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 Qu'on lui coupe la tête ! ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps

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Le Destin
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J'ai : un âge au dessus de toute raison.
Message Sujet: Qu'on lui coupe la tête ! ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Qu'on lui coupe la tête ! ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptyDim 29 Sep 2019 - 18:28





Qu'on lui coupe la tête !

Bartholomé d'Ansemer, Gaëtane de la Volte, Ljöta de Hvergelmir & Serenus Dardalion

30 septembre 1004


Les dieux sont en colère ! Prêtresses et prêtres l'ont prédit et ils le hurlent sur tous les toits ! Voilà qu'ils s'en prennent au coeur de Cibella, aux récoltes nourricières, à tout ce qui fait l'essence de leur merveilleux duché. Mais que faire pour apaiser la colère des dieux ? Une telle ire demande une action extrême. Le plus sûr, le plus juste, le plus audacieux... serait de leur donner en sacrifice le sang de l'être qui se rapproche le plus du divin à leurs yeux : la duchesse Gaëtane.

La foule se rassemble, se presse aux portes du palais. Gaëtane est en compagnie de son homologue ansemarien, qu'elle accueille depuis quelques temps dans sa demeure - depuis que Port-Liberté est enseveli sous les eaux. À leurs côtés, une invitée inattendue en la personne de Ljöta, venue comme émissaire de la Confrérie Noire pour annoncer la terrible malédiction qui s'abattra sur les premiers nés.

Arrivent pourtant en trombe quelques guerriers, dont Serenus Dardalion, envoyés en renfort pour protéger la duchesse. Ils leur annoncent que la foule veut s'en prendre à elle, que les sujets désespérés sont sur le point de franchir les portes du palais et qu'il faut partir se mettre à l'abri au plus vite. Mais où aller et à qui faire confiance ?




Vos vies ne tiennent qu'à un fil

Consignes


• C'est la merde. :sisi: Il faut fuir mais sans oublier les filles de Bartho et Gaëtane ! C'est-à-dire que s'ils ont pas la duchesse, n'importe quel sang royal fera l'affaire. :geu:
• C'est un peu le chaos dans les rues entre ceux qui veulent faire la peau à Gaëtane et ceux qui au contraire la défendent. Et qui sait, peut-être que dans le palais, des gens se retourneront contre leur souveraine. :angel:
• À vous de voir si vous voulez aller vous réfugier ailleurs dans le duché ou chez vos voisins, histoire d'expérimenter d'autres malheurs. :vv:
• À vous également de savoir si vous voulez prendre la peine de répandre la nouvelle de la mort des premiers nés ou si vous préférez laisser la population se démerder. :red:
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La Noblesse
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Bartholomé d'Ansemer
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J'ai fait allégeance à : Ansemer avant tout, Gustave de Faërie.
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Message Sujet: Re: Qu'on lui coupe la tête ! ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Qu'on lui coupe la tête ! ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptyMer 2 Oct 2019 - 14:19

Ansemer n’existe plus. Ou presque. La duché a été rendu à Messaïon, enseveli sous les eaux. Aux sirènes, aux hommes-poissons qui jadis constituaient le peuple des Ansemariens. Le duc a dû ravaler son égo alors qu’il espérait que tout n’était pas perdu. Alors qu’il priait encore pour qu’ils soient épargnés. Alors qu’il questionnait pour savoir ce qu’ils avaient fait pour déclencher telle ire. Lui, son peuple, les hommes, tous? Il gardait l’espoir d’être sauvé ; parce qu’il était l’élu de Messaïon. C’était ce qu’on lui avait toujours dit, c’était ce qu’il avait grandit pour croire : une sorte de protection qui le rendrait invincible ? Pourtant il savait que ce n’était pas le cas. Son père avait été emporté par les tempêtes du même dieu qui l’avait promu à ce rang. Il finirait de la même façon. Au fond des mers dans le royaume des morts du dieu de l’Océan. Pire peut-être. Ailleurs, sur les terres, mangé par les bêtes, brûlé par le feu et ses cendres dispersées par le vent. L’idée suffisait à le faire frissonner et le rhum avalé servait à lui embrumer l’esprit pour penser à autre chose.

Ils étaient à Cibella, le duc et la duchesse d’Ansemer - Geneviève qu’il avait épousé peu de temps avant que la grossesse de cette dernière ne soit impossible à cacher. Ainsi que Bertille, bien évidemment. Ils s’y étaient réfugiés alors que Port-Liberté se voyait frappé par les vagues plus puissantes et hautes les unes que les autres. Alors que les pilotis s’étaient mis à céder, l’un après les autres. Alors que la palais se retrouvait noyé, maison des poissons et des requins et des dauphins à présent. Qu’ils profitent de ses appartements, de ses souvenirs qu’il n’avait pu sauver, du rhum qui y était resté. Qu’ils se nourrissent des moments imprégnés dans chacune des pièces, les bons et les moins bons, qui coulaient avec sa demeure.

Il n’était plus le duc de grand chose à présent. Et il n’avait pu faire mieux que d’abandonner son peuple, ses gens, aux colères qui s’abattaient à présent sur le continent.
Le duc qui rêvait d’être roi était maintenant orphelin ; de terres et de fidèles. Un homme que seul son titre à présent lui conférait refuge chez ses confrères et consoeurs.

Et c’était à son tour à la duchesse de Cibella de subire les colères de ses gens.
Ils sont réunis, le duc et la duchesse, pour recevoir celle qui s’est présentée à eux comme l’émissaire de la Confrérie Noire. Dans quels temps troublés se trouvent-ils pour que la Confrérie vienne leur livrer message? Les malheurs qui les poussent à fuir leur demeure et s’exiler plus creux, plus loin, autre part, ne suffisent-ils pas?

Simplement que la fin du monde, que les voix murmurent. Comme si l’énoncer tout bas refuserait cette vérité et leur conserverait l’espoir de se sauver.

« Votre présence ici n’est assurément pas bon présage. » qu’il glisse avant que l’assassine leur annonce son message. Déjà maussade. Déjà quelque peu de mauvaise humeur. Difficile de ne pas l’être, me direz-vous.
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Les Guerriers
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Serenus Dardalion
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Message Sujet: Re: Qu'on lui coupe la tête ! ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Qu'on lui coupe la tête ! ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptyMer 2 Oct 2019 - 20:25

Par Kern, La Volte était devenu un véritable enfer.  Les habitants perdaient tous la tête, le manque de nourriture les rendaient fous. Serenus, le ventre tenaillé par la faim, prenait son mal en patience. Bientôt, il pourrait rentrer chez lui, revoir sa famille. Encore une mission, encore un sauvetage, et il pourrait rentrer. Les habitants avaient peut être encore quelques réserves chez eux, mais voilà qu'ils réclamaient du sang pour apaiser la colère des dieux. N'importe quoi. Déjà que les dieux les avaient abandonnés, ils étaient maintenant en colère contre eux ?! Décidément, Serenus ne comprenait rien à la religion. Tout ce qu'il arrivait à comprendre, c'était que la duchesse de Cibella était en grand danger, et qu'il avait pour mission de la protéger. Le guerrier enfila son armure avec une certaine appréhension. Il avait déjà affronté bon nombre d'hommes pendant la guerre, mais jamais une foule entière de civils. Il aurait bien du mal à lever son épée devant eux. Une fois prêt, il dégaina son épée et suivit ses collègues dans les rues de la Volte.

Plus ils approchaient du palais, plus la foule était dense. Bon nombre de personnes hurlaient leur fureur. Ils demandaient la duchesse, ils réclamaient son sacrifice. Ils étaient de plus en plus nombreux, de plus en plus féroce. Et les guerriers n'étaient qu'une poignée. Serenus baissa la tête, esquivant un morceau de pierre qu'un homme venait de lancer contre les portes du palais. Comment entrer ? Ils risquaient à tout instant de se faire réduire en charpie par cette foule en furie. Un autre homme tenta de lui arracher son épée des mains, Serenus l'envoya paitre d'un coup de genou bien placé, puis il se précipita à la suite de ses frères d'armes. Il se dit, amer, que sa mère avait de la chance de ne pas voir ça. Sa ville, qu'elle n'avait jamais quitté, était en train de devenir un véritable enfer. Elle avait rejoint les cieux quelques semaines plus tôt. Serenus s'était rendu aux funérailles, seul, et était resté à la Volte pour voir les derniers évènements. Il avait eu tort par Kern ! Voilà maintenant qu'il se frayait un chemin jusqu'à l'entrée du palais, repoussant ceux qui avaient été ses amis par le passé. Tiens, voilà la vieille marchande de bonbons… Voilà qu'elle tenait des cailloux dans ses mains, à la place des sucreries… Serenus soupira et suivit ses collègues qui semblaient avoir trouvé un passage.

Enfin, les voilà dans le palais. Serenus avait à peine regardé l'endroit par où ils étaient passés. Il se contentait de suivre les domestiques qui les conduisaient jusqu'à la duchesse. Il prit les devants, décidant de se reprendre en main. Pas question de se laisser troubler par cette foule en furie. Certes, certaines personnes qui la composaient faisaient partie de ses plus vieilles connaissances, mais il avait d'autres priorités. Le guerrier entra dans la salle où se trouvait la duchesse ainsi que… Le duc d'Ansemer ? Avec son épouse ? Que faisaient-ils là ? Serenus se rappela les racontars des tavernes, qui disaient que Port-Liberté était sous les eaux. Pauvre homme. Il avait tout perdu, et voilà qu'il cherchait refuge ici, en Cibella. Il n'avait pas de chance, il arrivait au mauvais moment. Quand il comprit qu'il avait attiré l'attention des nobles par son arrivée, il jeta un coup d'œil à ses frères d'armes et s'avança. Il reconnu également une autre silhouette. Une femme qu'il avait croisé au Tournoi des Trois Opales et dont il conservait un très mauvais souvenir. Une femme blonde, au regard aussi froid que la lame d'un couteau... Il fronça les sourcils, mais contint son amertume pour s'agenouiller devant les duchesses et le duc. Il annonça, sur un ton qui se voulait le plus neutre possible :

"- Mes hommages, Votre Altesse. Je me nomme Serenus Dardalion, guerrier de l'antenne de Lorgol. J'ai rejoint mes confrères de la Volte dans le but de vous protéger. La foule, dehors, est de plus en plus dense. Ils s'en prennent aux portes du palais. Ils en ont après vous, Votre Altesse."

Il ne pouvait pas faire plus clair. Il resta à genoux, pointe de l'épée vers le sol, et attendit les ordres de la souveraine de Cibella. Par son serment auprès de la Guilde, il accomplirait sa mission, et ferait tout pour la protéger, même s'il devait y laisser la vie.
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La Noblesse
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Gaëtane de la Volte
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Je suis : Duchesse de Cibella, mage du Printemps (entrave), membre de l'Ordre du Jugement (responsable de la chancellerie de Cibella)

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Message Sujet: Re: Qu'on lui coupe la tête ! ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps   Qu'on lui coupe la tête ! ♦ [Intrigue 4.5] La Fin des Temps EmptySam 12 Oct 2019 - 13:19

La fin approche et Gaëtane le sait. La fin est là et Gaëtane était loin de s’imaginer qu’elle arriverait si vite. Cette fin qu’elle ne voulait pas voir venir. Gaëtane se voyait vieillir, elle ne pensait pas qu’elle rejoindrait Livien si rapidement, pas après tout ce qu’elle a fait pour avoir un enfant. Cette fille tant désirée, Livia qui est à ses côtés dans ses heures sombres. Gaëtane ne la quitte plus, chaque instant compte, chaque moment, chaque seconde, le temps est devenu un bien si précieux qu’il faut le chérir tant qu’on le peut encore.

Ansemer n’est plus. Cibella est dans un état que Gaëtane ne préfère pas savoir même si elle sait. Elle sait que son duché est ravagé. Elle sait que son peuple va mourir de faim. Elle sait que tout Arven va mourir. Elle sait que tout ce qu’elle a connu ne serait plus. Elle est aux côtés de sa cour la plus proche. Bartholomé, Geneviève et Bertille, à qui elle a offert l’asile, sont là. Elle déplore la qualité de cet accueil, elle a mis tout en œuvre pour que le duc et sa famille soient correctement accueillis en sa demeure, malheureusement l’heure n’est plus à la fête… Et Gaëtane le sait.

Elle se refuse de se l’avouer, elle refuse de voir qu’elle perd pied. Que La Volte ne sera plus que l’ombre d’elle-même, que Gaëtane même si en ces moments troublés garde toujours sa prestance naturelle, elle sait que tous ses efforts sont vains et qu’elle ne peut se battre contre le Destin.  Elle a repoussé ce moment Gaëtane, elle a attendu le dernier moment, elle a attendu que le peuple en colère soit à sa porte. Elle est impuissante. Elle reste de glace, mais au fond d’elle elle bouillit de colère. Comment osent-ils lui tourner le dos ? Ce peuple dont elle s’est toujours occupée. Aujourd’hui, il la réclame en sacrifice. Elle. Ils sont bien fous de penser que son sacrifice servira à quelque chose. Ils pourront sacrifier tout ce qu’ils veulent, la nourriture ne reviendra pas. Les récoltes resteront infertiles. Qu’ils se tuent entre eux s’ils le désirent, mais ça ne sera pas aujourd’hui que le peuple aura la tête de Gaëtane de la Volte.

Elle tient la main de Livia bien serrée contre elle. Eole est juste à côté, silencieux. L’oiseau a bien compris que ce n’est pas le moment. Qu’il n’y aura plus de moment. Gaëtane a conscience de ce qu’il se passe au dehors, elle a  été prévenue que cela risquait d’arriver, elle le savait et n’a pas voulu écouter. D’une certaine manière, elle est dans le déni. Parce qu’elle a peur Gaëtane, peur d’être face à elle-même et se rendre compte qu’elle a échoué. Elle a échoué dans son rôle de protectrice de son Duché, elle a échoué à être plus forte que le monde lui-même. L’échec l’effraie. Et maintenant, elle est la proie, aculée dans ce palais qui ne la protégera pas. Les dieux les ont abandonnés et qu’elle meurt aujourd’hui ou non,  n’y changera plus rien….

Les paroles de Serenus ne l’étonnent pas. Elle s’attendait à les entendre. «  Écoutons d'abord le message de l’émissaire de la Confrérie Noire. Puis, nous partirons nous réfugier. » quelque part… Y a-t’il seulement encore en Arven un lieu sur ? Un lieu où le temps et la destruction n’ont aucune emprise ?

Toujours à vouloir gagner du temps. Elle ne veut pas partir Gaëtane, elle ne veut pas quitter le palais. Elle a gardé une dernière corde à son arc, il reste encore quelques réserves de nourriture au Palais qu’elle gardait pour un moment comme celui-là. Mais à cet instant, elle n’est plus sûre que cela suffise à calmer la colère de ce peuple désespéré qui veut voir du sang royal coulé…

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