée avec toi.Pince-sans-rire, elle essayait surtout de ne pas céder à la panique tandis que le voleur poussé par Adonis semblait vouloir faire payer le jeune mage pour son geste, sa dextre se refermant en un poing tandis qu’il approchait. La jeune fille prit les devants, s’interposant tandis que sa dague se pointait vers le torse de l’homme. Elle lui lança un regard glacial et parla d’une voix d’où transparaissait une colère sourde et inquiétante qui dut surprendre les personnes présentes puisque tout le monde se figea. - N’y pense même pas…Elle recula, obligeant Adonis à faire de même sans perdre les voleurs de vue, les rapprochant du marchand à qui elle conseilla de décamper au plus vite avant de parler à voix basse au jeune mage. - J’espère que tu cours vite, parce que je doute qu’ils nous laissent tranquille après ça, tu les as vexé… Elle tourna légèrement la tête pour lui envoyer un léger sourire teinté d’une certaine ironie. - Si c’était pour m’impressionner, c’est réussi, mais j’espère que la suite de la journée sera plus calme.Elle faisait la forte, mais un observateur attentif verrait sa main tenant la dague trembler légèrement, de même que ses jambes. Elle n’était pas faite pour se mettre en danger ainsi et elle avait surtout agi par réflexe pour aider Adonis. Elle espérait juste ne pas en payer le prix. - 700 mots pile !:
Désoeuvrée après l'échec de la veille, Eloïse erre sans but dans les rues avant qu'Adonis ne la trouve et ne lui propose de passer la journée avec lui . Elle accepte avec joie avant que le jeune mage n'aille se mettre en danger face à des voleurs. Elle menace ses derniers de sa dague pour éviter à Adonis de prendre un coup , conseille au marchand de fuir et préviens Adonis qu'ils vont sans doute devoir courir pour s'enfuir.
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| | | Les Savants Sonjä de Sylvamir Messages : 470 J'ai : 28 ans Je suis : Enseignante en Mécanique à l'Académie de Magie et du Savoir, à Lorgol Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Duché de Valkyrion ; Empire d'IbélèneMes autres visages: Olivier la Poutre | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Ven 15 Mar 2019 - 16:07 | |
| A chaque nouveau réveil, Sonjä découvrait que le chaos animant la ville était monté d’un cran, dont elle ne soupçonnait jusqu’alors même pas l’existence. Dans une certaine mesure, il était prévisible que la violence aille crescendo, mais c’était à chaque fois la stupéfaction qui la prenait lorsqu’elle se rendait compte que oui, ce matin, c’était pire. Elle s’était mise en quête des fameuses fioles, motivée par envie désespérée de ne pas rester assise à attendre sagement la prochaine boucle. Elle n’avait plus d’indices et n’était pas retournée voir le marchand, errant ainsi dans la Ville Haute, au milieu de la pagaille, à l’affût du moindre petit conteneur en verre qu’elle pourrait confisquer sous prétexte de vouloir sauver Lorgol. Ses recherches n’étaient pas très fructueuses puisqu’elle ne suivait aucune piste, tournant un peu au hasard des rues qui lui semblaient famillières, en évitant soigneusement celles qui rejoignaient la Ville Basse. Elle n’osait pas fouiller les intérieurs - et elle n’aurait pas assez de la journée pour fureter dans toutes les habitations de Lorgol, de toute manière - et contemplait avec un effarement profond ceux qui s’adonnaient au pillage. Si la situation ne l’exaspérait pas autant, peut-être s’en serait-elle amusée. Pourquoi prendre le temps de voler alors que le fruit de leurs rapines retournera inéluctablement à sa place originelle ? Pourquoi fallait-il qu’ils saccagent les boutiques, était-ce là un moyen d’exprimer leur incapacité à sortir du cycle cauchemardesque qui les emprisonnait ? N’était-ce pas plus sage de s’associer, tous, pour trouver cette - ou ces ? - maudite fiole ? Alors qu’elle passait devant une librairie qu’elle appréciait tout particulièrement, dont on avait éventré la vitrine, elle remarqua qu’un homme, pas bien plus jeune qu’elle, tirait sur le sac d’une femme d’âge avancé. Sonjä pouvait tolérer les dégradations matérielles sans sourciller, car tout reviendrait dans l’ordre ; mais les souvenirs étaient intacts, et même si ses effets personnels reviendraient en sa possession, la vieille dame garderait en mémoire l’agression. Outrée, la savante accourut en hélant le malfrat. « Hé, vous ! Arrêtez immédiatement ! » Elle n’était pas vraiment menaçante et espérait qu’il réagisse, qu’il soit assez surpris pour relâcher le sac, permettant ainsi à sa victime de s’enfuir. Mais il ne lui accorda même pas un regard. Lorsqu’elle arriva à leur hauteur, prête à le pousser de tout son poids avec l’élan qu’elle avait pris, on la retint en la tirant en arrière. Un complice, très certainement, qui était resté en retrait, l’avait immobilisée d’un seul mouvement. La peur aurait dû la saisir au ventre. Elle aurait dû hurler à l’aide. Sonjä était malgré tout étonnamment calme, persuadée que quoi qu’il puisse lui arriver, une énième répétition viendrait la sauver. Ce fut la perspective de la potentielle douleur qu’ils pourraient lui infliger qui finit par lui redonner l’envie de se défendre. Elle gesticula un moment et parvint - probablement à l’usure - à se défaire de l’emprise sans avoir à y mettre les dents. La dame s’agrippait toujours à son bien et Sonjä n’avait pas dit son dernier mot. Elle balaya le sol des yeux et s’arma, à défaut de plus adapté, d’un gros et poussiéreux tome détaillant l’architecture lagrane. - Spoiler :
569 mots.Sonjä essaye de chercher des fioles dans la Ville Haute pour se persuader qu'elle est utile Elle voit une vieille dame se faire détrousser et décide d'intervenir, mais elle se fait immobiliser. Elle parvient finalement à échapper au malfrat et n'a pas dit son dernier mot ! Elle s'arme d'un bouquin ( ) prête à en découdre.
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| | | La Confrérie Noire Aubrée de Sombregemme Messages : 2266 J'ai : 21 ans Je suis : Apprentie Assassin de la Lame Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Grâce de Séverac et à la Confrérie NoireMes autres visages: Rhapsodie & Octave | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Sam 16 Mar 2019 - 23:17 | |
| Aubrée a fini par retrouver l’apothicaire en question. Pourtant, la fiole qu’il avait achetée était des plus banales, et il l’avait même déjà utilisée dans un de ses onguents. Elle ne pouvait plus qu’espérer que ses compagnons puissent trouver la bonne fiole et empêcher l’incendie, et elle a rejoint la Symphonie, une fois encore, au cas-où. Elle a bien fait, en voyant à nouveau Lorgol brûler. Mais tout recommencera encore, c’est sûr. Elle est maintenant habituée à retrouver sa chambre au réveil, où qu’elle se soit endormie. Et par réflexe, elle enfile la même robe, les mêmes chaussures, et sort aussitôt de la Tour afin de chercher encore à percer ce mystère. Elle aimerait que le temps puisse reprendre son cours, et que sa vie redevienne à peu près normale. Elle en a assez de revivre sans arrêt la même chose, et de cette atmosphère de chaos qui règne dans la ville. Cette fois, elle est bien plus que palpable. Tout autour de la blonde, des gens se font agresser, des étals sont dévalisés, et des gens paniqués courent dans tous les sens. La folie s’est emparée des hommes, Aubrée ne peut que le constater. Sa main se pose automatiquement sur le manche de son poignard, comme pour vérifier qu’il se trouve bien là. Elle ne se sent pas en sécurité, aujourd’hui. Elle ne sait pas trop où aller pour retrouver cette fichue fiole et essayer d’empêcher l’incendie. Revenir vers le marchand ne serait sans doute pas utile puisqu’il sait qu’il ne doit plus vendre ses fioles, au cas-où elles y soient pour quelque chose, et elle ignore d’où est parti le feu de la veille. Marchant un peu au hasard dans les rues de la Ville Basse, elle entend soudainement le cri perçant d’une jeune femme, dans une rue adjacente. Intriguée, elle s’y dirige d’un pas ferme et s’immobilise à quelques pas de la scène. Là, trois bandits armés menacent un jeune couple, qui paraît incapable de se défendre. Personne ne semble vouloir, ou pouvoir, les aider, d’ailleurs. Il faut qu’elle fasse quelque chose. Alors elle dégaine sa lame. Silencieusement, elle se glisse dans le dos du plus proche pour l’empoigner par le col par surprise et le tirer violemment et avec force vers l’arrière avant de s’interposer entre le couple et les bandits. Elle est satisfaite de voir qu’elle a gagné en force depuis qu’elle apprend à servir la Sombre Mère. Elle n’a cependant pas le temps de s’y attarder. « Laissez-les partir et tirez-vous avant que je m’énerve. J’vous jure que vous pourriez le regretter. » Ils rigolent. « Ecarte-toi, gamine, et on te fera pas trop d’mal. » Aubrée n’inspire pas la peur, c’est vrai ; mais elle veut croire que la poigne assurée qu’elle a sur sa lame et le regard qu’elle leur jette suffit à les faire hésiter. Elle aimerait presque qu’ils puissent deviner le tatouage dissimulé sous son bracelet de fer. Elle sait qu'elle n'a pas le droit de les tuer, mais ce serait un bon moyen de leur faire peur. L’un d’eux attaque, mais elle pare son coup avec aisance. Il est surpris, et l’Affranchie en profite pour riposter, avant d’esquiver un coup du deuxième. En reculant d’un pas, elle se rend compte que le couple a profité de sa diversion pour s’enfuir. Mais quels ingrats. Et elle fait comment, maintenant, seule contre trois ? Ils ont senti son désarroi, en face, et se moquent d’elle. Bon. Si elle ne parvient pas à s’enfuir, au pire, tout recommencera demain, pas vrai… ? - Spoiler:
633 mots. Aubrée a retrouvé l'apothicaire, pour constater que la fiole n'était pas la bonne Elle se sauve encore sur la Symphonie. Le lendemain, elle se balade un peu au pif dans la Ville Basse, et tombe sur un jeune couple agressé par trois bandits. Sans trop réfléchir, elle en repousse un et s'interpose, sauf que le couple s'est enfui et elle se retrouve... seule contre trois. Si jamais une âme charitable veut bien aider, ce sera pas de refus
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| | | La Cour des Miracles Agathe de Vigdir Messages : 3857 J'ai : 19 ans Je suis : morte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la cour des Miracles et Mélusine de Sylvamir.Mes autres visages: Astarté des Sables • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Mar 2019 - 14:57 | |
| Quelque chose l'avait arrachée de son sommeil. Elle ne savait pas quoi, pas encore, mais son coeur battait fort, déjà, alors qu'elle ouvrait ses yeux dans la pénombre de sa chambre. Une ombre s'approchait sans hésiter, et Agathe, aussi apeurée que engourdie par le sommeil, pensait qu'on venait l'enlever. Elle n’avait pas même eu le temps de se redresser sur sa couche que deux bras venaient l’enlacer étroitement pour lui arracher un feulement d’incompréhension. Dans la confusion, la surprise et la peur franche, elle avait cherché à repousser l’intrus avant de reconnaître la voix de Lancelot. Lancelot. Ici. Dans sa chambre. L’incendie. Ses souvenirs lui revenaient brutalement, faisant écho aux paroles désespérées de l’espion. Le marchand de fioles et son appartenance aux Miracles. Ses signes discrets. Le feu ravageur. Elle était morte à nouveau, le jour précédent, et elle devait faire vite et s’activer si elle ne désirait pas mourir une fois de plus, à l’instar de tous ceux qu’elle aimait, nombreux, et qui vivaient dans la ville aux Mille Tours. Puis Lancelot se fit silencieux. Puis Agathe sentit le regard de son fiancé sur elle. Était-il encore déçu d’elle? L’idée qu’il vienne la retrouver uniquement par urgence et dépit s’incrustait à son esprit, et la jeunette se redressa un peu mieux, au milieu des fourrures qui l’avaient gardée au chaud jusqu’à maintenant. - La Cour des Miracles pourra toujours compter sur moi, Lancelot. Tu le sais, n’est-ce pas..? Je ne suis pas la plus douée, mais mes mains t’appartiennent. Agenouillée sur sa couche, ses mains blanches jointes en prière, Agathe s’était enfin inclinée vers son Lancelot. Un baiser aussi doux que léger, à la commissure de ses lèvres. Elle ne songeait pas qu'on puisse les surprendre ici. Il n’y avait que son fiancé qui l’avait fait souffrir, et elle, la fautive. - Mon coeur aussi, t’appartient… Sois doux, s'il te plaît. Tu n’as pas le droit de me détester, pas en ce moment, alors que j’ai si peur, que j’ai besoin de toi ici, à mes côtés, pour m’aider à arranger les choses. Elle savait bien que le moment était loin d’être idéal pour nettoyer cette plaie soudaine, entre eux, et Agathe n’en ajoutait pas plus, quittant plutôt la douceur et le confort de son lit pour le froid mordant. Dissimulée derrière le paravent, elle le laissa quitter la chambre à sa guide. L’affaire ne fut pas très longue, et c’est sous des vêtements chauds et propices à ses activités d’apprentie qu’elle suivit l’espion dans les dédales de Lorgol. Elle était surprise, la jeunette, de voir l’aube si lente à venir, et ses interrogations n'allaient pas en diminuant, même lorsqu’ils pénétrèrent les allées secrètes de la Cour des Miracles. Cramponnée à son bras, Agathe ne pouvait s’empêcher de voir le chaos de la ville teinter l’ambiance de cet endroit protégé par Isil. - Sais-tu où elle se trouve, cette fiole? Dans les entrepôts? C’était sans doute l’endroit le plus évident pour débuter les recherches, et Agathe était prête à user de tous ses talents pour parvenir à trouver cette fiole maudite. - Spoiler:
557 mot.
Agathe pense qu'on vient l'enlever. Elle tente de se faire pardonner auprès de Lancelot.
Avec lui, elle rejoint la Cour des Miracles pour trouver la fiole. Elle s'interroge beaucoup sur le temps qui file plus lentement, aussi.
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| | | La Cour des Miracles Tyr Parle-d'Or Messages : 813 J'ai : 42 ans Je suis : Second des Ombres Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : La Cour des MiraclesMes autres visages: Maelys Aigrépine, Liam d'Outrevent | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Mar 2019 - 20:30 | |
| Le mur céda, provoquant de fortes secousses dans les souterrains de la Cour des Miracles. Je convenais que la méthode était assez… Radicale. Mais ne disait-on pas aux grands maux les grands remèdes ? J’entrai à l’intérieur de la salle secrète, en grimpant sur les débris de l’ancien mur, et constatai avec soulagement que les rêves devenaient parfois réalité. L’orgue était là, toujours aussi immense et splendide. Je retrouvais les mêmes secrets enfouis, sur les magies et savoirs oubliés, éparpillés çà et là, mais n’eut malheureusement pas le temps de m’attarder. Face à moi, le Sablier du Temps se dressait, intact. Les voleurs à mes côtés se faisaient plus timides, à violer les secrets même du Fils des Ombres, mais les murmures derrière moi se turent lorsqu’ils constatèrent à leur tour que je n’avais pas menti. Je leur souris, avec cette habituelle arrogance qui me caractérisait tant. « La voilà, la clef de notre salut. » Je tirai sur la chaîne à mon cou pour la faire céder, en me rapprochant du Sablier du Temps. Je n’eus pas de difficultés à trouver comment le remplir du peu de sable que mon pendentif contenait. « Et ensuite … ? » C’est là que l’affaire risquait de se corser. Il m’aurait bien fallu un mode d’emploi, pour m’éviter de jouer à l’apprenti sorcier du Temps. Je me rapprochai des cristaux, intrigué. « Voyons voir… » Comment faire pour rétablir le cours naturel des choses sans l’altérer ? Je touchai tous les cristaux en les déplaçant de manière infime pour vérifier le comportement du Sable du Temps, jusqu’à me prendre un coup de jus. Je retirai vivement ma main avec une expression grimaçante, avant de me retourner pour demander de l’aide aux voleurs qui m’avaient suivi. Sauf que… Personne ne bougeait. Je les regardais un par un, surpris, avant de m’avancer à leur hauteur pour agiter une main devant leurs yeux fixes. « Ca par exemple… » Je me pris le menton, réfléchissant à la question à voix haute. « Je viens d’arrêter le temps ? Je devrais faire strictement le contraire à l’heure dite pour que la boucle temporelle s’achève, dans ce cas… » Une heure. Il fallut une heure pour qu’ils se remettent en mouvement, surpris de m’avoir vu me « téléporter ». En d’autres circonstances, ç’aurait été vraiment drôle. Mais là, ça ne m’amusait pas beaucoup. Tout le sable s’était écoulé sans que je ne puisse rectifier mon erreur, après une heure à en chercher la source. Je réprimai un juron bien senti et fis signe au mage des Portails qui nous accompagnait de signer le repli. Trop tard pour cette fois. ~~~~ J’ouvris les yeux, allongé sur mon lit, avec la sensation qu’aujourd’hui serait différent. Avec les mêmes gestes maintes et maintes fois répétés, je m’habillai de mes cuirs sombres de voleur avant d’attraper le pendentif et de descendre dans la cour. Les voleurs, mendiants et espions n’avaient pas attendu mes ordres pour se mettre en action cette fois, car ils étaient déjà tous occupés à chercher l’origine du brasier né dans la Cour des Miracles elle-même. Curieuse coïncidence… Mais je ne pouvais pas m’attarder sur la question. Je retournais les archives, à la recherche de rapports détaillés faisant mention du savoir du Temps, pour en étudier le maximum avant l’heure fatidique. Je m’absorbai rapidement dans mes recherches, bientôt rejoint par d’autres voleurs prêts à mettre la main à la patte, en surveillant scrupuleusement l’heure qui s’égrenait. Là ! J’avais peut-être trouvé ce qui ferait la différence, cette fois. Il était temps de retenter l’expérience… Le mur céda encore. Je m’approchai une nouvelle fois du Sablier du Temps pour l’alimenter de la même quantité de sable. Il restait moins d’une heure avant que l’incendie ne se déclare à nouveau et ne ravage tout. Cette fois, c’était la bonne. Je devrais résoudre le mystère de ce Sablier du Temps, et mettre fin une bonne fois pour toute à cette boucle temporelle. Cette fois les voleurs triompheraient. Nous verrons le jour de demain se lever. - Spoiler:
700 mots. Tyr bidouille le Sablier du Temps et se prend un vilain coup de jus. Il tourne tout seul en rond pendant une heure sans trouver la solution, le sable entièrement consommé, et doit se résigner à retenter "demain". Il fait des recherches plus approfondies au réveil et attend l'heure fatidique pour agir à nouveau, faisant bouger les cristaux pour faire en sorte d'annuler la boucle temporelle.
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| | | La Cour des Miracles Lancelot l'Adroit Messages : 979 J'ai : 29 ans Je suis : fabricant d'automate et mage de l'invocation au service de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Séverine de Bellifère, Marjolaine du Lierre-Réal, Liry Mac Lir, Anwar Sinhaj et Antonin de Faërie | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Dim 17 Mar 2019 - 20:48 | |
| Quitter la chambre fut probablement ce que je fis de plus intelligent ce matin-là. Autrement les choses auraient pu mal tourner à nouveau. En même temps, c’était un peu de ma faute, j’aurais pu simplement cogner à la porte pour la réveiller plutôt que de m’introduire dans sa chambre comme un malotru. Derrière la porte, je marchais de long en large pour m’empêcher de retourner dans la chambre et de céder à une bestialité inappropriée. Puis, elle avait remarqué que j’étais fâché, je ne pouvais pas songer à ce genre de choses quand la fin du monde était proche et qu’en plus nous étions au beau milieu d’une dispute sans que nous n’ayons pu en parler. À l’aide de l’abeille, nous arrivâmes rapidement à la Cour des Miracles. Je n’avais pas pris le temps d’expliquer à Agathe que le temps serait ralenti. Nous n’avions malgré tout pas l’éternité devant nous. « Oui, je crois que c’est le meilleur endroit. » J’espérais vaguement que le marchand avait pris sa cargaison directement à la Cour des Miracles. Que quelqu’un la lui avait refilé là, mais les chances étaient probablement minces. Si nous ne trouvions pas la fiole, peut-être trouverions nous au moins un indice. Les Enfants des Miracles s’approvisionnaient à trop d’endroits pour tous les connaître. Mais les murmures de la Cour sont nombreux. On ne parle pas que de la fiole, mais aussi du mur détruit par le Second des Ombres pour jouer avec un Sablier du temps. L’information m’intéressait grandement, de nombreuses questions se bousculaient dans ma tête, mais avant de me pencher sur pareille nouvelle, il fallait éviter de terminer brûlés vifs. Et ces parmi ces rumeurs, alors qu’Agathe et moi vous précipitions vers l’entrepôt que je saisis au vol l’information qu’il nous fallait. J’étendis le bras et attrapai la main d’Agathe. « Par ici! Je sais où nous devons aller! » lâches-tu, déviant la trajectoire de votre course. Et comme nous nous éloignions, quelques gens se joignirent à nous. C’était tout simple. Agathe et moi en tête, nous arrivâmes sur les lieux, la source de tous ces événements malheureux. Pas très loin, le marchand approchaient, probablement pour venir récupérer sa marchandise, l’air inquiet. Nous serions là avant lui, peut-être la fin de cette boucle terrible arrivait-elle enfin. Mes yeux se posèrent sur les caisses. Comment savoir dans laquelle d’entre elles se trouvait la fiole fautive? Il fallait tout prendre et ne laisser personne n’y avoir accès. « Il faut empêcher ces caisses de partir! » Le coeur battant, j’accélérai mon pas de course pour arriver le premier devant les caisses où un garçon s’affairait rapidement. Je l’agrippai par le collet pour le forcer à m’accorder son attention. « Où se trouvent les fioles? » Le garçon faisait mine de ne pas savoir de quoi je parlais que nous venions clairement de le voir penché sur les caisses à y faire Isil seule sait quoi. Il continuait à toujours répété en boucle la même phrase, comme un texte appris par coeur. Il ne m’en fallut pas longtemps pour comprendre. J’observai rapidement les caisses et mon oeil s’arrêta sur l’une d’entre elles. Elle était différente. Le bois n’avait pas le même air humide que les autres, il n’y avait pas de poussière dessus, comme si elle venait d’être ajoutée. Quelqu’un l’avait placée là, volontairement ou par erreur. Je n’avais plus aucun doute : la fiole devait se trouver à l’intérieur. « C’est celle-là! » la désignai-je tout en continuant de retenir le drôle. Nous n’avions plus beaucoup de temps. « Prenez-la, la fiole est à l’intérieur! » - Spoiler:
661 mots Lancelot et Agathe arrive à la Cour des Miracles pour chercher la fiole, les rumeurs de la Cour les lancent sur la bonne piste. Ils arrivent au lieu d'approvisionnement du marchand avant lui et il trouve la caisse fautive, mise la par quelqu'un à la place de la bonne caisse vraisembablement. Il la désigne à tous les Enfants des Miracles qui auront suivi pour qu'ils s'en emparent avant qu'il ne soit trop tard.
Dernière édition par Lancelot l'Adroit le Mer 20 Mar 2019 - 20:55, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Lun 18 Mar 2019 - 19:35 | |
| Tout effort était inutile. Chaque fois qu’Isabeau pensait s’approcher de la solution, les cartes étaient redistribuées et plus rien ne faisait sens. Recherchant désespérément la jeune bourgeoise à fiole, son enquête s’était brutalement arrêtée tandis que l’incendie tant attendu se déclarait à nouveau. Et d’un autre endroit, une fois de plus. Piégée dans la Ville Haute, Isabeau allait devoir subir une fois de plus la caresse ardente de ce fichu piège. La Compagne pensa bien un instant s’ôter la vie sans douleur avant que l’incendie ne l’atteigne, mais cela aurait été trop risqué. Et si mourir autrement que par le feu résultait en une mort définitive ? C’était peu probable et pourtant la possibilité flottait au-dessus de sa tête. Alors elle patienta, la mort dans l’âme, assise sur un banc dans la Ville Haute. Pouvait-on vraiment s’accoutumer à la douleur ? Isabeau aurait plutôt dit non. Le feu faisait toujours aussi mal. Mais bientôt, la boucle recommencerait et la demoiselle allait devoir faire un choix.
Pas de sursaut, pas de cri ce réveil-ci. Comme lors de la boucle précédente, la Compagne ne s’embarrassa pas de fioritures inutiles. Cette fois-ci, elle abandonna même la robe, enfilant une tenue de voyage simple et peu encombrante. Au vu du carnage qui s’intensifiait à chaque réveil, Isabeau eut la bonne idée de se saisir d’une de ses dagues. Il était bien rare qu’elle ose se promener avec un tel objet dans son attirail mais le monde ne faisait plus vraiment sens. Il fallait jouer un tout autre jeu. Un jeu de la simplicité, de la sauvagerie. Aussitôt franchit-elle la porte de sa tour délabrée que ses précautions furent encensées. Le chaos régnait dans la Ville Basse, des millions de fois plus que d’habitude. Resserrant instinctivement la cape dont elle s’était vêtue, Isabeau s’élança dans les rues de Lorgol. Mais pour quoi faire ? Même elle ne le savait pas. La piste des fioles était bancale. Elle n’avait aucune idée d’où le dernier incendie s’était déclaré. Et si elle partait se réfugier dès maintenant sur la Symphonie ? Attendant patiemment, se méprisant pour son inutilité ?
Ses pensées plus que pessimistes prirent subitement fin alors qu’un jeune couple la poussait violemment à terre, visiblement en train de s’enfuir. Un délicieux visage aux boucles blondes attira immédiatement son attention. Aubrée. Elle aussi avait été là tout au long de cette aventure. Et elle était en danger. Trois malfrats lui faisaient face, bien décidés à lui faire la peau. Isabeau aurait dû avoir peur mais les choses étaient bien différentes, piégée dans une boucle temporelle. Si elle se faisait éviscérer, qu’importe. Ne se réveillerait-elle pas le lendemain, de toute façon ? Sans un soupçon d’hésitation, Isabeau dégaina sa dague et vint la planter dans la base du cou d’un des trois malfrats. C’était la première fois que la Compagne tuait. Elle vit l’homme s’effondrer au sol, le visage éclaboussé de sang. Et quelque chose se brisa, au fond du pauvre petit cœur de la demoiselle.
Que venait-elle de faire ? Ôter la vie à un autre être humain ? Si elle ne craignait nullement de mourir, elle n’avait pas envisagé les conséquences désastreuses sur son âme en commettant un tel crime. Les souvenirs resteraient. La culpabilité resterait-elle aussi ? Oh ce malfrat reviendrait sûrement la vie, comme si de rien n’était et pourtant… Isabeau chancela, hagarde, dévisageant Aubrée sans trop savoir quoi faire. Incapable de faire quoi que ce soit, tout reposait entre les mains de l’assassin désormais. Peut-être que cette odieuse distraction serait suffisante pour qu’elle expédie les deux autres abrutis dans les bras de la mort. La Compagne, elle, avait un tout autre combat à mener.
- Spoiler:
644 mots.
Isabeau n'a pas l'impression de pouvoir aider et se sent terriblement inutile. Elle accueille avec horreur les flammes de l'incendie, prête à repartir pour un nouveau jour. Incertaine quant à ses possibilités pour cette nouvelle journée, la Compagne tombe finalement sur Aubrée et décide de l'aider. Sans même réfléchir un instant, elle assassine froidement un bandit et semble presque en perdre la tête.
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| | | La Confrérie Noire Aubrée de Sombregemme Messages : 2266 J'ai : 21 ans Je suis : Apprentie Assassin de la Lame Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Grâce de Séverac et à la Confrérie NoireMes autres visages: Rhapsodie & Octave | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Lun 18 Mar 2019 - 21:59 | |
| Elle aurait dû les laisser se débrouiller tout seuls. C’est cette phrase teintée de regrets qui tourne en boucle dans sa tête, alors qu’elle fait face de son mieux à ses agresseurs. L’un d’eux a repéré sa bourse, elle le sait. Les autres doivent sûrement réfléchir à la manière dont ils vont la violer – parce que tant qu’à faire, quitte à avoir une jolie fille sous la main, autant l’utiliser jusqu’au bout avant de la tuer. Raison de plus pour se sortir de là. Elle pare les coups du mieux qu’elle peut, tentant de faire appel à tous ses savoirs du combat rapprochés et priant le plus fort possible la Sombre Mère, espérant que la seule force de sa volonté puisse la faire revenir immédiatement – peine perdue, évidemment. Elle ne s’en sortira pas seule, elle en est sûre. Elle n’est pas la plus endurante des combattantes, et seule contre trois ? Même avec les techniques skjäldmos les plus poussées elle ne pourrait pas prendre l’avantage. Pas seule. L’un d’eux s’effondre, sans qu’elle ne l’ait touché. Un miracle ? Une Compagne, plutôt. Elle reconnaît, Aubrée, l’élégante dame qui lui fait face, le regard un peu perdu. Mais elle ne perd pas de temps, et profite de l’effet de surprise pour désarmer l’un des deux hommes restants avant d’attraper le fin poignet d’Isabeau et de la tirer brusquement vers l’avant. « Courez ! » Et elle court, Aubrée, sans jamais lâcher la jeune femme. Elle ne peut se résoudre à l’abandonner au milieu de la Ville Basse en état de choc – ce n’est pas son habitat naturel, c’est certain – et elle veut la mettre, aussi bien qu’elle-même, à l’abri des bandits. Elle la guide avec agilité dans la Ville Basse, l’entraînant à travers les ruelles, le long des canaux, jusqu’à être sûre de les avoir semés. Elle ralentit peu à peu le pas avant de s’arrêter totalement, une fois certaine d'être à l’abri. Lui lâchant enfin le poignet, elle tente de reprendre son souffle rapidement et range son poignard avant de se retourner vers la Compagne. « On devrait être tranquilles maintenant. Désolée de vous avoir fait courir comme ça. Et… Merci d’être intervenue. » Elle aurait pu y passer, sinon. Et même si tout recommence demain, elle ne voulait pas réexpérimenter la mort. D’ailleurs, en parlant de mort… « Ça va, vous ? Vous êtes pas blessée ? » Plus de peur que de mal, sans doute. « Vous aviez… Jamais fait ça, pas vrai ? C’était courageux de votre part. » Pour la sauver, en plus, alors qu’elles ne se connaissent pas. Elle réordonne rapidement ses cheveux. « Vous cherchez la fiole, encore ? Si vous avez des pistes, j’veux bien vous aider. J’ai rien trouvé, hier, et je sais plus où chercher. » Elle marque un temps de pause. « Sinon, vous voulez peut-être que je vous raccompagne dans un endroit sûr ? J’ai des amis au port, vous seriez à l’abri sur leur vivenef… Et moi avec. » Elle a eu son lot d’aventures, Aubrée, et elle aimerait bien, juste… Faire un point avec Taliésin sur tout ça. Elle est sûre qu’il lui permettra d’y voir un peu plus clair grâce à son esprit de réflexion affûté. Et après… Elle espérera trouver une idée pour que le temps reprenne son cours. - Spoiler:
572 mots. Aubrée parvient à s'enfuir grâce à l'aide d'Isabeau et l'entraîne dans sa course à travers la Ville Basse. Elle ne ralentit que lorsqu'elle estime être en sécurité avant de la remercier. Elle lui propose de la suivre si elle a des pistes pour trouver la fiole, ou de la ramener en lieu sûr (genre, la Symphonie) pour se reposer et se mettre à l'abri (après concertation entre joueurs, c'est ce qu'elles feront
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| | | La Cour des Miracles Agathe de Vigdir Messages : 3857 J'ai : 19 ans Je suis : morte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la cour des Miracles et Mélusine de Sylvamir.Mes autres visages: Astarté des Sables • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 19 Mar 2019 - 3:06 | |
| Il était étonnant de voir Lancelot dans son royaume, celui de la Cour des Miracles. Elle oubliait parfois, Agathe, combien son amoureux était prodigieux dans ce domaine. À le voir si souvent derrière le comptoir de sa boutique, fasciné uniquement par ses créations animées, il était aisé de ne plus songer à son apprentissage exceptionnellement rapide qui avait fait tant d’envieux et de jaloux. Peut-être était-ce là sa force, après tout, se faire oublier pour laisser venir à lui les moindres murmures…? Toujours agrippée à son bras, à lui parler de cette aube difficile qui semblait s’éterniser, Agathe n’avait pas perçu que Lancelot écoutait les autres parler, autour d’eux, alors qu’ils traversaient la Cour des Miracles. Lorsqu’il avait changé promptement sa trajectoire, elle avait dû se rendre à l’évidence qu’il était fort dans son domaine. Très fort. Des paillettes dans les yeux, Agathe avait suivi Lancelot sans oser le questionner. L’affaire était urgente, plus encore maintenant qu’ils devaient rebrousser chemin et perdre de précieuses minutes. Et puis, elle lui faisait bien confiance, à son mécréant des Miracles. Alors, lorsqu’il s’arrêta devant une petite montagne de caisses, elle se contenta de lever le nez pour évaluer la scène. L’approche du marchand, au loin, ne lui avait pas échappé, à elle aussi, et la scène lui semblait soudainement évidente. La fiole était là, quelque part, devant eux. Les paroles de Lancelot confirmèrent son intuition, tout comme ses mains sur le collet du garçon. Il ne fut pas long à repérer la bonne caisse, et Agathe, tiraillée entre poser son chaste popotin dessus ou encore chaparder la fiole uniquement, finit par dérober la caisse toute entière. Oh, qu’elle était lourde, mais moins que le petit Meldred tout potelé qu’elle avait tant soutenu. - Attention, attention! Priorité, messieurs, dames!Elle s’en allait comme Hallebarde partait si souvent, un ver de terre fraîchement pillé à l’un de ses frères dans la gueule. Le pas maladroit, un peu, et surtout lent, tant sa peur de percuter un Lorgois fou l’effrayait. Elle visait les murs, Agathe, rejoindre un chemin qui lui permettrait de se protéger des courses folles de tous ces gens apeurés. Avec un peu de chance, les enfants des Miracles l’aideraient à tracer sa route jusqu’à la Cour. - Spoiler:
393 mots. Agathe trouve que Lancelot est le meilleur espion de tous les temps. Elle le suit jusqu'aux caisses d'approvisionnement. Lorsqu'elle repère la caisse douteuse, elle s'en empare et fuit comme une voleuse.
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| | | Les Mages Adonis le Lys Messages : 254 J'ai : 16 Je suis : Etudiant en 4ème année à l'Académie - Mage de l'Automne - Illusion Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Envers sa famille, ses amis et l'AcadémieMes autres visages: Anaïs Belécu | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 19 Mar 2019 - 6:32 | |
| Elle a bien raison son amie, la journée aurait pu prendre un tout autre chemin. Qui sait il semblerait qu’ils aient tout l’avenir devant eux. Pour combien de temps encore cette journée recommencera il n’en sait rien mais à l’heure actuelle il semble qu’ils font face à un nouveau danger. Lui le garçon pense pouvoir protéger la jeune fille mais il se trompe bien lourdement quant aux forces en présence. En effet, au moment où Eloïse s’interpose entre lui et les malfrats et où elle s’adresse au marchand d’une voix sans appel lui signifiant de dégager, le jeune mage est complètement perdu. Rien, absolument rien, ne se déroule normalement et c’est la jeune fille qui à son tour le protège. Elle semble si jeune avec ce visage enfantin ; il apparaît qu’une fois de plus Adonis s'est fait avoir sur l’âge de la belle rousse. Ses paroles fermes trahissent un aplomb plus que surprenant le laissant véritablement sans voix. Il esquisse malgré tout un sourire à sa remarque concernant l’activité qui aurait pu toute autre. Ce n’est ni le lieu ni le moment de tergiverser alors qu’il distingue la lame dans sa paume. Il ne réagit pas. Tout semble irréel, Eloïse, cette journée, cette solution pour que tout cesse qui n’existe vraisemblablement pas. Malgré tout Adonis comprend qu’il doit reprendre ses esprits au moment où il pose sa main sur celle d’Eloise. Il la sent trembler et il fronce les sourcils fusillant du regard les agresseurs. « Dégagez » des paroles bien vaines il le sait alors il souffle à son amie « Cours je te rejoins, essaies de trouver les autres pendant que je les ralentis ; je te jure qu’ils ne toucheront à aucun de tes cheveux ». Le marchand a déguerpi mais si Adonis fait tomber son étal devant les agresseurs cela devrait leur donner un sérieux avantage. Il incite d’un léger mouvement de la main Eloïse à repartir d’où ils viennent alors que d’un coup de pied savamment placé il fait tomber les babioles présentes derrière lui. Puis il commence à s’éloigner laissant les agresseurs se dépêtrent du capharnaüm supplémentaire qu’il vient de créer. Des autres voleurs sont attirés par les pièces cliquetantes permettant à l’étudiant de rejoindre Eloïse. Arrivé à son niveau il prend à nouveau sa main qu’il serre et d’une voix calme alors qu’il l’incite à courir prenant la direction du port qu’ils ont rejoint quelques jours avant il s’exprime clairement : « Je ne sais pas qui tu es mais il semblerait qu'entre nous deux tu sois la plus effrayante » il désigne son autre main où trône encore sa lame» d’un hochement de tête il l’invite à ranger son arme. Après tout ce n’est pas le moment de provoquer d’autre esclandre alors que déjà ils arrivent vers le port. Au moins là à bord d’un bateau quel qu’il soit ils pourront peut être à nouveau échapper aux flammes… irrémédiable destin de leur funeste journée. - Spoiler:
521 mots Adonis est un peu perturbé quand Eloïse sort sa lame Malgré tout il décide une fois que le marchand a fui de semer un peu plus le bazar en renversant son étal attirant ainsi d'autres voleurs Il entraîne Eloïse jusqu'au port là où ils ont embarqué l'avant veille Convenu avec Eloïse en pv
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| | | Peuple Eloïse Brûmagie Messages : 145 J'ai : 14 ans Je suis : Voleuse - Orpheline à la rue Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Moi-mêmeMes autres visages: | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mar 19 Mar 2019 - 20:09 | |
| Les yeux d’Eloïse fouillaient les rues adjacentes et la scène tandis qu’elle cherchait une échappatoire à leur situation. Elle gardait sa lame serrée dans son poing tremblant au point que ses jointures commençaient à blanchir, persuadée qu’au moment où elle la rangerait, les voleurs s’en prendraient à elle et à son ami. Le marchand avait filé sans même essayé de les aider et elle commençait à angoisser devant le danger que représentait leur situation. La main chaleureuse d’Adonis sur sa main ne la calma guère mais sa voix, d’abord autoritaire en s’adressant en vain aux voleurs, puis douce lorsqu’il s’adressa à elle lui fit comprendre que pour une fois elle n’était pas seule pour se sortir de cette situation. Elle hocha la tête pour montrer qu’elle avait compris. Dès qu’elle sentit Adonis tirer légèrement sur sa main, elle tourna les talons sans demander son reste, elle entendit un bruit de chute derrière elle, suivit de jurons et se retourna, craignant que son ami ne soit en danger, mais il lui collait au train, attrapant sa main en arrivant à sa hauteur pour l’inciter à courir plus vite et elle se laissa entraîner. Elle aperçut de loin d’autres personnes attirées par l’étal au sol comme des papillons attirés par de la lumière et elle se détourna pour courir, s’accrochant à la main d’Adonis comme si c’était l’assurance que tout irait bien. Sa remarque lui tira néanmoins une grimace gênée et elle se hâta de faire disparaître sa petite dague dans les plis de sa robe, hors de vue des yeux de son ami qui semblait si perturbé par l’objet tranchant. - Je ne voulais pas qu’ils te fassent du mal c’est tout.Elle se sentit un peu coupable face au regard perplexe d’Adonis. Peut-être qu’elle aurait pu gérer la situation plus calmement, sans menacer ni sortir sa dague. Mais elle avait eu peur sur le moment, peur qu’il ne soit blessé, alors elle avait réagi sans réfléchir vraiment. - Je ne suis personne et c’est pour ça que j’ai besoin de ça. Ça dissuade. Être une fille seule à Lorgol ce n’est pas toujours évident…Et tenir sa langue non plus visiblement, mais elle ne se reprit pas, ça ne ferait que confirmer qu’il a raison d’être un peu méfiant ou protecteur avec elle, et elle préfère qu’il soit naturel, pas qu’il la prenne pour une fillette sans défense. Elle se demanda pourquoi son avis lui importait, mais elle chassa les idées qui lui vinrent en tête. Elle avait plus urgent à s’occuper que ces élucubrations ridicules. Après une course folle dans les rues de la Ville Basse, Eloïse se rendit compte qu’Adonis les dirigeait tout droit vers le port et elle pila net, forçant son ami à s’arrêter à son tour. - Le port ? Mais… tu sais bien que…Elle n’alla pas plus loin. Il lui avait dit qu’il l’aiderait si besoin, il lui avait promis. Elle inspira profondément et se remit à avancer à ses côtés. Plus elle approchait du port, plus elle angoissait malgré la présence rassurante du garçon qui n’était pas prêt à la lâcher comme ça. Au détour d’une rue, ils aperçurent enfin des visages familiers et se dirigèrent vers eux. La jeune femme blonde de la Taverne de la Rose et Isabeau. La deuxième semblait encore plus perdue qu’elle ne l’était elle-même avant de croiser son ami, ce qui fit hausser un sourcil à Eloïse lorsqu’ils les rejoignirent. - Salut… On pensait prendre un… un bateau, on peut venir avec vous ? Vous allez bien … ?Vu le chaos ambiant, deux jeune gens étaient plus que vulnérables, alors si ils pouvaient obtenir la protection, même sommaire, de deux adultes, elle n’allait pas s’en priver. - 655 mots:
Entraînée par Adonis, Éloïse s'enfuit de la scène de vol. Elle justifie maladroitement la présence de son arme avant qu'ils ne se dirigent vers le port. En chemin, ils croisent Aubrée et Isabeau à qui elle demande si ils peuvent venir avec elles. Elle demande à Isabeau si elle va bien en remarquant son air angoissé.
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| | | Les Savants • Modo Melbren de Séverac Messages : 5419 J'ai : 27 ans Je suis : inventeur, baron de Vivessence, savant en mécanique (spé. engins) et mage de l’Été non diplômé (destruction) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme, sa famille et SombrecielMes autres visages: Géralt d'Orsang | Sujet: Re: Intrigue 4.2 • L'Inéluctable Brasier Mer 20 Mar 2019 - 17:47 | |
| Oublieux des perturbations du Temps, tu continues comme si de rien n'était quand il reprend. Vous vous arrêtez dans une première parfumerie. Rien. La prochaine ? Rien non plus. La suite de vos recherches ne donnent pas mieux. Ta détermination, sans faiblir complètement, s'en retrouve entachée à mesure que les heures passent. Vous avez l'abeille, heureusement, mais Lorgol est grande. Malheureusement pour vous, votre estimation du temps restant avant le feu s'avère mauvaise : vous brûlez dans les flammes avant d'avoir atteint le port, là où tout le groupe s'était donné rendez-vous. ***Quatrième répétition.Le réveil est bien plus dur que les précédents. Bastien et Lichen dorment encore. Tu restes à fixer le plafond, dans la pénombre de la chambre, les pensées en chaos, jusqu'à ce que Bastien remue contre toi. Ta main, qui reposait sur lui, se crispe brièvement. Ses bras t'entourent immédiatement et tu relâches l'air et la tension que tu retenais sans le réaliser. Tu l'étreins à ton tour, fort, et fermes les yeux quand il soupire contre toi. Tu expires fébrilement en portant une main à son cou, ton pouce appuyé dans sa joue. Tu ancres ensuite tes yeux dans les siens, mais n'oses rien dire. Encore. Il n'est pas plus bavard. Tu finis par enfouir ton visage dans son cou, profitant du contact pour te recentrer. Tu lui es reconnaissant de rester plus longtemps, ce matin. Tu ne le relâches que lorsqu'il fait mine de se détacher de toi. Tu veux protester et lui demander plus de temps. Sauf que cette requête est ridicule. Ce n'est ni le lieu, ni le temps. Temps. Ha. Après avoir échangé un dernier regard qui te fait déglutir, sans qu'aucun mot n'ait passé vos lèvres, Bastien s'éclipse. Tu prends quelques minutes pour arranger ta contenance. Tu essaies d'organiser tes pensées et ce que tu dois faire. Courriers, contacts, recherche d'informations. Source du brasier. Inquiétudes. Ville Haute ou Basse ? Angoisse. Respire. Tu inspires brusquement. La patte de Lichen se pose sur ta joue. Une vague de calme et recouvre et, après plusieurs minutes, te permet de te lever pour affronter une nouvelle journée à batailler contre le Temps. ***Tu as, encore une fois, congédié ton personnel pour qu'il aille se mettre à l'abri. Inutile de se rendre au marchand qui sait quoi éviter à présent. Cependant, cela t'empêche de retrouver les autres. Tant pis, tu n'abandonnes pas. Tu poses des questions quand tu peux, mais impossible d'approfondir ta recherche. Le chaos ambiant la freine et la rend bien plus dangereuse que les jours précédents. Tu envisages d'abandonner pour aujourd'hui. Ou d'envoyer un courrier à Agathe pour le lendemain. Soudainement, un visage capte ton attention. Sonjä de Sylvamir ? Elle est en train d'en découdre avec un homme, livre à la main, tandis qu'une vieille dame tente de défendre ses possessions comme elle peut. Lichen. Tes jambes accélèrent. Ton Familier grimpe jusqu'au cou du premier assaillant et mord, griffe. Fort. Il s'échappe avant de se prendre un coup. L'homme porte une main à la blessure, aveuglé par la douleur soudaine et le sang qui s'écoule. La dame en profite pour s'échapper. Parfait. Ce qui l'est moins, c'est le coup qu'il a le temps de te porter au visage avant d'aller s'avachir contre la façade. Tu jures, serres les dents et les poings, avant de pénétrer dans la boutique rapidement. Une arme, quelque chose pour aider la jeune femme. Tu trouves l'objet parfait, dans le fond : un tisonnier. Tu t'en saisis et rejoins la Savante. A la première faiblesse d'attention, tu resserres ta poigne sur l'arme et le métal entre en collision avec le côté de son genou. Tu entends un crac ? Tu grimaces et t'écartes alors qu'il perd l'équilibre. Les sourcils haussés sous le choc, tu échanges un regard avec Sonjä. Il serait peut-être temps de fuir maintenant ? - Spoiler:
682 mots – 3ème répétition : Pas de chance avec les parfumeries. Melbren meurt. 4ème répétition : Câlin avec Bastien. Puis recherches qui tournent court vu le chaos dans les rues. Il vient en aide à Sonjä et une vieille dame. Son Familier mord fort le cou d'un des assaillants. Melbren se prend un coup au visage. Il va chercher un arme improvisée dans la librairie. Dès qu'il en a l'occasion, il frappe dans le genou du deuxième assaillant, qui s'écroule.
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